Björk ne fait pas dans la demi-mesure. En plus d’une série de concerts à San Francisco du 22 au 28 mai, la chanteuse pop a prévu des ateliers créatifs autour de sa musique, pour le plus grand plaisir de ses fans.
Ces ateliers, qui s’inscrivent dans le cadre de son projet de 2011 “Biophilia”, ont pour objectif d’enseigner les relations entre la musique, la science et la technologie. Il a déjà remporté un franc succès à Manchester, Reykjavik, Oslo, Buenos Aires, New York et Paris. A San Francisco, ce projet se fera en collaboration avec l’Exploratorium, le musée des sciences et des phénomènes humains et artistiques. Il permettra de travailler sur chacune des dix chansons de l’album de Björk.
Composé à Puerto Rico, cet album est le fruit d’un travail expérimental. La chanteuse a composé l’essentiel de ses titres à partir d’écrans tactiles interactifs.
En plus des ateliers pédagogiques, une série d’applications interactives permettront de découvrir ce projet à partir des terminaux Apple.
Crédit : EFE-US / SIPAUSA
Björk s'installe à San Francisco en mai
Dans la Silicon Valley, les Français parlent "e-santé"
A la croisée de la médecine et des high-tech, la e-santé pousse dans la Silicon Valley. Pour permettre aux entrepreneurs et experts – français et américains – de ce secteur en expansion de se rencontrer, l’Atelier BNP Paribas a consacré l’une de ses récentes “Learning Expeditions“ à la santé digitale dans la Valley.
La santé connaît aujourd’hui sa révolution technologique. Depuis deux ans, les investissements dans la e-santé sont en plein boom aux Etats-Unis. Plus d’1,4 milliard de dollars de capital-risque a été levé par des jeunes pousses en 2012 (soit + 46% par rapport à 2011) selon RockHealth. Et pas plus tard que ce 2 mai, l’université de Californie de San Francisco a annoncé la création d’un Centre pour l’innovation en santé digitale. Cet engouement s’explique par un contexte favorable : la crise du système de santé, le coût élevé des soins et la diffusion des smartphones et tablettes.
La Silicon Valley, semble, une fois encore, mener la course. « Il y a une attente très forte pour une démocratisation des soins », confirme Lucie Tesquier, consultante Santé digitale chez Interaction Healthcare. Cela se traduit par la multiplication de plateformes d’accompagnement des patients en ligne et sur smartphone, à l’instar de celles de MedHelp (plus de 13 millions de visiteurs par mois), de MyHealthTeams (le « Facebook » des patients atteints de maladie chronique) ou encore du programme d’Omada pour la prévention du diabète de type 2.
Le développement des capteurs d’auto-mesure (« quantified-self ») est l’autre grande tendance au sein du secteur. Avec en toile de fond un avenir où chacun pourra contrôler son état de santé à la maison. Le « thermomètre du XXIe siècle » de Scanadu a ainsi suscité l’enthousiasme de tous les participants. Scanadu SCOUT dessiné par Yves Bréart, le gourou du design san-franciscain, mesure plusieurs paramètres vitaux et les envoie à un médecin via un smartphone.
En dépit d’investissements faibles, la santé digitale se développe aussi dans l’Hexagone. Mais la Valley est, une fois de plus, un laboratoire. «L’imbrication des acteurs semble la clé du succès, plus que les moyens financiers ou les talents également présents en France », observe Benjamin Chabiron, chef de projet e-communication chez Cardif, la branche assurance de BNP Paribas.
Un playdate pour les 70 ans du Petit Prince
Un playdate spécial Petit Prince sera organisé le 19 mai à l’Ecole Internationale de New York pour fêter les 70 ans de la parution du roman de Saint Exupéry. A la baguette: la marchande d’art Brigitte Saint-Ouen.
Déçue de constater qu’aucun évènement public n’a été organisé à cette occasion (à part une manifestation sur invitation à la Maison française de Columbia), elle propose pendant deux heures aux participants en culotte courte de redécouvrir le chef d’œuvre de Saint Exupéry, publié pour la première fois en 1943 à New York. « Les 45 premières minutes du playdate seront consacrées à du networking entre les parents. Puis nous lirons un passage du Petit Prince en français, anglais, hollandais, japonais, arabe et allemand, précise Brigitte Saint Ouen. J’ai choisi de lire le passage sur le Renard qui explique au Petit Prince ce qu’est un ami. J’aime beaucoup ce paragraphe car il symbolise l’amitié qui se crée lors des playdates ».
La marchande d’art parisienne a également prévu un gâteau d’anniversaire aux couleurs du héros du roman. Les enfants pourront en souffler les bougies. D’autres activités (atelier de coloriage ou de déguisement du Petit Prince) seront également organisées.
Brigitte Saint Ouen organise également des playdates pendant une partie de l’été. Le dernier aura lieu le 16 juin à 15h à EINY. Elle a aussi créé un summer camp (Bleu, Blanc, Rouge French Summer Camp) pour lequel elle offre 25% de réduction aux lecteurs de French Morning souhaitant inscrire leur enfant.
Crédit : Brigitte Saint-Ouen
Les designers français ont rendez-vous à WantedDesign
New York se transforme en capitale du design du 17 au 20 mai. Des designers du monde entier ont rendez-vous au festival annuel WantedDesign.
Créé en 2011 par Odile Hainaut et Claire Pijoulat, WantedDesign est le rendez-vous incontournable des designers, fabricants, artisans, étudiants et amoureux du design. Plusieurs Français sont attendus pour cette édition 2013.
Un atelier pour les écoles en design sera mis en place du 18 au 20 mai et deux écoles française y participeront : Les Ateliers (l’Ecole Nationale Supérieure de Création Industrielle) et l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Appliqués et des Métiers d’Art Olivier de Serres. Leur défi: créer de nouveaux produits et systèmes autour de la problématique de l’eau dans les mégalopoles telles que New York.
Plusieurs conversations auront également lieu avec des designers reconnus dont le Français René-Jacques Mayer, directeur du département de la création et de la production de Sèvres – Cité de la céramique, le Pôle international de la céramique et des arts du feu en France. René-Jacques Mayer parlera du savoir-faire français, en présentant notamment le travail de cinq jeunes designers français lauréats de la Design Parade, le Festival International du Design qui a lieu chaque année à Hyères, dans le sud de la France.
WantedDesign propose également le Festival du Film de l’Architecture et du Design du 18 au 19 mai avec la projection de huit films sur ces thématiques, dont “77 Steps” d’Eames Demetrios ou encore “Dumpster Pools” de Kelly Loudenberg.
Crédit : WantedDesign
"Nikita", de Luc Besson, s'attaque à la Miami Tower
Nommé aux Césars à neuf reprises en 1991, le thriller “Nikita” du réalisateur français Jean-Luc Besson est désormais considéré comme un grand classique du cinéma d’action.
Le film sera montré le 28 mai à la Miami Tower à l’initiative de la Miami Jazz Society, qui organise régulièrement des projections de films et des concerts de jazz. Le thriller raconte l’histoire de Nikita, arrêtée pour avoir abattu un policier à bout portant et condamnée à la prison à perpétuité. Un jour, elle se réveille dans un centre d’entrainement spécial des services secrets français, où le gouvernement lui offre le choix entre la mort et un travail d’agent spécial.
La projection sera suivie d’une adaptation américaine du film, “Point of No Return” de John Badham, sorti en 1993.
Hugo Gonzalez-Pioli: un compositeur prometteur à Los Angeles
La première représentation aux Etats-Unis de “The Love of Zero”, concerto du prometteur compositeur français Hugo Gonzalez-Pioli, aura lieu à Los Angeles les 18 et 19 mai.
Pour conclure sa 44e saison, le Los Angeles Chamber Orchestra jouera trois morceaux de compositeurs mythiques: le Concerto pour violon No. A en E-majeur de Shostakovich, “Coriolan Ouverture” de Beethoven et le concerto pour basson, “The Love of Zero”, d’Hugo Gonzalez-Pioli.
Le compositeur, né dans le Sud de la France, et ancien élève au Conservatoire National de Musique et de Danse de Lyon, vient tout juste de recevoir son diplôme de USC, l’Université du sud de la Californie, en “dessin animé et télévision”.
Une discussion est organisée une heure avant le concert avec le compositeur pour analyser son travail.
Old Time Dance : découvrez les danses traditionnelles américaines
Si vous avez le rythme dans la peau, rendez-vous au Barnacle Historic State Park le 26 mai pour apprendre les danses traditionnelles américaines. Les talons sont de rigueur !
Ambiance fin XIXème siècle garantie pour cette soirée dansante. Aucune expérience en danse n’est exigée que vous soyez des professionnels de la valse ou des débutants des danses folks américaines. Les enfants sont également les bienvenus.
Au cours de cette soirée, vous pourrez apprendre au moins quatre danses : la Square Dance, une danse de couple à huit avec une formation en carré; la Contra Dance, une autre danse de couple à deux dont la formation est en ligne. La Circle Dance, sorte de ronde folklorique, et la valse sont aussi au programme.
Crédit : Poul-Wermer / Flickr / Licence Creative Commons
Daniel: le "rêve" de Boulud a 20 ans
En 1991, on a failli perdre Boulud.
Deux étés de suite, alors qu’il tient fermement les rênes du restaurant Le Cirque, qui scintille de toutes ses étoiles dans le New York Times, M. Boulud passe ses vacances en France à la recherche de l’emplacement idéal pour son retour au bercail. Mais il n’a que 36 ans (et peut-être pas le bras assez long pour décrocher la lune). Il revient bredouille et décide de chercher à New York. Finalement, son choix se porte sur l’ancien Les Pléiades à la 76e rue et Madison Avenue dans l’hôtel The Surrey (emplacement actuel du Café Boulud). Il lui faudra deux ans pour mettre son projet sur pied.
« Ça peut sembler long, mais nous avons démarré sur les chapeaux de roues », raconte Boulud, du haut de la nacelle de verre qui surplombe sa cuisine rutilante. « Recherche d’investisseur, d’un architecte, de personnel. » Et toute cette campagne s’effectue en secret, puisque le chef restera au Cirque jusqu’en 1992. « La négociation a été menée par mes associés, Lilly Linton et Joel Smilow. The Surrey ne savait pas quel chef allait diriger l’établissement. Quand ils l’ont appris, on a signé le bail en quinze jours. »

Dans son petit appartement, Boulud passe des heures avec son futur second, Alex Lee, courbé sur son comptoir en formica, à tester des recettes. « On goûtait tout. Tant que les plats n’étaient pas au point, on n’osait pas inviter les copains. » Rillettes aux cinq viandes et foie gras, soupe de petit pois glacée à la poudre de romarin, fricassée d’écrevisses aux morilles: la carte prend forme.
« Mon restaurant, c’était un rêve. » Il en rêvait depuis son apprentissage chez Nandron (deux étoiles au Michelin) à Lyon en face des Halles. Tout a commencé dans cette ambiance de foire à la bonne bouffe. « Le matin, je voyais Paul Bocuse, leader des chefs lyonnais, mener la meute aux Halles. » En cuisine, Boulud se fait vite remarquer, et quand Bocuse a besoin d’une nouvelle main, c’est le jeune apprenti qui débarque, Ray Bans accrochées à la chemise et cheveux dans la nuque. « Il m’a jeté un coup d’œil et m’a dit : “On n’a pas besoin de lunettes de soleil ici. Va te faire couper les cheveux.” J’ai vite compris le topo. »
Entre les Halles de Lyon et le cœur de Manhattan, il est passé par George Blanc, Michel Guérard, Roger Vergé, le Danemark, et Washington. A l’ouverture de Daniel, Boulud a déjà vingt ans de métier. Dès les premières semaines, le tout New York se presse, dans un décor beige discret. Parmi ses illustres clients, on compte Barbara Walters, Woody Allen, Grace Jones et Gael Greene, la redoutable critique de New York Magazine. Aux commandes de la pâtisserie, le jeune François Payard qui a abandonné Le Bernardin pour retrouver son ancien patron du Cirque. La carte des vins fait la part belle à la France bien sûr, mais avec une sélection sérieuse de vins américains et quelques vins du monde. On s’arrache les réservations, Boulud semble être arrivé.
Mais pour ce perfectionniste passionné, rien n’est jamais statique. Il va créer Feasts and Fêtes, un service de traiteur. Et quand Le Cirque déménage vers Midtown, Boulud se jette à l’eau : « Après cinq ans, alors que le restaurant marchait à plein feux, j’ai pris le plus grand risque de ma vie et je l’ai fermé pour le transférer dans les anciens locaux du Cirque.»
Quelques semaines plus tard, Daniel rouvre en grande pompe au coin de la 65e rue et de Park Avenue. Il passe de 75 employés à 180 et a investi 10 millions de dollars. A la 76e rue, il crée le Café Boulud, du nom du café ouvert par ses arrière-grands-parents à Saint-Pierre-de-Chandieu.
Aujourd’hui, Daniel Boulud dirige 14 restaurants dans le monde, mais bien souvent, c’est derrière le passe de Daniel qu’on peut le retrouver en compagnie de ses fidèles lieutenants, Jean-François Bruel et Eddy Leroux. Alors Boulud ? Que reste-t-il ? « Mon rêve, un bouchon à Lyon ! ».
Sylvie Bigar a cosigné avec Daniel Boulud Daniel : My French Cuisine (Grand Central Publishing), un livre de recettes du restaurant Daniel, agrémenté de chroniques autobiographiques, à paraitre en octobre.
Photo: Boulud par T. Schauer
Cellulite, la fin du tabou: les Laboratoires Vichy présentent Cellulite Confessions
(Article Partenaire). Quand il s’agit de combattre la cellulite, nous sommes prêtes à tout essayer. Y compris, parfois, des solutions extrêmes et un peu désespérées dont il vaudrait mieux parler… et rire ! Pour la majorité des femmes pourtant, la cellulite reste un sujet tabou ou gênant. Alors que, quelle que soit son origine – adipeuse (excès de graisse), aqueuse (excès d’eau), ou fibreuse (fibres de collagène moins souples) – la cellulite est un phénomène physiologique naturel pour toutes les femmes. Inventeurs de la toute première crème cosmétique anti-cellulite, les Laboratoires Vichy on depuis sans cesse amélioré son efficacité clinique, en restant toujours à l’écoute des femmes. De cette démarche est né « Cellulite Confessions », une vidéo décalée et dédramatisante qui appelle les femmes à confesser leurs obsessions anti-cellulites. Pour faire tomber les tabous et enfin commencer à discuter des vraies solutions. Et vous, quelle est votre confession cellulite ?
Ceintures vibrantes, corsets de l’extrême, enroulements… Il existe une solution plus simple et a l’efficacité prouvée ! Pour les Laboratoires Vichy, pas de fatalité : en associant CelluDestock, notre plus puissant traitement raffermissant à la caféine pure sur-concentrée à 5% – pour activer la le déstockage des graisses, et favoriser la microcirculation et le drainage naturels – à un « healthy lifestyle » combinant alimentation équilibrée et exercice physique, les femmes peuvent retrouver la peau plus ferme et lisse dont elles rêvent.
Découvrez les conseils exclusifs avec notre experte Violet Zaki. Fitness Instructor, Fondatrice de ZakiFitness.
- Pour commencer : allongez-vous sur le dos, les bras sur les côtés, et serrez les abdominaux.
- Montez les hanches et serrez les fesses. Tenez la position pendant tout l’exercice.
Jambe droite
- Montez votre genou droit jusqu’à la poitrine puis tendez la jambe.
- Redescendez le genou jusqu’à reposer votre pied au sol.
- Avancez puis reculez les talons en tenant la position.
- Redescendez les hanches.
Répétez Jambe gauche. Faire 3 séries de 10 répétitions 4 fois par semaine.
Législative: le vote par Internet débute le mercredi 15 mai
Le scrutin du premier tour de l’élection législative partielle en Amérique du Nord (Etats-Unis et Canada) débutera mercredi 15 mai à 6 heures du matin heure de la Côte Est. Il sera possible de voter en ligne jusqu’au mardi 21 mai à 6 heures.
Pour rappel, le vote par Internet n’est ouvert qu’aux personnes ayant fourni une adresse e-mail à leur consulat avant le 29 avril pour le premier tour (et avant le 21 mai pour le second tour).
La procédure est simple : il suffit de vous munir de votre identifiant reçu par courrier postal ou par SMS ainsi que d’un mot de passe valide pour chaque tour et reçu par e-mail. Seules les personnes ayant fourni une adresse mail avant la date limite ont reçu le mot de passe permettant de participer au scrutin.
Pour voter, il faudra vous rendre sur www.votezaletranger.gouv.fr . Une fois que vous aurez entré votre identifiant et votre mot de passe, vous pourrez choisir le candidat. Vous serez ensuite redirigé vers une page pour valider le vote.
Le scrutin du second tour sera ouvert à partir du 29 mai à 6 heures ECT jusqu’au 4 juin au même horaire.
Le Quai d’Orsay a mis en ligne cette vidéo explicative:
Elections législatives partielles 2013 – Guide… par francediplotv
Crédit : Petr Malyshev / Sipa USA
Le soleil brille plus aux Etats-Unis qu'en France
Pour garder votre moral au beau fixe, rien de mieux qu’une cure de soleil. Et comme French Morning se préoccupe de votre teint, nous avons cherché pour vous les villes les plus ensoleillées, aux Etats-Unis et en France.
Pour ceux dont le cœur balance entre Paris et New York, sachez que la capitale gauloise voit le soleil briller 1.739 heures par an tandis que celui-ci illumine la Grosse Pomme 2.577 heures dans l’année. Les chiffres pour la France proviennent du classement des villes selon leur ensoleillement annuel réalisé par l’Internaute en 2011 et d’une étude Current Results de 2010 pour les Etats-Unis.
Tout en haut du classement des grandes villes américaines, on trouve Phoenix (Arizona) avec 3.872 heures de soleil par an. L’Arizona abrite d’ailleurs la ville de Yuma, reconnue comme la “ville la plus ensoleillée du monde” (4.456 heures par an) par le Livre Guinness des records. Dans le top 10 américain, on trouve également Las Vegas (Nevada) où le soleil brille 3.825 heures par an, Los Angeles (Californie) avec 3.348 heures d’ensoleillement, Miami (Floride) et ses 3.154 heures de soleil annuelles. Cette dernière devance d’une courte tête la jolie ville d’Aix-en-Provence. Avec ses 3.057 heures de soleil par an, elle se classe en haut du palmarès français, avant Marseille (3.056 heures), Ajaccio (3.036 heures), Toulon (3.034 heures) tandis que la moyenne nationale s’élève à 2.106 heures. Quant à Nice qui comptabilise 2.959 heures ensoleillées, on peut la comparer au climat californien puisque San Francisco voit le soleil 2.950 heures dans l’année.
Xavier Niel, un milliardaire français pas comme les autres
(Revue de presse) La chose n’est pas nouvelle, la presse américaine s’intéresse de très près aux entrepreneurs français, espèce qui semble rare et menacée dans le pays si l’on en croit certains articles. Cette semaine, le New York Times brosse le portrait de Xavier Niel, le fondateur de Free, qui s’est hissé en 2013 à la sixième place du classement Forbes des plus grandes fortunes mondiales.
Pour le New York Times, Niel est « un milliardaire à contre-courant ». « Pour les nombreuses personnes en France qui luttent contre une économie en stagnation, M. Niel est un héros. Mais pour l’establishment des entreprises françaises, qui luttent contre la perturbation économique liée à l’Internet (…), il représente une fâcheuse menace, un destructeur des marges de profit ». Pourtant « son objectif n’est ni plus ni moins que d’insuffler une culture entrepreneuriale basée sur le web en France », analyse le journal, qui qualifie Xavier Niel d’ « évangéliste économique ».
« Il représente le monde du web et l’économie de l’Internet, explique Cédric Manara, professeur de droit à l’EDHEC. Il n’est pas l’un d’eux, il représente ce qui les effraie, la grande bataille entre la vieille et la nouvelle économie ».
Malgré les succès économiques de Xavier Niel, le New York Times précise que son image « reste controversée en France ». « Sa décision d’ouvrir un service de téléphonie rose a irrité les Français, dont la majorité est catholique », souligne le quotidien.
Si Xavier Niel est un entrepreneur différent, le quotidien s’inquiète du fait qu’il pourrait bientôt faire partie de cet establishment qu’il dit rejeter. « Alors que l’influence et la stature publique de M. Niel grandissent, certains s’inquiètent du fait qu’il pourrait devenir l’un de ceux qu’il déteste, l’establishment. Ils mettent en avant le fait qu’en 2010, M. Niel était l’un des trois investisseurs ayant acheté une partie importante du « Monde », le quotidien vedette du pays ». Le New York Times conclut l’article en citant un témoignage corroborant cette idée : « Je pense que secrètement, il veut appartenir à cet establishment », avance François Godars, analyste chez Enders Analysis. « En France, nous aimons brûler nos idoles », rétorque Cédric Manara en défense du milliardaire français.
Bloomberg se moque de Pierre Moscovici
Alors que la réunion des ministres des Finances des pays du G7 s’est achevée le 11 mai, Pierre Moscovici a retenu l’attention des médias américains concernant son refus de mettre en œuvre des plans d’ajustement en 2013. « La France souffre d’une fatigue de l’ajustement », titre le site Bloomberg, citant des propos du ministre français de l’Economie et des Finances. « Si nous faisons trop d’ajustements (…) cela voudrait dire que notre économie est en récession et nous ne pouvons pas accepter cela », a déclaré Pierre Moscovici.
Bloomberg ironise sur la situation : « Les chiffres qui devraient sortir le 15 mai montreront probablement que la France est tombée en récession au premier trimestre (…) le produit intérieur brut (PIB) a décliné de 0,2% après la contraction de l’économie à 0,3% sur les trois derniers mois de 2012 ». Et le site de maintenir que cette décision n’est décidément pas la bonne : « Dans le même temps, le chômage a atteint un record et le déficit budgétaire du pays atteindra 3,9% du PIB cette année et 4,2% l’année prochaine ». Bloomberg en remet une couche dans un autre article : « Pierre Moscovici a déclaré que l’ère de l’austérité était terminée » relate le site, ajoutant que « le fossé entre le ministre français de l’Economie et des Finances et son homologue allemand Wolfgang Schaeuble souligne les divergences entre leurs économies et les querelles dans la lutte contre la crise depuis que François Hollande a remplacé Nicolas Sarkozy il y a un an ».
Alerte au Coronavirus
Pour la presse américaine, la France est décidément un pays où il ne fait pas bon vivre en ce moment, notamment depuis la contamination de deux Français au Coronavirus, un virus provenant d’Arabie Saoudite. « France : les inquiétudes sur le nouveau virus » titre le New York Times qui précise que « depuis l’apparition du virus l’année dernière, 18 personnes sont mortes dans le monde ».
Alors qu’il se transmet moins facilement que la plupart des autres virus, le quotidien s’inquiète de la possibilité d’une nouvelle pandémie dans un autre article. « Les nouvelles formes terribles des maladies infectieuses font les gros titres, mais pas à leur début. Chaque pandémie a débuté faiblement. Les premiers indicateurs peuvent être subtils et ambigües. Quand le prochain grand virus arrivera, s’étendant à travers les océans et les continents aussi rapidement que la tombée de la nuit, causant maladies et peur, tuant des milliers, peut-être des millions de personnes, il sera signalé au début par des rapports discrets et déconcertants ». On aurait presque peur de voyager en France.
Crédit : Lemouton Stephane/ABACAUSA.COM