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Jean-Luc Lagarce au théâtre Raymond Kabbaz

La troupe du Théâtre Raymond Kabbaz du Lycée français de Los Angeles présentera un nouveau spectacle les 30 et 31 mai. Au programme, les extraits de trois pièces de Jean-Luc Lagarce, issues du tome 1 de son “Théâtre complet”: “Les serviteurs” (1981), “Erreur de construction” (1977) et “La bonne de chez Ducatel” (1977).

Jean-Luc Lagarce est aujourd’hui l’un des auteurs contemporains les plus joués en France. La simplicité de ses mots, la profondeur de sa pensée et l’originalité de sa syntaxe font de lui un écrivain hors paire. Ses pièces interrogent notamment la capacité de tous à mettre des mots sur le réel. Elles rappellent celles de Beckett, Kafka ou Ionesco.

La troupe, compagnie résidente du Théâtre Raymond Kabbaz depuis 2000, est aujourd’hui composée d’une dizaine de comédiens, tous francophones.

Regard d'une fille sur l'histoire d'amour franco-américaine de sa mère

Journaliste d’investigation au New York Times, Leslie Maitland a l’habitude de mener l’enquête. Mais pour écrire son livre « Crossing the Borders of Time », qu’elle présentera le jeudi 9 mai à l’Alliance Française de Los Angeles, elle a dû effectuer des recherches d’un type un peu particulier.

Pendant cinq ans, elle a tenté de reconstituer la première histoire d’amour de sa mère, avec un jeune Français, pendant la Seconde guerre mondiale. Un récit très personnel, qui se veut en même temps un travail de recherche historique et journalistique.

« J’ai grandi fascinée par l’histoire de ma mère, raconte Leslie Maitland. Lorsque j’étais une petite fille, elle me racontait souvent ce qu’elle avait vécu pendant la guerre et son histoire d’amour avec Roland. Pour mon père, ça n’a jamais été facile de vivre avec un tel fantôme qui s’est immiscé dans leur mariage». Née Janine Gunzburger, à Freiburg , dans les années 20, la mère de Leslie dont la famille est d’origine juive, fuit l’Allemagne nazie pour se réfugier en France. Arrivée en Alsace en 1938, c’est là qu’elle fait la connaissance, dans une rue de Mulhouse, d’un jeune Français catholique, Roland, avec qui « ce fut le coup de foudre immédiat ». La famille de Janine doit ensuite fuir en zone libre.  « Ils se sont retrouvés à Lyon où leur amour a vraiment mûri, puis la famille de ma mère a dû se résoudre à prendre le dernier bateau à Marseille en partance pour Cuba. De là, ils ont pu entrer aux Etats-Unis en 1943» raconte la journaliste.

Dans une lettre de douze pages, retrouvée par Leslie Maitland lors de son enquête, Roland écrit à Janine : « Notre seul ennemi est le temps! Quel que soit la longueur de notre séparation, notre amour devra y survivre, et cela ne dépend que de nous seuls.  Je te donne ici ma parole, que je suis sincère, et que tu seras ma femme, quel que soit le temps qu’il me faudra attendre. Ne l’oublie jamais, n’en doute jamais ». Mais malgré leurs efforts, les deux amants ne se reverront pas après la guerre.

Des retrouvailles, 50 ans après

« C’est en retournant en Allemagne avec ma mère sur les traces de son passé, que j’ai eu envie de me lancer dans ce travail de reconstitution et d’enquête, explique Leslie Maitland. J’avais l’impression que sa vie ne serait pas complète tant que je n’avais pas écrit son histoire. J’avais envie de la préserver. D’un point de vue plus journalistique, je voulais aussi apporter un témoignage sur cette période de l’histoire qui a marqué ma famille. L’histoire d’amour entre Roland et ma mère est l’un des reflets de cette époque mais j’ai aussi des cousins qui sont morts à Auschwitz et dont je parle dans le livre».

Pour son enquête, Leslie Maitland a marché dans les traces de sa mère. Elle a rencontré les petits-enfants des personnes qui ont récupéré les biens de sa famille pendant la guerre, visité des cimetières et traversé plusieurs frontières, comme Janine. Elle s’est rendue en Allemagne, en France (où elle a encore de la famille), de Mulhouse à Lyon en passant par Marseille, à Cuba et même au Canada, où elle est parvenue à retrouver…  Roland. Grâce à elle, les deux amants ont été réunis, après 50 ans de séparation. « Ma propre vie est la conséquence de leur rupture douloureuse, écrit Leslie Maitland. Je suis heureuse du fait qu’en continuant leur histoire, j’ai réussi à en modeler la fin ».

Jouez pour la France à la Coupe du Monde de foot (ou presque)

Si vous jouez – bien – au foot, votre heure de gloire est peut-être arrivée.Venez ce vendredi 3 mai participer à la première séance de détection pour intégrer l’équipe de France qui participera à la “Coupe du Monde amateur” de New York, la Cosmos Copa.

Nous vous en avions parlé l’an dernier : la compétition, organisée chaque année depuis quatre ans par le club des New York Cosmos, réunit 36 équipes représentant chacune leur communauté. Elle se déroulera du 22 juin à fin juillet.

Sous la houlette de Fréderick Lesort, restaurateur, et président de l’équipe, de Zohair Ghenania, entraîneur (ancien de la réserve professionnelle de Lorient, et par ailleurs professeur d’économie au Lycée Français), et d’un parrain officieux nommé Youri Djorkaeff, l’équipe française s’est distinguée depuis 4 ans, sans arriver toutefois au plus haut niveau. “La compétition est très relevée, les communautés (Mexicains, Jamaïquains, Argentins, etc) que l’on rencontre ont un potentiel de recrutement bien plus important que le nôtre“, souligne Zohair Ghenania.

Alors pour être encore meilleurs cette année, les responsables ont décidé de ratisser de large et d’en appeler à toutes les volontés footballistiques françaises de New York pour constituer une dream team. Premier rendez-vous ce vendredi 3 mai (East 6th street, entre le FDR et East River) de 19h30 à 22h. “Nous cherchons surtout des joueurs offensifs, précise Zohair Ghenania, mais tous les bons sont bienvenus!”. Parmi les membres de l’équipe déjà connus, figurent quelques bons joueurs de CFA (la quatrième division française) voire plus, comme Alexis Pradier, ancien stagiaire pro de l’Olympique de Marseille, venu ensuite étudier aux Etats-Unis.

Seules conditions pour participer à cette séance de détection (outre savoir jouer au football): être de nationalité française, habiter à New York City, et être âgé d’au moins 18 ans. Chaque équipe a droit à cinq joueurs qui n’habitent pas à New York ou qui ne sont pas de la nationalité de l’équipe (mais doivent avoir un lien, notamment un aïeul de ce pays). Parce que la nouvelle de la compétition est arrivée jusqu’en France, Zohair Ghenania a reçu nombre de candidatures de joueurs amateurs français qui veulent vivre leur rêve américain, espérant par exemple pouvoir être repérés par une équipe pro ou universitaire américaine grâce à cette compétition. Mais pour l’heure, la priorité de l’entraîneur est “de recruter des jeunes français, étudiants par exemple, qui seraient arrivés récemment à New York. Il y a forcément des talents cachés parmi nous!”. Si vous en êtes, l’autre Coupe du Monde vous attend…

 
 

Ravel et Debussy à San Rafael

Passionnés de musique, révisez vos classiques ! Pour sa soixantième saison, le Marin Symphony propose en mai deux concerts autour de compositeurs français célèbres.

Pour cette session à San Rafael intitulée “Vive la France ! ”, la musique impressionniste du début du XXème siècle est à l’honneur. Au programme: une sélection de morceaux connus signés Claude Debussy et Maurice Ravel, deux artistes qui ont révolutionné le paysage musical de leur époque.

La soirée débutera par les “Préludes pour piano” de Debussy. Pour mieux apprécier la richesse de ces oeuvres, le public pourra en découvrir deux interprétations différentes. La version originale sera d’abord jouée par Joyce Yang, souvent décrite comme “la jeune pianiste la plus douée de sa génération”. Les spectateurs entendront ensuite une variante, arrangée par le compositeur anglais Colin Matthews.

Joyce Yang interprètera également le “Concerto pour piano en sol majeur” de Ravel. Enfin, le Marin Symphony Orchestra, dirigé par  Alasdair Neale, clôturera la soirée par le chef d’oeuvre “La Mer” de Debussy, une pièce qui évoque les sons et l’ambiance maritimes.

Pour ceux qui souhaiteraient approfondir leur culture musicale, une discussion est organisée une heure avant chaque représentation. L’entrée est gratuite pour tous les spectateurs en possession d’un billet.

L’héritière Martell perpétue la tradition du cognac

Pour elle, le Cognac c’est d’abord une affaire de famille. Elevée au sein d’une des plus grandes maisons de production, Chantal Martell a aussi assisté à la fin d’une époque. Son père fut le dernier président de la maison Martell, avant qu’elle ne soit vendue à l’entreprise Seagram en 1987, puis au groupe Pernod-Ricard en 2001.

Chantal Martell a dès lors décidé de se consacrer à la promotion de cette liqueur qu’elle affectionne tant.

La découverte du potentiel d’Internet dans les années 90 lui donne l’idée de commercialiser le Cognac pour des petits producteurs : «Les petites maisons n’avaient pas encore d’outils de communication. Mon idée a été de fédérer les énergies autour du Cognac ».

Il s’agit bien de perpétuer une tradition familiale vieille de trois siècles en utilisant les moyens modernes. Son site internet lecognac.com devient ainsi l’un des premiers sites de vente en ligne : « moins contraignant pour l’exportation, extrêmement régulée dans un pays comme les Etats-Unis qui reste sous l’influence de la loi datant de la prohibition, mon site a rapidement fait office d’exportateur et de promoteur à travers le monde ».

Le choix de s’installer à Miami, il y a maintenant plus de dix ans, n’a pas été un hasard : « Les Etats-Unis restent le premier marché mondial. Miami, carrefour des Amériques, m’a semblé être un lieu stratégique ».

Travaillant avec une quinzaine de maisons de production, Chantal Martell s’efforce de montrer toutes les facettes du Cognac par la diversité des crus, les façons de distiller, de vendanger. Elle s’enthousiasme pour les petites maisons de production « qui ont un savoir faire bien particulier ».

Rien n’a réussi à altérer sa motivation, pas même la crise économique.« Dans un contexte de crise, le consommateur est prêt à changer ses habitudes. Les petites maisons offrent un bon rapport qualité/prix».

Mais au delà des considérations commerciales, la dimension émotionnelle est tout aussi présente. Chantal Martell voit dans les petites maisons de production l’avenir de cette fameuse liqueur des anges. « Pendant longtemps les grandes maisons de production ont aidé les petites. Depuis qu’elles ont été rachetées par de grands groupes, c’est maintenant aux petits producteurs d’assurer la continuité du Cognac avec la transmission d’un savoir faire traditionnel  ».

Taste of Haïti fait saliver Miami

Haïti est connu pour être l’un des pays les plus pauvres de la planète. Beaucoup moins pour la richesse de sa cuisine, aux influences française, espagnole, libanaise, africaine et indienne.

Le Taste of Haïti se tiendra le 11 mai pour la première fois à Miami avec l’ambition de faire connaitre la diversité de la gastronomie haïtienne. Une dizaine d’exposants, des chefs, des boulangers et des restaurateurs, participeront à la manifestation. Des artisans ont également été conviés.

L’évènement, gratuit, est organisé par la ville de Miami, le Consulat général d’Haïti à Miami, l’Alliance culinaire haïtienne et la Chambre de commerce américano-haïtienne.

"Memphis" rencontre Miami

La célèbre comédie musicale « Memphis », l’histoire d’amour qui a captivé Broadway, sera à Miami du 7 au 12 mai.

Créé par David Bryan et Joey DiPietro, « Memphis » raconte l’histoire d’un amour interdit dans cette ville du Tennessee, à l’époque de la ségrégation. Huey est un DJ blanc qui ne sait pas lire mais adore la musique. Son ambition: faire percer la musique noire sur les ondes américaines. Il rencontre et tombe amoureux de Felicia, une chanteuse noire, qu’il va faire connaitre, défiant l’hostilité de son entourage et bousculant les mentalités.

Construit en deux actes, « Memphis » a été joué à Broadway de 2009 à 2012 avant d’entamer une tournée aux Etats-Unis. Acclamé par la critique, le spectacle a remporté quatre Tony Awards : meilleure comédie musicale, meilleur scénario, meilleure bande originale et meilleur orchestre.

La société de prodution Mark Gordon Company a proposé en 2012 une adaptation cinématographique  de la comédie musicale.

"L’Exercice de l’Etat" à l’Alliance Française

L’Alliance Française de Los Angeles diffuse « L’Exercice de l’Etat » le 15 mai. Le film propose une vision sans concession des coulisses de la vie politique française.

Réalisé par Pierre Schoeller et sorti en France en 2011, « L’Exercice de l’Etat » suit le parcours de Bertrand Saint-Jean, ministre des Transports. Alors qu’il débute sa carrière avec l’objectif de servir le plus éthiquement possible ses concitoyens, il finit par voir la politique comme un moyen d’utiliser sa propre image et des stratagèmes au service de ses ambitions.

Il devra surtout affronter un dilemme qui remettra en question son engagement. Le premier ministre souhaite lancer une nouvelle mesure : privatiser les gares. Bien qu’il s’oppose à cette réforme, arguant qu’elle aura un impact négatif sur le secteur ferroviaire, il accepte la proposition.

Le film met en scène des pointures du cinéma français comme Olivier Gourmet, Michel Blanc ou encore Zabou Breitman. Encensé par la critique, « L’Exercice de l’Etat » a reçu plusieurs récompenses dont le Prix de la Critique Internationale au Festival de Cannes 2011 et le César du Meilleur acteur dans un second rôle (pour Michel Blanc), ainsi que le César du meilleur réalisateur.

Le LILA ouvre un nouveau campus à Burbank

C’est la nouveauté de la rentrée pour les élèves du Lycée International de Los Angeles (LILA). En septembre, l’établissement scolaire, qui prépare notamment au baccalauréat, ouvrira un nouveau campus ultra-moderne à Burbank, en banlieue nord de L.A.

«La création de ce campus était devenue une nécessité, et ce pour plusieurs raisons. D’abord, parce que nous comptons de plus en plus d’élèves, explique le proviseur du LILA Elizabeth Chaponot. Ces huit dernières années, nos effectifs ont augmenté de 25%. D’une vingtaine d’élèves en 1978, nous sommes passés à plus de 1.000 pour la rentrée 2013».

Le premier campus du LILA réservé aux collégiens et lycéens

Le LILA, qui travaille depuis dix ans sur ce projet, souhaitait également un nouveau campus exclusivement réservé au secondaire. « Nous voulons que les élèves de la 6e à la Terminale se sentent vraiment chez eux. Auparavant, les jeunes collégiens et lycéens de West Valley et de Pasadena (ndlr : deux des cinq campus du LILA) devaient prendre le bus pour se rendre au campus de Los Feliz qui regroupe plusieurs niveaux de maternelle et de primaire. Les élèves du secondaire étudiaient dans des préfabriqués. A Burbank, ce sera vraiment leur campus. Nous y attendons environ 350 élèves». Autre grande première pour le LILA: l’institution est pour la première fois propriétaire de ses locaux.

L’emplacement choisi présente « de nombreux avantages » pour Elizabeth Chaponot. « Il s’agit d’un ancien centre de formation de General Motors, à Burbank, sur Riverside Drive. Assez central donc pour que les élèves de West Valley, de Los Feliz et de Pasadena puissent s’y rendre sans  rallonger considérablement le temps de trajet ». Les locaux construits dans les années 60 représentent une surface d’environ 4.000 m². Vingt-cinq salles de classes seront aménagées, ainsi que de nouveaux laboratoires de sciences, un auditorium, une cafétéria, une salle d’arts plastiques et une salle de sport. A l’extérieur, le campus dispose de terrains de 20.000 m² sur lesquels l’établissement espère créer des terrains de basket et de foot, un parking et une cour de récréation.

Un centre équestre à deux pas

Bien qu’il ne soit qu’à quelques kilomètres de grands studios d’animation et de cinéma comme Disney ou Warner Bros, le lycée est situé dans une zone assez calme, entourée de montagnes, de grands chênes et de sycomores, juste à côté … d’une communauté équestre, le Rancho Equestrian District.

L’implantation d’un lycée a d’ailleurs rassuré les riverains qui craignaient que la propriété ne soit vendue à des voisins beaucoup plus bruyants, selon le proviseur. « Lorsque l’on se promène dans le quartier, on croise de nombreuses personnes à cheval. Le lycée est à deux pas du centre équestre, ajoute Elizabeth Chaponot. Nous espérons d’ailleurs bien en faire profiter nos élèves !”.  

Une journée hippie à Greynolds Park

Dans les années 1960, Greynolds Park était un lieu populaire où se retrouvaient les jeunes hippies pour protester contre la guerre du Vietnam.

Depuis dix ans,  le Miami-Dade Parks Recreation and Open Spaces Department organise une immense fête aux couleurs et sonorités des années “baba cool”, pour faire revivre l’esprit des seventies.

Pour cette 10ème édition, la Love-In Party in the Park accueillera Grand Funk Railroad et Blues Image, deux groupes de musique, ainsi que les groupes locaux Swinging Richards et BlackStar.

Concerts, nourriture et vente de vêtements vintage sauront enchanter les 5.000 personnes attendues, entre amis ou en famille.

Cocteau à l'honneur à Houston

“Movies Houstonians love” invite des célébrités locales à partager leur film préféré dans l’auditorium du Museum of Fine Arts.

Le 6 mai, Hans Graf, chef d’orchestre autrichien et directeur de l’orchestre symphonique de Houston, présentera le chef d’oeuvre “Orphée” de Jean Cocteau.

Le film, projeté en français sous-titré anglais, raconte le mythe d’Orphée transposé dans le monde contemporain (des années 1950). Il y raconte l’histoire d’un poète (Jean Marais) impliqué dans un triangle amoureux avec sa femme, Eurydice, et la Mort. Après la mort d’Eurydice, Orphée descend aux Enfers pour la récupérer. Les dieux permettent à Orphée de retourner sur la terre des vivants avec Eurydice, à condition qu’il ne la regarde jamais.

Frédéric Lefebvre garde Olivier Piton comme suppléant

Olivier Piton rempile comme suppléant de Frédéric Lefebvre.

L’information est apparue, mardi, dans un communiqué de l’équipe de campagne du candidat de l’UMP sur un tout autre sujet : la présentation de l’Ame Nord, l’association d’élus, de responsables associatifs et de citoyens que M. Lefebvre veut mettre en place pour servir de relais entre les Français d’Amérique du Nord et le député, s’il est élu.

« Il reviendra au suppléant de Frédéric Lefebvre, M. Olivier Piton, d’organiser ces rendez-vous réguliers, de prévoir des « hangs out » ainsi que des visio-conférences d’information et d’échange, et d’assurer la publication périodique de la « newsletter du député », peut-on lire dans le communiqué.

Olivier Piton était déjà le suppléant de M. Lefebvre lors de sa campagne de 2012. En 2013, l’avocat, ancien conseiller de Jean-Pierre Raffarin de 2002 à 2005, est apparu à ses côtés lors de plusieurs déplacements sans avoir l’étiquette de suppléant. Jusqu’à la veille de l’envoi du communiqué, les soutiens proches de M. Lefebvre auxquels French Morning a parlé n’avaient pas été mis au courant de son choix.

M. Piton fera partie de l’équipe dirigeante de l’Ame Nord, aux côtés des conseillers AFE Janine de Feydeau et Jean-Claude Zambelli. L’association a vocation à être présente dans les grandes villes des Etats-Unis et du Canada. Elle sera organisée en guichets thématiques « pour apporter rapidement conseils, aides, partages d’expériences à tous les Français sur les questions essentielles de leur vie quotidienne dans la circonscription: la fiscalité, l’éducation, la santé, le travail, la retraite, le retour en France… ».

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