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Paris Photo débarque à Los Angeles

Après un succès inégalé à Paris en novembre dernier, Paris Photo, l’une des foires de la Photographie les plus réputées au monde s’installe pour la première fois à L.A., dans les décors des Studios Paramount, les 26, 27 et 28 avril.

Appelé tout simplement Paris Photo Los Angeles, l’événement a choisi comme symbole un palmier, créé par l’un des artistes contemporains iconiques de L.A, Ed Ruscha. Plus de 70 galeries d’art et près de 400 artistes y seront représentés.

Le Français Benjamin Trigano, directeur de la galerie d’art contemporain M+B à Los Angeles, fait partie du comité de sélection de cette première édition californienne: « L’idée de la foire Paris Photo Los Angeles, c’était de faire quelque chose d’un peu plus contemporain que l’édition parisienne. Nous avons donc sélectionné les galeries d’art et les artistes en fonction de cela.»

On trouvera donc parmi les participants des grands noms de l’art contemporain, comme la galerie Gagosian ou encore Andy Warhol. Une BMW M1 peinte par ce dernier et baptisée « BMW Art Car » accueillera les visiteurs dans l’un des trois studios de Paramount Pictures réquisitionnés pour l’événement.

New York ne sera pas réellement délaissée puisqu’une partie de la foire sera située dans les décors du « New York City Backlot ». Les rues « Soho », « Greenwich Village », « Lower East Side » ou encore « Financial District» accueilleront des expositions solo.

La foire sera composée de sections, dont « Moving Images », « Young Galleries », et « Complete Series ». Étant donné l’emplacement mythique, les références à l’industrie du film et l’utilisation de la vidéo seront nombreuses, comme les projections prévues dans le cadre de la série éducative « Sound and Vision » qui, selon les organisateurs, offrira aux visiteurs « de multiples perspectives intellectuelles au travers l’utilisation d’images –fixes ou animés – dans la culture contemporaine. »

Dans un article du L.A Times, le directeur de Paris Photo, Julien Frydman, confie que beaucoup de facteurs ont contribué au choix de L.A, comme par exemple une riche tradition d’artistes conceptuels expérimentant avec la photographie, la présence de nombreux collectionneurs importants, ainsi qu’un intérêt institutionnel pour le medium (le Getty, le LACMA, et le MOCA). C’est aussi une destination accessible pour les membres de la communauté photographique de San Francisco.

"Cinderella" le ballet arrive à San Francisco

Pantoufle de vair ou pantoufle de verre ? Derrière cette célèbre question se cache Cendrillon, l’un des contes de fée les plus célèbres au monde.

En mai, le War Memorial Opera House de San Francisco accueille le ballet “Cinderella”. Une nouvelle adaptation du conte qui est présentée pour la première fois aux Etats-Unis. La première mondiale avait eu lieu en décembre 2012 à Amsterdam, car ce spectacle est une coproduction du San Francisco Ballet et du National Ballet néerlandais.

Sur une musique de Serge Prokofiev, le ballet est chorégraphié par Christopher Wheeldon. Sur scène, la baguette magique des deux équipes artistiques donne au conte une allure cinématographique. Les danseurs évoluent au milieu de vidéoprojections, de marionnettes, mais surtout de décors peints par le designer britannique Julian Crouch. Moult fois récompensé pour son travail, il signe également les costumes.

L’histoire du ballet s’inspire largement des écrits de Charles Perrault, mais surtout de ceux des frères Grimm. Dans cette version, pas de Marraine la bonne fée ni de citrouille qui devient un carrosse. Cendrillon plante sur le tombeau de sa mère une branche de noisetier, qui va devenir un arbre magique capable de réaliser tous ses souhaits.

 

"Les Liaisons Dangereuses": manipulations et déceptions au Dragon Theater

La France du XVIIIe siècle et ses libertinages sont à l’honneur à Redwood City. Jeffrey Bracco propose à partir du 19 avril, une pièce adaptée d’un des plus célèbres romans français: Les Liaisons Dangereuses. Cela se passe au Dragon Theater.

Après avoir passé treize ans à Paris où il a été tour à tour acteur, metteur en scène, dramaturge et professeur, Jeffrey Bracco est revenu dans sa Californie natale pour perpétrer son art. Fort de son bilinguisme, l’artiste a décidé de monter une pièce issue des deux cultures, francophone et anglophone.

Fortement inspiré du roman épistolaire de Choderlos de Laclos, la pièce est directement adaptée de l’œuvre théâtrale de Christopher Hampton. Dans ses notes de metteur en scène, Jeffrey Bracco revient sur le nœud de l’histoire, « Revanche. Manipulation. Blessures sentimentale. Voilà des idées avec lesquelles nous ne sommes pas à l’aise – excepté lorsqu’il s’agit d’un divertissement ». L’histoire  se passe à la veille de la Révolution Française, dans l’aristocratie. Deux protagonistes vils et mondains, la Marquise de Merteuil et le Vicomte de Valmont manigancent une multitude de plans pour pervertir la jeune Cécile de Volange. Entre amour, mensonge et manipulation, les relations entre les personnages se mélangent pour un final où personne ne sortira vainqueur.

Et pour incarner le visage de la manipulation et de la méchanceté, le metteur en scène a fait appel à Laura Jane Bailey et Kit Wilder. Ils endosseront les rôles de La Marquise de Merteuil et du Vicomte de Valmont.

Paris Combo: "melting pot" musical au Palace of Fine Arts

Ca va swinguer ! Ce 26 avril, le groupe Paris Combo sera au Palace of Fine Arts pour un concert plein de peps.

La soirée est présentée par le California Institute of Integral Studies. Avec l’énergie qui le caractérise, le groupe vient faire découvrir au public les chansons de son nouvel album, intitulé “n°5”, dont la sortie est prévue courant 2013.

Mené par la chanteuse française Belle du Berry, Paris Combo est un véritable melting-pot musical et humain. Composé de trois musiciens français, François Jeannon, Potzi, et Emmanuel Chabbey, respectivement batteur, guitariste et contrebassiste, il compte également un Australien, le pianiste et trompettiste David Lewis. La musique du quintette, quant à elle, mélange jazz, swing, gipsy, post-punk, ska, latino, et chanson pop française.

Le résultat est éclectique mais possède la petite touche “cabaret parisien” qui séduit les Etats-Unis depuis 1998, année de leur première tournée américaine. Après son démarrage dans les péniches et les cafés des bords de Seine au début des années 1990, Paris Combo parcourt désormais le monde. Le groupe a fait plusieurs tournées en Europe, en Australie, aux Etats-Unis et au Moyen-Orient.

Déjà nommé aux Victoires de la musique, Paris Combo a notamment collaboré avec le chorégraphe français Philippe Découflé pour la cérémonie de clôture des Jeux Olympiques d’Albertville en 1992.

Qu’on soit nostalgique de la vieille chanson française ou amateur de rythmes métissés, ce concert est immanquable.

Législative: Fillon et Copé attendus en Amérique du Nord

Frédéric Lefebvre est soutenu et il veut le montrer. Boudé publiquement par les cadres de l’UMP Côte Est, il peut compter sur le soutien de plusieurs personnalités politiques de premier plan en dehors de la circonscription. Parmi eux, François Fillon, qui arrivera aux Etats-Unis dès ce week-end, et Jean-François Copé, qui “envisage de venir” dans la circonscription.

Il y a un ciment d’unité qui va se faire autour de ma candidature“, assure le candidat de l’UMP à la législative partielle en Amérique du Nord, lors d’un point-presse “informel” organisé mardi au café Le Concorde à Paris.

M. Fillon est attendu vendredi à Washington pour une conférence sur le Mali. Selon M. Lefebvre, “il n’y aura pas de meeting” à l’occasion du passage de M. Fillon, qui doit ensuite se rendre au Japon et au Qatar. Mais le candidat assure qu’il sera bien “au côté” de l’ancien locataire de Matignon lors de son déplacement. Il n’y a pas de date prévue pour la visite de Jean-François Copé. Celui-ci sera le 17 avril en Israël pour soutenir Valérie Hoffenberg, la candidate de l’UMP dans la 8e circonscription des Français de l’étranger dite “Europe du Sud”, également le théâtre d’une législative partielle.

M. Lefebvre n’a pas indiqué s’il s’affichera avec Nicolas Sarkozy, attendu le 26 avril à Montréal pour une conférence à l’invitation de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain. Comme French Morning l’a révélé, l’ancien chef de l’Etat doit également participer à la conférence SALT, du 7 au 10 mai à Las Vegas. “Il est attendu en Amérique du Nord. On veut avoir son expertise, indique Frédéric Lefebvre. Il ne me conseille pas”. Les quelques journalistes présents au Concorde, repaire de parlementaires à quelques pas de l’Assemblée, ont remarqué la présence furtive du communiquant Jacques Séguéla. “C’est un ami. Il me donne des conseils, souligne le candidat de l’UMP. J’ai la chance d’avoir des amis comme lui“.

Attentats de Boston

Accusé par des élus de gauche de récupération politique des attentats de Boston après l’envoi d’un tweet lundi assurant qu’il se tenait informé “minute par minute du dramatique bilan humain et des recherches en cours, Frédéric Lefebvre a profité du point-presse pour saluer le “travail formidable du consulat” de France à Boston. “Il n’y pas de droite et de gauche, il n’y pas de candidat” dans ce “drame“, glisse-t-il. “J’ai salué la réaction officielle de la France. Manuel Valls a été réactif.

crédit photo: Mousse/ABACAUSA.COM

Les parcs nationaux de Californie gratuits pendant cinq jours

Muir Woods, Joshua Tree ou encore Yosemite: la Californie est très riche en parcs naturels. Pour offrir à tous l’opportunité de les visiter, l’Etat les ouvre du 22 au 26 avril. Gratuitement.

Au programme donc, cinq jours de visites et de découvertes du territoire californien. Vivant à San Francisco, vous pourrez aller vous promener à quelques kilomètres seulement de la ville dans le parc de Muir Woods ou aller à l’aventure jusqu’au Lassen Volcanic National Parc. Plus attiré par le sud ? Le Pinnacle National Park ne se trouve qu’à deux heures de route de San Francisco.

Pour les Angelenos, rendez-vous au Joshua Tree Park, pour admirer le désert. Et en direction de San Diego, c’est le Cabrillo National Monument qui s’offre à vous.

Et pour ceux qui ne jurent que par les grands parcs nationaux et qui n’ont pas peur de faire un peu plus de route, Yosemite, le Sequoia National Park et le Death Valley Park participent aussi à l’opération. Attention tout de même: certains parcs demandent une participation pour les visiteurs arrivant en voiture. Pour Yosemite, cette contribution s’élève à 20 dollars.

Aucun Français parmi les victimes de l'attentat du marathon de Boston

Le Consul général de France à Boston assure qu’aucun Français n’a été recensé parmi les victimes de l’attentat du marathon de Boston.
“Pour l’heure, aucun des hôpitaux que nous avons contactés n’a reçu de Français parmi les blessés” explique Fabien Feschi. Les autorités ont recensé pour l’heure 136 blessés, et trois morts après l’explosion de deux engins à proximité de la ligne d’arrivée du marathon de Boston le 15 avril.
Au total 158 Français étaient inscrits à la course, une des plus réputées des Etats-Unis. “Nous avons réussi à joindre l’immense majorité d’entre eux, qui sont sains et saufs” explique le Consul. Reste une dizaine qui n’ont pu être joints, mais dont le sort n’inquiète pas particulièrement le diplomate: “nous n’avons simplement pas pu les joindre, certains sont peut-être déjà rentrés en France“.
 
Crédit photo : AFP/Alex Trautwig

"Restaurant Week": Pasadena passe à table

La “Restaurant Week”, c’est l’occasion de savourer un dîner ou déjeuner dans les meilleurs restaurants de la municipalité pour un prix raisonnable.
Quarante-cinq restaurants de Pasadena participeront à l’événement du 21 au 26 avril. Un déjeuner et un dîner à prix fixe (allant de 15$ à 44$ selon  les menus) seront proposés aux gourmands.
Trois restaurants français participent à l’opération: le Bistro 45, le Café Bizou et le Cheval Bistro. Des menus italiens, végétariens, thaï ou encore argentins seront à la portée de toutes les bouches.

Miami célèbre le cinéma éco-militant

Le cinéma s’engage pour sauver la planète. Miami accueille la deuxième édition du Wildlife Conservation Films Festival du 17 au 22 avril. Au programme : projections de films  et documentaires engagés, conférences, remise des prix et même excursions.

Seize films sont en compétition. Le festival s’ouvrira le 17 avril avec la remise des prix. Les noms des films récompensés sont déjà connus : “What would Darwin think : Man VS Nature in the Galapagos”, un documentaire réalisé par Jon Bowermaster sur le changement de l’écosystème des îles Galapagos entre le moment où Darwin y voyage et aujourd’hui. Le deuxième film récompensé est “Secrets of the English Monkey”, un documentaire qui s’intéresse au Uakari rouge, l’un des singes les plus exotiques de la planète qui vit en Amazonie et reste très méconnu. Le film est lauréat du prix du meilleure long-métrage. “Home for Hawksbill” recevra le prix de la catégorie “Humains et Nature”. Le documentaire produit par Jordan Plotsky raconte l’histoire tragique de la tortue d’Hawksbill, qui nageait déjà dans les océans à l’époque des dinosaures et qui est aujourd’hui menacée d’extinction. Le dernier film récompensé est “Blood dolphin $ : Return to Taiji”, un film de Lincoln O’Barry qui a filmé le massacre des dauphins.

Les douze autres films seront projetés le 19 et le 20 avril.

Une conférence sera organisée le 18 avril sur le thème de l’impact de l’homme sur le changement climatique et la faune et la flore au XXIe siècle.

Enfin, le festival s’achèvera le 22 avril sur une excursion dans les marais de Florida City à bord de kayaks pour découvrir l’habitat des alligators, des lamantins, des pélicans ou encore des crocodiles.

Les Ballets Trockadero de Monte Carlo en tournée en Floride

Les danseurs déjantés des Ballets Trockadero de Monte Carlo entament une nouvelle tournée aux Etats-Unis. Tutus, pointes et barbichette seront de mise.
La compagnie se produira à Melbourne le 1er mai et à Fort Lauderdale le 2 mai. Créée en 1974 par un groupe de danseurs américains, la compagnie a vocation à présenter le ballet traditionnel dans une version décalée et parodiée.
Les ballerines, à la technique parfaite,  sont exclusivement des hommes qui se travestissent parfois pour certains rôles. La compagnie explore un répertoire très riche allant du classique au moderne et interprète de nombreuses pièces comme « Don Quichotte », « Le Lac des Cygnes » ou encore « La Belle au Bois Dormant ».
La compagnie est également connue pour son engagement en faveur d’organisations luttant contre le Sida comme la DRA (Dancers Responding to AIDS), Classical Action à New York, Dancers for Life  à Toronto, le Stonewall Gala de Londres ou encore Life Ball basée à Vienne. Les Ballets Trockadero de Monte Carlo ont également fait plusieurs représentations au profit des sans-abris homosexuels à New York et ont récolté 4.000 dollars pour financer des projets d’éducation pour les enfants défavorisés de Thaïlande.

Une expo en bois à la galerie Jolis Trésors

Retour aux matières premières aux Jolis Trésors. Le 18 avril, la galerie d’art de Long Beach expose un artiste spécialisé en bois tourné.

L’artiste Joe Devinny exposera ses créations en bois. Ancien professeur en ingénierie, Joe Devinny est spécialiste du bois tourné, une technique permettant de créer des objets ronds en sublimant le grain du bois.

Ses aptitudes  acquises dans l’ingénierie lui permettent de combiner son savoir en géométrie et sa fibre artistique pour créer un art subtil. Joe Devinny crée toutes sortes d’objets allant du bol à des formes plus élaborées en combinant de petits morceaux de bois pour créer des motifs géométriques.

L’artiste profitera de cette exposition pour expliquer la façon dont il travaille. Il donnera également des indications sur les différents types de bois, la manière dont il procède pour le tourner et les outils qu’il utilise pour donner forme à l’objet.

Créée en 2009 par Annie Clavel, Les Jolis Trésors a pour objectif de promouvoir l’art contemporain en représentant le travail d’artistes californiens et internationaux.

 
Crédit . Joe Devinny

"Living with Two Languages" : le bilinguisme a le vent en poupe

French Morning était partenaire de la conférence sur le bilinguisme «Living with two languages » au Lycée français de New York (LFNY) ce 13 avril. Trois tables-rondes qui ont confirmé que le bilinguisme a décidément le vent en poupe.
Ont participé à l’évènement:
-Panel 1 : Language, Emotions, and the Bilingual Brain. Ellen Bialystok, Professeur au Département de Psychologie, York University; Regina Sullivan, Professeur à l’Emotional Brain Institue; Sean Lynch, directeur du LFNY; Elisabeth Cros, Professeur de science au LFNY
-Panel 2 : Crossing Perspectives on Bilingualism. Nancy Rhodes, directrice du Foreign Language Education, Center for Applied Linguistics; Jane Ross, présidente du French Heritage Language Program; Ofelia Garcia, professeure à la City University of New York; Marie Bouteillon, professeure à la Carroll School de Brooklyn, Vannina Boussouf, directrice de l’école primaire du LFNY, Gretchen Schell, professeure au LFNY, Roddy Rapson, enseignant en maternelle au LFNY
-Panel 3 : Eating Bilingually. Karen Le Billon, auteure de French Kids Eat Everything, Jeffrey Mills, ancien directeur du Office of Nutrition de Washington, Ariane Daguin, fondatrice de D’Artagnan, Marion Nestle, professeure des Etudes sur la Nutrition à la New York University
Le premier panel  a réuni Ellen Bialystok, Regina Sullivan, Elisabeth Cros et Sean Lynch autour du thème « Langage, émotions et le cerveau bilingue ». Les spécialistes ont expliqué les conséquences du bilinguisme sur le fonctionnement du cerveau et sur son développement tout au long de la vie. Ellen Bialystok en a profité pour faire jouer l’audience au jeu « dire la couleur et non le mot ». « Si vous voulez que votre cerveau reste en forme, il faut faire de l’exercice, comme l’aérobic par exemple. Mais le yoga n’a aucun bénéfice », a également plaisanté la spécialiste, déclenchant les rires du public. « Les bilingues sont plus flexibles, originaux et créatifs » a affirmé Sean Lynch en guise de conclusion du panel.

Language, Emotions, and the Bilingual Brain (FR) from Lycée Français de New York on Vimeo.
Le deuxième panel s’est intéressé aux regards croisés sur le bilinguisme. Il a réuni Ofelia Garcia, Nancy Rhodes, Jane Ross, Marie Bouteillon, Vannina Boussouf, Gretchen Schell et Roddy Rapson. La conférence portait sur les avantages du bilinguisme, les modèles d’apprentissage mais aussi le rapport entre les parents et leurs enfants bilingues. « Il est courant que les parents ne s’accordent pas sur la langue utilisée à la maison, rassure Gretchen Schell. Et souvent les grands-parents sont en désaccord avec le bilinguisme car ils se sentent exclus ».  « Les parents doivent se souvenir que l’important n’est pas l’acquisition d’un langue mais celle d’une expérience », a rappelé Ofelia Garcia.

Regards Croisés: Crossing Perspectives on Bilingualism (FR) from Lycée Français de New York on Vimeo.
La conférence s’est achevée sur le thème « Manger bilingue, les différences culturelles dans l’alimentation des enfants en France et aux Etats-Unis ». Karen Le Billon, Jeffrey Mills, Ariane Daguin, et Marion Nestle, composaient le panel. Les spécialistes se sont amusés des clichés concernant la nourriture dans les deux pays. « Les expressions sont souvent des expressions culinaires en France comme mon coco, mon lapin », a souligné avec humour Karen Le Billon.

Manger Bilingue : Cultural Differences on Children Nutrition in France and North America (FR) from Lycée Français de New York on Vimeo.
« A New York et dans le reste du pays, et peut-être même en France, il faut changer la manière dont on parle du bilinguisme. Ici, c’est vu comme une méthode pour apprendre l’anglais aux immigrés. On rate quelque chose quand on considère le bilinguisme uniquement comme ça, souligne Fabrice Jaumont, attaché éducatif à l’Ambassade de France et co-organisateur du colloque avec le Lycée français de New York. Le but est de faire parler des gens qui peuvent donner une autre perspective du bilinguisme, que ce soit sur le cerveau, les programmes bilingues et la nutrition ».
La conférence a rassuré les parents d’enfants bilingues présents dans l’audience. « C’est rassurant de voir que nos enfants sont parfaitement normaux », avoue Laryssa Smarsh, maman d’un enfant bilngue anglais/ukrainien. « La conférence a apaisé les doutes que j’avais sur l’apprentissage des langues chez les enfants », confie Anne-Sophie Roure. « Le colloque m’a permis d’apprendre beaucoup d’informations que je peux réutiliser dans mon enseignement », souligne une professeure d’anglais dans une école bilingue.
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Karen Billon: Apprenons à nos enfant à manger bilingue