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Une balade en vélo au Pays des Merveilles

Adeptes de bicyclette et de théâtre, cet événement est pour vous. Pour la première fois, The Front Yard Theatre Collective et The Magic City Bicycle Collective organisent une balade en vélo “interactive” sur le thème d’Alice aux Pays des Merveilles.

Il vous faudra un costume délirant et un vélo aux pneus bien gonflés. L’événement a pour but d’imaginer la fabuleuse histoire de Lewis Caroll dans le quartier de Wynwood à Miami. Chaque participant déguisé pourra ensuite participer à une soirée dans un lieu encore tenu secret, où aura lieu un concours du plus beau costume.

N’hésitez plus, venez rouler de manière déjantée en profitant d’animations tout au long de la promenade. Au programme: sketchs, musique et plein de surprises.

"Sergent Garcia": des jongleurs de sons à New York

« Sergent Garcia, c’est d’abord un voyage », résume Bruno Garcia, chanteur et fondateur du groupe.
Inventeur de la « salsamuffin », Sergent Garcia a façonné sa musique au fil de ses voyages, s’imprégnant d’un nouveau style à chaque escale.
Bruno Garcia joue ses premiers accords de guitare avec le mythique groupe de punk français Ludwig von 88, mais le Parisien d’origine basque-espagnol par son père est aussi curieux d’autres horizons musicaux et va vite s’imprégner du brassage culturel de la capitale. Après son expérience dans le rock alternatif, il décide de monter un sound system : « Je chantais en espagnol et mixais en mélangeant des sons urbains comme le reggae et le hip hop avec des rythmes latins.  C’est ainsi que tout a commencé ».
Après un voyage initiatique à Cuba, Bruno Garcia démarre officiellement l’aventure de Sergent Garcia avec un premier single «salsamuffin» en 1997, qui connaît un succès immédiat.
De la cumbia colombienne, en passant par les rythmes afro-cubains et les sound systems de Kingston, jusqu’au R&B et au hip-hop des Etats-Unis, les ingrédients musicaux sont multiples. Mais pour lui, « l’axe central de ma musique, ce sont les rythmes afro-américains, qu’il viennent de la Caraïbe ou des Etats-Unis ».
Entamant sa sixième tournée aux Etats-Unis, le pays n’a plus de secrets pour lui et il affectionne particulièrement certaines villes : « On a beaucoup joué en Californie et à San Francisco, où nous avons vécu des moments magiques. Je garde aussi un bon souvenir de notre concert à Miami il y a deux ans. Dans cette ville, on ne sait jamais vraiment si on se trouve aux Etats-Unis, à Porto Rico ou à Cuba ».
« En général, les Américains sont chaleureux et très fêtards, quand un concert leur plait ils se donnent à fond».
Si les voyages de Bruno Garcia ont influencé sa musique, ils sont aussi pour lui le moyen d’offrir une autre vision du monde.  Après plus de 15 ans de carrière, son engagement politique est resté le même : « Les puissances occidentales dirigent aujourd’hui le monde d’une manière violente et agressive, basée sur la confrontation. On le voit par exemple avec la fermeture des frontières en Europe ou aux Etats-Unis. C’est ce que j’essaye de combattre avec mes chansons pour montrer une autre façon de voir le monde, avec plus d’entraide et d’échanges».

Les « summer camps» francophones sont de retour à L.A

Bientôt les grandes vacances ! Chaque année, c’est le même casse-tête : comment va-t-on occuper les enfants pendant l’été ? Peinture, activités sportives, soutien scolaire, excursions, cours de théâtre ou de français … il y en a pour tous les goûts dans notre guide annuel des camps d’été francophones.

Le plus complet : l’école du soleil du Lycée International de Los Angeles (LILA). L’Ecole du Soleil est le “summer camp” du LILA. L’été, l’école transforme  ses quatre campus – Los Feliz, Pasadena, West Valley et Orange County, en colonie de vacances pour les élèves, mais aussi pour n’importe quel enfant de l’extérieur. Les activités varient d’un campus à l’autre et en fonction de l’âge (de 2 ans et demi à 10 ans). Consolidation du français, piscine, excursions,  ateliers créatifs, arts martiaux, chansons françaises…  Même la sacro-sainte sieste est au programme ! Cinq semaines du 1er juillet au 2 août. Environ 300 $ la semaine complète, et à partir de 70 $ la journée. Pour plus d’infos, contactez le directeur du centre Lyesse Tsamen [email protected] ou appelez le (323) 665 4526. Plus de détails sur le site.

lyceefrancschoolbusAu Lycée Français, « ni devoirs, ni uniformes ». «No uniforms, no homework». Au Lycée Français, le message est clair : les vacances sont faites pour s’amuser. Au programme, entre autres : piscine, tennis, cuisine, tir à l’arc, soirées pyjama, foot, excursions, ateliers sciences, jeux et même yoga (so L.A) ! Deux groupes : les Chipmunks, pour les enfants en Kindergarten, et les Barracudas (de 6 à 14 ans). En plus d’être ouvert aux enfants déjà scolarisés au lycée français, le summer camp accueille également des élèves d’autres écoles sur présentation d’un relevé de notes et à condition d’avoir un carnet de conduite irréprochable ! Les journées commencent à 8h et s’achèvent au maximum à 17h. Du 17 au 25 juin. 400$ la semaine. Plus d’infos sur le site du Lycée.

L’Alliance Française de L.A pour booster son français. Après une expérience-pilote en 2012, l’Alliance Française lance officiellement cette année son summer program. « A notre connaissance, nous sommes les seuls à offrir  un programme (à L.A) qui soit entièrement dédié à l’apprentissage du français. Le caractère immersif constitue également un atout. Nous partons du principe que l’immersion fonctionne à tous les niveaux, y compris pour les débutants complets », explique le directeur pédagogique de l’Alliance, Guy Vandenbroucke. Idéal pour les petits francophones scolarisés dans un environnement anglophone et qui souhaitent maintenir leur niveau de langue ou pour les ados anglophones qui apprennent le français à l’école. Deux groupes existent : “les Gamins” (6-11 ans) qui apprendront le français à travers une série d’activités (cuisine, chanson, danses, arts plastiques) et “les Ados” (collège et lycée), avec des classes de niveau de 1 à 4. Du 24 juin au 16 août. Du lundi au vendredi, de 9h30 à 12h30. 250 $ la semaine (1500 $ pour 8 semaines). Pour s’inscrire : 310-652-0306 ou [email protected]. Plus d’infos ici.

Des artistes en herbe à l’Alliance Française de Pasadena. L’Alliance Française de Pasadena propose quant à elle un «programme d’immersion en français, tout en s’amusant», explique sa directrice, Nicole Marquis. En plus des professeurs de langue qui offriront des enseignements thématiques aux 5-7 ans, consacrés aux animaux et à la mer,  «l’artiste française Valérie Daval, installée en Californie, viendra enseigner les arts plastiques aux enfants et ados »,  de 7 à 15 ans. Un atelier théâtre accueillera également les 8-14 ans.  Du 24 juin au 26 juillet. 289 $  la semaine. De 9h30 à 12h30 (sauf atelier d’art, de 13h à 16h). Infos et inscriptions : au 626 683 3774 ou par mail [email protected]
Les bouts de choux en bord de mer, à Venice. Qui dit vacances, dit aussi plage. A deux pas de l’océan, l’école maternelle Claire Fontaine de Venice accueille les enfants de 2 à 6 ans pendant l’été. «Nous nous promenons beaucoup à pied dans le quartier. Etant donné que ce sont les vacances, nous sommes aussi très flexibles et accueillons des enfants de l’extérieur, souvent des internationaux»,  explique Joëlle Dumas, sa directrice. Il est ainsi possible de ne venir que le matin, ou quelques jours par semaine. L’apprentissage se fait intégralement en français, en combinant « le meilleur des valeurs françaises et américaines ». Au programme : jardinage, danses folkloriques, cuisine, sculpture, sport. « Les repas sont bio et équilibrés », dans le plus pur esprit franco-californien. Du 8 juillet au 16 août. De 8h à 18h (avec petit-déjeuner et goûter). 500 $ la semaine. 425 $ pour cinq demi-journées. Renseignements: 310 314 9976.
tir à l'arc France Exchange School : une colonie de vacances à Mar Vista. L’organisation France Exchange School, fondée en 1978 par Gigi Lassan, accueille les enfants pendant les vacances scolaires. Pendant l’été, une quinzaine d’enfants sont pris en charge par des moniteurs français. «Un chauffeur fait même la navette pour les emmener à la colonie située à Mar Vista, tous les jours » explique la directrice. Les débutants en français sont les bienvenus. Au programme : tir à l’arc, apprentissage du français, atelier cinéma français, excursions, broderie, piscine, etc. 625 $ pour une session de deux semaines. 6 sessions, du 17 juin au 30 août. Plus d’infos au 310 391 4677 et sur le site Internet.

Nicolas Druet: le centre, le vrai

A droite, on a tendance à se penser au centre ces temps-ci. Dans l’élection législative partielle en Amérique du Nord (25 mai et 8 juin), Frédéric Lefebvre (UMP) se décrit comme le candidat de la droite et du “centre-UMP“, Damien Régnard (divers droite) comme le “candidat d’union locale de la droite et du centre“. Et l’ex-UMP Louis Giscard d’Estaing, soutenu par plusieurs cadres de son ancienne formation, porte les couleurs du parti de centre-droit l’UDI.

Mais pour Nicolas Druet, le candidat investi par le MoDem dans la circonscription, aucun d’entre eux n’est un vrai centriste. “La droite pense que le centre s’est raccrochée à elle, mais il faut voir ce qu’il s’est passé. Le centre n’est pas la droite ni la gauche, c’est une famille politique qui a depuis longtemps identifié les problèmes de dette et de moralisation de la vie politique“.

Nicolas Druet s’est installé à Montréal en 2000 “parce que je n’avais pas de travail“. Il est aujourd’hui directeur de développement informatique.

Son installation québécoise marque aussi le début de son engagement politique. Il rejoint l’UDF en 2006, participe au lancement du MoDem au Canada et organise la campagne de François Bayrou en 2012 dans le pays. Le président du MoDem fait 12,5% des voix au premier tour en Amérique du Nord. “J’ai toujours voté Bayrou, je le suivais déjà lorsqu’il était ministre de l’Education au sein du gouvernement Juppé. Son discours pour mettre fin au système politique sclérosé m’a plu“, dit-il. Mais le MoDem n’est pas le seul parti de coeur de ce Français devenu Franco-canadien. Il rejoint aussi le Parti Québécois d’Outremont, une formation qui prône l’indépendance du Québec et la protection du français. Un handicap quand, député, il devra traiter avec le gouvernement canadien ? Nicolas Druet balaie la critique d’un revers de main et précise qu’il s’est mis en retrait du parti.  “C’est une élection des Français de l’étranger vis à vis de l’Etat français. Les termes locaux ne doivent pas être abordés“.

Avoir une implication locale ne peut être considéré comme quelque chose de négatif“, poursuit-il.

Nicolas Druet croit en sa chance. En juin 2012, la candidate du MoDem dans la circonscription Carole Granade avait recueilli 4,94% des voix au premier tour, sous la barre des 5% qui permet le remboursement des dépenses de campagne. “C’était un score décevant, qui s’explique par le nombre de candidats et une séquence défavorable pour Bayrou qui avait perdu de nombreux soutiens, analyse-t-il. Aujourd’hui, nous sommes dans une séquence très différente. Les thèmes défendus par le MoDem depuis longtemps sont au coeur de l’actualité, le PS est décrédibilisé…” L’UMP? “Ca ne changera rien. Ca n’enverra aucun message, voire un message négatif. Le vote MoDem aurait un impact. La solution n’est pas dans les extrêmes”, assure-t-il.

Investi relativement tard, le candidat compte multiplier les déplacements avant le premier tour, le 25 mai. “Nous aborderons des thèmes locaux, mais il faut que l’élection se joue sur des thèmes nationaux, précise-t-il. On souffre tous que la France aille mal. La France a une voix particulière. Elle a été affaiblie.

 

"Sergent Garcia": les jongleurs de sons reviennent aux Etats-Unis

« Sergent Garcia, c’est d’abord un voyage », résume Bruno Garcia, chanteur et fondateur du groupe.

Inventeur de la « salsamuffin », Sergent Garcia a façonné sa musique au fil de ses voyages, s’imprégnant d’un nouveau style à chaque escale.

Bruno Garcia joue ses premiers accords de guitare avec le mythique groupe de punk français Ludwig von 88, mais le Parisien d’origine basque-espagnol par son père est aussi curieux d’autres horizons musicaux et va vite s’imprégner du brassage culturel de la capitale. Après son expérience dans le rock alternatif, il décide de monter un sound system : « Je chantais en espagnol et mixais en mélangeant des sons urbains comme le reggae et le hip hop avec des rythmes latins.  C’est ainsi que tout a commencé ».

Après un voyage initiatique à Cuba, Bruno Garcia démarre officiellement l’aventure de Sergent Garcia avec un premier single «salsamuffin» en 1997, qui connaît un succès immédiat.

De la cumbia colombienne, en passant par les rythmes afro-cubains et les sound systems de Kingston, jusqu’au R&B et au hip-hop des Etats-Unis, les ingrédients musicaux sont multiples. Mais pour lui, « l’axe central de ma musique, ce sont les rythmes afro-américains, qu’il viennent de la Caraïbe ou des Etats-Unis ».

Entamant sa sixième tournée aux Etats-Unis, le pays n’a plus de secrets pour lui et il affectionne particulièrement certaines villes : « On a beaucoup joué en Californie et à San Francisco, où nous avons vécu des moments magiques. Je garde aussi un bon souvenir de notre concert à Miami il y a deux ans. Dans cette ville, on ne sait jamais vraiment si on se trouve aux Etats-Unis, à Porto Rico ou à Cuba ».

« En général, les Américains sont chaleureux et très fêtards, quand un concert leur plait ils se donnent à fond».

Si les voyages de Bruno Garcia ont influencé sa musique, ils sont aussi pour lui le moyen d’offrir une autre vision du monde.  Après plus de 15 ans de carrière, son engagement politique est resté le même : « Les puissances occidentales dirigent aujourd’hui le monde d’une manière violente et agressive, basée sur la confrontation. On le voit par exemple avec la fermeture des frontières en Europe ou aux Etats-Unis. C’est ce que j’essaye de combattre avec mes chansons pour montrer une autre façon de voir le monde, avec plus d’entraide et d’échanges».

Un grand forum de l’entreprise à Miami

Vous voulez créer votre entreprise mais vous ne savez pas par où commencer ? La chambre de commerce franco-américaine de Miami organise un grand forum de l’entreprise le 7 mai à l’hôtel Conrad Miami.

Ce forum sera l’opportunité pour les Français de Miami de rencontrer des membres de la chambre de commerce ainsi que des experts pour présenter leur projet et obtenir des réponses aux nombreuses questions qui précèdent la création d’une entreprise et son implantation en Floride.

Le forum réunira onze sociétés dont des avocats d’affaires, des avocats d’immigration, des comptables, des agents immobiliers, des experts de l’import-export, des professionnels du marché floridien ainsi que de jeunes entrepreneurs.

Jamel Debbouze cartonne à Broadway

(Photo: JMP/AbacaUSA)« Extraordinaire. Absolument extraordinaire. » Il est heureux, Jamel Debbouze, après ses deux heures de spectacle. Épuisé mais comblé d’être à Broadway, ce jeudi 18 avril. « Même si j’ai joué essentiellement devant des Arabes et des Bretons, c’est quand même New York, quoi! » plaisante-t-il en coulisse, reprenant une blague faite sur scène.
L’humoriste a fait salle comble: 1 500 Français et francophones sont venus découvrir son dernier one-man-show “Tout sur Jamel” au théâtre Town Hall à Times Square. La plupart ne l’avaient jamais vu sur scène. « J’étais curieuse. Je ne l’aurais peut-être pas vu en France, mais à New York, fallait pas rater ça » estime Manon, à Manhattan depuis janvier. « Je suis venu parce que c’est une grande gueule » lance en souriant Zacharia, un étudiant algérien.
Les 45 minutes de retard du showman ont été vite oubliées dès qu’il est apparu, bondissant, sur la chanson “Empire State of Mind” de Jay Z. Après un « Bonjour New York ! » tonitruant, le comique de Trappes a enchaîné les anecdotes sur sa tournée nord-américaine, à commencer par son passage aux douanes dans les aéroports. « La ligne jaune ? Faut pas faire du 43 sinon tu vas direct en prison. Faut pas la dépasser cette putain de ligne jaune ». Les éclats de rires s’enchaînent.
Bobby Ewing et les youyous
Le public new-yorkais conquis, Jamel Debbouze a pu aborder tous les thèmes qui lui sont chers – immigration, mixité culturelle et sociale, religion – à travers le déroulé de sa vie : son enfance de cancre dans la cité des Yvelines, son rêve de fils d’immigrés devant Dallas et la chevelure souple de Bobby Ewing, ses premiers pas dans l’improvisation théâtrale jusqu’à sa rencontre avec « la femme de sa vie » – la journaliste Mélissa Theuriau, présente dans la salle avec leur fils Léon – et sa paternité. Jamel joue avec les spectateurs, se moque de son public qui l’interpelle comme de lui-même, avec des « Oh my Ghost ! » irrésistibles.
La tendresse l’a emporté avec son public maghrébin et africain, des spectateurs heureux d’entendre parler quelques mots de darija, l’arabe dialectal du Maroc. L’évocation de la “Machta”, la fameuse brosse ronde en plastique, a fait fuser les rires. Jamel Debbouze a joué pleinement avec ces initiés, appelant les femmes à chanter des youyous. « C’est tellement vrai tout ce qu’il raconte, tellement juste ! » estiment Chakib et Houda, originaires du Maroc.
Plusieurs spectateurs avaient vu, deux semaines plus tôt, le spectacle de Gad Elmaleh. « J’ai aimé Gad, j’ai adoré Jamel » assure Patrice. Pour Nathalie, « c’est un vrai showman, il ne fait pas de blagues faciles ». « On sent qu’il a du plaisir sur scène, il est spontané avec le public, répond du tac-au-tac » renchérit Jérôme, impressionné par la performance de l’humoriste.
« Cette tournée, c’était un moment suspendu » confie Jamel Debbouze à French Morning. « J’ai passé des moments incroyables. Humainement et artistiquement. Ça restera un moment inoubliable, à jamais gravé dans ma mémoire. » Une tournée qui l’emmène cette semaine en Algérie et au Liban. D’autres rires et youyous vont retentir…
 
 
 

Conversation avec Katherine Pancol à NYU

La romancière Katherine Pancol revient à New York pour une conférence aux côtés du journaliste Olivier Barrot le 29 avril à la Maison Française NYU.

L’écrivaine discutera de son roman « Les yeux jaunes des crocodiles », un succès en librairie puisqu’il a été récompensé par le Prix Maison de la Presse en 2006. Vendu à un million d’exemplaires, le livre a été traduit en russe, chinois, italien, vietnamien ou encore néerlandais.

L’auteure est une référence parmi la communauté francophone des Etats-Unis. Elle est connue pour son style léger et ses “américanismes” qui ponctuent ses romans. Son dernier bébé « Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi » a également rencontré un étonnant succès en librairie. C’est d’ailleurs à New York, à l’université Columbia, qu’elle a étudié la littérature .

Entrepreneur, une espèce menacée en France ?

(Revue de presse) La presse américaine est coutumière du fait. La condition des entrepreneurs en France est, une nouvelle fois, pointée du doigt. Cette fois, c’est au tour du site Business Insider de sortir le titre qui tue: « Les entrepreneurs en France sont maintenant une espère en voie de disparition».

Les racines du mal français sont bien identifiées, pour le site d’information. En cause : l’administration française qui « impacte tous les aspects de la vie en France, parfois d’une manière kafkaïenne ». Il y a aussi le code du travail, bien entendu, « ce monstre impénétrable de milliers de pages. Plus les textes innombrables, les décrets et les ordonnances qui noient la relation patron-employé».

Ce n’est pas tout. Le site met également en cause le tribunal des prud’hommes « où 80% des affaires sont rendues en faveur des employés ». Evidemment, c’est beaucoup quand on sait que les patrons ont toujours raison!

« J’ai besoin d’employer des gens mais le gouvernement ne me laissera pas faire, se plaint un entrepreneur français souhaitant garder l’anonymat – et dont le témoignage au vitriol est le seul présenté dans l’article. L’administration nous traite comme des criminels ». Pour cet entrepreneur, impossible de réformer le système. « Ce sont tous des énarques, ils se connaissent tous, ils connaissent les patrons du CAC 40 avec qui ils sont allés à l’école et qui sont recyclés en ministres ». Il accuse les hommes politiques français de ne faire que des changements cosmétiques, plutôt que “des réformes fondamentales“, comme celle du code du travail. Son modèle? La Suisse, dont le code est simple. Et bien sûr, c’était mieux avant.  « Sarkozy, qui n’était pas un énarque et qui ne les aimait pas n’a pas eu sa chance (pour entreprendre des réformes) ». Et d’ajouter: “Quand la IVe République s’est effondrée, on avait de Gaulle. Maintenant, nous n’avons personne“.

Mais quand on demande à l’entrepreneur grincheux s’il délocaliserait son bébé dans un pays plus accueillant, il répond par la négative. “Je suis trop français pour cela“. Et un brin râleur peut-être?

Le débat sur le mariage gay dérape

Décidément, l’atmosphère est irrespirable en France. La preuve: la violence qui se développe contre les homosexuels en France en marge des manifestations du collectif Manif pour tous. « Alors que les manifestants sont pour la plupart pacifiques, des débordements violents sont apparus occasionnellement. En même temps, des groupes en faveur des droits des homosexuels affirment que le nombre d’attaques homophobes a augmenté ces derniers mois », souligne le Washington Post. Les sites des chaînes de télévision s’intéressent elles à l’attaque homophobe qui a eu lieu à Lille. « Quatre personnes détenues sont suspectées d’avoir mené l’attaque dans le bar gay de Lille (….) alors que plusieurs autres personnes ont également été détenues à Paris mercredi dernier après la manifestation contre le mariage gay qui s’est terminée par un affrontement entre les forces de l’ordre et les manifestants qui s’en sont aussi pris aux voitures le long des Champs-Elysées », s’inquiète ABC News.

Libération des otages français : quid de la rançon ?

Les journaux américains ont largement relaté la libération de la famille française enlevée au Cameroun le 19 février par un groupe islamiste nigérian. Le New York Times se méfie des déclarations de François Hollande concernant une possible rançon : « Le Président François Hollande a déclaré avec insistance qu’aucune rançon n’avait été payée. Plusieurs responsables et groupes militants affirment que la France a souvent payé des rançons en échange de la libération d’otages  en dépit d’affirmations contraires. Mais selon certaines sources, François Hollande aurait mis fin à cette pratique ». Le Washington Post affirme la même  chose : « La France est pointée du doigt pour ce que les diplomates et analystes appellent une politique non officielle consistant à payer des rançons au moyen d’intermédiaires. Vicki Huddelston, une ancienne ambassadrice américaine au Mali prétend que la France a payé une rançon de 17 millions de dollars pour libérer des otages – argent qui finance in fine les militants liés à Al Qaïda au Mali ».

Bons plans et polémiques au festival de Cannes

La revue de presse s’achève sur une note glamour puisque la sélection officielle du festival de Cannes a inspiré la presse américaine.  « Le festival de Cannes de 2013 présente le travail des artistes issus des endroits les plus dangereux de la planète (…) comme le Tchad, la Chine ou l’Iran », salue le Washington Post. Le quotidien revient surtout sur l’une des polémiques récurrentes du festival : « L’année dernière, Cannes a été accusé de sexisme à cause de la sélection qui n’incluait pas de femmes. Cette année, il n’y a qu’une concurrente pour la Palme d’or : Valeria Bruni-Tedeschi, la sœur de l’ancienne première dame de France Carla Bruni, pour le film « Un château en Italie ». Toujours original, le New York Times propose quant à lui quelques bons plans pour passer 36 heures dans la capitale du cinéma. « Marcher dans les pas de Quentin Tarentino, Angelina Jolie et Catherine Deneuve (…) le long de la Croisette, autour du Palais du Festival. Une petite promenade dans la Rue d’Antibes, est, selon les Français, « un must », conseille le quotidien qui invite également les badauds « à une promenade revigorante sur l’Île Saint Honorat afin de découvrir les prairies, les vignobles et les ruines d’anciennes chapelles ». Une façon de se ressourcer après les paillettes.

Terrorisme: les Français plus inquiets que les Américains

Quelques jours après les deux explosions qui ont fait trois morts et plus de 170 blessés au marathon de Boston, la menace terroriste est de nouveau sur le devant de la scène médiatique. L’inquiétude est forte des deux côtés de l’Atlantique, mais les Français semblent, étonnement, plus préoccupés que les Américains du risque d’une attaque terroriste.

Un sondage Ifop pour le journal Métro paru le 18 avril révèle que 78% des Français s’inquiètent de la menace terroriste sur le territoire national. Le chiffre est en hausse constante depuis l’affaire Merah en mars 2012. Pour les Américains, seulement 34% se disent “inquiets ou très inquiets” par la possibilité d’une attaque près de leur lieu de vie ou de travail, comme l’a montré un sondage réalisé par Fox News le 16 avril dernier.

Les chiffres français montrent cependant que cette préoccupation varie en fonction du lieu de résidence des interrogés:  si 79 % des Parisiens considèrent la menace élevée, ils ne sont que 73 % dans le Sud-Ouest, contre 78 % dans le Sud-Est et le Nord-Ouest, et 82 % dans le Nord-Est. Aux Etats-Unis, les personnes vivant en ville n’ont pas la même perception de la menace que les ruraux. Selon un sondage du Pew repris par le Wall Street Journal, 57% des urbains considèrent que des “actes de terrorisme occasionnels” sont “normaux“, contre 66% des ruraux.

La chanteuse Erykah Badu à Brooklyn pour une conférence

La célèbre Red Bull Music Academy a pour ambition d’être une plate-forme pour les innovateurs du paysage musical d’aujourd’hui. Pour sa 15e édition (du 28 avril au 31 mai), plus de 250 artistes sont attendus à New York.

Parmi eux, Erykah Badu, la chanteuse R&B qui a redéfini la musique soul, donne rendez-vous à ses fans au Brooklyn Museum le 30 avril, non pas pour un concert mais pour une conférence. La chanteuse, souvent surnommée “la première dame de la néo-soul“, dévoilera une facette peu connue de son travail et de sa personnalité. Elle s’exprimera sur sa vision de la maternité, l’importance de la liberté artistique et son rapport à la controverse.

Projection de la Traviata au FIAF

The French Institute Alliance Française (FIAF) et le Festival d’Art lyrique d’Aix-en-Provence s’allient pour présenter une version inédite de la Traviata, le magnifique opéra de Verdi.

La performance de la soprano française Natalie Dessay, qui y interprète brillamment le rôle de Violetta, sera retransmise au Florence Gould Hall, la salle de spectacle de l’Alliance française. L’opéra, présenté pour la première fois au fameux Festival d’Aix-en-Provence, explore le classique de Verdi avec une touche de réalisme contemporain.

La projection, en italien sous-titrée anglais, sera présentée par Louis Langrée, le directeur musical du “Mostly Mozart Festival” au Lincoln Center.