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San Francisco célèbre l’amitié franco-allemande

Le mois de mai est placé sous le signe de l’amitié franco-allemande à San Francisco. L’Alliance Française s’associe au Goethe Insitut  pour célébrer les 50 ans du traité de l’Elysée.

Les festivités seront lancées le 14 mai : une réception sera organisée au Goethe Institut suivie de la projection du film « Marseille ». Réalisé en 2004 par Angela Schanelec, le film raconte l’histoire de Sophie, une jeune photographe allemande partie à Marseille dans le cadre d’un stage qui va la bouleverser. En rentrant à Berlin elle se sent en marge de son ancienne vie et décide de retourner vivre dans la cité phocéenne. Le film avait remporté le prix Un Certain Regard lors du Festival de Cannes 2004.

D’autres films seront diffusés tout au long du mois, notamment « Amour », le dernier long-métrage de Michael Haneke qui a remporté l’Oscar du Meilleur film étranger en 2013. Il sera montré le 21 mai à l’Alliance Française. « French For Beginners » sera également projeté le  28 mai au Goethe Institut. Réalisé en 2006, il retrace les aventures  d’Henrick, un jeune allemand qui décide de partir en France pour un échange afin de conquérir le cœur de sa belle. Réalisé par Martin Provost  en 2008, « Séraphine » sera projeté le 4 juin à l’Alliance française et « Everyday Objects », de Nicolas Wackerbarth, le 11 juin au Goethe Institut.

Une exposition photographique intitulée “Histoires Croisées” sera organisée à l’Alliance française du 7 mai au 14 juin et au Goethe Institut du 14 mai au 14 juin. Les clichés sont réalisés par la photographe allemande Cordula Treml. A travers cinquante photos, l’artiste présente différentes facettes du partenariat franco-allemand à travers d’amis, de familles, de politiques, d’artistes ou encore d’hommes d’affaires.

Les retransmissions publiques du débat French Morning-FIAF

Montréal, épicentre de la campagne législative 2013 en Amérique du Nord, déroulera les écrans géants ce dimanche 5 mai pour retransmettre le Grand Débat French Morning-FIAF du premier tour. Deux « viewing parties » y sont organisées pour vivre l’évènement en direct et en public.

Montréal

Les Français de Montréal sont conviés dès 17h au bistrot marseillais de la ville Le Massilia pour vivre le débat sur écran géant. Les Frenchies de « tout bord politique » sont conviés. Nul doute que quelques verres mettront tout le monde d’accord. Adresse : Le Massilia 4543, Avenue du Parc (angle Mont-Royal) . RSVP ici

Les Jeunes Pop’ de Montréal, section de jeunesse de l’UMP, se retrouvent à partir de 17h30 pour visionner le débat et échanger sur les thèmes qui auront été abordés. Adresse : 1100 Docteur Penfield Appt 818, Montréal. RSVP ici.

Québec

Français du Monde Québec et Atlantiques organise une soirée de visionnage dans les locaux de l’université Laval à Québec. L’initiative se veut citoyenne. « Elle est donc ouverte à toutes et à tous, quelles que soient vos convictions politiques », précisent les organisateurs sur la page Facebook dédiée à l’évènement. L’entrée est gratuite mais les contributions volontaires seront appréciées. Adresse : Local 1307 Pavillon Palasis-Prince, à l’Université Laval à Québec. Le site est facilement accessible en bus et en voiture (stationnement gratuit). RSVP ici

Rappelons que six candidats au siège de député des Français d’Amérique du Nord seront présents à ce débat, qui commercera à 18h EST et sera retransmis en streaming: à gauche, Franck Scemama, qui tente de conserver le siège gagné l’an dernier par Corinne Narassiguin (invalidée par le Conseil constitutionnel), et le Vert Cyrille Giraud. A droite, s’affronteront Frédéric Lefebvre, le candidat investi par l’UMP, Louis Giscard d’Estaing (UDI) et le divers droite Damien Regnard. Au centre, le candidat du MoDem, Nicolas Druet. Posez vos questions aux candidats par e-mail [email protected]  ou sur twitter avec le ashtag #DebatFrenchMorning

"Moi, candidat": l'hebdo de la législative épisode 2

Samedi, c’est “Moi, candidat”, votre chronique hebdo sur la législative partielle en Amérique du Nord (25 mai et 8 juin). Au sommaire: le “Grand Débat” French Morning-FIAF ce dimanche 5 mai, les candidats-mystère de l’élection et Fréderic Lefebvre qui veut faire du porte-à-porte pour booster la participation.

Débattons dans les roues. Six candidats à la législative en Amérique du Nord participeront au Grand Débat French Morning-FIAF, en direct et en public. Parmi eux, le socialiste Franck Scemama, qui a fait monter la sauce dans un communiqué envoyé aux journalistes. « Ce débat sera l’occasion d’évaluer le sérieux des candidats et de distinguer parmi eux ceux qui, comme moi, allient les actes à la parole », dit-il. M. Scemama “mettra aussi les autres candidats face à leurs engagements – ou absence d’engagement – en matière de renouvellement des pratiques politiques. Franck Scemama a lui-même signé la Charte AntiCOR, publié sa déclaration de patrimoine et d’intérêts et appelé les autres candidats à en faire autant. Alors que les candidats de droite refusent encore de s’engager à changer les pratiques politiques, le débat sera l’occasion de leur reposer la question.”

“Au revoir” Chamalières. Louis Giscard d’Estaing (UDI) ne se représentera pas à la mairie de Chamalières en 2014 s’il est élu député d’Amérique du Nord, selon France 3 Auvergne. “C’est en coulisses, juste avant la séance du conseil municipal de Chamalières, vendredi soir, que Louis Giscard d’Estaing a annoncé sa décision. S’il est élu député de la circonscription Etats-Unis-Canada, il ne sera pas tête de liste aux municipales de Chamalières en 2014. (Il) a précisé qu’il ne démissionnerait pas avant la fin de son mandat, mais qu’il ne se représenterait pas à Chamalières. Par respect de la loi sur le non-cumul des mandats.

Participation. Frédéric Lefebvre (UMP) est inquiet. Inquiet de la faible participation qui se profile pour cette élection législative partielle. Pour inciter les Français d’Amérique du Nord à remplir leur devoir civique, il lance une opération “Spécial Rendez-vous démocratique” du 5 au 12 mai, juste avant le début du vote par Internet, le 15. “Un évènement sera organisé chaque soir“, explique son équipe dans un communiqué. Plus fort: “Une campagne d’appels téléphoniques aux électeurs sera mise en œuvre. Une opération de porte-à-porte ou réunions de mobilisation également. Tout le territoire sera mobilisé et chacun aura l’occasion de s’impliquer“.

Candidat surprise. Le site JSS News a révélé vendredi la liste des douze candidats officiels engagés dans cette législative partielle. On a découvert deux noms à cette occasion: Nicolas Rousseaux et Pauline Czartoryska. La seconde n’a pas de site de campagne, mais le premier à une petite notoriété. Rousseaux est le fondateur du mouvement Force Républicaine et son objectif est d’écarter “les zérocialistes du pouvoir”. Cet ancien militant UMP fut candidat aux législatives en 2012 dans la deuxième circonscription de Paris, face à… François Fillon et a recueilli 28 voix sur 45.000 exprimés, soit 0,06% des suffrages. Il a surtout fait parler de lui en menaçant Fillon de poursuites pour lui avoir pompé le nom de “Force Républicaine” pour son propre micro-parti. Heureusement que Fillon ne se présente pas en Amérique du Nord.

Ensemble contre tous. Député, Nicolas Druet (MoDem) veut créer un groupe de travail avec les élus des Français de l’étranger. “Les décisions des conseillers AFE sont souvent prises à l’unanimité, preuve que les positions et préoccupations des élus et candidats sur les questions pratiques locales sont souvent très proches ; amélioration de l’accès aux services consulaires, défense de la double nationalité, équivalence de diplôme, accès a l’enseignement du français, promotion de la mobilité, etc… écrit-il dans un billetUnis, nos élus auraient une légitimité qui rendrait leur existence pertinente ; face à leur propre parti, leur propre clan, ils pourraient faire valoir les préoccupations des Français de l’Étranger dans les commissions ou groupes parlementaires de façon coordonnée et efficace.” Un peu trop idéaliste?

Législative: douze candidats officiels

Douze. C’est le nombre de candidats qui se présentent officiellement à la législative partielle en Amérique du Nord (25 mai et 8 juin). L’information provient du site JSS News, qui s’est procuré le procès-verbal du tirage au sort fixant l’ordre d’enregistrement des candidatures.

Dans l’ordre du tirage:

1. Louis Giscard D’Estaing
2. Damien Regnard
3. Nicolas Druet
4. Franck Scemama
5. Nicolas Rousseaux
6. Cyrille Giraud
7. Frédéric Lefebvre
8. Thierry-Franck Fautré
9. Véronique Vermorel
10. Céline Clément
11. Pauline Czartoryska
12. Karel Vereycken

Ces noms sont connus. Seuls Nicolas Rousseaux et Pauline Czartoryska font figure de “petits nouveaux”. Le premier dit représenter le mouvement « Force Républicaine » dont l’intention est d’« écarter les zerocialistes du pouvoir », peut-on lire sur son site de campagne. La seconde n’a pas de site. A noter aussi l’absence de l’ex-UMP Gérard Michon, qui avait indiqué son intention de se représenter au moment de l’annulation de l’ élection de Corinne Narassiguin en février dernier. Il n’a pas franchi le pas. En 2012, 18 candidats s’étaient déclarés.

 

Une soirée avec Fleur Pellerin à San Francisco

L’association French Alumni, qui regroupe les anciens élèves de grandes écoles et d’universités françaises établis à San Francisco, organise une soirée, le 4 juin, autour d’une invitée exceptionnelle: Fleur Pellerin, ministre déléguée chargée des PME, de l’Innovation et de l’Economie numérique.

En plus d’une traditionnelle soirée de networking autour d’un bar et d’un buffet, les participants pourront dialoguer avec Mme Pellerin. Elle sera accompagnée du consul Romain Serman.

La soirée est ouverte aux membres de l’association et leurs invités. Les organisateurs précisent que les places sont limitées: l’inscription ne garantit pas la participation à la soirée. Le ticket sera remboursé.

Credit: STEPHANE LEMOUTON-POOL/SIPA

Les 1000 passions d'Eric Draghi

Découvrir les secrets d’un marché aux fleurs, jouer aux échecs contre un champion, taguer avec un grapheur célèbre ou encore apprendre à préparer son propre cocktail. Vous voulez vivre une expérience hors du commun? Eric Draghi en a fait son fonds de commerce.

Installé dans la région de New York avec sa femme, le businessman a fondé 1000 passions en 2011. Le concept:  proposer à la clientèle de “se glisser dans les coulisses” d’expériences diverses et variées. Et il y en a pour tous les goûts: être l’acteur de son propre film ou suivre un éleveur d’abeilles à Brooklyn, tout devient possible. Le Francais a eu l’idée de ce business pas comme les autres lors d’une journée dans la cuisine d’un chef. “J’ai trouvé l’expérience tellement géniale que j’ai tout de suite pensé à mettre en relation des gens qui aiment ce qu’ils font avec des clients curieux“, raconte-t-il.

Eric Draghi a, “depuis toujours“, investi dans de petites sociétés et s’est intéressé très jeune aux nouvelles technologies. Minitel, identité digitale, réputation sur le web ou organisation de co-voiturage: toutes les boîtes avec lesquelles il a travaillé avaient un projet novateur auquel il a décidé de croire. Parmi ses investissements, on compte Zoomnia, une société de publicité sur le web.

Pour l’instant, les expériences proposées sur 1000 passions ont majoritairement lieu à New York mais la société se développe également dans le Sud de la France et en Italie où elle propose par exemple de découvrir les professions traditionnelles sardes. ” Les seules personnes qui ne sont pas contentes sont celles qui n’ont pas pu aller à l’expérience !“, affirme Eric Draghi. Il suffit de choisir une date sur le site internet et le rendez-vous est pris.  “On cherche à créer un système de fidélisation. On a réalisé que ce que les gens cherchent, c’est la proximité. On va donc proposer aux clients des abonnements, avec une expérience surprise à la clef“, explique le chef d’entreprise.

Nous faisons tout pour que ce ne soit pas un événement commercial mais un moment convivial, d’échange, entre nos clients et nos partenaires, autour d’une passion partagée“.

Cutlog: la foire d'art parisienne s'attaque à New York

A l’occasion de la Frieze Art Fair, et après quatre éditions parisiennes au succès retentissant, la foire d’art contemporain Cutlog s’exporte dans le Lower East Side de Manhattan.

Du 10 au 13 mai, 45 galeries françaises, internationales et autres artistes indépendants et performeurs ont rendez-vous au centre culturel Clemente Soto Vélez. Le lieu est impressionnant. Ecole du XIXème siècle aujourd’hui désaffectée, l’espace de 3.000 mètres carrés accueille des événements culturels et artistiques en tous genres. Le décalage entre l’ancienneté du bâtiment et le modernisme de Cutlog est frappant, intriguant, et c’est sans doute ce qui fera l’originalité de la foire. “Avec ce lieu, on va permettre aux artistes de réaliser des œuvres in situ, ce qui est rare pour les foires d’art contemporain. On n’uniformise pas la manière de montrer les œuvres, bien au contraire“, explique Guy Reziciner, co-directeur de l’événement.

Architecte de formation, installé à New York depuis une dizaine d’années, le Français s’intéresse depuis longtemps à l’art contemporain. Il rencontre Bruno Hadjadj, le fondateur de Cutlog Paris, et les deux hommes décident de s’associer pour exporter la foire outre-Atlantique. La dernière édition de l’événement à Paris a pris place sous la coupole de la Bourse de Commerce, située entre le Grand Palais et le Louvre. Elle a attiré quelque 20.000 personnes. Pour l’édition new-yorkaise, la recette reste la même : l’accent est mis sur l’art avant-gardiste, le noyau dur des artistes restera français et une multitude de galeries internationales (américaines, chilienne, russe…) présenteront leurs protégés. Entre autres œuvres et installations proposées, la Galerie Dix9 de Paris revisitera le “dressing room” du théâtre de l’école et le transformera en cabinet de curiosités. D’autres artistes présenteront des œuvres multimédia au format innovant.

L’objectif des organisateurs: faire la promotion d’artistes aux marges des grandes foires d’art contemporain. “C’est une foire de découverte, on veut donner l’opportunité aux collectionneurs et au public de venir découvrir des œuvres d’artistes qui méritent qu’on fasse attention à leur travail“, raconte l’architecte.

En plus des œuvres exposées sur les trois étages du magnifique bâtiment, Cutlog propose un festival de film dans l’immense cour de l’école. Tous les soirs, des documentaires, sponsorisés par Arte, se focalisant sur des artistes émergents, seront projetés sur écran géant. Puis, l’art contemporain se mélangera aux sons électroniques de DJs invités pour transformer le lieu en night club esthétique.

 

Paris je t’aime: un amour de pâtisserie à Houston

Une nouvelle pâtisserie française a vu le jour à Houston. Baptisée Paris je t’aime, elle a élu domicile le long de Westheimer Road, à une dizaine de pâtés de maison de la Sam Houston tollway.

 Nga Rogers, une Américaine d’origine vietnamienne formée à l’école Ferrandi en France, où elle a séjourné à plusieurs reprises depuis six ans, est à l’origine du projet. Elle confie avoir « toujours voulu monter sa propre affaire. Comme je fais de la pâtisserie depuis mes douze ans et que j’ai envie de partager la culture française des desserts et des collations, l’idée d’une pâtisserie s’est imposée. Je crois qu’il y a un marché pour cela à Houston ».

La fondatrice importe la plupart de ses ingrédients de France. Nga Rogers dit « travailler quinze heures par jour », sans salarié pour le moment, pour produire mousses, tartes et gâteaux. La pâtisserie est ouverte de 10 à 18 heures toute la semaine sauf le mardi, jour de fermeture hebdomadaire.« Il y avait beaucoup de monde lors de l’inauguration samedi et tout le monde a adoré les mousses de fruits au champagne que je proposais pour l’occasion. Depuis, Français et Américains, mais aussi ressortissants de différents pays du pourtour méditerranéen, très présents dans le quartier, viennent sur les conseils de leurs amis ».

L’accueil est pour l’instant à la hauteur de ces efforts. « C’est une artiste, pas une pâtissière, s’enthousiasme la Française de Houston Natalie Jones. Moi qui préfère les desserts au chocolat, elle m’a fait découvrir d’autres saveurs. Quand on voit les pseudos éclairs qui se font à Houston, on se rend compte qu’il faut y aller ! ».

« Une langue, des cultures »: la francophonie dans tous ses états

La francophonie est décidément tendance à New York. Une conférence « Une langue, des cultures » est organisée le 8 mai au SUNY Global Center. Objectif : faire découvrir la diversité des peuples et des cultures francophones.

L’ambassadeur Filippe Savadogo, Observateur permanent de l’Organisation internationale de la francophonie aux Nations-Unies sera présent pour l’occasion. Trois panels sont organisés. Le premier abordera le cas des universités. Professeurs et maîtres de conférences discuteront des succès et des défis dans la promotion de l’enseignement du français. Le président du Centre de la francophonie des Amériques participera également au panel pour présenter les outils numériques et les programmes développés par le centre afin de promouvoir le français dans divers secteurs d’activités.

Le  deuxième panel s’intéressera au rôle des gouvernements dans la promotion de l’enseignement du français. Il réunira entre autres Pedro Ruiz, coordinateur au Bureau de l’éducation bilingue et des langues étrangères du Département de l’éducation de l’Etat de New York ou encore Patrick Hyndman, directeur des affaires académiques de la Délégation générale du Québec.

Le troisième panel traitera de l’aspect communautaire. Les panélistes discuteront de l’avantage de parler français au sein d’une communauté. La discussion réunira Astrid Larson, coordinatrice du centre de langue du FIAF, Benoît LeDévédec, coordinateur du French Heritage Language Program et Carole Gardner, vice-présidente du groupe Garnier, filiale de L’Oréal.

La conférence est organisée par la Délégation générale du Québec à New York avec le Centre de la francophonie des Amériques, SUNY Global et l’Organisation internationale de la francophonie.  Les organisateurs attendent une centaine de personnes.

Dening Lohez, militante du dialogue des cultures, distinguée au Consulat

Dening Lohez est devenue Chevalier de l’Ordre National du Mérite, mercredi 1er mai, au Consulat de France à New York.

Veuve de Jérôme Lohez, un citoyen français qui a perdu la vie dans les attentats du 11 septembre 2001, Dening Lohez a créé en 2005 une fondation dont l’objectif est de promouvoir le dialogue des cultures dans un monde post-11-Septembre. La Jérôme Lohez Foundation propose des bourses pour permettre à de jeunes Français et Américains d’étudier de part et d’autre de l’Atlantique. Un partenariat avec la Chine a été établi en 2012. Et demain, l’Inde.

Le Consul général M. Bertrand Lortholary a salué les efforts de Dening Lohez pour avoir « resserré les liens entre la France et les Etats-Unis » et jeté des passerelles entre les deux pays et la Chine. La distinction a été remise par Richard Ortoli, Conseiller à l’Assemblée des Français de l’Etranger (AFE). « Je suis très reconnaissante, ravie et heureuse. C’est la récompense d’un travail d’équipe. En recevant la médaille, j’ai pensé à mon mari », a-t-elle confié.

Si sa fondation vise à renforcer les liens entre les différentes cultures, Dening Lohez reste lucide. « Il faut rester réaliste. Le dialogue est essentiel car l’on doit se rappeler que l’important est de pouvoir coexister. Mais il serait trop idéaliste de dire qu’il existe une fraternité entre les différentes cultures ».

"Le Salaire de la peur" projeté à Austin

La Austin Film Society met à l’honneur un chef d’oeuvre du cinéma français le 7 mai.

“Le Salaire de la peur”, réalisé par Henri-Georges Clouzot et adapté du roman éponyme de Georges Arnaud, est un drame d’aventures sorti en 1953. Considéré comme un grand classique, il a été récompensé par de nombreux prix dont l’Ours d’Or au Festival de Berlin de 1953.

L’histoire se déroule au Guatemala en 1951, où un groupe d’Européens engagés par une compagnie pétrolière américaine s’aventurent dans un puits de pétrole ravagé par un incendie. Les aventures et les épreuves s’enchaînent pour créer un suspens à couper le souffle.

Le film sera montré au Marchesa Theatre, dans le cadre de la série “Essential movies” proposée par la Austin Film Society.

Camus et l'Algérie débattus à New York

Monument de l’engagement d’Albert Camus, les « Chroniques algériennes » restent peu connues aux Etats-Unis. Le 9 mai, le magasin 192 Books organise une discussion autour de ces chroniques qui ont fait polémique, à l’occasion de la sortie en mai de la traduction du livre en anglais aux éditions Harvard University Press.

La discussion rassemblera Alice Kaplan, l’éditrice de la nouvelle édition, et le journaliste Adam Gopnik du New Yorker.

Parues en 1958, les « Chroniques algériennes » ont été écrites par Camus entre 1939 et 1958 et comprennent plusieurs articles sur la Kabylie ou encore la position de l’intellectuel français sur la guerre d’Algérie.

L’écrivain avait été accusé de ne pas s’être positionné dans le conflit alors que ces chroniques révèlent au contraire son engagement. Il reconnaissait et dénonçait l’oppression des Algériens mais, refusant de croire en l’existence d’une nation algérienne, soutenait l’Algérie française.