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"Les Précieuses ridicules" charment Austin

Le maniérisme et la coquetterie envahissent Austin en avril. University of Texas présente la célèbre comédie de Molière Les Précieuses ridicules du 12 au 14 avril.

La pièce en un seul acte se veut le miroir du ridicule de la romance, de l’esprit, de la tromperie et de la vengeance. Elle sera jouée par les étudiants en français en licence de l’université du Texas à Austin. La pièce sera interprétée exclusivement en français.

Ecrite en prose et présentée pour la première fois en 1659, la pièce de Molière raconte les aventures de deux provinciaux qui, à l’aide de leur valet, se jouent du ridicule de deux précieuses qui ne rêvent que de la vie à la cour et dans les salons. La comédie oscille entre la farce – le genre favori de Molière – et la commedia dell’arte.

Fort Worth lance son Vélib'

On en sait un peu plus sur le projet de réseau de vélos partagés de type Vélib’ à Fort Worth. Après San Antonio il y a deux ans et Houston il y a un an, c’est en effet dans l’agglomération du Nord du Texas que la société B-cycle s’apprête à s’implanter, avant de conquérir la capitale d’ici peu.

Gérés par l’association Fort Worth Bike Sharing, les premiers vélos en libre-service de Fort Worth seront au nombre de 300, avec l’appui d’une bourse fédérale.

Ils seront installées dans le centre-ville, le quartier des musées et le Near Southside, ainsi que sur le campus de la Texas Christian university, d’ici au 22 avril, c’est-à-dire pour la journée de la Terre.

Démarrage avec 300 vélos

A l’issue de la cérémonie de lancement à Burnett park, 300 cyclistes emmèneront les vélos partagés vers leurs stations. Les personnes désireuses de participer à l’évènement aux côtés de la maire cycliste Betsy Price peuvent écrire à [email protected].

Les cyclistes s’inscrivant en ligne ou dans l’une des trente stations d’ici là bénéficieront d’une réduction de dix dollars sur l’adhésion, fixée à 80 $ ; 65 $ pour les étudiants, retraités et militaires.

Comme à Paris et dans les autres villes américaines proposant le service, la première demi-heure est gratuite. Il est possible de louer les vélos à la demi-heure, à la journée, à la semaine ou au mois (pour trois, huit, vingt ou trente dollars respectivement).

A Houston, le réseau s’étend

Après avoir reçu un don de 750.000 $ de Blue Cross and Blue Shield of Texas, le modeste réseau B-cycle de Houston a pris de l’ampleur. « Notre projet pilote est devenu une véritable alternative de déplacement pour les actifs, habitants et visiteurs », a estimé la maire Annise Parker en inaugurant mercredi 3 avril les 18 stations nouvellement créées dans le centre-ville, mais aussi les quartiers de Midtown, Montrose et dans le Museum District.

World Nomads Tunisia : le mois de mai sera tunisien au FIAF

Pour sa cinquième édition, le festival transculturel World Nomads, organisé par le FIAF, rend hommage à un pays en pleine transformation politique et culturelle : la Tunisie, le pays du jasmin. Rendez-vous du 3 mai au 1er juin.

Conçu comme un forum pour le dialogue entre les cultures, le festival célèbre tous les ans un pays francophone. Lors de la soirée d’ouverture le 3 mai, le FIAF accueillera Sonia M’Barek pour un concert au Florence Gould Hall. La chanteuse est notamment connue pour son interprétation du Maluf, une musique traditionnelle tunisienne jouée à l’origine par les hommes. Elle sera accompagnée du groupe Al Bustan Seeds of Culture.

D’autres danseurs présenteront leurs chorégraphies tout au long du festival. Jonah Bokaer présentera sa pièce « Le syndrome d’Ulysse » le 9 et le 10 mai et Radhouane El Meddeb exécutera son solo « Sous leurs pieds, le paradis » le 14 mai.

Plusieurs chanteurs sont également invités. Ghalia Benali montera sur scène le 15 mai pour faire connaitre sa musique à mi-chemin entre le folk arabe, le jazz traditionnel et la musique indienne contemporaine. Le même soir, trois DJ tunisiens feront danser sur le rooftop du Catch. Censurée pendant l’ère Ben Ali, la chanteuse Emel Mathlouthi présentera son nouvel album Kelmti Horra le 22 mai au Florence Gould Hall.

Côté salles obscures, cinq films seront projetés  dont « Les Silences du Palais » le  7 mai, un film réalisé par Moufida Tlatli en 1994 qui raconte l’histoire d’Alia, une jeune femme qui replonge brusquement dans son passé mouvementé en parcourant les ruines d’un palais de Tunis. « C’était mieux demain » sera quant à lui projeté le 28 mai. Le film réalisé par Hinde Boujemaa en 2012 suit le parcours d’Aïda, une jeune femme prise dans les troubles de la révolution.

Deux conférences seront organisées au FIAF : la première sur le rôle des femmes dans la société tunisienne (le 6 mai) et la seconde sur le thème « Art, femmes et politique », le 7 mai.

Quatre expositions concernant l’après révolution auront lieu au IDEAS CITY Festival le 4 mai, au White Box du 4 au 18 mai, à la galerie du FIAF du 8 mai au 1er juin et au 5pointz du 12 au 31 mai.

Enfin, le festival ne fera pas l’impasse sur l’artisanat tunisien puisque un Souk se tiendra du 8 au 10 mai au Tinker Auditorium du FIAF.

Obama contre la mimolette française

C’est parti pour un nouvel épisode de la bataille franco-américaine du fromage. Depuis début mars, les autorités douanières américaines bloquent l’entrée de la mimolette, fromage orange originaire du nord de la France – le préféré du général De Gaulle.

Le motif : la présence de “mites” sur la croute, potentiellement allergogènes. Un processus pourtant constitutif de ce fromage, qui doit sa consistance à l’action d’acariens, les cirons. Ceux-ci sont pulvérisés à la surface du fromage pour ronger la croute, et ainsi aérer la pâte.

« La Food and Drug Administration (FDA) nous dit que  la mimolette est au-dessus du taux de mites autorisé. Mais il y a toujours eu des mites sur ce fromage ! » s’étonne Benoit de Vitton, responsable d’Isigny America, filiale de l’entreprise normande qui importe depuis 20 ans ce fromage aux Etats-Unis. La FDA l’a informé de ce blocus fromager dans un message daté du 8 mars. « Nous avons en ce moment entre 500 et 700 kilos de mimolette bloqués à la douane, qui vont sans doute être détruits. »

Une perte importante pour Isigny, un des seuls exportateurs de mimolette « demi-vieille », « vieille » et « extra-vieille » aux Etats-Unis – Lactalis en exporte aussi, mais de façon irrégulière. D’autant que l’année dernière, Isigny America a enregistré 25% de croissance des ventes sur ce fromage, qu’on déniche à New York chez Zabars, Eli’s ou Grace’s Market.

Vendu entre 20 et 50 dollars la livre selon le vieillissement, ce fromage est « particulièrement adapté au marché local », souligne Benoit de Vitton. « Les Américains consomment le fromage en apéritif, en mode cheese and wine, avec des crackers. Ou alors dans les salades. La mimolette s’y prete bien. »

Hier, on trouvait encore de la mimolette chez Eli’s, Upper East Side. « Cela devrait durer encore 3 ou 4 semaines, mais après les stocks des magasins seront terminés », prédit Benoit de Vitton, qui réfléchit déjà à un moyen de continuer à importer de la mimolette autrement, par exemple en grattant la croute. 

En attendant, une version de la mimolette sera toujours disponible : la mimolette « jeune » (3 mois d’affinage, contre 6 à 18 mois pour les autres), moins goutue et à la croute cirée à la paraffine. Une petite consolation pour les amateurs.

A l’heure de publication de cet article, la FDA n’avait pas répondu à nos multiples demandes de commentaire.

Les Arts Florissants présentent "David et Jonathas" au BAM

Souvent méconnus du grand public par rapport aux œuvres de Lully, les opéras de Charpentier, compositeur baroque du XVIIe siècle, ont pourtant une beauté époustouflante.

C’est ce qu’ont cherché à prouver William Christie, chef d’orchestre, et sa formation de musiciens baroques, “Les Arts Florissants”, l’une des plus réputées au monde. Ils présenteront l’opéra de 1688 « David et Jonathas » du 17 au 21 avril au Brooklyn Academy of Music (BAM) avec lequel ils avaient triomphé au Festival d’Art lyrique d’Aix-en-Provence l’été dernier, au festival d’Edinburgh, puis à l’Opéra Comique de Paris en janvier. Pascal Charbonneau, ténor, est venu ajouter son timbre de voix à la pièce biblique. Le Québécois interprétera le rôle de David. “ Au bout de 14 représentations, ce spectacle a beaucoup évolué, chaque représentation est vécue comme une nouveauté. C’est très excitant pour nous“, raconte le ténor.

La formation connait Brooklyn. Le charismatique William Christie avait déjà emmené ses musiciens au BAM en 2011, lors de la représentation d’ « Atys », tragédie musicale signée Lully.

L’opéra en cinq actes s’inspire d’un récit biblique de l’Ancien Testament. Il raconte une belle histoire d’amitié entre les deux protagonistes David et Jonathas. Ce dernier, fils du roi d’Israël, vient de réaliser l’ampleur de son affection pour son ami le berger David. Il comprend alors qu’il ne pourra survivre, pris entre ce sentiment irrésistible et l’acharnement de son père, persuadé que David conspire contre lui. Ce dernier est interprété par une femme, Ana Quintans, une jeune soprano qui joue avec superbe ce rôle masculin.

Pour Pascal Charbonneau, cette tragédie lyrique « offre une vision différente de la musique que celle de Lully par exemple, plus connu ». L’opéra est extrêmement intense et l’accent est mis sur l’articulation, pour que le public comprenne tout le texte. “C’est une théâtralité très intense, réaliste, précise l’artiste. Les spectateurs peuvent facilement s’identifier aux dilemmes des protagonistes et à l’histoire, même si ceux-ci proviennent d’un récit biblique“.

L’affaire Cahuzac choque la presse américaine

Il n’y pas qu’en France que l’affaire Cahuzac fait parler: aux Etats-Unis aussi.

Plus que l’existence de son compte à l’étranger, c’est l’ampleur du mensonge qui choque les Américains. « Jérôme Cahuzac a admis qu’il avait menti au Parlement et au président concernant le compte à l’étranger », souligne le New York Times. « Les mensonges de Jérôme Cahuzac ont été adressés aussi bien à l’Assemblée Nationale qu’à François Hollande lui-même », s’indigne ABC News. « Jérôme Chuzac a nié à grands cris pendant quatre mois les accusations contenues dans le rapport du site internet (Mediapart) », s’insurge le New York Times dans un second article.

Au-delà du mensonge, la presse américaine insiste sur conséquences de cette affaire pour la politique de François Hollande. « Le scandale fiscal de Jérôme Cahuzac porte un coup énorme au président français François Hollande » titre le Huffington Post dans un article qui se moque de l’embarras que cause cette affaire. « Pour un président qui est arrivé au pouvoir en promettant d’être irréprochable, nommer un fraudeur fiscal ministre du budget n’était peut-être pas la meilleure idée », ironise le site. « François Hollande est désormais embourbé et il essaie de se dépêtrer de ce coup qui l’a potentiellement mis KO (…) Le pire pour Hollande est qu’il a annoncé que sa présidence serait un retour à la normalité après (…) les années bling-bling de son prédécesseur conservateur Nicolas Sarkozy », renchérit ABC News.

Pour le New York Times, l’affaire Cahuzac est la pire chose qui pouvait arriver au chef de l’Etat français. « Déjà abattu par l’infortune économique et la baisse de sa popularité dans les sondages, François Hollande s’est précipité pour restaurer la confiance dans son leadership et son gouvernement », relate le quotidien.

« Hollande a annoncé une série de réformes, incluant l’interdiction d’exercer une fonction publique pour les personnes ayant été reconnues coupables de fraude et l’obligation pour tous les ministres et membres du parlement de publier les détails de leur finances personnelles. Pourtant il n’est pas certain que cela soit suffisant. Hollande fait partie des présidents les moins populaires de l’histoire moderne française, moins d’un an après son élection », déplore le Huffington Post.

Enfin, ABC News craint que cette affaire profite aux extrêmes. « Ce dernier scandale pourrait bénéficier aux partis extrémistes comme le Front National de Marine Le Pen ou le Nouveau Parti Anticapitaliste. Les deux ont bondi sur l’occasion pour marquer des points, Marine Le Pen a exigé de nouvelles élections et le NPA a émis des doutes sur le fait que les autres membres du gouvernement n’aient eu aucun doute sur les allégations de Cahuzac ».

Dans le Bronx, le carnet de guerre d'un ancien d'Irak

La lettre aux parents d’un soldat mort en Irak. La description froide de l’assassinat d’un civil, tué de cinq balles dans le dos et les jambes. Une missive plus légère, écrite au milieu désert irakien, demandant au fabriquant de sous-vêtements féminins Victoria’s Secret de lui envoyer les photos d’un mannequin.

Trente-six pages (et presque autant d’histoires) issues du carnet de l’ancien Marine Tim McLaughlin ornent le mur du Bronx Documentary Center, une galerie nichée dans le quartier du South Bronx. Ce lieutenant diplômé de russe et de poésie y raconte la guerre en Irak. Sa guerre. Et il le fait crûment.

Au départ, « j’écrivais parce que je m’emmerdais, pas pour me sentir mieux », dit-il. Mais dix ans après le lancement de l’Opération Liberté Irakienne, ses carnets de guerre sont devenus beaucoup plus : un regard de terrain sur le conflit le plus controversé de ce début de XXIe siècle. « Je voulais raconter la guerre sans filtre, avec ses complexités. Loin des images de dix secondes que l’on nous sert à la télévision», explique McLaughlin.

Il y a les choses que les visiteurs ne liront pas dans cette exposition, “Invasion”. Notamment des pages sur les derniers instants d’un jeune Marine, du nom de Johnson, que McLaughlin a vu mourir. « Pour qu’il pense à autre chose, un officier senior lui a demandé de se rappeler de la dernière fille avec qui il avait fait l’amour. Il lui a répondu qu’il n’y en avait pas eu beaucoup. Juste une seule. L’officier lui a alors demandé de se rappeler comment ils avaient fait l’amour… Johnson lui a dit : ça n’a pas duré très longtemps, raconte McLaughlin. Je me suis aperçu à ce moment-là que ces jeunes mourraient sans avoir eu le temps de rêver ou d’avoir eu des objectifs dans la vie.»

A son retour d’Irak, McLaughlin avait consigné son carnet vert, frappé du sceau des Marines, dans une malle en bois. « J’avais complètement oublié son existence ». Jusqu’à ce que son ami, le journaliste Peter Maass – dont les articles sur l’Irak figurent dans l’exposition, aux côtes des photographies de Gary Knight – l’encourage à les publier. « Il m’a dit : je ne pense pas que tu devrais les garder pour toi ». Au fil des pages, scannées et grossies, le visiteur découvre  par exemple les dix choses qui ont changé sa vie. « Ma première copine » peut-on lire, mais aussi le « 11-Septembre » que McLaughlin a vécu aux premières loges : il était à l’intérieur du Pentagone quand le vol 77 d’American Airlines s’y est encastré. En 2003, il est envoyé en Irak. L’image de son drapeau, placée sur la statue de Saddam Hussein avant qu’elle soit détachée de son socle au square Firdos de Bagdad, fait le tour du monde. Mais, dit-il, cet épisode masque la complexité d’une guerre longue, difficile, impopulaire. « Au cours de l’été 2003, je suis devenu frustré par le manque de leadership de la hiérarchie. Les soldats comme moi, sur le terrain, ont fait leur travail. Pas nos supérieurs».

Aujourd’hui, Tim McLaughlin est avocat à Boston. Il dirige une association qui vient en aide aux vétérans sans abris. Il s’estime chanceux, malgré les troubles psycho-traumatiques dont lui et ses camarades sont victimes. « Ce sont conséquences naturelles de la guerre, relativise-t-il. J’ai un bon travail, une bonne famille. Beaucoup des militaires qui étaient avec moi n’ont pas eu cette chance, sans parler des Irakiens, qui n’ont pas pu comme moi quitter le pays”. A la question « est-ce que cela valait le coup ? », que tous les journalistes posent dix ans après le début de la guerre , il répond sans hésiter : « Si je devais le refaire, je rejoindrai l’armée tout de suite, même en connaissant les mauvais aspects ». Il remercie même George W. Bush d’avoir maintenu les troupes sur place malgré l’impopularité du conflit.  « Les humains font la guerre depuis toujours, cela ne s’arrêtera pas. Mais si les manifestations pour la paix s’arrêtaient, ça serait encore plus grave ».

Les Français de Quatuor Ebène en concert à New York

Le quatuor à cordes français sera de passage à New York le 20 avril au Washington Irving High School, à l’occasion de sa tournée américaine.
Mathieu Herzog (à l’alto), Gabriel Le Magadure (au violon), Raphaël Merlin (au violoncelle) et Pierre Colombet (au violon) interpréteront “Dissonances” de Mozart, “Rosamunde” de Schubert et “Ist es Wahr” de Mendelssohn.
Eclectiques, les quatre jeunes français sont connus pour jongler entre le funk, l’opéra, la chanson française, la musique de chambre, le folk, l’électro, la pop, le baroque et le jazz. Créé en 1999, le groupe a remporté une Victoire de la musique en 2010.
Depuis 2007, Quatuor Ebène enchaîne les concerts dans les salles européennes les plus prestigieuses, comme le Wigmore Hall de Londres, le Philharmonie de Berlin et le Carnegie Hall.

Orange veut aider les start-ups

Aider les start-ups aux Etats-Unis à se développer, et si possible en faire bénéficier Orange : tel est l’objectif de l’accélérateur Orange Fab lancé au début de mois de mars.

Conduit par Orange Labs Silicon Valley, le programme débutera en mai à San Francisco. Aux start-ups qui seront sélectionnées, Orange offrira des services d’information et d’accès au marché des télécoms, via ses partenaires et réseaux de distribution. Le programme comprend du réseautage avec, deux fois par semaine, des interventions d’experts spécialisés et des ateliers. Mais aussi deux journées de présentation des produits développés aux exécutifs Orange, à Paris et à San Francisco, et un soutien financier allant jusqu’à 20.000 dollars.

À San Francisco, une équipe internationale assure la coordination du projet. Deux de ses membres sont français : Pascale Diaine, représentante pour Orange Labs dans la Baie, en est la responsable. Guillaume Payan, chef de produit Orange Silicon Valley, travaille sur les études stratégiques.

Des experts et un accès aux canaux de distribution

C’est la première fois qu’un tel dispositif est mis en place. Orange Fab, né en juillet 2012, est le fruit d’une réflexion sur la façon d’interagir avec l’innovation locale dans la Baie. L’idée est signée Georges Nahon, CEO français d’Orange Silicon Valley.

Les mentors d’Orange Fab, attribués aux start-ups, sont à la fois des membres de l’équipe de direction d’Orange partout dans le monde, et des experts de la Silicon Valley venus de BitTorrent, Facebook, Uber… Ils seront en contact avec les jeunes entreprises en fonction de leurs besoins, le plus souvent par téléconférence.

La durée prévue pour le programme est, pour l’instant, de trois mois. “On recherche des start-ups avec un produit déjà existant, ou du moins en phase bêta, explique Guillaume Payan. On les aide à le raffiner. Et pour tester ce produit, on leur fournit un accès aux canaux de distribution d’Orange : web, mobile, portail…” Les entreprises qui postulent doivent être basées aux Etats-Unis et ne pas avoir encore levé d’argent auprès d’investisseurs institutionnels.

Gagner en visibilité

Le comité de sélection rassemble experts d’Orange et professionnels de la Silicon Valley. Par souci de proximité, il choisira 4 à 6 start-ups pour cette première session. “On veut que les entreprises sentent qu’on est présent, insiste Guillaume Payan. Le but est d’avoir une relation privilégiée avec elles, même si elle ne se fait pas tout de suite.” Le dispositif se veut expérimental. L’intérêt pour Orange est d’identifier les start-ups à fort potentiel et de les utiliser comme caisse de résonance dans la Silicon Valley.

“Il est vrai que ce sont principalement des entreprises françaises qui postulent, constate Pascale Diaine, mais nous sommes plutôt contents du nombre de dossier reçus”. Sur le site d’Orange Fab, les candidatures restent ouvertes jusqu’au 7 avril.

Discussion avec Roman Polanski au Roxie Theater

Le plus ancien cinéma de San Francisco, le Roxie Theater, déroule son tapis rouge à un pilier du 7e art aussi reconnu que controversé.

Du 5 au 7 avril, le cinéma organise une rétrospective en l’honneur du réalisateur franco-polonais Roman Polanski. En plus de la projection de ses meilleurs films, le Roxie organisera le 6 un entretien avec le cinéaste… via Skype. Le réalisateur sera interrogé Robert Towne, réalisateur et scénariste ayant travaillé avec Roman Polanski. Le thème de la discussion est inconnu pour le moment mais entre l’œuvre prolixe du cinéaste et les faits divers dans lesquels il a été impliqué, les sujets de conversations sont légion. L’heure de l’entretien n’est pas encore connue.

Côté films,  « Chinatown », « Rosemary’s baby » ou encore « Frantic » seront entre autre proposés au public. D’autres surprises attendent les spectateurs comme la présence exceptionnelle, le 7 avril, de Marina Zenovich, réalisatrice américaine et auteure d’un documentaire sur le cinéaste franco-polonais.

Le Festival du Film Noir fête ses 15 ans

Ressortez vos vieux chapeaux melons et porte-cigarettes: le Festival du Film Noir revient à Los Angeles du 5 au 21 avril à Hollywood et Santa Monica.
Pour la quinzième année consécutive, ce festival propose de redécouvrir 26 films d’après-guerre en noir et blanc. Leur point commun: ils ont façonné la légende d’Hollywood. Pendant seize jours, vous pourrez vous replonger dans l’univers des détectives privés, des femmes véreuses et des truands menaçants.
La plupart des projections ont lieu à l’Egyptian Theater à Hollywood. Trois films légendaires ont été remasterisés pour le festival : ” Try and Get Me” (1950) qui sera projeté le 5 avril pour l’ouverture du festival, “Repeat Performance” (1947), diffusé le 7 avril et “High Tide” (1947) prévu pour le 13 avril.
L’Aero Theater de Santa Monica organisera une séance spéciale en 3D, le 20 avril, lors de laquelle seront projetés “Man in the Dark” et “Inferno”.
Deux films sont diffusés chaque soir, un ticket permettant  d’assister aux deux projections.
La soirée de clôture du 21 avril se veut aux couleurs du festival : dress-code version Mad Men, casino, cocktail et orchestre des années 50 introduiront le dernier film “Road House”, réalisé par le légendaire Jean Negulesco  en 1948.

New York fête la gaufre

Non, la Belgique n’est pas que le pays de la bière et des frites! Pour vous en convaincre, New York organise la semaine de la gaufre belge du 3 au 10 avril.

Organisée pour célébrer les cinquante ans de la création de l’office du tourisme belge de New York, cette semaine sera l’occasion de goûter à ces spécialités sucrées venues de Flandre et de Wallonie.

Chaque visiteur est invité à tester toutes sortes de gaufres et à voter pour leur préférée. Pour participer, il suffit de se rendre dans l’un des dix restaurants associés à l’évènement.

Un concours est organisé avec, à la clef, un voyage à Bruxelles avec encore plus de bonnes gaufres à déguster. Pour participer, rendez-vous sur le site de l’évènement et les gagnants seront tirés au sort.

Autre temps fort: une poignée d’experts désignera le meilleur chef de New York spécialiste des gaufres belges au restaurant la Petite Abeille le 11 avril, au lendemain de la clôture de cette semaine gourmande.

Introduite aux Etats-Unis en 1962 lors de l’exposition Century 21 à Seattle, la gaufre s’est répandue aux Etats-Unis après la New York World’s Fair de 1964, notamment grâce au restaurateur bruxellois Maurice Vermeesch,  qui la vendait pour un dollar dans les rues de New York.  Elle était alors accompagnée de crème fouettée et de fraises.