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L'art de VeroDalla à la Maison d’Art

Tous les chemins mènent à la Maison d’Art, même les “chemins divergents”.

C’est le thème de l’exposition qu’organise la galerie d’Harlem du 9 avril au 3 mai. L’exposition réunira le travail de quatre artistes autour de l’intention et des idées contradictoires : la Française VeroDalla, Ula Einstein, Ellen Hackl Fagan et Norma Marquez Orozco.

Originaire de Bourgogne, VeroDalla se plonge à 35 ans dans le monde de l’art. Son travail s’articule autour d’une matière composée de fibres de cellulose et de craie. Désirant créer un univers unique, Vero Dalla n’hésite pas à multiplier les supports (peinture, 3D, sculptures florales). L’artiste a exposé pour la première fois à New York en 2010.

La Maison d’Art organise un vernissage pour l’ouverture de l’exposition le 9 avril de 18h à 21h.

La fraude fiscale: un sport franco-américain

L’affaire Cahuzac a mis le sujet de la fraude fiscale sous le feu des projecteurs médiatiques.

La fraude fiscale se définit comme “le détournement illégal d’un système fiscal afin de ne pas contribuer aux charges publiques“. Bien entendu, les données en la matière sont, par définition, difficiles à obtenir, et la fraude fiscale se retrouve souvent sous-évaluée. Les chiffres pour la France ont été établis dans un rapport émis par le syndicat Solidaires-Finances Publiques datant de janvier dernier: la fraude fiscale représenterait entre 16 à 22% des recettes fiscales brutes, soit 60 à 80 milliards d’euros.

Dans un rapport établi en 2011, le chercheur britannique Richard Murphy dresse la liste des dix pays “grands perdants en matière d’évasion fiscale“. Le tableau comparatif se base sur la taille de l’économie souterraine de chaque pays. Il se base sur le postulat qu’elle correspond en grande partie à des activités économiques frauduleuses. L’économie souterraine des Etats-Unis équivaut à 8,6% de leur PIB et celle de la France à 15% de son produit intérieur brut.

En valeur absolue, la perte fiscale est plus impressionnante aux Etats-Unis qu’en France, respectivement 337,3 milliards de dollars contre 171,3 milliards. Les Etats-Unis arrivent en tête et la France sixième en terme de manque à gagner fiscal.

Des photographes français à Snap ! Orlando

Trois photographes français seront sous les projecteurs de Snap ! Orlando, du 2 au 5 mai. La manifestation présentera le travail de 25 artistes.

De nombreuses expositions photographiques, des projections mais aussi des installations, des conférences et des ateliers auront lieu tout au long de l’événement.

Le photographe français Nicolas Senegas sera présent pour l’exposition. Ayant étudié l’anthropologie, il se passionne pour l’étude de l’Homme, notamment sur ses rites et ses coutumes. Les photographies de Cédric Arnold seront également exposées. Ce Français basé à Bangkok est notamment célèbre pour les nombreux portraits qu’il a réalisés : Christopher Lee, Sharon Stone et Terry Gilliam ont posé pour lui ainsi que les membres de la tribu Mahout du nord de la Thaïlande, un moine et un boxer thaïlandais.

Le troisième photographe français Olivier Valsecchi présentera « Time of Wa », deuxième volet du projet autobiographie « I am Dust », une œuvre sur l’incarnation du corps.

L’exposition débutera le 3 mai par une soirée en présence des artistes. Une « Fashion Night » aura lieu le 4 mai et proposera d’assister aux coulisses d’une séance photo au milieu des expositions et des installations. Les autres journées seront consacrées à des ateliers et des conférences.

Une journée pour la francophonie à Sacramento

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Le mois de la Francophonie, c’est fini… Sauf à Sacramento, où California State University (CSU) organise une journée spéciale pour les francophiles.

Le 14 avril, rendez-vous au Mariposa Hall pour le “Francophone Day”, une immersion dans la langue française placée sous le signe de la bonne humeur et de l’échange.

La journée commencera par une présentation du programme de français de l’université et des travaux des étudiants. Deux d’entre eux seront présents pour évoquer leur récent voyage au pays du béret et de la baguette. Kristin Rapinac, présidente de l’Alliance française de Sacramento, viendra quant à elle parler des activités de l’association.

Ensuite, place à la détente. Les plus sportifs pourront s’initier à la pétanque. Pour ceux qui préfèrent la french touch artistique, les étudiants du Sac State French Club joueront une pièce de Jean Tardieu, “Le Style Enfantin”. Le public sera ensuite convié à chanter en choeur avec eux… dans la langue de Molière, évidemment !

Des courts-métrages en français seront également projetés, avec l’aimable autorisation du Sacramento French Film Festival. Et pour ceux qui voudraient tester leur culture, un quiz Jeopardy! sur le thème de la Francophonie viendra clôturer la journée.

Ce “Francophone Day” est l’une des manifestations du “Festival of Art & Letters” organisé en avril par CSU. Tous les professeurs et élèves des différents collèges communautaires et lycées de Sacramento et de la région sont d’ores et déjà conviés à ce voyage dans la culture française.

Louis Giscard d'Estaing se choisit une suppléante

Louis Giscard d’Estaing joue la carte canadienne. Le candidat de l’UDI (Union des Démocrates et Indépendants) à la législative partielle en Amérique du Nord a choisi Séverine Boitier (ci-dessus) comme suppléante. Mme Boitier est la responsable de l’UDI au Canada.

M. Giscard d’Estaing doit officialiser ce choix lundi soir, lors du lancement de sa campagne au restaurant Carte Blanche de Montréal, en présence de ses supporters.

Installée à Montréal depuis 16 ans, Séverine Boitier a d’abord travaillé comme associée au sein d’une agence de design, avant de créer en 2001 une nouvelle compagnie de design et de communications, dont elle est toujours dirigeante aujourd’hui. En 2011, elle rencontre Jean-Louis Borloo et participe à la création du Fédération du Parti Radical d’Amérique du Nord. Elle est impliquée dans de nombreuses associations à l’intérieur et en dehors de la communauté française.

Elle est notamment la coorganisatrice des évènements de la FrAsQue (Français de l’Associatif au Québec) qui rassemblent le milieu associatif français et ses sympathisants lors de grandes soirées festives. Elle préside également le CERF (Cercle des entrepreneurs et réseauteurs français), organisme travaillant à renforcer les liens entre les membres de la communauté française des affaires.

Le choix d’un suppléant au Canada est stratégique : avec plus de 43.000 sur la liste électorale, Montréal est la circonscription consulaire la plus importante d’Amérique du Nord.

Hommage à Paris en trois films à Brooklyn

La Brooklyn Public Library rend hommage à Paris à travers trois films tournés dans les années 1950. Date des projections: les 9, 16 et 23 avril.

La première comédie en couleur de Jacques Tati, “Mon Oncle”, sera diffusée le 9 avril. Il raconte l’histoire de Monsieur Arpel, un riche homme d’affaire vivant dans une maison futuriste, qui veut éviter que l’insouciant et rêveur Monsieur Hulot n’influence son fils Gérard. Il confie donc au bohême un emploi dans son usine afin de l’éloigner.

« Jerry parle anglais à nous ! » Cette réplique culte –en français dans le film – est tirée de “An American in Paris” qui sera diffusé le 16 avril.  Sorti sur les écrans en 1951, ce film musical réalisé par Vincente Minelli retrace les aventures de Jerry Mulligan, interprété par l’excellent Gene Kelly, un vétéran américain de la Seconde guerre mondiale qui vit une nouvelle vie exubérante d’expatrié à Paris. Il y rencontre Lise, dont il tombe amoureux mais qui est promise à un autre. Le film est  célèbre pour sa scène finale où Jerry rêve qu’il danse dans toutes les rues de Paris avec Lise. Récompensé par six Academy Awards et un Golden Globe, “An American in Paris” n’a pas été tourné en France mais dans des studios à Hollywood où ont été recréés les quais de Seine, les fontaines de la Concorde ou encore Montmartre.

Cette série se clôturera le 23 avril par la projection d’”April in Paris”. Réalisée par David Butler en 1952, cette comédie musicale met en scène Doris Day et Ray Bolger : la première reçoit une invitation pour représenter le théâtre américain lors d’une exposition d’art à Paris. Seul problème : cette invitation était destinée à une autre. De là débute une histoire d’amour et de malentendus, au rythme des chansons de Vernon Duke.

Une soirée Serge Gainsbourg à Sacramento

Serge Gainsbourg aurait eu 84 ans cette année. À Sacramento, on ne l’a pas oublié.

Le 13 avril, les amoureux du chanteur-compositeur sont attendus pour la quatrième édition de la Serge Gainsbourg Tribute Party. Organisée dans le cadre du French Film Festival de Sacramento, cette soirée rend hommage à la culture pop et à l’esprit déglingué et créatif de l’interprète du “Poinçonneur des Lilas”.

Au programme ? De la musique bien sûr. Deux groupes locaux, Afternoon Tea Cup Collection et Peter Petty IS Dirge Gainsbourg! joueront en live leur version de l’oeuvre du chanteur. Les DJ Christophe et Roger Carpio prendront ensuite les platines pour faire danser le public au son de la pop française. Et pour rester dans le thème “Gainsbarre”, des bières et cocktails à base de pastis seront servis en début de soirée.

Est également prévue une projection de courts métrages sur la vie du chanteur ou inspirés par sa personnalité provocatrice. Une manière de rappeler que l’icône Gainsbourg fut aussi acteur et réalisateur.

Enfin, le Sacramento French Film Festival lance un concours pour les artistes de la ville. L’objectif est de créer un pochoir contenant le mot “Sacramento” qui sera apposé cet été sur le mur de la maison de Serge Gainsbourg à Paris, au 5 rue de Verneuil, parmi les autres graffitis. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 30 mai, et le gagnant recevra une photographie de son oeuvre.

L'Exploratorium rouvre ses portes au Pier 15

Bonne nouvelle : après plus de trois mois de fermeture, l’Exploratorium de San Francisco va rouvrir ses portes le 17 avril.

Plus de quarante ans après sa création, l’Exploratorium reste toujours un lieu d’innovation et d’enseignement scientifique de qualité. Pour faire peau neuve, il a changé d’adresse. C’est au Pier 15 que le nouvel Exploratorium va prendre place.

Pour réaliser ce projet, 300 millions de dollars ont été nécessaires. Construction, fonds permanent et nouveau conseil d’administration, l’Exploratorium repart sur de toutes nouvelles bases. Son musée compte mettre en avant plus de 600 expositions dans un espace deux fois plus grand qu’avant.

A l’occasion de sa ré-ouverture, le 17, l’Exploratorium a sorti le grand jeu. La journée commence tôt avec une cérémonie officielle dès 9h du matin. Après avoir coupé le fameux ruban rouge, la journée se poursuivra à l’intérieur  avec des expositions, des performances live et plein de surprises. Le programme exact n’a pas été révélé pour le moment.

Pour ceux qui ne peuvent pas attendre, l’Exploratorium organise un gala d’ouverture le vendredi 12 avril. Les participants pourront découvrir le nouveau look du musée en avant-première.

L’héritage de la France en question à Columbia

Entre la Révolution française, les guerres mondiales ou la décolonisation, difficile de définir quel est l’héritage de la France.  L’historien Jacques Revel apportera son éclairage le 16 avril à la Maison française de Columbia.

La conférence traitera de la construction – et de l’invention – de l’héritage français. Jacques Revel insistera sur le rôle que jouent le patrimoine, l’histoire et la mémoire dans les mentalités en France. Des Gaulois aux Résistants en passant par Jeanne D’Arc ou Marianne: il parlera de ces nombreux épisodes et personnages historiques utilisés pour affirmer l’identité française.

Jacques Revel est professeur d’histoire et ancien président de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales de Paris. Il est spécialiste de l’historiographie – ou l’écriture de l’histoire – et de l’histoire culturelle et sociale de l’Europe à l’époque moderne. Il est l’auteur de nombreux ouvrages dont Fernand Braudel et l’histoire (1999), Les usages politiques du passé (2001), et Penser par cas (2005).

Andras Schiff fait revivre les "French Suites" de Bach

Bach est de retour. Le 14 avril, San Francisco vivra, le temps d’une soirée, au rythme cristallin des célèbres compositions de Johann Sebastien Bach. Le musicien hongrois, Andras Schiff, s’empare de la scène du Davies Symphony Hall pour faire revivre les “French Suites” de l’illustre compositeur.

Les critiques sont unanimes: Andras Schiff maîtrise son art à merveille. Il est considéré comme l’un des plus grands promoteurs de l’œuvre musicale de Bach aujourd’hui.

Les “French Suites” de Bach sont une série de six suites pour piano. Bien que le nom du programme rapelle la France, la musique n’a, en réalité, pas grand chose à voir avec elle. Le titre “French Suites” a surtout servi à se démarquer d’une autre période musicale, les “English Suites”.

Phoenix au légendaire Apollo Theater

C’est la rencontre de deux mondes: Versailles et Harlem. Le groupe pop-rock mondialement connu Phoenix, composé de quatre Versaillais, jouera le 13 mai au mythique Apollo Theater.

Formé il y a treize ans, Phoenix est aujourd’hui l’un des groupes de rock français les plus populaires. Avec leurs cinq albums et plus d’une cinquantaine de titres, les musiciens ont prouvé que les Français étaient capables d’écrire de bonnes chansons… en anglais. Ils ont été les premiers Français à se produire au Madison Square Garden.

Le concert aura lieu le 13 mai, dans le cadre d’une tournée de grands festivals américains, dont le fameux Coachella en Californie, le New Orleans Jazz and Heritage Festival ou encore Edgefest au Texas.

Législative: Franck Scemama, la carte franco-canadienne du PS

Franck Scemama n’y pensait pas chaque matin en se rasant… “Il m’a fallu deux nuits blanches pour me décider”, avoue-t-il.

C’est Corinne Narassiguin, dont l’élection au siège de député des Français d’Amérique du Nord venait d’être invalidée, qui lui a conseillé d’envisager une candidature pour la remplacer. Quelques mois auparavant, il avait à la fois quitté l’Amérique du Nord, pour des raisons personnelles, et la politique, en démissionnant de l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE). La sanction surprise du  Conseil Constitutionnel l’a donc convaincu de replonger.

Le voilà donc sur la route. Après le lancement de sa campagne mardi à Montréal, un déplacement mercredi à New York, il sera à Toronto jeudi et à San Francisco le 15 avril. Son objectif : se rendre dans toutes les circonscriptions consulaires pour proposer son « menu », comme il dit. Il ne compte pas ménager sa peine : la campagne 2013 sera difficile. En France, François Hollande bat des records d’impopularité. Là où Mme Narassiguin avait eu un an, M. Scemama aura un peu plus d’un mois et demi pour éviter que la circonscription ne bascule à droite. A la différence de l’ancienne candidate, il aura à défendre un bilan gouvernemental critiqué par certains Français dans la circonscription. Et puis, il y a eu la bombe Cahuzac. « C’est une bonne et une mauvaise nouvelle, analyse-t-il. Mauvaise car si les électeurs votent simplement sur un parti, cela leur donnera un argument supplémentaire de voter contre le PS. Bonne parce que j’ai pour ma part donné des gages de probité et de désintéressement. On peut faire de la politique autrement. Sans cumuler les mandats et avec transparence. La France a besoin de sang neuf ».

Franck Scemama, 38 ans, connait les campagnes difficiles. Son engagement au Parti socialiste remonte à un certain 21 avril 2002, date de la défaite de Lionel Jospin au premier tour de la présidentielle. Scemama, qui n’a pas grandi dans une famille politisée, décide de s’impliquer dans la législative dans le 1er arrondissement de Paris, qui a vu la victoire à l’arrachée de la Verte soutenue par la gauche Martine Billard. « Je me suis dit qu’il fallait s’engager d’une manière ou d’une autre plutôt que de rester dans son canapé à se lamenter ». Installé à Montréal, cet informaticien de gestion travaille au re-lancement du Parti socialiste local, et en prend les rênes comme Secrétaire de Section de 2008 à 2012. Elu à l’Assemblée des Français de l’étranger pour la circonscription Québec / Provinces atlantiques en 2009, il occupe aussi plusieurs fonctions dans des associations et institutions montréalaises. Une histoire d’amour avec son pays d’adoption qui se traduit par l’obtention de la citoyenneté canadienne. Mais «en tant que député, je serai exclusivement français, promet-il. La citoyenneté était la matérialisation de mon attachement au Canada, la pérennisation de ma situation et le signe que j’étais allé à l’étape finale du processus d’immigration, qui n’est pas facile. » Il démissionne de son mandat à l’AFE en 2012, à son retour en France. Se considère-t-il toujours comme un candidat local ? « Si je m’étais présenté dans cinq ans, j’aurais peut-être eu plus de problèmes pour me sentir Français de l’étranger, mais là, le fil n’a jamais été rompu. » Et de railler le discours « néo-colonialiste » de ses principaux adversaires de droite, Louis Giscard d’Estaing (UDI) et Fréderic Lefebvre (UMP), parachutés par leurs partis respectifs. « Je trouve la démarche de Damien Regnard et Gérard Michon (candidats locaux divers droite, ndlr) courageuse. Je regrette qu’ils ne soient pas plus entendus par leur parti politique», tâcle-t-il.

Du courage, et de bons éléments de langage, il lui en faudra aussi. Jusqu’à présent, la présidence Hollande a notamment accouché pour les Français d’Amérique du Nord d’une réforme du système d’aide à la scolarité, qui a vu la suppression de la gratuité des études dans les lycées français de l’étranger (pour les enfants français en classes de Seconde, Première et Terminale). Le calendrier de la réforme ainsi que le mode du calcul de nouveau barème des bourses, qui remplacent la Prise en Charge (PEC), ont été dénoncés par des élus locaux et des chefs d’établissement. Franck Scemama veut jouer l’apaisement. « Il y a des garde fous en place : on ne pourra pas descendre en dessous de 20 points de bourse pour une situation égale par rapport à l’année dernière.  Comme l’a annoncé le gouvernement, après les résultats des commissions des bourses, il y aura un réexamen pour voir s’il y a certaines adaptations à faire. Le gouvernement nous a donné les garanties nécessaires en ce sens. »

Autre point noir : la mise en place fin décembre d’un groupe de travail socialiste sur l’exil fiscal, qui laisse planer le spectre de nouvelles mesures d’impositions sur les Français de l’étranger. Parmi les pistes explorées: la possibilité d’un impôt lié à la nationalité, et non plus au pays de résidence, comme le pratiquent les Etats-Unis. Là encore, le socialiste veut rassurer. « J’y suis farouchement opposé, ça serait injuste et c’est de la petite politique car ce n’est pas un problème qui peut être résolu sur le court terme. Cela ne veut pas dire qu’il ne faut rien faire sur les conventions fiscales: comme François Hollande l’a proposé, il faut revoir les conventions avec les pays où il y a problème d’évasion, comme la Suisse et la Belgique. »

Face à une participation qui s’annonce en baisse par rapport à l’élection générale, il peut compter sur le soutien des militants socialistes en Amérique du Nord, qui lui ont manifesté son soutien en février lors d’une primaire consultative interne avant l’investiture officielle. Lui et sa suppléante Annie Michel avaient devancé le ticket Gabrielle Durana-Olivier Minne, l’animateur de Fort Boyard. Il bénéficie également du soutien de Corinne Narassiguin, dont il salue le bilan: “Beaucoup ont apprécié son travail sur le mariage pour tous”, assure Franck Scemama, qui confie attendre lui-même que la loi entre en vigueur pour se marier avec son compagnon avec lequel il est actuellement pacsé.

Contrairement à l’an dernier, le PS ne fera pas alliance avec Europe Ecologie les Verts (EELV) au premier tour, faute d’accord entre les directions nationales des deux partis. L’ancien suppléant de Mme Narassiguin, Cyrille Giraud, a déclaré, mardi, sa candidature pour le parti écologiste. « Je ne vois pas de problème pour se rassembler au deuxième tour, glisse Franck Scemama. Une élection peut être le moyen d’envoyer un signal à un gouvernement pas populaire. Nous proposons une autre démarche: compléter l’échantillon parlementaire par quelqu’un qui a vécu en Amérique du Nord et qui peut défendre une nouvelle idée de la politique ».

 Propos recueillis par Elisabeth Guédel-Treussard, Emmanuel Saint-Martin et Alexis Buisson