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Plus belle après 50 ans ! Tout commence par une belle peau. Découvrez la solution Vichy


(Article Partenaire) Après 50 ans, la peau entre dans un processus de vieillissement plus intense, sous l’influence du ralentissement hormonal. C’est le vieillissement hormonal. Elle exige encore plus : plus d’efficacité et plus de soin.
Pourtant, seule 1 femme sur 10 interrogée aux Etats-Unis est consciente que ce nouveau moment de vie mérite de changer ses habitudes de soin de la peau. Leader mondial de la dermo-cosmétique, Vichy est pionnier en matière de vieillissement hormonal avec sa ligne Neovadiol, lancée en 2001 et développée en collaboration avec des dermatologues et des gynécologues. Sans cesse perfectionnée depuis, elle offre aux femmes, des 50 ans, une efficacité idéale contre tous les signes du vieillissement hormonal, et le plaisir de succomber aux nouvelles tendances, comme la BB Crème. De quoi prendre un nouveau départ en beauté ! (Profitez ici dès maintenant de l’offre spéciale aux lectrices de French Morning)
Explications avec le Docteur Rebecca Brightman, MD, FACOG – Gynecologue a l’Eastside Women’s OBGYN Associates, a New york.
RebeccaBrightman
Quels changements interviennent dans la peau d’une femme, lorsqu’elle atteint 50 ans ?
Dr Rebecca Brightman: Le ralentissement hormonal et les changements qui affectent tout le corps ont aussi un impact sur la peau. Cela se traduit par un vieillissement accéléré : au-delà des rides et d’une plus grande sècheresse, la peau peut commencer à se relâcher, perdre sa matière dense. Certaines zones sont particulièrement concernées, le cou, l’ovale du visage, les pommettes.
Les femmes sont-elles conscientes de ce phénomène de vieillissement hormonal ? 

Dr Rebecca Brightman: Les femmes observent bien un changement visible sur leur peau. Elles me disent souvent que les signes de vieillissement se multiplient ou s’accentuent. Mais elles ne font pas le lien avec le changement plus global qui intervient dans leur corps et leur vie, sous l’influence du ralentissement hormonal. Résultat, elles ne pensent pas à changer pas leurs habitudes de beauté.
Quel conseil donnez-vous aux femmes qui observent les premiers signes de vieillissement hormonal ?

Dr Rebecca Brightman: Qu’il est temps de choisir des soins formules et adaptes à leur peau plus exigeante ! Des soins à l’efficacité avancée, cliniquement testée contre les signes spécifiques du vieillissement hormonal. Et aussi plus de confort.
C’est pourquoi je soutiens la démarche de Vichy. C’est une marque qui reconnait la spécificité de la peau des femmes après 50 ans et leur offre des soins sur-mesure.

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La première ligne de soins contre tous les signes du vieillissement hormonal, 
pour une peau idéale après 50 ans : 
volumes re-sculptés, efficacité prouvée sur les 3 zones clés du visage – cou, oval, pommettes – et nutrition intense.
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VichySchéma33 ans d’expertise, inspirée des Recherches sur la Reconstruction Tissulaire
 ont permis de mettre au point une technologie unique et brevetee, associant deux actifs d’origine naturelle, le Pro-Xylane et le Proteic Gf,  pour reconstruire la peau couche après couche.
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"Populiste", "inutile": les candidats à la législative hostiles à la publication de leur patrimoine

L’affaire Cahuzac a des répercussions en Amérique du Nord. Franck Scemama, le candidat du parti socialiste à la législative partielle des 25 mai et 8 juin, a publié jeudi, sur son site, sa déclaration de patrimoine et d’intérêts.

A la lecture de ce document, on apprend que M. Scemama a “un plan épargne en actions évalué à 2.079,40 euros dont 2.072,30 euros en actions France Telecom“, qu’il est le colocataire d’une maison en Charente-Maritime et qu’il paie la moitié d’un loyer de 610 euros, ou encore qu’il est le propriétaire d’une Renault Mégane II et a souscrit, pour sa campagne, “plusieurs prêts personnels pour un montant total de 15.500 euros auprès de membres de ma famille et de la Fédération des Français de l’Étranger du PS (2.500 euros)“. M. Scemama indique qu’il a, avec sa suppléante Annie Michel, signé la charte AntiCOR pour les éléctions législatives. Cette association créée en 2002 a pour objectif de réhabiliter l’honnêteté dans la vie politique française.

En raison de règles locales plus strictes qu’en France, les Français d’Amérique du Nord attachent beaucoup d’importance à la prévention précoce du conflit d’intérêts et à la promotion de l’exemplarité fiscale, affirme Franck Scemama dans un communiqué. C’est pourquoi j’invite les autres candidats à cette élection à suivre mon exemple“.

Cette publication fait suite à la mise en ligne, lundi, du patrimoine des ministres, dans le cadre de la “moralisation de la vie politique” voulue par François Hollande dans la foulée de l’affaire Cahuzac. Un geste qui a divisé la classe politique française. Et qui divise aussi les candidats à la législative en Amérique du Nord. “Je trouve cela ridicule… Et très démago!” tacle Damien Regnard, candidat divers droite, qui indique qu’il publiera tout de même sa déclaration sur son site si Frédéric Lefebvre et Louis Giscard d’Estaing le font.  “Je n’ai rien à cacher, et me prêterai à ce jeu populiste . Une maison à la Nouvelle Orléans (…) deux voitures dont une de 2001, le quart du cinquième d’une maison familiale en Auvergne“.

Rappelons que chaque député est déjà tenu par la loi de déposer auprès de la Commission pour la transparence financière de la vie politique, au début et à la fin de son mandat, une déclaration certifiée sur l’honneur exacte et sincère de sa situation patrimoniale. Quant à  l’idée de rendre publique la déclaration de patrimoine pendant la campagne, elle ne fait pas recette. “Publier un état patrimonial pendant la campagne est sans fondement logique et permet simplement à M. Scemama de faire un peu de bruit autour de sa propre personne, tonne Gérard Michon (divers droite). J’espère que les autres candidat ne commettront pas l’erreur de suivre les pseudo-règles que M. Scemama a jugé bon de s’édicter pour lui-même.

Pour sa part, Frédéric Lefebvre n’a pas l’intention de publier sa déclaration de patrimoine pour le moment. Pour le candidat de l’UMP, ces “excès de transparence de patrimoine” laissent les Français “indifférents” et servent à masquer les problèmes“. “Les Français ont soif d’authenticité et d’honnêteté en règle générale. Ils ne veulent pas savoir qui est le plus riche ou le moins riche des élus. Ce n’est pas la question, estime-t-il. Bien sûr, si la loi est votée , j’en prendrai acte et m’y conformerai“. Thierry Franck Fautré (Front National) dénonce une transparence en trompe l’oeil. “Le problème n’est pas le patrimoine lui même. Il est de savoir d’ou vient l’argent.

Même analyse au MoDem. “Le dévoilement des patrimoines est une pirouette médiatique de plus pour essayer de faire oublier rapidement l’affaire Cahuzac en se drapant dans une vertu soudaine et bien superficielle ; elle ne dit rien de sa provenance, par exemple“, écrit son candidat en Amérique du Nord Nicolas Druet. Pour lui, c’est clair: hors de question de publier son patrimoine. “Je ne participerai pas à ce spectacle, tout en précisant que si je suis élu député des Français d’Amérique du Nord, je serai à plein temps dédié à mon travail d’élu, sans autre activité professionnelle, ni autre revenu complémentaire et ferai ma déclaration comme la loi le prévoit.

Député de 2002 à 2012, Louis Giscard d’Estaing (UDI) a pour sa part déclaré son patrimoine auprès de la commission pour la transparence, mais ne le publiera pas. Il critique le geste du candidat socialiste, lui reprochant de ne pas avoir cité Jérôme Cahuzac comme raison de son opération transparence et de passer sous silence les conflits d’intérêts au sein de sa famille politique. “J’invite Franck Scemama à faire preuve sur ces sujets de plus de modestie, et à ne pas chercher à se poser en modèle, car sinon cela ne serait pas crédible venant du candidat PS dans la période actuelle, ou pire, pourrait se retourner contre lui.

A gauche aussi, la démarche du socialiste est critiquée. Vérificateur en éthique financière, le candidat d’Europe Ecologie les Verts (EELV) Cyrille Giraud a également signé la charte AntiCOR, mais refuse de dévoiler son patrimoine. “Cela me semble une surenchère inutile puisqu’aucun organisme indépendant n’authentifierait la véracité de ma déclaration.

Enfin, la candidate du Parti Pirate Véronique Vermorel n’a pas non plus l’intention de publier ses avoirs, même si elle prévoit de rendre publique ses dépenses et d’associer les électeurs à la distribution de la réserve parlementaire si elle est élue. “Ce que je possède et ce que je fais de mon argent ne regarde que moi. Est-ce que j’économise pour mes vieux jours ? Est-ce que je flambe tout mon salaire ? C’est mon choix et c’est ma vie privée. Et c’est mon intimité tant que je n’enfreins ni la loi ni la morale, se justifie-t-elle. L’actuel déballage des patrimoines, dont il faut rappeler qu’il est purement déclaratif et passablement dénué d’intérêt, tient davantage du voyeurisme de la télé-réalité que de la transparence politique“.

Céline Clément (Front de gauche) n’avait pas répondu à notre demande de commentaire à la publication de ces lignes.

Mariage gay: "Le débat intellectuel a été gagné depuis des années"

L’Assemblée nationale doit adopter ce 23 avril la loi sur le mariage pour tous. Le même jour, la French American Foundation organise une conférence sur le mariage gay en France et aux Etats-Unis. Parmi les participants: Bruno Perreau, professeur de French Studies au Massachusetts Institute of Technology (MIT) et chercheur associé aux universités de Cambridge et Harvard. Il est également l’auteur de Penser l’adoption (PUF). Entretien.

French Morning: Le magazine Time a récemment titré « Le mariage gay a déjà gagné » : êtes-vous d’accord ? Pourrait-on imaginer un titre similaire en Une d’un magazine français ?

Bruno Perreau: Aux Etats-Unis comme en France, le combat intellectuel a été gagné il y a déjà quelques années. Qu’on puisse refuser cette égalité est en effet devenu inacceptable pour une large part de l’opinion publique. Dans l’espace médiatique, quand des personnalités s’expriment en disant qu’elles sont évidemment pour le mariage gay, le « évidemment » a toute son importance car la question n’était pas si évidente il y a quelques années. Il y a eu un changement d’ère ; toute une génération est née avec cette « évidence ». Lorsque Barack Obama explique que ses filles l’ont fait changer d’avis, c’est révélateur : ses filles ne conçoivent pas que leurs camarades de classe dont les parents sont homosexuels soient traités différemment d’elles.

Après, rien n’est jamais gagné sur le plan politique. En France, une dissolution de l’Assemblée pourrait redistribuer les cartes. Aux Etats-Unis, la Cour Suprême, au lieu d’engager une ouverture générale sur cette question, pourrait ralentir de quelques années l’avancée des droits des couples de même sexe en laissant l’ouverture du mariage homosexuel à la libre appréciation des Etats.

En France et aux Etats-Unis, les débats et manifestations montrent que les résistances restent fortes, malgré cette évolution rapide des mentalités. Ces résistances sont-elles les mêmes dans les deux pays ?

Pas tout à fait. Aux Etats-Unis, le débat porte plutôt sur la question du « bien », quand en France il porte sur celle du « juste ». En France, on peut finalement être en faveur du mariage homosexuel sans pour autant y adhérer, simplement parce que c’est juste. Pour les Américains, c’est plus difficilement dissociable. Aux Etats-Unis, le sens de la communauté est très fort et on s’interroge d’abord sur ce qu’un citoyen apporte de bien à sa communauté, et par extension sur ce qu’un couple d’homosexuel peut apporter de bien à un enfant.

Ensuite, la France s’est construite sur une logique de transmission de la citoyenneté via la filiation hétérosexuelle. C’est pourquoi le débat porte beaucoup plus sur cette question : l’opposition se concentre sur l’effet automatique du mariage sur la filiation.

Alors que les Américains sont plus croyants que les Français, comment expliquez-vous que les Etats-Unis soient plus progressistes que la France sur cette question du mariage homosexuel ?

Plus que les valeurs religieuses, la grande différence tient à la définition par les deux pays de ce qui relève des sphères publiques et privées. La privacy ici, c’est un espace de vie qui doit être protégé contre les empiétements du public. Dès lors, cela facilite l’idée que chacun a une marge de liberté dans ses choix de vie. Et pour que cette liberté soit respectée, on admet que d’autres croyances, d’autres manières de vivre puissent exister.

En France, où la sphère publique est plus large, la loi arbitre entre ce qui est légitimement public et ce qui ne l’est pas. Or, ce que l’Etat perçoit comme étant légitimement public relève bien souvent de pratiques héritées de la tradition judéo-chrétienne. Et l’on perçoit comme une intrusion du privé dans la vie publique ce qui relève de pratiques minoritaires, ce qui est le cas avec l’homosexualité. Tout l’enjeu du débat en France, c’est donc de rendre l’homosexualité légitimement publique. Aux Etats-Unis, ce n’est pas tellement la conquête de l’espace public qui est en jeu, mais l’égalité de traitement dans la sphère privée.

La procréation médicalement assistée est au cœur du débat en France, mais pas aux Etats-Unis : comment expliquez-vous cette différence ?

On revient à la question de la filiation. Au cours des années 1980 en France, le gouvernement a mis en place un Comité Consultatif National d’Ethique, une institution assez conservatrice. Durant les années où s’ouvrent les premières possibilités d’intervention technique en matière de filiation (comme la fécondation in-vitro) et où l’on commence à penser ces techniques comme un droit, ce Comité va médicaliser ces techniques et explicitement poser la condition d’hétérosexualité dans l’accès à la filiation  (loi de bioéthique de 1994). La procréation médicalement assistée ne s’est donc pas construite comme un droit individuel comme c’est le cas aux Etats-Unis.

Quelle différence faites-vous entre la position adoptée par Barack Obama et celle de François Hollande ?

Au contraire de François Hollande, Barack Obama a construit son parcours sur la base de l’expérience de la discrimination. Ce n’est pas pour rien que dans les débats en France, les discours de Christiane Taubira ont été les seules interventions qui reflétaient ce combat. Pas seulement une revendication abstraite de l’égalité mais des arguments qui venaient de l’expérience vécue, qui plaçaient cette bataille aux côtés d’autres luttes comme celle contre le racisme.

François Hollande, lui, est un homme blanc, hétérosexuel, qui n’a pas fait directement cette expérience de la discrimination. Formé à la haute fonction publique, il administre le pays plus qu’il ne le gouverne. Il explique sans cesse qu’il ne veut pas diviser. Mais, gouverner, c’est assumer le conflit. Ce débat aurait dû être bouclé en quelques semaines. L’égalité n’a pas à être débattue sans fin, sauf à admettre qu’elle ne va pas de soi et donc à reconduire les normes que l’on s’efforce par ailleurs de combattre.

 
 
 

"Esmeralda" du Bolshoï sur les écrans du Raphael Film Center

Le public du Raphael Film Center est coutumier du fait. Une nouvelle fois, le cinéma a prévu de retransmettre un spectacle de l’un des plus importants corps de ballet du monde. Du 21 au 23 avril, c’est le Bolshoï et son ballet “Esmeralda” qui seront à l’honneur.

Inspirés du livre de Victor Hugo, Notre Dame de Paris, les danseurs du Bolshoï partageront plus de deux heures de spectacle avec leurs fans dans la Baie. Ils nous replongeront, le temps de deux représentations, dans le Paris des siècles derniers, au travers d’une des histoires d’amour les plus tragiques de la littérature française.

Pour interpréter les célèbres personnages d’Esmeralda, de Quasimodo et de Frollo, la compagnie a fait appel aux danseurs Maria Alexandrova, Denis Savin et Ruslan Skvortov. Comme à leurs habitudes, les danseurs du Bolshoï font preuve d’une admirable technique classique tout en s’inspirant de l’énergie des danses plus contemporaines.

Le Raphael Film Center a mis en place trois séances, deux au cours de l’après-midi et une – la dernière – en début de soirée pour permettre au plus grand nombre de venir admirer ces talents venus de Russie.

Bergson de retour à Columbia

En 1913, il y a exactement un siècle, le philosophe français Henri Bergson était de passage à l’université de Columbia.

La Maison Française de l’université new-yorkaise, qui fête également son centenaire en 2013, a profité de l’occasion pour convier un panel de spécialistes sur le travail de Bergson.

Les experts, Souleymane Bachir Diagne (professeur de français et de philosophie à Columbia), Frédéric Worms (Directeur du Centre International des Etudes de la Philosophie Française Contemporaine), Mathias Girel (Professeur de philosophie à l’ENS Paris) et Larry McGrath (futur diplômé de l’Université de Johns Hopkins), sont invités à discuter du thème “bergsonisme et la philosophie américaine”.

La table ronde évoquera les relations entre la philosophie de Henri Bergson et la philosophie américaine, en particulier le Pragmatisme de William James, ainsi que l’influence des principaux concepts bergsoniens tels que la temporalité, la vie ou la différence.

"Duchesses" ou le hula hoop à poil

La célèbre chorégraphie « Duchesses » sera présentée à l’Invisible Dog les 24 et 25 avril. Sa particularité: les danseurs qui y prennent part sont… nus.

Elaborée par le danseur et chorégraphe français François Chaignaud et la danseuse suisse Marie-Caroline Hominal, elle consiste en une représentation sensuelle du 35 minutes du hula hoop. Symbole de la libération sexuelle, le hula hoop devient pour les deux danseurs nus un outil artistique qui finit par hypnotiser les spectateurs.

François Chaignaud est connu pour ses chorégraphies érotiques qui, parfois, dérangent. Il crée en 2005 avec la danseuse Cécila Bengolea « Pâquerette », une chorégraphie sur la pénétration comme instrument de l’imaginaire. Il est également l’auteur de « Aussi bien que ton cœur, ouvre moi tes genoux », qui présente aux spectateurs des sonnets érotiques  du XVIIe  siècle.

Lâcher de papillons au Kidspace Museum

La magie s’empare de Los Angeles. Un grand lâcher de papillons aura lieu les 27 et 28 avril au Kidspace Museum. Un moment 100% féérique pour les enfants.

Plus de 600 papillons seront relâchés dans les jardins du musée avant un concert des Hollow Trees, le célèbre groupe de folk pour enfants.

Des activités autour du papillon seront organisées : peinture sur visage et réalisation d’antennes. L’auteur et l’illustrateur de livres pour la jeunesse Eric Carle sera également présent pour lire un conte. L’activité « Manger comme un papillon » fera découvrir aux enfants les délices de la gastronomie de cet insecte (nectar de fleurs et jus de fruits).

C’est la 17e année que ce grand lâcher de papillons est organisé. Il clôt un cycle d’apprentissage mis en place par le musée. Après un mois de soins, lors duquel les enfants ont pu assister à la naissance et la transformation du papillon, les bouts d’chou relâcheront leurs protégés.

Le "coach" des programmes bilingues reçoit les Palmes académiques

Il y a quatre ans, Fabrice Jaumont avait proposé d’accorder les Palmes académiques à quatre directeurs d’écoles new-yorkaises ayant lancé un programme bilingue. Aujourd’hui, c’est à son tour de recevoir cette distinction accordée aux éducateurs d’exception.

L’attaché éducatif et linguistique des Services culturels de l’Ambassade de France sera décoré ce 23 avril par le conseiller culturel Antonin Baudry. Il sera sacré “chevalier”, l’un des trois grades de cette décoration créée par Napoléon et qui compte parmi ses récipiendaires Marcel Pagnol, Léopold Sedar Senghor et Théodore Monod. “Je ne peux pas dire que je suis mécontent, dit-il. C’est symbolique. Ca veut dire que le message passe en haut-lieu“.

Le message, c’est celui de la promotion du bilinguisme dans les écoles publiques new-yorkaises. “Linguiste à la base, pas diplomate“, et enseignant, Fabrice Jaumont fut le directeur de l’école franco-américaine de Boston Ecole Bilingue et a travaillé au Consulat de France local comme attaché linguistique. Arrivé aux Services culturels de l’Ambassade en 2001, à New York, il a accompagné la multiplication des programmes d’immersion français-anglais, lancés pour la plupart par des parents d’élèves face au coût élevé des frais de scolarité dans les établissements français privés de la ville et le manque de places. Il est également à l’origine du réseau social des francophones new-yorkais New York in French.

Il se décrit comme un “facilitateur” entre parents et écoles, “celui qui essaye que la mayonnaise prenne” . “Amener l’Ambassade dans ces projets les crédibilise, mais nous intervenons en deuxième ligne: le gros du boulot est fait par les parents, insiste-t-il, en parlant du lancement des programmes d’immersion. Beaucoup de ces derniers sont réunis au sein de l’association Education Française à New York (EFNY). “Il faut se mettre en ressource, en coach“. Cela veut dire: soutien matériel, rencontre avec les directeurs et organisation de séminaires pour les parents désireux de lancer des classes bilingues à l’école du coin. “Une fois que vous leur expliquez comment préparer leur argumentaire, leurs données, ils deviennent des conquistadors“.

Que faire quand on a un enfant qui ne veut plus parler français? Ou qu’on n’a pas les moyens de le mettre dans une école française? Ce sont ces questions qui m’ont fait dire qu’il fallait faire quelque chose“, poursuit celui qui est aussi papa d’une fillette de 4 ans. Aujourd’hui, cinq écoles primaires publiques de la ville (PS 58, PS 84, PS 133, PS 110, PS 20 à la rentrée) accueillent un programme d’immersion français-anglais. Deux autres, dans l‘Upper West Side et à Brooklyn, verront le jour à la rentrée dans des “middle school”, une première. Au total, les classes bilingues, les “after-school” proposés par EFNY et les cours spécialisés de renforcement en français offerts par le programme French Heritage servent près de 2.000 élèves, selon le consulat.

Crédit photo: Jonas Cuénin

Les camps d'été en français font leur retour à New York

Si l’été approche et que vous ne savez toujours pas où vos bambins passeront les vacances, ne paniquez plus.  French Morning a concocté un guide des “summer camps” francophones de New York et ses alentours. Ces colonies de vacances en VF proposent une multitude d’activités aux enfants.

Pour les sportifs
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Universal Soccer Camp:Filles et garçons pourront se la jouer comme Beckham, Messi ou Ibrahimovic dans ce camp bilingue pour les amoureux du football situé à Randall’s Island. D’autres sports sont également proposés: rugby, flag, baseball… Des coachs francophones seront sur place. Infos pratiques : Ouvert du 25 juin au 31 août / Public : filles et garçons de 6 à 15 ans / Horaires : 9h-16h / Prix : 550$ la semaine
DNSE : Ce camp situé à New York, qui fête sa première édition cette année, est entièrement dédié à la danse pour apprendre le français de manière artistique et dynamique. Du contemporain au classique en passant par le street jazz, de nombreux styles sont proposés dans cette nouvelle école de danse. D’autres activités sont également proposées comme le théâtre, le dessin ou encore le yoga. Infos pratiques : Ouvert du 24 juin au 12 juillet / Public : 4 à 17 ans.
Pour les futurs historiens
Parlez-vous français : Immersion dans la France médiévale ! Le thème du camp d’été 2013 est le Moyen-Âge. Les participants découvriront cette période historique à travers la cuisine, l’art, le sport et le théâtre. Le camp se situe dans le New Jersey à Montclair, à 30 minutes de New York. Infos pratiques : Ouvert du 24 au 29 juin / Public : 4 à 10 ans / Horaires : 9h-15h / Prix : 330$ la semaine ou 75$ la journée

Les camps traditionnels

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Bonjour New York propose des animations variées pour faire découvrir la culture française aux plus jeunes. Au programme : activités de développement personnel, sport, excursions et dessins-animés de notre enfance.  Le camp dispose de quatre campus différents : un à Brooklyn, deux à Manhattan (Upper West Side et Midtown) et un à Ardsley, à moins d’une heure de New York. Quatre journées portes-ouvertes sont organisées : le 18 avril à 16h30 au Lyceum Kennedy (Campus Manhattan), le 20 avril à 10h au Lyceum Kennnedy (Campus Ardsley) et à Brooklyn, le 27 avril à 10h à Manhattan. Infos Pratiques : Ouvert du 1er juillet au 23 août / Public : 3 à 11 ans / Horaires : 8h30-17h (extended hours : 8h-18h) / Prix : de 300$ à 475$ la semaine.

Lycée Français de New York : Le camp bilingue du LFNY a pour objectif de faire de bout d’chou un citoyen du monde en l’immergeant non seulement dans la culture française mais aussi américaine. Plusieurs activités sont proposées selon l’âge des enfants : sport, cuisine, informatique, cours de français. Un évènement spécial est prévu chaque semaine et plusieurs excursions dans Manhattan sont programmées. Infos pratiques : Ouvert du 24 juin au 26 juillet / Public : 2 ans et 8 mois à 11 ans / Horaires : 9h-15h / Prix : 1300$ la semaine.

La Petite EcoleCe camp vise à faire découvrir la culture française et franco-américaine à travers plusieurs activités comme le chant, la danse ou encore la cuisine. Des jeux d’eau, des excursions et des sorties au musée sont également au programme. Le camp dispose de deux campus dans Manhattan : l’un dans  l’Upper West Side et l’autre à Tribeca. Infos pratiques : Ouvert du 24 juin au 26 juillet / Public : 3 à 6 ans / Horaires : 9h-15h / Prix : 950$ la semaine.

International School of BrooklynLe  camp se décline en deux versions : “immersion” et “intensif” selon l’âge des enfants. Pour les plus petits, le camp travaille sur l’acquisition du langage par de multiples activités. Chaque semaine, un nouveau thème est proposé : découverte d’un pays, voyage dans le monde des jouets ou du cirque. Pour les plus grands : exercices d’écriture, théâtre, sport et sortie au zoo. Infos pratiques : Ouvert du 8 juillet au 16 août / Public : 3.5 ans à 9 ans / Horaires : 9h-15h30 (extended hours 8h-18h) / Prix : à partir de 450$ la semaine

Smart French Summer Camp : Pour la sixième année, le camp accueille les enfants de tout niveau pour leur faire découvrir la langue et la culture française à travers des activités ludiques artistiques, sportives, intellectuelles et même culinaires. Infos pratiques : Ouvert du 8 juillet au 2 août / Public : 3 à 9 ans / Horaires : 9h30-15h / Prix : 400$ la semaine.

Les insolites

French Day CampLe “summer camp” du French Institute Alliance Française (FIAF) a la particularité de s’adresser aussi bien aux tout petits qu’aux adolescents. Le camp dispose d’un large choix d’activités selon l’âge des enfants. Pour les plus jeunes : jeux et chants en français, yoga. Pour les 5-11 ans: les enfants partiront à la découverte de l’art et des saveurs des régions françaises dans le cadre d’un “Tour de France à New York” . Pour les plus grands : rencontres avec des artistes, musées, cuisine “made in France”. Infos pratiques : Ouvert du 17 juin au 30 août / Public : 1 à 17 ans / Horaires : 9h30-16h30 / Prix : de 120$ à 1400$ la semaine.

The French ABC : La French Academy of Bilingual Culture propose l’exploration d’un thème différent chaque semaine : détective, cirque, le Petit Prince, Pasteur ou encore Robinson Crusoé. Objectif : découvrir la richesse de la langue française à travers des activités liées aux thèmes : atelier photo pour détective en herbe, tours de magie, chasse au trésor, découverte des animaux et des plantes… Le camp se situe dans le New jersey. Infos pratiques : Ouvert du 8 juillet au 23 août / Public : 3 à 12 ans / Horaires : 9h-15h (extended hours 8h-18h) / Prix : 435$ la semaine.

Les artistiques

CAMP2Bleu Blanc Rouge French Summer CampFondé par Brigitte Saint-Ouen, marchande d’art parisienne et expatriée à New York, le camp propose différentes activités avec, chaque jour, un thème différent. Au programme : peinture, bricolage, chant, danse, sport, jeux, théâtre, cuisine et même architecture ! L’objectif pour Brigitte Saint Ouen est de développer les compétences artistiques des enfants dans un environnement entièrement francophone. Infos pratiques : Ouvert du 24 juin au 2 août / Public : 3 à 7 ans / Horaires : 9h-15h30 (jusqu’à 12h le vendredi) extended hours : 8h30-18h / Prix : 400$ la semaine. Une remise de 25% est offerte pour les lecteurs de French Morning.

Hands on WorldCe centre linguistique de Brooklyn a la particularité de proposer chaque année un thème différent pour ses “summer camps”. Cette année sera placée sous le signe des modes de vie particuliers dans le monde entier. Les enfants découvriront la culture et l’habitat rural et urbain d’un pays à travers plusieurs activités et projets artistiques. Infos pratiques : Ouvert de mi-juin à mi-août / Public : 2 à 8 ans / Horaires : 9h30-15h30 / Prix : 400$ la semaine.

Pour les aventuriers et voyageurs

Summer Camp de la FASNYLe camp de la French American School of New York propose cette année pour les 10-14 ans une excursion dans les montagnes Catskill du 21 juin au 3 juillet. Randonnées, pique-niques, plage, mini-golf, skateboard ou encore pétanque sont au programme. Infos pratiques : Ouvert du 24 juin au 26 juillet / Public : 3 ans à 14 ans.

CAMP3Camp Tékakhwita : Le camp situé dans le Maine a la particularité d’immerger les enfants et adolescents dans la culture francophone au cœur d’un site naturel. Des séjours spéciaux (campings, olympiades) sont prévus en parallèle des activités quotidiennes (voile, plongée, escalade, feu de camp). Une expédition dans les Appalaches est également proposée aux adolescents. Infos pratiques : Ouvert du 24 juin au 17 août / Public : 8 à 17 ans / Prix : à partir de 1265 $ pour 14 jours

Camp Brébeuf : Ce camp bilingue situé à dix minutes de Montréal promet aux jeunes adolescents une immersion en Europe tout en restant sur le continent américain en découvrant Québec et Montréal, le hockey sur glace et des musées. Quinze heures de cours hebdomadaires sont également prévus pour l’apprentissage du français et de l’anglais. Infos pratiques : Ouvert du 30 juin au 4 août / Public : 11 à 15 ans / Prix : 2875$ pour 2 semaines.

Camp BoisjolyDepuis 1928, ce camp francophone situé aux environs du Mont Orford au Québec plonge les enfants au cœur de la nature en proposant une éducation environnementale. Toutes les activités sont exclusivement en français. Infos pratiques : Public : 7 à 16 ans / Prix : à partir de 125$ par session.

Ambassadeurs de demain : Quel meilleur moyen pour apprendre le français que de partir en France ? Le camp propose de faire découvrir aux enfants la ville d’Aix-en-Provence pour les rendre incollables sur Zola, Cézanne ou Mirabeau et les immerger dans la beauté de la campagne provençale, au pied de la célèbre Sainte Victoire. Infos pratiques : Public : 14 à 17 ans / Prix : à partir de 1001$ la semaine.

 

French Morning vous invite à sa Shopping Party

French Morning vous invite à sa Shopping Party le mardi 23 avril de 18h30 à 21h au Gramercy Park Hotel. Seul, en couple ou entre amis, venez profitez de réductions exceptionnelles sur les chemises sur mesure de ManuelRacim.

Le savoir-faire et le chic à la française, les tissus italiens, un style rien qu’à vous: c’est ce que vous propose ManuelRacim, deux Français qui ont créé une toute nouvelle marque de chemises sur-mesure. Dans l’attente de l’ouverture de leur première boutique à Tribeca, ils invitent en exclusivité les lecteurs de French Morning à une soirée au Gramercy Park Hotel.

Venez découvrir, un verre à la main, les créations élégantes des deux Français et faites prendre vos mesures pour commander votre chemise à 15% de réduction ! INSCRIPTIONS ICI

 

Les NY'OC Trobadors rénovent la poésie occitane

L’occitan, langue morte? Certainement pas pour les NY’OC Trobadors. Artistes, compositeurs, anthologistes, poètes, répartis de chaque côté de l’Atlantique, ils se sont réunis pour faire revivre la culture occitane à travers trois résidences artistiques et une anthologie poétique.
La première présentation aura lieu ce dimanche 21 avril, au Bowery Poetry Club à NoHo, puis ils continueront leur travail et en présenteront une nouvelle version en Gascogne, dans le Sud-Ouest de la France.
Joan Francés Tisnèr, Jakes Aymonino, Pierre Joris, Domenja Lekuona et Nicole Peyrafitte sont tous trilingues  (occitan, anglais et français). Leur rencontre et la décision de créer ensemble un projet multimédia, mêlant chants, textes, projections et danses de manière complémentaire, s’est faite de manière très naturelle. Ils partageaient tous les cinq ce désir de faire revivre la culture occitane et les créations artistiques extrêmement riches des troubadours du XIème siècle à nos jours. “Ce qui nous interpelle c’est que ces dix siècles d’écrits, personne n’en parle, pas même les médias, alors les gens ont tendance à croire qu’il n’y a pas eu de créateurs occitans“, explique Domenja Lekuona, chargée de la documentation du spectacle.
Car si beaucoup d’entre nous ont déjà entendu parler des troubadours, peu connaissent vraiment la culture occitane. Et c’est ce que reprochent nos cinq artistes au système français, “en France on ne parle pas des troubadours, alors que la poésie américaine a mis sur le devant de la scène l’importance de cette tradition occitane. Les Etats-Unis ont compris que toute création vient du brassage des cultures“, rappelle Pierre Joris, poète, traducteur et anthologiste installé à New York depuis cinquante ans.
Si leur projet est bien de faire connaître au public la poésie et la culture d’Occitanie, les artistes se défendent de tout passéisme. “Il y a eu une folklorisation autour des troubadours. Mais nous ne sommes pas en costume en train de faire des danses anciennes, nous sommes des troubadours cybernétiques, on ne fait pas dans la reconstitution“, précise Nicole Peyrafitte.
La scène new yorkaise les a accueillis à bras ouverts, et nos troubadours des temps modernes ont reçu le soutien de nombreuses associations d’envergure telles que le Poet House ou City Lore. “Ce pays est comme un bol d’air frais pour notre création. C’est une toute autre vision d’égalité, sans principe de hiérarchisation de cultures“, conclut Pierre Joris en souriant.
 

François Ozon s'enferme "Dans la maison"

C’est une histoire à tiroirs. Ceux du bureau d’un professeur désabusé (Fabrice Luchini) sombrant dans les vices du voyeurisme offerts par les dissertations de son élève préféré (Ernst Umhauer). “Dans la Maison”, le dernier  thriller de François Ozon inspiré de la pièce Le garçon du dernier rang de Juan Mayorgan, sort dans les salles américaines le 19 avril.

Monsieur Germain était voué à une carrière d’écrivain mais son manque d’ambition l’a conduit à se retrouver professeur de français dans un lycée de banlieue parisienne où les élèves se ressemblent, non seulement par leur uniforme récemment imposé par une réforme de l’Education Nationale, mais surtout par leur médiocrité. Cet enseignant passionné de lettres, aigri, dégoûté aussi bien par sa carrière que par sa femme (Kristin Scott Thomas), voit son quotidien chamboulé par une dissertation hors du commun rendue par Claude, un de ses élèves qui ressemblent pourtant aux autres. Celui-ci y raconte son intrusion “dans la maison” de son camarade de classe, Rapha, et y décrit avec délectation “l’odeur de la classe moyenne“. Le professeur se prend au jeu, chaque nouvelle copie plonge le spectateur dans le récit d’un voyeurisme exhaustif auquel se livre avec plaisir le jeune écrivain en herbe.

Mélange de fiction et réalité, le film nous livre deux récits emboîtés, celui de M. Germain et celui de Claude, examinant ainsi le processus de création, épine dorsale du scénario. “C’était une façon pour moi de tester différents genres de films en un“, explique François Ozon. Alors que l’intrigue se met en place, les questions s’enchaînent pour le spectateur: qui du professeur ou de l’élève détient le récit véridique? Lequel est réellement le maître de l’autre? Où s’arrête le voyeurisme? Où commence la folie? Tant de questions qui ne trouvent malheureusement que peu de réponses lors du dénouement, trop léger au risque de laisser le spectateur sur sa faim. “J’ai voulu obliger l’audience à travailler, à se demander ce qui était vrai, ce qui était faux, en filmant toutes les scènes de la même manière“, justifie le cinéaste.

Loin du blockbuster à l’américaine, Dans la maison assume clairement sa French Touch et se situe parfaitement dans la lignée des précédents films du réalisateur: le côté autoportrait déjà présent dans “Angels”, l’intérêt pour le procédé créatif de “Swimming Pool” et la présence d’un Luchini au sommet de son art, auparavant à l’affiche de “Potiche”. François Ozon, dont la réputation n’est plus à faire en France, n’envisage pas d’exporter sa marque de fabrique aux Etats-Unis. “En France, je suis libre, je ne suis pas sûr que je serais capable de travailler dans le système américain“, précise-t-il.

Conclusion: il faut aimer Ozon pour apprécier Dans la maison. Si le dernier bébé du réalisateur a reçu deux prix (Prix de la Fripresci au Festival de Toronto 2012 et Coquille d’Or au Festival de Saint-Sébastien) et six nominations aux Césars 2013, il peut laisser au spectateur novice un sentiment d’inachevé, la sensation d’un scénario riche à peine effleuré par des acteurs au jeu pourtant captivant. Le sujet est traité mais la peinture sociale réalisée par François Ozon manque d’éclat. On attend, tout au long du film, un élan poétique, un vertige, qui auraient peut-être généré plus de souvenirs une fois les lumières rallumées.