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La Bretagne en force à New York pour la Saint-Patrick

Ce samedi, New York se couvre de vert pour fêter le 252e défilé de la Saint-Patrick. BZH New York, l’association des amis de la Bretagne dans la Grosse Pomme, ne pouvait pas manquer l’évènement.

Et l’association ne pas fait les choses à moitié. Elle fait venir pour l’occasion une délégation d’une centaine de personnes en provenance de Quimper, comprenant 80 musiciens et danseurs et des représentants économiques et politiques. Au programme : une semaine de festivités, avec pour point culminant le traditionnel défilé de la Saint-Patrick. Chez BZH, on parle d’une présence bretonne parmi « les plus importantes de l’histoire de New York ».

Le défilé de la Saint-Patrick est le plus vieux et le plus grand au monde, c’est une vitrine rare et exceptionnelle pour nous“, indique le président de l’association Charles Kergaravat. La manifestation semble donc le moment idéal pour montrer que la Bretagne a sa place aux côtés des autres cultures celtes “et pour faire découvrir la Bretagne aux New-Yorkais qui connaissent surtout Paris“.

C’est la quatrième fois que la Bretagne participe au défilé de la Saint-Patrick sur la 5ème avenue. Pour cette édition 2013, on trouvera dans le cortège principalement les musiciens du Bagad du Moulin Vert et les danseurs du Cerle Eostiged ar Stangala, deux groupes venus tout droit de Quimper pour représenter la culture de leur région. Pour Yann Artur, président du Bagad, “c’est un honneur de venir représenter la Bretagne dans cette manifestation, un honneur que ce soit notre bagad qui ait été sollicité cette année“. Leur bagad (formation musicale bretonne) est un des plus anciens de Bretagne. “On a fêté nos 60 ans il y a deux ans“, précise Yann Artur.

De nombreux événements parallèles sont organisés tout au long de cette semaine. Rencontres avec des écoles, Fest Noz à Times Square, concert à Central Park, échange musical avec un groupe du Bronx. “Cette semaine sera riche et chargée pour la délégation“, note Charles Kergaravat.

Dans la délégation, on trouve également quelques représentants institutionnels et économiques. Le maire de Quimper Bernard Poignant sera présent tout au long de la semaine, ainsi que les représentants de plusieurs entreprises bretonnes comme Henriot ou Armor Lux. Pour Marco Petrucci, responsable export de la marque des fameuses marinières, “les Etats-Unis sont un marché important pour nous, mais on vient surtout dans une optique culturelle, pas vraiment dans un but commercial. On est fier de défiler avec le Bagad de Quimper, fiers de représenter la Bretagne“.

 

Genet et Cocteau: deux "Jean" au MoMA

The Museum of Modern Art (MoMA) diffusera deux films des réalisateurs Jean Genet et Jean Cocteau les 27, 28 et 29 mars prochains dans le cadre de la séquence “An Auteurist History of Film”.

Les cinéphiles pourront visionner « Chant d’Amour » de Jean Genet et « Le Testament d’Orphée » de Jean Cocteau. Le premier film, qui dure une vingtaine de minutes, traite de l’amour et de l’érotisme entre deux prisonniers sous la complicité d’un gardien de prison. Réalisé en 1950, à l’époque où l’homosexualité était considérée comme une déviance, le court-métrage a été censuré pendant vingt-cinq ans et n’a pu être diffusé qu’en 1975.

« Le Testament d’Orphée » se penche quant à lui sur le destin d’un poète du XVIIIème siècle hors du temps en quête de sagesse divine. Le film, qui dure 79 minutes, a été le dernier que Jean Cocteau ait réalisé. Il y joue d’ailleurs le rôle principal, entouré d’une brochette d’acteurs tels que Charles Aznavour, Jean Marais ou Françoise Sagan.

“An Auteurist History of Film” vise à faire connaitre les collections cinématographiques du musée en privilégiant le thème de l’émergence du cinéma d’auteur au XXème siècle.

A noter que le Museum of the Moving Image (MOMI) diffusera également « Chant d’Amour » le 17 mars ainsi que: « Le Sang d’un Poète », premier film réalisé par Jean Cocteau en 1930 et certainement le plus personnel. La particularité du film est que les scènes s’enchaînent selon la mécanique du rêve, dans une logique qui échappe au spectateur.

Cosmétique anti-âge: les Laboratoires Vichy au Congrès de l’Académie Américaine de Dermatologie

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(Article Partenaire) Leader mondial de la dermo-cosmetique, les Laboraroires Vichy ont présenté leur produit star anti-rides, Liftactiv Retinol HA, au 75ème Congrès de l’Académie Américaine de Dermatologie (AAD), qui a eu lieu à Miami du 1er au 5 mars 2013. L’occasion de revenir avec le Docteur Anne Bouloc, Dermatologue français et Directrice Medicale des Laboratoires Vichy, sur les grandes tendances de la dermatologie esthétique.

Pourquoi était-ce si important pour Vichy de participer au Congrès de l’Academie Americaine de Dermatologie (AAD)?

DermatoAnne Bouloc: Tout simplement parce que l’AAD est le congrès le plus important au monde ! En termes de nombre de participants et de laboratoires exposants, mais aussi d’impact international (1/3 des dermatologues présents sont internationaux, parmi lesquels des leaders d’opinions français) et de diversité des thèmes abordés (médicaments et cosmétique, appareils lasers, lumière pulsée, radiofréquence, et nouvelles techniques de diagnostics…), avec des conférences dans tous les domaines de la dermatologie. Il est donc incontournable pour Vichy de présenter ses innovations aux Etats-Unis, là où s’invente la dermatologie du futur et ou les femmes sont les plus exigeantes quant aux resultats visibles des procédures comme des soins cosmétiques.

Quelles sont les grandes tendances en dermatologie esthétique et anti-âge à retenir du Congrès de l’Académie Américaine de Dermatologie (AAD) ?

Anne Bouloc: D’abord, des nouveaux travaux de recherche ouvrent une compréhension de plus en plus précise des mécanismes du vieillissement, liés en particulier aux phénomènes d’inflammation (c’est-à-dire d’agression et de sensibilisation de la peau) et aux interactions avec des environnements pollués, stressants, ou à l’exposition aux UV… Ces découvertes permettront aux laboratoires de mettre au point des nouveaux traitements et soins cosmétiques dans le futur qui protégeront encore mieux la peau de ces facteurs de vieillissement.

– L’autre grande tendance, c’est la prise en charge de plus en plus globale du vieillissement pour des résultats toujours plus beaux et durables. Aux procédures lourdes dites « invasives » comme le lifting dont la pratique est en recul, ont succédé des solutions non-invasives combinant des injections, des procédures instrumentales comme le laser ou la radiofréquence, complétées par des routines de soins cosmétiques adaptées à chaque femme selon son type et sa sensibilité de peau, ou son environnement.

– En cosmétique, l’actif de référence contre les rides reste le rétinol. C’est le standard d’efficacité pour les dermatologues du monde entier. Il est souvent combiné à l’acide hyaluronique pour son efficacité comblante et hydratante.

Pourquoi avoir présenté Liftactiv RETINOL HA de Vichy ? Parlez-nous de ce produit ?

Anne Bouloc: Liftactiv RETINOL HA est notre plus puissant soin anti-rides, c’est aussi l’un des grands succés de la marque auprès des Américaines, qui ont été particulièrement séduites par son efficacité. Les dermatologues l’apprécient beaucoup, car il combine deux actifs de référence :

– une nouvelle génération de rétinol associé à l’adénosine pour des résultats encore plus rapides et une tolérance idéale, même pour les femmes ayant la peau sensible

– de l’acide hyaluronique en haute concentration pour un effet repulpant visible dès le premier jour.

La formule a fait l’objet des tests les plus exigeants contre placebo et in vivo, et démontré des résultats impressionnants en réduisant la longueur, la largeur et la surface des rides dès le premier mois.

Quelle est la différence entre Liftactiv RETINOL HA et Liftactiv SERUM 10, que les lectrices de FrenchMorning connaissent déjà ?

Anne Bouloc: Liftactiv RETINOL HA est conçu pour une efficacité maximale ciblée sur les rides, en particulier les rides profondes, et pour les femmes qui plébiscitent l’efficacité reconnue du rétinol. Liftactiv SERUM 10 est conçu pour une action globale sur tous les signes de l’âge: les rides, la fermeté et l’éclat, grâce à sa formule concentrée en rhamnose, un sucre naturel qui cible la source de régénération de toutes les couches de surface de la peau.

Où trouver Liftactiv Retinol HA et les autres produits Vichy aux Etats-Unis? Sur le site, en profitant de la remise pour les lectrices de French Morning. Mais aussi dans les meilleurs drugstores (DR, CVS, Walgreens) et chez Ulta. La liste complète est disponible sur le site.

Table ronde: faire carrière aux Etats-Unis

L’Association des Anciens des Grandes écoles françaises (AAGEF), en collaboration avec French Morning et Les Echos, a réuni cinq recruteurs (Google, L’Oréal, Credit Agricole CIB, Moody’s, Accur) pour parler du marché de l’emploi aux Etats-Unis et des perspectives pour les “profils internationaux“. L’heure est à l’optimisme!

Les intervenants: James Sheridan (Lead Engineering Recruiter, Google NYC), Michael Azark (DRH, Credit Agricole CIB Americas, 1.200 employés), Lisa Westlake (SVP HR, Moody’s, 6.800 employés dans le monde), Sumita Banerjee (VP, Talen Recruitment, L’Oréal USA, 11.000 employés) et Edouard Thoumyre (Accur, cabinet de recrutement).

Optimisme pour 2013

L’heure est plutôt à l’optimisme pour la majorité des cinq recruteurs. Michael Azark, (Crédit Agricole CIB) est l’exception et pour cause: sa capacité à recruter aux Etats-Unis reste dictée par la situation difficile en Europe. “Nous ne recruterons pas beaucoup en 2013. C’est la deuxième année du plan d’adaptation, nous avons fermé des activités. Notre priorité pour cette année est de retenir notre staff, ce qui est difficile face par exemple à des banques canadiennes, ou des banques régionales américaines, qui se portent très bien.

Preuve du décalage conjoncturel entre Etats-Unis et Europe, Lisa Westlake, de l’agence de notation Moody’s, est nettement plus optimiste: “Nous recrutons activement, avec environ 1.100 postes pourvus par an en interne ou en externe au cours de ces trois dernières années (pour l’ensemble du groupe, qui compte 6.800 employés) et nous serons sans doute dans les mêmes eaux cette année. Les marchés de crédit sont très actifs, ce qui donne du travail à toutes nos branches d’activité”. De son côté, Sumita Banerjee (L’Oréal) s’attend à voir le géant des cosmétiques recruter beaucoup en 2013: “L’an dernier nous avons recruté 300 personnes expérimentées aux Etats-Unis, ce sera plus en 2013”. Quant à Google, James Sheridan, qui dirige le recrutement des ingénieurs à New York, assure qu’il n’a qu’un objectif: “Recruter le plus possible, autant que mon temps et celui de mon équipe le permet”. En chiffres, cela signifie, pour la seule catégorie des ingénieurs dont James Sheridan à la charge, “des milliers aux Etats-Unis et des centaines à New York”. Edouard Thoumyre, fondateur de Accur, spécialisé sur le secteur du luxe, avoue qu’il a été un peu inquiet fin 2012, “mais le téléphone a recommencé à sonner beaucoup depuis janvier”. Il vient d’embaucher un nouveau recruteur pour faire face à la demande.

Les chances des Français à New York

James Sheridan (Google), à qui l’on demande s’il connait des écoles françaises, répond “oui bien sûr”, avant de citer Ecole Polytechnique et… aucune autre. Malgré la bonne réputation des ingénieurs français, la “soif” de Google pour eux est toute relative. Problème numéro 1: les visas. S’il est le seul autour de la table à dire que le visa ne doit pas être un obstacle, Google recrute 5 à 10% seulement de ses jeunes diplômés embauchés sur visa. La situation est plus difficile encore côté L’Oréal: “Nous donnons la priorité aux talents américains, notre marché est local, il faut en tirer les conclusions”, dit Sumita Banerjee. Dans une entreprise aux racines européennes, cela veut dire, pour la patronne du recrutement, “souvent dire non aux recommendations”  venues des corner offices... Cela ne signifie pas que L’Oréal US ne recrute pas de Français ou Européens, mais “s’ils ont été élevés aux Etats-Unis”.

Edouard Thoumyre (Accur) assure lui que les candidats français peuvent encore conserver un avantage sur le marché américain: “Le système éducatif français donne des profils plus généralistes” et plus adaptables. Edouard Thoumyre, lui-même centralien, explique donner lors de chaque entretien (pour des positions de “middle management”) un test de mathématiques élémentaires (le but est de faire calculer un pourcentage de croissance de 50%…). Résultat, assure-t-il: “80% des candidats sont éliminés…Le niveau en maths des diplômés français reste un avantage!” 

Carrières internationales

Que le CV (et le passeport français) soient ou non un avantage, une chose est sûre:  l’étiquette “profil international” est un atout indéniable. La stratégie de recrutement “local” de L’Oréal cohabite ainsi avec une tentative d’internationalisation de ses cadres américains: “En 2009, nous avions envoyé six Américains dans une filiale de L’Oréal hors des Etats-Unis, l’an dernier c’était 40, cette année 50”, souligne Sumita Banerjee. L’autre stratégie du géant des cosmétiques consiste aussi à recruter aux Etats-Unis de jeunes diplômés venus des marchés émergents, avant de les renvoyer chez eux, dans la filiale locale. “Dès le début, ils signent un contrat pour passer un an aux Etats-Unis, puis la seconde année dans leur pays. L’idée est de détecter ici, dans les universités américaines, les talents auxquels nous offrons une carrière internationale”.

Edouard Thoumyre (Accur), qui recrute pour des sociétés du luxe, est catégorique: l’expérience internationale est non seulement un plus, mais de plus en plus souvent une condition. “Nous avons des clients qui refusent des candidats très expérimentés seulement parce qu’ils n’ont jamais travaillé à l’étranger”.

Le rôle des médias sociaux

Seul “chasseur” parmi les intervenants, Edouard Thoumyre est le premier touché par le développement des médias sociaux. “De la concurrence pour notre industrie, mais en même temps un outil formidable pour nous, surtout si nous savons utiliser ces ressources comme ne savent pas toujours le faire les employeurs, ou nos concurrents!”. Michael Azark (Credit Agricole CIC) le rassure: “Pour nous, les medias sociaux, les moteurs de recherche, ne sont pas un outil adapté pour recruter des “seniors” ou des profils techniques. Nous recevons trop de CV de qualité trop faible. Nous préférons passer par des cabinets de recrutement. Ils font le travail de sélection et nous permettent d’économiser beaucoup de temps”.

La philosophie est différente chez L’Oréal: Nous faisons tout nous même. LinkedIn bien sûr est incontournable, mais ce n’est qu’un outil parmi d’autres, qui permet de développer une relation avec de potentielles recrues”. Pour James Sheridan (Google), les médias sociaux sont indispensables pour “faire connaître Google comme employeur; nous organisons des “meetups” par exemple. Quand nous avons commencé à recruter des ingénieurs à New York, ça a été un outil indispensable pour le faire savoir à la communauté des ingénieurs, leur dire qu’ils pouvaient venir chez nous, à New York, et pas seulement en Californie”.  L’efficacité directe, pour recruter pour tel ou tel poste est plus incertaine. Et rien ne bat la méthode préférée de tous les recruteurs: la recommandation interne. “Nous essayons de faire 25% de nos recrutements par “parrainage interne”, recommandation d’un de nos employés”, souligne Lisa Westlake (Moody’s). C’est de loin la méthode la plus sûre: un employé recommande généralement un futur collègue si il est convaincu que le candidat va réussir et contribuer fortement à la société”.

(Propos recueillis par Emmanuel Saint-Martin, French Morning, et Lucie Robequain, Les Echos).

Table ronde: faire carrière aux Etats-Unis

L’Association des Anciens des Grandes écoles françaises (AAGEF), en collaboration avec French Morning et Les Echos, a réuni cinq recruteurs (Google, L’Oréal, Credit Agricole CIB, Moody’s, Accur) pour parler du marché de l’emploi aux Etats-Unis et des perspectives pour les “profils internationaux“. L’heure est à l’optimisme!
Optimisme pour 2013
Les chances des Français aux Etats-Unis
Carrières internationales
Le rôle des medias sociaux
Les intervenants: James Sheridan (Lead Engineering Recruiter, Google NYC), Michael Azark (DRH, Credit Agricole CIB Americas, 1.200 employés), Lisa Westlake (SVP HR, Moody’s, 6.800 employés dans le monde), Sumita Banerjee (VP, Talen Recruitment, L’Oréal USA, 11.000 employés) et Edouard Thoumyre (Accur, cabinet de recrutement).
Optimisme pour 2013
L’heure est plutôt à l’optimisme pour la majorité des cinq recruteurs. Michael Azark, (Crédit Agricole CIB) est l’exception et pour cause: sa capacité à recruter aux Etats-Unis reste dictée par la situation difficile en Europe. “Nous ne recruterons pas beaucoup en 2013. C’est la deuxième année du plan d’adaptation, nous avons fermé des activités. Notre priorité pour cette année est de retenir notre staff, ce qui est difficile face par exemple à des banques canadiennes, ou des banques régionales américaines, qui se portent très bien.
Preuve du décalage conjoncturel entre Etats-Unis et Europe, Lisa Westlake, de l’agence de notation Moody’s, est nettement plus optimiste: “Nous recrutons activement, avec environ 1.100 postes pourvus par an en interne ou en externe au cours de ces trois dernières années (pour l’ensemble du groupe, qui compte 6.800 employés) et nous serons sans doute dans les mêmes eaux cette année. Les marchés de crédit sont très actifs, ce qui donne du travail à toutes nos branches d’activité”. De son côté, Sumita Banerjee (L’Oréal) s’attend à voir le géant des cosmétiques recruter beaucoup en 2013: “L’an dernier nous avons recruté 300 personnes expérimentées aux Etats-Unis, ce sera plus en 2013”. Quant à Google, James Sheridan, qui dirige le recrutement des ingénieurs à New York, assure qu’il n’a qu’un objectif: “Recruter le plus possible, autant que mon temps et celui de mon équipe le permet”. En chiffres, cela signifie, pour la seule catégorie des ingénieurs dont James Sheridan à la charge, “des milliers aux Etats-Unis et des centaines à New York”. Edouard Thoumyre, fondateur de Accur, spécialisé sur le secteur du luxe, avoue qu’il a été un peu inquiet fin 2012, “mais le téléphone a recommencé à sonner beaucoup depuis janvier”. Il vient d’embaucher un nouveau recruteur pour faire face à la demande.
Les chances des Français à New York

James Sheridan (Google), à qui l’on demande s’il connait des écoles françaises, répond “oui bien sûr”, avant de citer Ecole Polytechnique et… aucune autre. Malgré la bonne réputation des ingénieurs français, la “soif” de Google pour eux est toute relative. Problème numéro 1: les visas. S’il est le seul autour de la table à dire que le visa ne doit pas être un obstacle, Google recrute 5 à 10% seulement de ses jeunes diplômés embauchés sur visa. La situation est plus difficile encore côté L’Oréal“Nous donnons la priorité aux talents américains, notre marché est local, il faut en tirer les conclusions”, dit Sumita Banerjee. Dans une entreprise aux racines européennes, cela veut dire, pour la patronne du recrutement, “souvent dire non aux recommendations”  venues des corner offices... Cela ne signifie pas que L’Oréal US ne recrute pas de Français ou Européens, mais “s’ils ont été élevés aux Etats-Unis”.

Edouard Thoumyre (Accur) assure lui que les candidats français peuvent encore conserver un avantage sur le marché américain: “Le système éducatif français donne des profils plus généralistes” et plus adaptables. Edouard Thoumyre, lui-même centralien, explique donner lors de chaque entretien (pour des positions de “middle management”) un test de mathématiques élémentaires (le but est de faire calculer un pourcentage de croissance de 50%…). Résultat, assure-t-il: “80% des candidats sont éliminés…Le niveau en maths des diplômés français reste un avantage!” 
Carrières internationales

Que le CV (et le passeport français) soient ou non un avantage, une chose est sûre:  l’étiquette “profil international” est un atout indéniable. La stratégie de recrutement “local” de L’Oréal cohabite ainsi avec une tentative d’internationalisation de ses cadres américains: “En 2009, nous avions envoyé six Américains dans une filiale de L’Oréal hors des Etats-Unis, l’an dernier c’était 40, cette année 50”, souligne Sumita Banerjee. L’autre stratégie du géant des cosmétiques consiste aussi à recruter aux Etats-Unis de jeunes diplômés venus des marchés émergents, avant de les renvoyer chez eux, dans la filiale locale. “Dès le début, ils signent un contrat pour passer un an aux Etats-Unis, puis la seconde année dans leur pays. L’idée est de détecter ici, dans les universités américaines, les talents auxquels nous offrons une carrière internationale”.
Edouard Thoumyre (Accur), qui recrute pour des sociétés du luxe, est catégorique: l’expérience internationale est non seulement un plus, mais de plus en plus souvent une condition. “Nous avons des clients qui refusent des candidats très expérimentés seulement parce qu’ils n’ont jamais travaillé à l’étranger”.
Le rôle des médias sociaux
Seul “chasseur” parmi les intervenants, Edouard Thoumyre est le premier touché par le développement des médias sociaux. “De la concurrence pour notre industrie, mais en même temps un outil formidable pour nous, surtout si nous savons utiliser ces ressources comme ne savent pas toujours le faire les employeurs, ou nos concurrents!”. Michael Azark (Credit Agricole CIC) le rassure: “Pour nous, les medias sociaux, les moteurs de recherche, ne sont pas un outil adapté pour recruter des “seniors” ou des profils techniques. Nous recevons trop de CV de qualité trop faible. Nous préférons passer par des cabinets de recrutement. Ils font le travail de sélection et nous permettent d’économiser beaucoup de temps”.
La philosophie est différente chez L’Oréal: Nous faisons tout nous même. LinkedIn bien sûr est incontournable, mais ce n’est qu’un outil parmi d’autres, qui permet de développer une relation avec de potentielles recrues”. Pour James Sheridan (Google), les médias sociaux sont indispensables pour “faire connaître Google comme employeur; nous organisons des “meetups” par exemple. Quand nous avons commencé à recruter des ingénieurs à New York, ça a été un outil indispensable pour le faire savoir à la communauté des ingénieurs, leur dire qu’ils pouvaient venir chez nous, à New York, et pas seulement en Californie”.  L’efficacité directe, pour recruter pour tel ou tel poste est plus incertaine. Et rien ne bat la méthode préférée de tous les recruteurs: la recommandation interne. “Nous essayons de faire 25% de nos recrutements par “parrainage interne”, recommandation d’un de nos employés”, souligne Lisa Westlake (Moody’s). C’est de loin la méthode la plus sûre: un employé recommande généralement un futur collègue si il est convaincu que le candidat va réussir et contribuer fortement à la société”.
(Propos recueillis par Emmanuel Saint-Martin, French Morning, et Lucie Robequain, Les Echos).

Les Français, ces nuls en anglais

Revue de presse. La guerre au Mali et Gérard Depardieu ont déserté, cette semaine, la presse américaine qui s’est penchée sur le niveau d’anglais des Français. Goodyear et Arnaud Montebourg font, heureusement, un peu de résistance.

On ne va pas se le cacher : les Français et les langues étrangères, ce n’est pas une très grande histoire d’amour. David Sessions, journaliste au Daily Beast, s’est penché sur ce problème en essayant de comprendre pourquoi, diable, les Français ont tant de mal à s’exprimer correctement dans la langue de Shakespeare.

Prenant en exemple François Hollande, Nicolas Sarkozy ou encore Jean-Pierre Raffarin, pour bien montrer que cette tendance est notable jusque dans les plus hautes sphères de l’Etat, à gauche comme à droite, David Sessions formule plusieurs hypothèses. La timidité semble être un premier facteur. “Il y a beaucoup de petites choses qui tendent à démontrer que la culture française est moins démonstrative que, disons, la culture américaine, où les enfants sont encouragés à prendre la parole. Même à la maison, les parents ont tendance à enseigner à leurs enfants la discrétion”.

Les méthodes d’enseignements semblent également jouer un rôle important. “Parler anglais semble très déstabilisant pour les étudiants français”, note Jean-Philippe Schmitt, professeur de français à New York University (NYU). Les programmes scolaires, qui mettent l’accent sur la grammaire plutôt que sur la pratique orale sont pointés du doigt. Jean- Philippe Schmitt a cette formule pour résumer la situation : “Le professeur parle et les étudiants écoutent”. Pascal Emmanuel Gobry, fondateur du site d’information Noosphère et auteur récemment d’un article sur le sujet, parle même de “torture” lorsqu’il évoque ses souvenirs d’étudiant. Le cinéma, enfin, semble avoir une grande responsabilité dans cette histoire : en France, contrairement à la plupart de ses voisins européens, les films sont doublés et non sous-titrés. La conclusion de cet article est, à cet égard, sans appel : “Il ne fait aucun doute que si le ministre de l’éducation distribuait des DVD en version originale plutôt que payer ses professeurs, les Français seraient meilleurs en anglais, et gaspilleraient moins de temps”. 

“Playbook doublure argentée”

Cinéma toujours. Hannah Olivennes, bloggeuse sur le site du New York Times, s’étonne de la traduction du dernier carton au box-office américain, pour lequel Jennifer Lawrence a reçu l’Oscar de la meilleure actrice : “Silver Linings Playbook” est devenu “Happiness Therapy” lors de son passage sur les écrans français. “Donner au film un titre français aurait pu lui enlever ce côté cool, ce cachet que la langue anglaise porte encore. Il y a également le risque, en le traduisant dans la langue de Molière, de donner une image ridicule, et contreproductive, au film. Une traduction littérale de “Silver Linings Playbook” aurait été incompréhensible pour le public français par exemple”.  De fait, “Silver Linings Playbook” aura sans doute plus de chance de marcher sous le nom de “Happiness Therapy” que “Playbook doublure argentée” !

Henri Ernst, chef de distribution à UGC, explique le processus : “Pour les films étrangers, le titre est la première chose à laquelle on pense ; c’est la première chose que les gens disent et c’est extrêmement important. On a trois options : traduction, adaptation ou garder le titre original”. Parfois, un titre arrive cependant à déjouer tous les pronostics. C’est le cas de “Eternal Sunshine of a Spotless Mind”, qui a conservé son titre original lors de sa sortie en France, ce qui ne l’a pas empêché de faire une jolie carrière en salles.

Happy Goodyear

La passe d’armes entre Arnaud Montebourg et Maurice Taylor avait fait les choux gras de la presse américaine la semaine dernière : le site Business Insider en remet une couche, photo à l’appui. Dans un court article nommé “Voilà ce qu’il se passe en France quand une entreprise licencie des gens”, on voit un employé de Goodyear sur le point de fracasser son poing sur le casque d’un CRS.

Le journaliste  Henry Blodget note une différence fondamentale entre la France et les Etats-Unis en matière d’emploi. “Nous avons près de 8% de chômage aux Etats-Unis et pourtant la pression est mise sur les entreprises pour licencier des gens, et non les engager. Pourquoi ? Parce que lorsque des entreprises licencient, leurs profits augmentent. Et dans notre pays, dopé au capitalisme, on préfère quand les profits augmentent. CQFD. En France, en revanche, les entreprises éprouvent plus de difficultés à licencier car la fidélité à leurs employés semble plus grande qu’ici. Ce n’est pas nécessairement mieux -leur système économique est beaucoup plus rigide- mais c’est une différence intéressante”. Les Français sont trop gentils.

La sexualité coloniale en Algérie expliquée à Columbia

Passionnés d’Histoire, curieux ou aguerris, la Maison française de Columbia vous ouvre ses portes le 13 mars pour une conférence d’histoire coloniale inédite, consacrée aux tabous de la sexualité coloniale en Algérie entre 1830 et 1962.

La parole sera donnée à Christelle Taraud, professeur à l’Université de Columbia et Paris I La Sorbonne. Spécialiste du Maghreb et de la “prostitution coloniale”, elle est l’auteur de plusieurs études dont ProstituéEs, un dossier pour la revue Clio rédigé en collaboration avec Christine Bard. Son prochain ouvrage s’intitule Sexe et colonies : Virilité, homosexualité et tourisme sexuel au Maghreb (1830-1962).

 

"Dine in Brooklyn": Brooklyn se met à table

Envie de déjeuner à Brooklyn sans se ruiner ? Pour la dixième année consécutive, “Dine in Brooklyn” remet le couvert du 11 au 21 mars et vous permet de diner dans pas moins de deux cents restaurants à prix cassés.

Le principe reste le même : chaque printemps, les restaurants offrent, le temps d’une semaine, des menus pour moins de 30 $. Un déjeuner et un brunch ne vous coûteront pas plus de 20,13 $ tandis que le diner ne dépassera pas les 28 $. Certains restaurants proposent même un déjeuner pour deux à 20.13 $ et un diner pour deux à 28 $.

De Bay Bridge à Coney Island en passant par Williamsburg, vous pourrez goûter à plusieurs spécialités italiennes, mexicaines ou françaises, notamment dans les restaurants Chez Moi, Petite Crevette ou Provence en Boite.

Chaque année, “Dine in Brooklyn” rencontre un succès considérable auprès des New-Yorkais. Il est donc recommandé de réserver à l’avance en mentionnant que vous venez dans le cadre de « Dine in Brooklyn » pour profiter des réductions.

Dépenses de mariage: le fossé franco-américain

Pour le plus beau jour de leur vie, les couples américains ne lésinent pas sur les moyens.

Le jour où ils se disent « I do », ils dépensent presque deux fois plus que leurs homologues français. Selon une étude du site de mariage Knot, le coût moyen d’un mariage aux Etats-Unis s’élevait à 28.427 dollars en 2012. En France, les couples ont dépensé 12.000 euros (environ 15.000 dollars) en moyenne la même année, selon une étude de l’Insee.

Le premier poste de dépense reste dans les deux pays la réception : comptez 6.000 euros pour la location de la salle, le traiteur et l’animation en France et 12.124 dollars aux Etats-Unis. La traditionnelle robe de mariée coûte en moyenne trois fois plus cher aux Etats-Unis (environ 6.000 dollars) alors que les Françaises dépensent entre 800 et 2.000 euros en moyenne.

Depuis deux ans, les couples dépensent plus pour leur mariage malgré la crise économique qui touche les deux pays. En 2010, les Français avaient un budget s’élevant à 11.800 euros alors que les Américains ont dépensé en moyenne 26.984 dollars la même année.

Gad Elmaleh de retour à New York

Gad Elmaleh serait-il tombé amoureux de New York ? Sûrement, puisque la deuxième personnalité préférée des Français est de retour pour deux soirées de spectacle au City Winery les 4 et 6 avril prochains. Sa tournée américaine se poursuivra à San Franciso le 10 avril et Los Angeles les 12, 13, 15 et 16 avril.

Cinq ans après « Papa est en haut », le comédien dévoilera son nouveau one-man show « Sans tambour… ». Le thème principal de son nouveau spectacle est la célébrité : des avantages qu’elle procure jusqu’aux tracas quotidiens qu’elle peut causer, notamment aux Etats-Unis où elle ne lui est d’aucune utilité face au douanier pour entrer sur le territoire américain. Gad Elmaleh racontera également son enfance passée au Maroc, les différences entre hommes et femmes mais aussi les particularités des Français qui agacent leurs voisins.

Pour ce nouveau spectacle, le comédien se veut plus proche du public, notamment en privilégiant les petites salles. « A un moment de notre carrière, on croit que la folie des grands shows est importante (…) Aujourd’hui, je veux juste faire rire avec un minimum de lumière et de public », déclare-t-il dans une interview donnée dans Le Soir-Echos

C’est la troisième fois que Gad Elmaleh se rend à New York pour se produire sur scène. En novembre 2012, il avait déjà présenté son spectacle « Papa et en haut » au City Winery et avait fait sensation en 2006 au Beacon Theater de Broadway pour son spectacle « L’autre c’est moi », qu’il avait joué devant plus de 3.000 personnes.

L’artiste enchainera sa tournée américaine à Washington, San Francisco et Los Angeles avant de revenir en France où il se produira sur scène jusqu’en juillet. Des dates supplémentaires ont été programmées pour les mois de janvier et février au Trianon à Paris.

Gad Elmaleh revient à Los Angeles

L’humoriste dépeint comme le Ben Stiller français fait son grand retour à Los Angeles pour présenter son tout nouveau spectacle à l’occasion de sa tournée américaine. Gad Elmaleh montera sur la scène du Largo les 12, 13, 15 et 16 avril prochains.

Cinq ans après « Papa est en haut », le comédien dévoilera son nouveau one-man show « Sans tambour… ». Le thème principal de son nouveau spectacle est la célébrité : des avantages qu’elle procure jusqu’aux tracas quotidiens qu’elle peut causer, notamment aux Etats-Unis où elle ne lui est d’aucune utilité face au douanier pour entrer sur le territoire américain. Gad Elmaleh racontera également son enfance passée au Maroc, les différences entre hommes et femmes mais aussi les particularités des Français qui agacent leurs voisins.

Pour ce nouveau spectacle, le comédien se veut plus proche du public, notamment en privilégiant les petites salles. « A un moment de notre carrière, on croit que la folie des grands shows est importante (…) Aujourd’hui, je veux juste faire rire avec un minimum de lumière et de public », déclare-t-il dans une interview donnée aux Echos.

Los Angeles est la dernière étape de la tournée américaine de Gad Elmaleh avant qu’il ne revienne en France où il se produira sur scène jusqu’en juillet. Des dates supplémentaires ont été programmées pour les mois de janvier et février au Trianon à Paris.

Bras de fer judiciaire autour des frais de scolarité à l’étranger

Voilà une nouvelle qui fera plus d’un heureux dans les écoles françaises de l’étranger.

Le 19 février, le tribunal administratif de Paris, saisi par un parent d’élève du Lycée français de New York (LFNY), a épinglé l’AEFE (Agence pour l’enseignement français à l’étranger), l’organisme qui chapeaute, sous la tutelle du Quai d’Orsay, un réseau de 480 établissements aux programmes français hors de France. Motif : elle prélevait sur ces écoles une charge non autorisée qui faisait augmenter leurs frais de scolarité. « Aucun texte législatif ou réglementaire ne l’y autorisait », raconte le Journal du Dimanche (JDD).

Le montant de cette charge s’élevait à hauteur de 6% des frais de scolarité pour les établissements dits « conventionnés » ou en « gestion directe », et 2% pour les établissements simplement « homologués », qui constituent la quasi-totalité du réseau aux Etats-Unis. Elle avait été instaurée par un simple vote du conseil d’administration de l’AEFE en 2008 et avait permis de récolter quelque « 34 millions d’euros par an » pour assurer le fonctionnement de l’agence et les pensions des enseignants détachés. « La décision du 19 février menace de bloquer tout le dispositif et expose l’AEFE à devoir rembourser plus de 100 millions d’euros aux familles, établissements ou entreprises qui expatrient leurs employés français en prenant en charge les frais de scolarité de leurs enfants et qui en feraient la demande », écrit le JDD.

Cette charge étant en partie absorbée, il faudra que l’agence trouve 13 millions d’euros en 2013 pour combler le possible manque à gagner. Sa directrice, Anne-Marie Descôtes a indiqué au JDD qu’elle avait l’intention de « déposer une requête en annulation et demander un sursis à exécution » de la décision du juge.