Comédie sentimentale sur les péripéties d’un Français perdu dans la jungle miamienne, « Mais je Dream ou Quoi ?» dresse un portrait des Français de cette ville, qu’ils soient touristes, expatriés, aventuriers ou têtes brulées à la recherche du rêve américain.
Ce film est aussi une histoire dans l’histoire, celle de Michael Habbabou, qui a fait le pari insensé d’écrire, réaliser et produire cette comédie avec sa famille et une bande de copains comédiens, le tout « pour le prix d’une voiture ».
Installé à Miami depuis 14 ans, Michael Habbabou avait toujours rêvé de réaliser une comédie. Tourner en Français en exploitant le procédé du comique de situation, héritage du théâtre de boulevard, plutôt que les “punchlines” des comédies américaines, était une façon de garder un lien avec la France, dont il aime pourtant se moquer. Il partage ce sentiment ambivalent envers son pays d’origine avec Jean-Bernard Reby, l’un des comédiens du film, installé lui aussi à Miami depuis une quinzaine d’année. Jean-Bernard Reby n’a pas voulu renoncer à sa passion du théâtre malgré ses difficultés à trouver un public francophone. Il a ainsi créé une troupe qui se produit régulièrement à Miami.
Des obstacles, Michael Habbabou en a aussi rencontrés pour réaliser son film : « Le film étant en français, nous voulions toucher le marché français. Mais les mondes de la télé et du cinéma sont très cloisonnés en France. Sans réseau, trouver un distributeur s’est révélé impossible ». Michael Habbabou a dû lutter contre vents et marées pour accomplir son projet don-quichottesque.
Tourné en huis clos dans un immeuble de Miami Beach en 2012, avec pour seule équipe, un ingénieur du son, un cadreur, et neuf acteurs français de Miami (à l’exception de l’actrice Karine Lima venue de France), Michel Habbabou a finalement réussi à réaliser son film. Il sera diffusé gratuitement sur Youtube à partir du 28 mars. Ce film indépendant espère maintenant que le public sera au rendez-vous !
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Les Français de Miami décortiqués dans un film
Les amateurs de bon vin ont rendez-vous dans le Village
Vinoteria, le réseau social destiné aux passionnés de vin, organise le 20 mars une rencontre au restaurant français Jeanne & Gaston pour fêter l’arrivée du printemps.
Créé par Tremeur Arbor, un Français originaire de Metz, en 2011, Vinoteria continue de rassembler les amateurs et professionnels du vin de la ville. Grâce au réseau social, des rencontres autour de bonnes bouteilles sont organisées régulièrement.
Pacman, Tétris et les nouvelles frontières du design au MoMA
Qu’ont en commun le jeu vidéo Sim City 2000, un purificateur d’air végétal et une carte interactive des vents balayant les Etats-Unis ? Ils sont présentés dans « Applied Design », une exposition du MoMA qui rassemble une centaine d’objets remarqués pour leur esthétisme ces 30 dernières années.
L’ambition du MoMA, c’est de montrer que le design, “intermédiaire entre l’homme et la technologie”, ne se limite pas aux meubles et aux équipements ménagers : il s’étend désormais au web, aux jeux vidéo, à la visualisation de données, au développement durable, aux équipements sécuritaires… On trouvera dans l’exposition aussi bien une table pour écoles anti-tremblement de terre qu’un outil démineur en bambou ou une “horloge biologique artificielle”.
Mais le clou d’ « Applied Design », c’est la collection de 14 jeux vidéo, soigneusement sélectionnés pour leur esthétique, leur design, et la qualité de l’expérience qu’ils offrent au joueur. Une nouvelle acquisition du MoMA, et une petite révolution dans le milieu de l’art. Sobrement insérés dans des panneaux muraux, ils sont en accès libre, et accompagnés d’un texte expliquant leurs singularités.
On apprend ainsi que Pacman, créé par le Japonais Iwatani en 1981, visait initialement à toucher un public de femmes et d’enfants, mis à l’écart des jeux d’arcades guerriers comme Space Invaders. Tetris, quant à lui, est le fruit de l’imagination d’un scientifique russe. Créé en 1981 et popularisé à partir de 1989 via la Game Boy de Nintendo, c’est aujourd’hui un vrai jeu universel, intégré à la plupart des consoles, téléphones et appareils.
La sélection comprend également Sim City 2000, Myst (meilleure vente de jeux pour PC dans les années 90), ainsi que les plus récents Dwarf Fortress et Passage. Les commissaires ont aussi retenu le jeu français Another World, créé en 1991 par Eric Chahi, incontournable pour les connaisseurs. Un petit bijou baigné de lumière bleue, salué pour son « élégance minimaliste ».
Edouard Courtial "soutient activement" Frédéric Lefebvre
Edouard Courtial « soutient activement » Frédéric Lefebvre, candidat de l’UMP à la législative partielle en Amérique du Nord. Le délégué général aux fédérations de l’UMP a fait cette précision dans un communiqué envoyé à French Morning, à la suite de la publication d’un indiscret de Paris Match, repris sur notre site.
L’article de Match le décrivait comme “catastrophé” à son retour d’un déplacement de New York, pendant lequel il s’est entretenu avec des militants UMP sur l’investiture de Frédéric Lefebvre. Il précise que “ce séjour a duré en tout et pour tout 24h et n’avait aucune vocation politique“. Il assure également “n’avoir jamais parlé à l’auteur de cet article“.
“Frédéric Lefebvre est le candidat de l’UMP, la seule formation politique de France en mesure de s’opposer de manière ferme, offensive et efficace à la majorité socialiste qui abîme chaque jour davantage le sort des Français et notamment ceux de l’étranger“, écrit-il.
À SXSW Interactive, des Français peu nombreux mais solidaires
La scène se passe au onzième étage de l’hôtel W au centre-ville d’Austin. Une douzaine de Français inscrits au volet interactif de South by Southwest échangent leurs impressions sur la troisième journée de conférences à laquelle ils ont participé. « Je n’ai pas été impressionné par le stand Google », lance par exemple Wale Gbadamosi Oyekanmi, PDG de Darewin, spécialisée dans la social TV.
Organisés par l’envoyé spécial de PetitWeb.fr, Benoît Zante, grâce à l’hospitalité du directeur associé d’Havas Paris, Christophe Pelletier, en charge notamment du compte Orange, ces debriefs quotidiens visent à confronter idées et impressions sur l’avenir du web tout en glanant des informations sur les rendez-vous auxquels on n’a pas pu assister, plusieurs dizaines de conférences ayant lieu en même temps et certaines étant prises d’assaut.
Un concentré de South by Southwest
Entre plaintes relatives à la météo mitigée du début de festival et témoignages personnels sur l’utilisation des réseaux sociaux (« Avec mes proches, j’utilise Path et plus Facebook », « Foursquare ne m’intéresse plus »…), l’ambiance est bon enfant parmi ces communicants et experts du web qui se côtoient régulièrement. Mais le débat est relevé. En à peine une heure, sont évoqués : les cousines japonaises des “Google glasses” capables d’effectuer des recherches sur l’interlocuteur de celui qui les porte, la mise en musique interactive des bandes-dessinées Marvel sur tablette ou encore le travail en amont que nécessite une opération de communication réussie sur Twitter telle que celle d’Oréo pendant le Super Bowl. (Le tweet envoyé par le fabricant de biscuits au moment de la coupure de courant a suscité plus de 16.000 retweets.)
Un manque de visibilité
La qualité de ces réunions comme de la couverture du festival par l’envoyé de Knowtex.com, Martin Pasquier, rend d’autant plus surprenante l’absence de pavillon français dans le hall d’exposition du festival. On n’y croise que deux stands français : ceux de la coopérative de services de recherche et développement Bearstech et de la plateforme de blogs OverBlog, qui commence à pénétrer le marché américain en proposant une solution permettant d’agréger les contenus des différents réseaux sociaux de l’utilisateur dans son blog.
Pour être plus présents, « nous avons besoin que l’Etat nous suive, mais nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes », estime le PDG de l’agence AF83, spécialisée en conception d’expérience, technologie et communication. Cédric Giorgi, son homologue à Cookening, un réseau social fondé sur le partage des cultures autour d’un repas, actuellement en cours d’expérimentation à Paris, promet de s’impliquer dans les instances réunissant les startups françaises pour que cela change. Les Français seront d’autant plus attendus lors du prochain SXSW.
"Open the Door" ouvre ses portes à Houston
Le 16 mars, ne restez pas sur le palier ! Le coup d’envoi d’ “Open The Door” sera donné.
Le projet né de la fondation The Texan-French Alliance for the Arts et du collectif d’artistes parisiens 9e Concept, avec le soutien du Consulat de France et de la ville de Houston, a pour objectif de transformer Houston en œuvre d’art géante. Le concept est inédit : des artistes français et américains sont invités à créer ou décorer 60 portes dans seize lieux différents de la ville. Le 16 mars, les douze premières portes seront dévoilées au public. Chaque porte invite au voyage, guidant le public d’un lieu à un autre pour découvrir l’ensemble des œuvres. La première d’entre elle se trouve à la Central Library Plaza où aura lieu le lancement de l’évènement. Les autres portes seront révélées les 13 et 30 avril.
La journée se veut particulièrement festive et participative puisque les spectateurs seront invités à se joindre aux différentes activités proposées. Les fondations Writers in the Schools et The Storyteller’s Guild organiseront plusieurs ateliers alors que la troupe de théâtre francophone Et Voilà Théâtre et les danseurs de la compagnie Urban Souls présenteront leurs productions. Côté musique, le groupe Hustlers Bass Band, l’orchestre de Houston Virtuosi ainsi qu’un DJ feront danser les moins timides.
Yasmina Reza : « Je ne prétends pas être cinéaste »
« Intime ». C’est ainsi que Yasmina Reza parle de son film “Chicas”.
Invitée par le French Insitute-Alliance Française (FIAF) le 12 mars pour la projection de son film “Chicas”, l’auteure s’est livrée au public venu découvrir le premier long-métrage de l’artiste. Sorti en 2009, “Chicas” est une adaptation d’Une Pièce Espagnole, une oeuvre de théâtre que Yasmina Reza a écrite en 2003. Elle le reconnait volontiers: « C’est la pièce la moins connue que j’ai écrite mais c’est aussi ma préférée ». Et pour cause, le scénario s’inspire largement de sa vie personnelle. « C’est comme s’il y avait une part de moi dans Chicas. »
Le film, qui est resté très proche de la pièce originale, raconte l’histoire d’une réunion de famille au cours de laquelle la mère présente à ses filles le nouvel homme de sa vie. Interviewée par la journaliste Judith Thurman à la suite de la projection, l’auteure a partagé quelques anecdotes pour montrer les parallèles qu’il existe entre sa vie et le film. « Le personnage de la mère est exactement comme ma propre mère », a souligné Yasmina Reza, précisant qu’elle s’était toutefois gardée de reproduire sa vie à l’identique. L’auteure a également souhaité transposer à l’écran l’un des aspects de la célébrité, « notamment la solitude que l’on ressent, par exemple lorsque l’on gagne un prix mais que l’on se sent plus seule que jamais le soir dans sa chambre d’hôtel », a-t-elle dit en référence à une scène du film.
« C’est un film mélancolique qui traite des difficultés de la vie et de l’amour. L’amour n’est pas un chemin facile, il passe par des conflits, des passions déchirantes. Ainsi dans le film, la mère est en concurrence avec ses filles. Et pour ces dernières, qui sont malheureuses, il est difficile de voir leur mère afficher son bonheur », a-t-elle expliqué.
« Derrière la caméra, j’étais très directive, je voulais que les scènes soient exactement comme elles ont été écrites, a-t-elle affirmé. Je ne prétends pas être cinéaste mais j’ai l’impression de savoir diriger des acteurs, je sais comment les pousser dans ce qu’ils savent faire de mieux ». Pourtant l’auteure ne se sent pas encore prête à se consacrer au cinéma. « J’adore la réalisation et le montage, mais je déteste toute la préparation en amont ».
La soirée, qui a rassemblé pres de 200 spectateurs, s’est conclue par une séance de dédicaces du nouveau roman de Yasmina Reza, Heureux les heureux, paru en janvier 2013. Un ouvrage, dit-elle, qui lui a permis de se sentir « libre ».
L'Alliance Française de Houston prépare la fin du monde
Vous avez raté la fin du monde le 21 décembre 2012 ? Pas de panique, l’Alliance Française de Houston vous permet de rectifier le tir en proposant une conférence sur le sujet le mardi 19 mars.
Il vous sera peut-être donné l’occasion de saisir les subtilités du calendrier maya ou de comprendre pourquoi il ne servait à rien de se rendre à Bugarach. La ville qui se situe dans le département de l’Aude en France était supposée être l’unique lieu où se réfugier le 21 décembre dernier.
Le professeur Alberto Pimpinelli, directeur exécutif du Rice Quantum Institute de Houston, présentera une conférence intitulée « Pourquoi le monde n’arrête pas de finir ? La vraie histoire derrière le 21 décembre 2012 ? ». À cette occasion, le professeur insistera particulièrement sur le calendrier maya qui devait se terminer en 2012, avant que des scientifiques allemands ne découvrent que la fin de ce calendrier se situait plutôt en 2016, selon un article publié dans Slate. L’Alliance Française propose également une dégustation de vins et de fromages français au cours de la soirée, de quoi se préparer sereinement à l’Apocalypse. La conférence est sponsorisée par la Mission pour la Science et la Technologie du Consulat de France.
Les Versaillais du groupe Phoenix têtes d'affiche de Coachella
Et voilà, c’est reparti ! Le festival de musique le plus branché du monde, où stars de la musique, du petit et du grand écran se mêlent dans le désert californien, revient pour la douzième année consécutive, du 12 au 21 avril. Et comme les années précédentes, les places sont parties comme des petits pains.
Le festival existe depuis 1999 et a acquis, au fil des années, une solide réputation grâce à une programmation toujours irréprochable, un lieu atypique où les températures peuvent varier de 3 à 38 degrés et dans lequel les plus grandes stars du show-biz n’hésitent pas à se noyer chaque année.
Prince, Paul MacCartney, Arcade Fire, Radiohead, Oasis, Madonna, The Black Keys, Gorillaz, Björk, Jay-Z et Muse. Vous l’aurez compris, la question n’est pas de savoir qui a déjà joué au festival Coachella mais plutôt qui n’y a encore jamais joué.
La sélection de cette année devrait encore affiner cette liste. Les groupes les plus branchés de la planète indie-rock seront évidemment de la partie : en tête de ceux-là, les Versaillais du groupe pop-rock Phoenix, qui en profiteront pour dévoiler leur nouvel album “Bankrupt!”, tiendront la dragée haute au duo anglais The XX ou aux toujours bien vivants Red Hot Chili Peppers. Les DJs Nantais de C2C, récompensés quatre fois lors des dernières Victoires de la musique, le groupe d’électro Birdy Nam Nam et Paul K complèteront la délégation française de ce festival.
Passion Pitt, Beach House, Foals, Sigur Ros, Grizzly Bear, Hot Chip, Vampire Week-end et le Wu-Tang Clan rythmeront les deux week-end de concerts.
Edouard Courtial "catastrophé" par les réactions des militants face à Lefebvre
Une preuve de plus que Frédéric Lefebvre est décidément attendu au tournant par les militants UMP en Amérique du Nord.
Edouard Courtial, délégué général aux fédérations de l’UMP, est rentré “catastrophé” de son déplacement à New York, selon Paris Match. De passage dans la Big Apple après la décision de l’UMP de donner à nouveau l’investiture à Frédéric Lefebvre pour l’élection législative partielle dans la première circonscription des Français de l’étranger, Edouard Courtial a dû affronter les critiques des militants, visiblement très remontés. Le délégué général a fait part à sa direction à Paris de ces retours négatifs.
Début mars, Guy Wildenstein, le patron de l’UMP Côte Est, annonçait dans French Morning qu’il ne soutiendrait pas Frédéric Lefebvre lors de cette législative partielle, découlant de l’annulation de l’élection de juin dernier.