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"Moi, candidat": l'hebdo de la législative épisode 6

C’est le second tour. Les deux candidats qualifiés, Frédéric Lefebvre (UMP) et Franck Scemama (PS) ont pris leur bâton de pèlerin pour mobiliser leur camp et inciter les nombreux abstentionnistes à faire le « bon » choix. Petit rappel : le vote par Internet est ouvert jusqu’au 4 juin midi heure de Paris. Et le vote à l’urne aura lieu le 8 juin.

Les rumeurs du Canard. C’est dans ce contexte, marqué par la forte abstention du premier tour, que le Canard Enchainé est venu jouer les rabat-joie. Selon le journal satirique, le gouvernement réfléchirait à supprimer le siège de député des Français de l’étranger. Mercredi, le jour de la parution de l’article, Franck Scemama tenait un meeting de campagne au Consulat de France à New York en présence du député socialiste des Français d’Afrique de l’ouest et du Maghreb Pouria Amirshahi. Ce dernier n’y est pas allé avec des pincettes, parlant de « bruit de chiottes » que la droite se plaisait à entretenir. « Il n’y a rien dans les tuyaux à Paris».

Fiscalité. Frédéric Lefebvre était à New York vendredi pour une photo de famille avec Damien Regnard (ancien candidat divers droite et troisième homme de l’élection) et Yann Coatanlem, numéro deux de l’UMP Côte Est et ancien directeur de campagne de Louis Giscard d’Estaing. A la cinquantaine de personnes présentes, il a assuré vouloir revenir sur la taxation des plus-values immobilières qui frappent les non-résidents. Il entend être actif en dehors de l’hémicycle aussi. « Quand je serai invité à la télévision ou la radio, je rappellerai que les Français de New York payent plus d’impôts qu’en France ».

Le coup de pouce de Moscovici. Franck Scemama a également fait de la réforme des dispositions fiscales sur les plus-values immobilières une priorité de son mandat, s’il est élu. Le ministre de l’économie Pierre Moscovici lui a envoyé une courte lettre pour lui assurer qu’il était “prêt à continuer avec vous le travail que Corinne Narassiguin avait déjà engagé avec mon ministère, en particulier sur les points demeurant problématiques dans la convention fiscale entre la France et les États-Unis, qui pourraient laisser non résolues des situations de double imposition, ou encore sur les conditions ouvrant droit aux exonérations fiscales sur les plus-values immobilières des non-résidents.

Allié critique. Le Front de Gauche a appelé à voter Scemama au second tour, mais il pense aussi que « le fort taux d’abstention et la chute du score du PS (en Amérique du Nord) doivent aussi interpeller le gouvernement PS-EELV sur la politique qu’il mène depuis un an et provoquer – urgemment – un changement de cap. ». « Les citoyennes et citoyens français d’Amérique du Nord aspirent à une autre politique,  réellement à gauche, qu’il s’agisse de la politique des  bourses pour la scolarisation ou du maintien du service public consulaire », souligne l’ex candidate du Front de Gauche Céline Clément. Elle demande par ailleurs à M. Scemama de prendre publiquement position sur plusieurs thèmes comme la loi de décentralisation, « le grand marché transatlantique» ou les retraites.

Spam électoral. Franck Scemama était également interpellé par l’ex candidate du Parti Pirate dans la circonscription, Véronique Vermorel.  Cette dernière veut connaitre l’avis du socialiste et de M. Lefebvre sur quatre questions: l’organisation de l’élection, la légitimité du futur député, la transparence en politique et la parité. La réponse de M. Scemama, le seul candidat à avoir répondu pour le moment, à la première interrogation devrait lui valoir quelques amis parmi les révoltés du spamming électoral. « Je propose que ce soit le ministère des Affaires étrangères qui gère l’envoi de la propagande électronique, comme il le fait déjà pour la propagande papier. Il serait alors possible de limiter le rythme d’envoi, peut-être un envoi groupé par semaine. Les annonces de rencontres avec les candidats se feraient sur le même principe mais avec des envois localisés et non à toute la liste électorale. »

Rentrer en France? Non, merci!

L’écrasante majorité des Français des Etats-Unis veut y rester. Et pour longtemps. C’est le principal enseignement d’une étude de Transmark, une société de conseil new-yorkaise spécialisée dans l’accompagnement des entreprises françaises sur le marché américain.

Selon ce sondage indicatif – et non représentatif – 80% des quelque 200 Français aux quatre coins des Etats-Unis qui ont répondu au questionnaire souhaitent rester au pays de l’Oncle Sam. La raison: les opportunités professionnelles, la “morosité du climat social et économique en France étant un facteur important pour 70% des répondants“, note l’étude. “Ça me surprend car c’est rare d’avoir un chiffre aussi écrasant”, commente Yves Coleon, président de Transmark.

L’étude a été réalisée du 25 avril au 6 mai 2013 dans la foulée d’une enquête Deloitte-Ifop en France qui montrait qu’une proportion importante (27%) et croissante des jeunes diplômés cherchant un travail pensait que leur avenir professionnel se situait à l’étranger plutôt qu’en France.

L’étude de Transmark montre que 55% des répondants veulent rester aux Etats-Unis dix ans ou plus. “Il y a un vrai désir de rester, poursuit M. Coleon. Les Français viennent et restent aux Etats-Unis pour des raisons professionnelles, et ils s’attachent aux valeurs américaines“.

La France doit-elle s’inquiéter de ces chiffres? “Oui et non“, répond M. Coleon. “Au niveau global avoir des Français compétitifs, qui s’exportent bien, ne peut qu’aider l’économie française“. Encore faut-il qu’ils décident de rentrer au bercail. Ce n’est pas gagné: sur les 20% qui souhaitent quitter les Etats-Unis, seule la moitié veut rentrer en France. “L’attractivité de la France pour les Français des Etats-Unis, conclut M. Coleon,  n’est pas forte“.

Alain Declert fête ses trente ans au Round Top Music Festival

Chaque année, c’est le même rituel à Round Top, la plus petite commune incorporée du Texas, située entre Austin et Houston. Tout l’Etat (et au-delà) s’y retrouve pour le Round Top Music Festival. Sa 43e édition, du 6 juin au 13 juillet, ne devrait pas échapper à la règle.

Aux manettes de cette manifestation faisant référence en matière de formation de jeunes musiciens à l’échelle internationale : le fondateur du festival en 1971, le pianiste américain James Dick, qui a découvert la région à la faveur d’une invitation à venir s’y produire. Mais aussi un Français : Alain Declert, qui a rejoint l’aventure il y a tout juste trente ans, en 1983.

Cet ancien de l’industrie pétrolière a découvert le festival dans un magasin de pianos, s’y est rendu illico et a tout quitté pour la musique dès l’année suivante. « Je n’ai pas fait le conservatoire, mais j’ai eu la chance d’avoir trois professeurs de musique exceptionnels qui m’ont permis d’acquérir une bonne connaissance du répertoire du début du XXe siècle », commente le mélomane.

Aujourd’hui en charge de la programmation du festival, il se targue de faire une large place aux compositeurs francophones. Cette année encore, on pourra écouter des morceaux de Maurice Duruflé, d’Ernest Chausson, de César Franck, de Maurice Ravel… et « la presque totalité du répertoire de François Poulenc, à qui l’on rend hommage à l’occasion du cinquantième anniversaire de sa mort ».

Un festival de découvertes

Mais la principale fierté d’Alain Declert cette année, c’est d’avoir convaincu le chef Perry So, originaire d’Hong Kong, de diriger l’orchestre pour « un ballet de Prokofiev extraordinaire, un peu grinçant, mais très audible et coloré. Il est très intéressant, mais personne ne le joue », s’exclame le Français.

« Ce que je veux, c’est donner l’occasion à des jeunes de jouer des morceaux qu’ils n’auront peut-être plus jamais l’occasion de jouer », confie Alain Declert, qui se définit comme le responsable du programme de l’institut Round Top plus que celui de la programmation du festival. C’est sans doute son secret pour trouver le bon équilibre entre « les bon gâteaux que tout le monde connaît » (comprenez Brahms ou Tchaïkovski) et « les morceaux moins connus ». Et s’attacher la fidélité de musiciens comme Pascal Verrot, directeur du Sendai Philharmonic Orchestra, « qui vient depuis 21 ans ».

Le public aussi revient régulièrement, faisant une heure et demi de route depuis Austin ou Houston et souvent beaucoup plus. Mais Alain Declert espère simplement « remplir notre salle de mille places », dont « la décoration n’est pas finie ». Il est passionné comme au premier jour.

De l’opéra et de la saucisse à Elgin

Barytons et sopranos, mais aussi amateurs de charcuterie, ont rendez-vous à Elgin le 1er juin pour le festival “Sausage and Opera”.
Le festival débutera par un concours artistique entre les collégiens et les lycéens du comté de Bastrop. Soixante œuvres d’art seront exposées et le public votera pour sélectionner le gagnant.
Les chanteurs de l’opéra du Franco-American Vocal Academy (FAVA), venus des quatre coins du monde, interpréteront dans la soirée « La vie parisienne », un opéra en cinq actes créé en 1866 par Jacques Offenbach.
D’autres chorales se produiront également. Et pour ceux qui auraient une petite fringale, les organisateurs ont préparé… des saucisses. Rien de plus chic ! C’est ce qui fait le succès de ce jeune festival créé en 2012. Plus de 1.000 participants sont attendus cette année. Le festival a pour objectif de promouvoir le travail de jeunes artistes peintres et de chanteurs des alentours de Dallas.

Un brunch au fil de l'eau

Il ne faut pas avoir le mal de mer pour participer au prochain brunch des French Afterworks.

A partir du samedi 8 juin (et deux fois par mois), l’organisateur de soirées françaises propose un « Brunch Yacht Party », avec champagne et menu fourni par le restaurant Felix qui, sur terre, se trouve à SoHo.

La croisière commence à midi au bout de la 23e rue, au New York Skyport Marina sur l’East River, et fera le tour de Manhattan. Débarquement prévu à 18h. Le prix pour participer à cette équipée va de 20$ (entrée standard) à 1.600 pour une table de 12 personnes sur le pont supérieur du yacht, bouteilles inclues.

Législative: le MoDem ne donne pas de consigne de vote

Comme l’an dernier, le MoDem ne donne pas de consigne de vote pour le second tour de la législative partielle en Amérique du Nord.
Nous n’appelons pas à soutenir l’un ou l’autre des candidats présents au second tour car les citoyens sont seuls propriétaires de leur voix et les consignes de vote participent à ce que nous combattons depuis des années : le clivage et les mots d’ordre basés sur la simple appartenance à un parti ou un autre“, écrit le ticket centriste Nicolas Druet et Martine Volard, qui a recueilli 6% des voix.
Nous vous encourageons cependant à aller voter pour que le député élu soit celui du plus grand nombre“, poursuivent-ils dans un communiqué.

 

 

Enfin du wi-fi à bord d’Air France

Air France vient de lancer un service wi-fi à bord d’un avion Paris-New York. Les voyageurs pourront continuer à échanger des SMS et surfer sur la toile depuis leur ordinateur ou tablette après le décollage.

Le  service est payant. Les voyageurs devront souscrire un forfait facturé 10,95 euros l’heure ou 19,95 euros pour l’ensemble du vol. Un autre appareil, qui effectue la liaison entre Paris et Panama, est concerné par cette opération,  toujours en phase d’expérimentation, comme le souligne un communiqué d’Air France.

Air France aura mis du temps à s’aligner sur le modèle d’autres compagnies aériennes. A titre de comparaison : 18.000 appareils sont équipés du wi-fi aux Etats-Unis.

Un Français contre les arnaques au logement à New York

Trouver un logement à New York rime souvent avec « galère » et « arnaque ». Martin Theron en sait quelque chose.

Lors de son arrivée à New York il y a trois ans, ce Français s’est retrouvé dans une chambre à Coney Island. “Ma future rue via google view paraissait belle, genre petite maison anglaise, petit jardin. La réalité était autre. C’était tout sauf pratique, car Manhattan était à une heure porte à porte. Puis sans connaissance du marché, mon coloc m’a largement arnaqué sur le loyer “, raconte-t-il.

Pour éviter aux expatriés de louer un placard à prix d’or, lui et son ami américain  Tyler Adams ont créé Room Visit 4 U. Le concept : vous êtes en France et cherchez un appartement sur New York, en voulant éviter les traquenards immobiliers ? Les deux compères se chargent de visiter les appartements qui vous intéressent. « Pour 50 dollars nous visitons l’appartement, nous faisons un tour dans le quartier, explique Martin Theron, co-fondateur de la société, nous pouvons même nous déplacer de l’appartement jusqu’au lieu de travail pour une estimation du temps de trajet ». Et pour dix dollars de plus, les deux entrepreneurs proposent de prendre des photos supplémentaires.

Martin Theron, qui a quitté la France il y a une dizaine d’années, voulait créer un service pour les expatriés. L’idée émerge au début du mois de mai. « Pour l’instant, nous n’avons pas encore fait de visites mais nous avons déjà été contactés », précise-t-il.

Le concept rappelle celui de Room Security, une entreprise créée par deux jeunes français qui propose le même service pour 75 euros. « J’ai découvert leur site par hasard mais la communauté française de New York est grande et il y a de la place pour tout le monde, dit-il. Notre site est plus américain, le leur est plus français : nos prix sont en dollars, les leurs en euros par exemple».

« Nous cherchons encore des sponsors et des financements. Nous allons aussi développer un support papier pour les grandes écoles en France, poursuit-il. A long terme, le service est facile à exporter si l’on déménage. Si la société me permet d’atteindre le rêve américain, pourquoi pas ouvrir des antennes dans les autres villes américaines. Mais nous attendons de nous développer pour déposer la marque ».

Le Jardin à l’Ouest ferme ses portes

Le Jardin à l’Ouest ferme ses portes après plus de quarante ans de bons et loyaux services dans l’Upper West Side.

Quand il a ouvert en 1972 sur la 83th et Amsterdam Avenue, cette crèche-maternelle offrant un programme d’immersion en langue française faisait face à une « maison de prostitution » raconte Dominique Bordereaux, la co-fondatrice du centre avec son mari John Arden Hiigli, qui partent tous les deux à la retraite. « Il n’y avait que des artistes qui venaient s’aventurer dans ce quartier, il fallait avoir de l’audace ! » Pourtant, l’expérience a très vite été  une réussite, consacrée par un article du New York Times en 1978. Et elle a même attiré l’œil de John Lennon. « Nous n’avons pas pu accueillir son fils Sean pour des raisons de sécurité » sourit-elle.

Le Jardin était précurseur pour l’époque. « John a des croyances très fermes là-dessus, il pense que l’éducation et l’art ne peuvent pas être dissociés. L’art et l’étude des langues, c’était la colonne vertébrale de notre programme » déclare Dominique Bordereaux. Le couple a été formé à la méthode d’éducation Bank Street. « C’est une méthode beaucoup plus démocratique que le système européen. Bank Street place davantage d’importance sur l’individu. (…) La formation française, c’est d’abord d’enseigner pour les meilleurs élèves du groupe, et ceux qui ne peuvent pas suivre, c’est tant pis.»

Après plus de quarante ans à New York, la France reste toujours chère à Dominique Bordereaux. Son plus grand regret est d’ailleurs de ne pas avoir plus parlé sa langue natale avec sa fille qu’elle estime plus américaine que française.

Après la fermeture du Jardin la semaine prochaine, le couple a l’intention de prendre une année sabbatique avant de renouer avec ce qui a fait leur succès : l’art pour John Arden Hiigli, dans le cadre de collaborations avec d’autres écoles, et l’éducation pour Dominique Bordereaux, qui souhaite mettre son expérience au service des maternelles francophones d’Afrique de l’Ouest. Elle va d’ailleurs faire une donation de matériel à une école du Burkina Faso.

Leurs conseils à ceux qui voudraient se lancer dans l’aventure d’un family day care ? Pour John Arden Hiigli, « il faut apprendre des enfants et garder l’esprit ouvert ». Sa femme pense qu’« il ne faut pas avoir peur de faire des erreurs. Et ne pas hésiter à expérimenter ».

Le fournisseur du logiciel de vote par Internet relativise les problèmes

« Je ne nie pas les problèmes, mais ils sont contrebalancés par la possibilité de voter de n’importe où à n’importe quelle heure ».

Jean Souto est un grand défenseur du vote par Internet. Et pour cause, il est directeur des ventes monde chez Scytl, la société espagnole chargée de fournir le logiciel de vote pour l’élection législative partielle en Amérique du Nord. Une mission « relativement standard » pour cette entreprise, leader mondial dans les solutions d’e-voting, mais qui a viré comme l’an dernier au casse-tête pour de nombreux électeurs. Problèmes de configuration et de serveur, désinstallation-réinstallation de Java, nécessité de changer d’ordinateur : si certains ont pu voter sans problème, d’autres ont étalé leur frustration sur les forums et les réseaux sociaux. Et certains candidats ont appelé les électeurs à privilégier le vote à l’urne quand cela était possible.

Cela fait depuis 2009 (et l’élection à l’Assemblée  des Français de l’étranger) que Scytl travaille avec le ministère des Affaires étrangères français. La société compte des clients aussi divers que le Ministère de l’éducation nationale, le Département de la Défense américain, l’Etat indien du Gujarat, les villes de Madrid et Washington DC.

Pour les législatives de 2012 dans les onze circonscriptions des Français établis hors de France, le Quai d’Orsay a travaillé avec le groupement Scytl et Atos – cette dernière était chargée de fournir les plateformes d’hébergement du vote. L’an dernier déjà, plusieurs électeurs avaient rencontré des difficultés. Le Quai d’Orsay a estimé à 2%-4% la part des Français de l’étranger n’ayant pas pu voter en raison de problèmes techniques. Raison principale – pour 80% des cas traités : Java. Ce language de programmation permet de sécuriser le « chiffrement » du bulletin de vote (mécanisme permettant de masquer le bulletin virtuel pour le rendre secret) via des programmes “applets” ou inspirés du langage Java (comme “Javascript”). Or, des failles de sécurité ont été constatées à plusieurs reprises dans ces programmes, malgré les nombreuses mises à jour développées par Oracle, le propriétaire de Java. « On peut garantir le vote depuis 80% des ordinateurs, souligne M. Souto. En cas de configurations exotiques et si toutes les composantes de sécurité ne sont pas réunies, on préfère bloquer”.

Il faut faire un système universel car on ne sait pas quels ordinateurs les votants vont avoir, quel sera le débit de connexion, poursuit-il. Le minimum, c’est de garantir le maximum pour l’intégrité et la sécurité du vote.”

Si des améliorations ont été apportées à la solution de vote depuis l’an dernier (notamment la reconnaissance de Java 1.7, une version de Java qui n’avait pu être testée en 2012 car elle était entrée en application juste avant le vote), le fournisseur fait remarquer que la répétition des problèmes n’est pas surprenante. « La loi électorale nous oblige à utiliser le même système que l’an dernier. On a fait des upgrades, mais on ne peut pas toucher au code-source», qui sert à recueillir et comptabiliser les votes. « Dans le même temps, Mozilla, Firefox, Java continuent de faire des mises à jour

Le ministère des Affaires étrangères indique qu’ « environ 2.000 demandes » (e-mails et appels téléphoniques) ont été traitées par sa cellule d’assistance technique pour les deux circonscriptions où se déroulaient une législative partielle en mai (Amérique du Nord et Europe du Sud). « En 2012 l’assistance avait reçu 24 000 demandes, ce qui représente au prorata du nombre d’inscrits, une baisse de sollicitation de l’assistance d’environ 65%», fait remarquer le Quai d’Orsay. Une baisse qui peut aussi s’expliquer par le recul du nombre de votants.

« L’an dernier, 55% des votes ont été émis via Internet, souligne pour sa part Jean Souto. On peut se focaliser sur les électeurs qui ont eu des problèmes, mais le vote par Internet est un vrai service à la communauté. Il est plus sécurisé que le vote par correspondance. »

Les impressionnistes prennent l'eau au FAM

Les impressionnistes mettent le cap sur le Fine Arts Museum de San Francisco à partir du 1er juin.
Thème de l’exposition : l’eau, l’un des sujets de prédilection des peintres impressionnistes.  Plus de 80 tableaux sont présentés jusqu’au 13 octobre.
Le musée permet de redécouvrir les œuvres de plusieurs peintres français comme Claude Monet (Barques au repos, La Seine à Argenteuil), Gustave Caillebotte (Au Bord de la Seine), Pierre-Auguste Renoir (Les Canotiers à Chatou) et Camille Pissaro (Le Port de Dieppe). Les post-impressionnistes auront aussi leur voix au chapitre : les travaux de Maurice Denis et Paul Signac seront également exposés.
La plupart des œuvres représentent notamment des bateaux, passe-temps des bourgeois à la fin du XIXème siècle et objets artistiques pour les peintres.

Street Art italien et bénédiction d'animaux au North Beach Festival

Le festival North Beach revient à San Francisco les 15 et 16 juin. Musique, artisanat, art et gastronomie seront accessibles gratuitement.

Le festival fête en 2013 ses 59 ans. Cette année encore, les organisateurs reprennent tous les ingrédients qui ont fait le succès du festival. Des concerts de groupes locaux seront organisés sur deux scènes différentes.

Cent vingt-cinq stands d’artisans et vingt stands gastronomiques s’étendront à travers le North Beach District. Les badauds pourront également découvrir l’art de rue dans le quartier de Little Italy où des artistes locaux exposeront leurs œuvres et en créeront de nouvelles.

Les enfants ne seront pas en reste. Une activité spéciale est organisée pour eux : la peinture à la craie sur un trottoir spécialement aménagé.

Il sera même possible de faire bénir son animal de compagnie. La bénédiction des animaux est une tradition du festival qui a lieu chaque année à la National Shrine of Saint Francis of Assisi.

Crédit : North Beach Festival