Accueil Blog Page 1410

Le bonheur selon Pascal Bruckner à la New York Public Library

Pascal Bruckner sera de passage à New York pour donner une conférence sur le bonheur en compagnie du professeur Simon Critchley à la New York Public Library, le 12 mars.

Les deux écrivains débattront du bonheur, déchiffrant les vérités et les mensonges à son sujet. Ils se pencheront notamment sur la question de la poursuite du bonheur. Ils développeront par la suite les enseignements religieux et philosophiques du concept ainsi que sa pertinence dans la société actuelle.

Pascal Bruckner est connu pour ses nombreux romans et essais dont L’euphorie perpétuelle : Essai sur le devoir de bonheur, publié en 2000. Il est également l’auteur de Lunes de fiel, écrit en 1981 puis adapté au cinéma par Roman Polanski. Sa longue carrière a été récompensée plusieurs fois. Il a reçu le Prix Médicis de l’Essai pour son essai La Tentation de l’Innocence, publié en 1995, puis le Prix Renaudot en 1997 pour son roman Les Voleurs de beauté  et enfin le Prix Montaigne en  2006 pour son essai La Tyrannie de la Pénitence : Essai sur le Masochisme Occidental.

Simon Critchley est philosophe. Il enseigne à la New School for Social Research et a été le professeur d’Hans Jonas. Il dirige la rubrique “philosophie” du New York Times et est l’auteur de plusieurs romans et essais philosophiques.

Tohubohu! : le théâtre chaotique

Tohubobu! Extreme Theater Ensemble, c’est une compagnie de théâtre un peu particulière, dont la seule règle est de laisser libre cours  l’improvisation une fois sur scène.

Le nom est, bien entendu, tiré de l’expression française “quel tohu-bohu!” en référence au bazar, au chaos, au désordre dont la troupe s’est servie pour créer des pièces laissant place à l’imagination, aux rêves, à l’inconscient, à travers l’expression.

Les comédiens seront en  représentation à Los Angeles les vendredi 8 et samedi 9 mars. Une fois de plus, ils joueront en totale improvisation, sans script ni répétitions, réagissant aux surprises, accidents, à l’inconnu “comme on le fait dans la vraie vie“.

Ballake Sissoko et Vincent Segal: la France et le Mali en musique

Le duo franco-malien a mis cap sur les Etats-Unis le 26 février pour une tournée dans tout le pays. Il se produira à Los Angeles le 14 mars prochain pour présenter le nouvel album de Ballake Sissoko.

L’album « At Peace » sorti le 5 février a été produit par Vincent Segal.  Les deux artistes avaient déjà collaboré  sur le précédent album de Ballake Sissoko « Chamber Music », qui avait gagné une Victoire de la musique en 2009.

Fort de leur succès, les deux musiciens ont décidé de travailler ensemble une nouvelle fois. L’objectif était de proposer un album dans la continuité de « Chamber Music ».

Comme sur leur premier album, les artistes ont souhaité mettre en valeur une musique pure, sans artifice. Le violoncelliste et le joueur de kera ont également privilégié la spontanéité en excluant de faire un trop grand nombre de prises pour les morceaux.

Le duo s’est déjà produit à New York le 28 février dernier pour un concert à guichet fermé. Vincent Segal et Ballake Sissoko seront en concert à Chicago et Minneapolis avant d’arriver à Los Angeles où ils se produiront au Skirball Cultural Center.

Une Journée de la Francophonie très scientifique à Los Angeles

Los Angeles célèbrera la richesse du monde francophone le 12 mars à l’occasion de la Journée de la Francophonie. Plusieurs évènements sont au programme.

Ils sont organisés par le Centre Francophone de Recherche et de Ressouces de US, les Services Culturels et la Mission pour la Science et la Technologie de l’Ambassade de France aux Etats-Unis, le Consulat Général du Liban à Los Angeles et la délégation du Québec à Los Angeles.

Les cinéphiles ont rendez-vous à 19h  à l’University of Southern California pour la projection du film québécois « Starbuck », de Kenn Scott. La comédie retrace l’histoire de David Wosniak qui, à 42 ans, découvre qu’il est le père biologique de 533 enfants qui ont bien l’intention de le retrouver.

Plus tôt dans la journée (15h30), un Café des Sciences, en partenariat avec le Francophone Ressource and Research Center de l’USC, aura lieu. Thème de la conférence : « Nanobiologie : imagerie à haute résolution du monde miniature des cellules ». La conférence se tient en français.

L’USC accueillera également une réception Pi Delta Phi, à 17h, pendant laquelle interviendront des témoignages de personnalités américaines francophiles et seront servis des plats traditionnels libanais.

Le 14 mars, en marge de la Journée de la Francophonie, l’étonnant duo franco-malien Ballake Sissoko et Vincent Segal se produira au Skirball Cultural Center.

Les Journées de la Francophonie ont lieu chaque année autour du 20 mars dans le monde entier. Depuis 1998, cet évènement vise à célébrer les liens culturels et linguistiques qui existent entre les pays francophones mais aussi à montrer leur diversité. La langue française rassemble quelque 220 millions de locuteurs dans le monde.

Fauré et Duruflé réunis à Santa Clarita

Amateurs de musique classique française, le Santa Clarita Performing Arts Center a pensé à vous. L’orchestre du centre va rendre hommage, le 17 mars, à deux des plus célèbres compositeurs Français du XXe siècle : Gabriel Fauré et Maurice Duruflé.

Gabriel Fauré est à ranger aux côtés de Claude Debussy, Maurice Ravel et autres Camille Saint-Saëns. Sa Messe de Requiem en Ré Mineur, écrite entre 1887 et 1890, est l’une de ses œuvres les plus connues, les plus chantées et les plus jouées. Ecrite pour être interprétée en latin par un orchestre, un orgue, un chœur mixte, deux solistes, un soprano et un baryton, elle est souvent associée au Requiem de Duruflé.

Ce Requiem a été composé en hommage à son père, en 1947. L’œuvre est pour chœur mixte avec des solistes mezzo-soprano et baryton. La première version a été interprétée à Paris, salle Gaveau, le 2 novembre 1947 avec l’Orchestre National de France. Plus de 70 ans plus tard, l’orchestre du Santa Clarita Performing Arts Center prendra le relais, à Santa Clarita.

France vs Etats-Unis: le match du petit déjeuner

En France, comme aux Etats-Unis, le petit déjeuner reste une institution.

84,9% des adultes français prennent leur petit déjeuner, selon une étude publiée en 2009 par l’AFSAA (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments).

En 2011, une autre étude, publiée cette fois-ci aux Etats-Unis et réalisée par le NPD Group montre que près de 10 % de la population américaine (soit 31 millions d’habitants) “saute” le petit déjeuner. Les jeunes hommes âgés entre 18 et 34 ans sont plus nombreux à commencer leur journée le ventre vide (28% contre 18% pour les jeunes femmes). En France, le constat est le même : selon l’INSEE, seuls 64 % des moins de 25 ans ont une prise alimentaire entre 5 heures et 11 heures du matin, contre 90 % des personnes de 50 ans et plus.

Aux Etats-Unis, comme en France, on petit déjeune majoritairement seul. Ainsi, 55,1% des petits déjeuners sont pris seuls aux Etats-Unis. En France, toujours selon l’INSEE, les habitants mangent plus souvent seuls le matin qu’aux autres moments de la journée (49 % contre 23 % le midi et 19 % le soir). En cause : des emplois du temps différents au sein des ménages.

A New York, Najat Vallaud-Belkacem défend les droits des femmes

“C‘est l’occasion de faire évoluer le socle commun en travaillant avec un grand nombre de pays“. A l’occasion de la 57e Commission sur le statut des femmes qui se déroule du 4 au 15 mars aux Nations Unies, la ministre des Droits des femmes et porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem était au Consulat de France de New York pour une conférence sur l’égalité homme-femme.

Lors de son intervention, la ministre a exposé les grandes problématiques liées au droit des femmes rencontrées en France et sa volonté à agir pour combattre les clichés et les inégalités enracinées dans le pays. Pour elle, la reussite de femmes comme Hillary Clinton sont des exemples encourageants mais ambivalents. “L’égalité est certes inscrite dans les droits mais elle est loin d’être réelle dans les faits“, explique la porte-parole du gouvernement en précisant que la France compte seulement 2% de femmes PDG et 27% de femmes parmi les députés. Il y a un travail de fond à fournir, un travail sur les mentalités qui doit être transversal, dans tous les secteurs“, avance Najat Vallaud-Belkacem.

La ministre a participé à plusieurs rencontres de haut niveau dans le cadre de son déplacement. “Il y a un noeud à la racine des inégalités: la question des tâches domestiques, clame la ministre, il faut déverrouiller cette problématique de laquelle résultent des conséquences néfastes pour les hommes et les femmes“, a-t-elle déclaré lors de sa conférence à New York.

Je suis absolument féministe, et je pense qu’il y a eu une prise de conscience de la société: les grands acquis ne sont pas derrière nous, ils sont devant nous“, s’exclame Najat Vallaud-Belkacem, nommant la précarité des familles monoparentales comme “priorité numéro 1” dans la lutte pour le droit des femmes.

Le 8 mars, – journée internationale de la femme-, c’est le lancement d’une année d’égalité homme-femme. Il faut en finir avec les journées de célébration, ça doit être tous les jours, dans tous les secteurs!“, conclut-elle.

Focus on French Cinema: un week-end de cinéma français

L’année dernière, 265 films ont été produits en France. Le comité de sélection de la 9e édition de Focus on French Cinema en a visionné 112 et finalement retenu douze.

Tous seront projetés du 8 au 10 mars pour promouvoir une certaine idée du cinéma français aux Etats-Unis. “Nous sommes très amoureux de notre sélection. C’est une vraie fierté de présenter ces films“, s’exclame Catherine Lamairesse, fondatrice et présidente du festival, réalisé en partenariat avec l’Alliance Française de Greenwich.

Cette année, pour la première fois, le théâtre est à l’honneur… au cinéma. C’est le film d’Alain Resnais “Vous n’avez encore rien vu” qui, le premier, donne cette tonalité au festival. Le film raconte l’histoire d’un metteur en scène qui convoque ses amis acteurs à visionner la pièce Eurydice, jouée par une jeune compagnie de théâtre. Le visionnage a des effets inattendus sur le groupe. “Traviata et nous”, dans lequel un metteur en scène transforme une chanteuse en actrice, et le très théâtral “38 témoins”, avec Yvan Attal, achèvent de colorer cette 9e édition. Vue dans le film d’Alain Resnais, Anne Consigny, pensionnaire de la comédie française, sera l’invitée exceptionnelle de cette 9e édition.

On a décidé d’oser cette année, d’aller vers quelque chose de plus expérimental“, précise Catherine Lamairesse. “Aux yeux de tous”, intégralement filmé avec des caméras de surveillance, va dans ce sens. “War Witch”, itinéraire d’un enfant soldat en Afrique subsaharienne, et qui a représenté le Canada aux Oscars il y a deux semaines, également.

Le festival s’ouvrira vendredi avec le dernier film de Claude Miller, “Thérèse Desqueyroux”, adapté du célèbre roman de François Mauriac. Catherine Lamairesse avait rencontré Claude Miller il y a quelques années. Elle en garde le souvenir d’un homme chaleureux et enthousiaste. La projection de son film, en ouverture, lui rend hommage. Le magnifique “Renoir” de Gilles Bourdos, chassé-croisé entre le père peintre et le fils cinéaste, entre la peinture et le cinéma, entre le monde ancien et moderne, illuminera la soirée de samedi.

Les autres films projetés ce week-end : “Tango libre”, de Frédéric Fonteyne, “Adieu Berthe”, de Bruno Podalydès, “A perdre la raison”, de Joachim Lafosse, “Comme un lion” de Samuel Collardey.

Comme chaque année, Focus French Cinema permettra à de jeunes new-yorkais de découvrir le cinéma francophone. Le 8 mars, le film “Comme un lion” sera projeté pour les collégiens et les lycéens ayant été inscrits par leur établissement au préalable. Ces derniers sont invités à écrire une critique du film. Le vainqueur sera désigné le 18 mars.

Le festival a également lancé un défi aux jeunes réalisateurs du monde entier: réaliser un court-métrage autour d’une expression française, communément utilisée dans la langue anglaise. Le film vainqueur de ce concours baptisé “Pardon my French” sera diffusé  dimanche soir avant la projection du dernier film en compétition, le très drôle mais jamais méchant “Mariage à Mendoza”, l’odyssée de deux frères qui découvrent l’Argentine.

 

"La Flaque" mouille New York

Fraîchement débarqué  d’Alsace, le groupe La Flaque arrive à New York afin d’y donner son tout premier concert.

Originaire de la douce ville de Guebwiller (au sud de Strasbourg), le duo de musiciens se produira au bar-restaurant Pianos le 7 mars et au Shrine à Harlem le 9 mars.

Influencés par plusieurs univers, leur musique se veut un mélange entre sons de jeux vidéos et musiques pour documentaires animaliers. Les artistes définissent leur style musical comme de l’électro et du “down-tempo” .

Le concert de samedi sera suivi de l’exposition « Urban Mosaic – Wall of the City » réalisée par Capucine Bourcart. L’artiste a photographié pendant quatre ans les murs de toutes les rues de Manhattan recherchant une couleur, une matière, un graffiti ou un détail marquant.

Charlie Rose star du gala du LFNY

C’est l’évènement le plus important de l’année pour Le Lycée français de New York (LFNY), après la rentrée des classes bien entendu. L’établissement de l’Upper East Side se prépare pour son 14e gala annuel, qui aura lieu samedi 16 mars au Pier 36.

Chaque année, le gala du LFNY récompense  une personnalité de la communauté franco-américaine avec son prix Charles de Ferry de Fontnouvelle. Cette année, c’est le très francophile Charlie Rose, éminent journaliste sur PBS et CBS, qui en sera le récipiendaire.  L’édition 2013 aura pour thème de « Advancing Minds into a Digital Future ». Objectif : montrer l’influence des médias et les nouvelles technologies, notamment sur l’éducation.

Très attendu, la gala attire chaque année plus de 1.000 personnes (1.100 en 2012) et espère en accueillir au moins 900 cette année. Au programme de la soirée : diner, bal, vente aux enchères, spectacle et exposition des œuvres des élèves.

L’objectif du gala est de récolter des fonds pour financer les programmes académiques et artistiques du Lycée. L’an dernier, il avait récolté deux millions de dollars.

News-o-Matic, la start up qui veut intéresser les enfants américains à l'actu

La conférence de rédaction a livré son verdict: le bébé guéri du Sida, l’arrimage de Space X à la station spatiale, mais aussi le panier de basket spectaculaire qui a fait vibrer YouTube seront parmi les cinq articles du jour, livrés à 3:30 pm aux abonnés de News-o-matic.

Depuis quelques semaines, les journalistes spécialisés réunis par Marc-Henri Magdalenat et la co-fondatrice Lillian Holtzclaw Stern, sortent chaque jour un quotidien destiné aux 7-10 ans.

L’idée d’un quotidien destiné aux enfants n’est pas étrangère aux familles françaises, grâce au succès du Petit Quotidien des éditions Playbac. Mais rien de tel n’existait aux Etats-Unis jusqu’à présent, les tentatives d’implantation américaine du groupe n’ayant guère pris. “Le marché américain n’était pas prêt, analyse Marc-Henri Magdalenat, cela a changé ces toutes dernières années”. Et de citer les programmes scolaires qui demandaient jusqu’à peu que les enfants lisent 80% d’œuvres de fiction. “Maintenant, c’est 50% de fiction et 50% de “non fiction”, signe que les Américains s’ouvrent de plus en plus sur l’extérieur, et veulent des enfants plus ouverts sur le monde”.

Lui-même papa, Marc-Henri Magdalenat est aussi et surtout un expert des technologies mobiles. Il fut l’un des trois co-fondateurs de Screentonic, pionnière de la publicité sur mobile en France, fondée en 2001 et revendue à Microsoft en 2007. Il vit depuis sa vie de “serial entrepreneur” à New York, et a vu l’arrivée de l’Ipad comme une nouvelle opportunité.

Le concept de l’application est idéale pour ce public d’enfants, dit l’entrepreneur. C’est fermé, totalement sûr, pas de risque de “mauvaise  rencontre” on-line. C’est évidemment crucial pour les parents”. L’échec Daily de Rupert Murdoch, un quotidien exclusivement pour tablettes lancé à grand renfort de publicité il y a deux ans mais qui a fermé en décembre dernier, ne lui fait pas peur. “Sur News-o-matic, les enfants peuvent voir des vidéos, mais sans être sur YouTube. Ils peuvent envoyer des messages à la rédaction, communiquer avec nous, mais sans les risques des media sociaux”.

Les deux fondateurs, qui peaufinent leur projet depuis une bonne année, passent beaucoup de temps à rassurer les parents de leurs futurs clients en culotte courte. Parmi les sept permanents de la jeune entreprise figure une psychologue, qui relit tous les articles. “Lorsqu’il y a eu la fusillade de Newtown, par exemple, nous avons beaucoup travaillé avec elle. Elle nous a donné deux recommandations essentielles: ne pas cacher l’histoire, car les enfants savent de toute façon; et les rassurer, leur expliquer pourquoi ils sont en sécurité, pourquoi ils peuvent parler de leurs inquiétudes avec les adultes”. 

Les parents paieront l’abonnement (1,99$ par numéro, 6,99$ par semaine ou 49,99$ par an), mais ce sont les enfants qui liront, ou pas, le quotidien chaque jour. “Le but est de les faire lire, et pour cela nous utilisons ce qui marche: les jeux, l’interactivité, la vidéo”. Les enfants peuvent aussi dessiner sur l’écran, et envoyer leurs dessins à la rédaction qui en sélectionne un chaque jour pour publication.

Mais c’est avant tout dans les écoles que se gagnera le pari de News-o-Matic. Les enseignants peuvent, gratuitement, s’inscrire en ligne pour recevoir le contenu du jour dans leur boîte e-mail, et l’utiliser en classe autant qu’ils le souhaitent. “Si eux sont convaincus de l’utilité du news quotidien pour les enfants, on aura gagné!”.

 

 

Au BAM, le son du Printemps arabe

Le 9 mars, la Brooklyn Academy of Music (BAM) dédie une soirée inédite à de jeunes artistes originaires d’Afrique du Nord, d’Afrique subsaharienne et du Moyen-Orient. Leur point commun: ils ont émergé lors des révolutions arabes commencées à l’hiver 2011 et  sont devenus des porte-drapeaux d’une jeunesse en quête de changement politique.

Ils ont choisi le même moyen d’expression pour relayer le malaise de leur génération : le rap. Un style musical qui se prête bien à la rébellion et au militantisme depuis sa naissance, aux Etats-Unis, dans les années 80.

Seront présents El Général, rappeur de Tunisie dont le titre Rais Lebled (“Chef d’Etat”), dénonçant la corruption de l’élite, est devenu l’un des hymnes de la « Révolution de Jasmin » ; Deeb, rappeur égyptien devenu célèbre grâce à son Stand Up Egypte, scandé à Tahrir Square ; la Palestinienne Shadia Mansour considérée comme la première rappeuse du monde arabe et le Malien Amkoullel, dont les textes racontent depuis quelques années la crise en cours au Mali. L’événement mettra aussi à l’honneur les musiques traditionnelles. Le Marocain Brahim Frigbane et le Malien Yacouba Sissoko, résidants tous deux à New York, rythmeront la soirée au son du N’Goni – une guitare traditionnelle malienne – et des percussions.

A noter enfin que le BAM propose, jusqu’au 18 mars, une série de sept films documentaires intitulée «Saharan Frequencies» afin d’explorer l’engagement social de musiciens nord-africains et orientaux, traditionnels et contemporains.