Une « marche des citoyens pour dénoncer les porteurs de haine ». Les deux responsables du parlement français, le président du Sénat Gérard Larcher et la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, ont appelé ensemble à un rassemblement, dimanche 12 novembre à Paris, pour dénoncer la recrudescence des actes antisémites en France.
Afin de permettre aux Français de New York de s’associer à cette initiative, le collectif « Français de New York contre le racisme et l’antisémitisme » appelle à un rassemblement devant le Consulat général de France, ce dimanche à 10am. Ce collectif se veut non partisan et dit souhaiter « se rassembler autour des valeurs de la République et de la laïcité ».
« C’est une initiative citoyenne bienvenue face au fléau de l’antisémitisme », estime le consul général Jérémie Robert, qui indique avoir sollicité les autorités new-yorkaises pour que la sécurité du rassemblement soit assurée. Depuis l’attaque du Hamas en Israël, le 7 octobre dernier, « plus d’un millier d’actes antisémites ont été enregistrés en France, rappelait le ministre délégué chargé des Transports, Clément Beaune, la semaine dernière sur CNN lors de son déplacement à New York. Soit deux fois plus qu’au cours de toute l’année 2022. Aux États-Unis, ils ont augmenté de 388%, selon la Anti-Defamation League.
Surmonter les barrières culturelles entre France et États-Unis, dans son travail comme dans son entreprise, c’est parfois un véritable challenge.
Mercredi 15 novembre, le réseau de femmes francophones She for S.H.E organise un événement guest-speaker avec Claire Simier, fondatrice et managing director de Simier Partners, executive consultant et leadership coach. Avec son joli accent bordelais, la dirigeante est pourtant la plus new-yorkaise des business women. Elle affiche 26 ans de carrière dans la Grosse Pomme, d’abord dans les plus grands cabinets d’avocats. Mais en 2015, alors qu’elle occupe un poste à haute responsabilité dans un cabinet anglo-saxon – DLA Piper-, elle décide de quitter le monde juridique pour lancer sa propre structure de coaching.
Claire Simier racontera comment elle est tombée amoureuse de la ville qui ne dort jamais, sa première vie professionnelle dans l’univers très masculin des cabinets anglo-saxons et comment elle a réussi à adopter les codes business new-yorkais, tout en gardant une personnalité très authentique. Mais aussi pourquoi elle a voulu devenir entrepreneure et accompagner les dirigeants dans la façon de mieux diriger et communiquer.
Elle donnera des grilles de lecture pour comprendre l’environnement business américain à New York, et surmonter les différences culturelles entre Europe et États-Unis dans le monde du travail. Elle expliquera comment identifier ses leviers de motivation, adopter les codes et mettre en valeur nos atouts, pour (encore) mieux réussir sur la place financière mondiale. Membre du board sustainability de la marque de luxe Chloé, Claire Simier racontera aussi ce nouveau pan de son activité, et comment affronter les défis environnementaux, dans une industrie qui doit plus que jamais se renouveler.
Ceux qui ont croisé son chemin se souviennent d’un homme blagueur et jovial, mais aussi d’un chef exigeant qui a porté haut les couleurs de la cuisine française à New York. Figure de la communauté des restaurateurs tricolores de la Grosse Pomme, Michel Pombet est décédé, mardi 7 novembre, à la suite d’une crise cardiaque. Il avait 70 ans.
Une cérémonie sera organisée en sa mémoire le mardi 14 novembre à la Maison funéraire Barquin (7101 Broadway à Guttenberg, dans le New Jersey) entre 4pm et 8pm. L’espace peut accueillir quelque 200 personnes, indique Catherine Amsellem, sa conjointe qu’il a rencontrée au restaurant breton de Midtown, le Tout va bien, quand elle lui a demandé une cigarette. « Il était et restera une lumière dans ma mémoire et celle de mon fils. Il était très patient, bon, avec un sens de l’humour à couper au couteau, confie-t-elle. J’ai vécu une grande aventure avec lui ».
Son coup de cœur pour New York
Le Parisien a fait ses armes à la brasserie Fouquet’s dans les années 1970 et travaillé aux côtés d’un chef privé au Mexique. Il a décidé de s’installer à New York après avoir eu un coup de cœur pour la ville lors de l’un de ses déplacements professionnels. « À l’époque, il voyageait énormément. Quand il a vu New York pour la première fois, il a tout de suite su qu’il voulait rester ici, raconte Catherine Amsellem. Il a laissé derrière lui une vie luxueuse, à travailler entre Aspen et les hôtels particuliers avec le chef privé. Il savait que New York allait le faire vibrer ».
Son intuition était la bonne. Dans la Grosse Pomme, il a notamment été chef exécutif chez Demarchelier, une institution française de l’Upper East Side, avant de lancer en 2004, avec un associé, son propre restaurant, Jolie, sur Smith Street (Brooklyn).
Un ami bienveillant
Deux ans plus tard, il ouvrait, avec Catherine Amsellem, son fameux bistrot Le Parigot, clin d’œil à son accent et ses racines. Dans ce petit coin de Paris, entre SoHo et Chinatown, à l’ambiance conviviale et intimiste, le chef régalait les foodies de ses classiques – son succulent coq-au-vin, mais aussi son cassoulet, sa ratatouille, son pot-au-feu… Le Parigot a fermé ses portes en 2016. « Il faisait une cuisine à la bonne franquette, de terroir, solide. Une cuisine que tout le monde aime », résume le restaurateur Jean-Jacques Bernat, un ami depuis 1996. « On perd un pilier. Je pense que Manhattan va se réveiller et se dire: où est notre Michel ? ».
« C’était un personnage. Il faisait partie des incontournables », ajoute Armel Joly, co-propriétaire d’Ocabanon à Chelsea, où Michel Pombet a assuré des rotations en cuisine pendant la pandémie, le temps de reconstituer les équipes. Membre de l’Académie culinaire de France, le chef a également parrainé Alexandre Mur, un autre fondateur d’Ocabanon, pour qu’il rejoigne la prestigieuse association de toques blanches. « Il soutenait en permanence ses amis restaurateurs. C’était quelqu’un de bienveillant qui ne se plaignait jamais ».
Conformément à ses souhaits, Michel Pombet sera incinéré et ses cendres seront rapatriées à Paris. « Il a eu une vie culinaire bien remplie, conclut Jean-Jacques Bernat. J’espère qu’il va trouver à présent la sérénité et le repos qu’il mérite ».
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Plus de 130 ans après sa création, l’Alliance française de San Francisco n’a jamais été aussi dynamique. Le jeudi 16 novembre prochain, elle inaugurera son théâtre récemment rénové avec une soirée spéciale Beaujolais nouveau. De 6pm à 10pm, on pourra célébrer la cuvée 2023 en dégustant un verre de rouge accompagné de charcuterie et de fromage.
Noëmie Hérail, Directrice de l’Alliance française de San Francisco depuis 2018, se réjouit de pouvoir à nouveau accueillir du public dans le théâtre, endommagé par des inondations : « En décembre 2022 et janvier 2023, de fortes pluies ont provoqué des dégâts importants sur les murs et les sols du niveau inférieur de l’Alliance. Des salles de classe, notre centre d’examen et le théâtre ont été refaits. Ce dernier bénéficie désormais d’un nouveau système d’éclairage, de projection et de son, et d’un écran plus grand. »
Le théâtre accueille à nouveau des projections gratuites de films français récents : « Les promesses » de Thomas Kruithof, avec Reda Kateb et Isabelle Huppert sera projeté le mardi 28 novembre, puis le mardi 12 décembre, on pourra voir « Les Choses qu’on dit, les choses qu’on fait » d’Emmanuel Mouret, avec Camelia Jordana, Niels Schneider, Vincent Macaigne et Emilie Dequenne.
L’AFSF propose en outre de nombreuses activités qui permettent d’utiliser son français dans un cadre très convivial : dégustation de vins, cours de peinture, happy hours… « On y vient autant pour améliorer la pratique de la langue que pour se créer un cercle social réuni par un même intérêt pour le français. »
La plus ancienne Alliance des États-Unis
L’Alliance française de San Francisco, créée en 1889 sur Mason street, est la première de la sorte aux États-Unis. Installée depuis 1982 sur Bush street, elle compte aujourd’hui environ un millier de membres. « Notre public est assez large, l’Alliance attire principalement des professionnels de la tech, mais aussi des jeunes retraités qui aiment voyager, souligne Noëmie Hérail. Nous aidons également des parents non francophones dont les enfants apprennent le français, mais aussi les personnes en reconversion professionnelle. » Un des atouts majeurs de l’Alliance française reste son impressionnante bibliothèque : 40.000 ouvrages, des classiques aux derniers prix littéraires, sans oublier plus de 1000 bandes dessinées.
Si la majorité des Alliances françaises aux États-Unis prodiguent des cours, celle de San Francisco se veut à la pointe de l’enseignement. « Depuis la pandémie, nous avons développé une plate-forme en ligne avec des exercices qui permettent de progresser dans les différents niveaux de langue. Nous offrons également des cours en présentiel, à partir de 3 ans, et sans limite d’âge, et pendant l’été, les enfants peuvent travailler leur français en jouant pendant nos summer camps. »
L’Alliance française de San Francisco fourmille de nouveaux projets pour les mois à venir. Un marché de Noël est en préparation pour début décembre, un programme spécial JO de Paris devrait voir le jour bientôt, et les conférences devraient reprendre sous peu. « Nous organisons environ deux-trois événements par semaine, et nous développons sans cesse de nouveaux programmes, parfois en collaboration avec d’autres instituts européens comme l’Italian ou le Goethe Institute, précise Noëmie Hérail. L’Alliance française de San Francisco est plus dynamique que jamais et heureuse de retrouver son public dans des locaux remis à neuf. »
« Je veux gagner des titres avec San Antonio », annonçait le basketteur français Victor Wembanyama récemment, qui vient de débuter sa première saison en NBA avec les Spurs le 25 octobre. Il se trouve qu’un autre Français l’a fait l’année dernière, Fabien Garcia, défenseur central du San Antonio FC, le club de foot de la ville texane, récent champion de deuxième division américaine. « Est-ce que j’ai des choses à apprendre à Wembanyama ? Non, non (rires). Je suis juste heureux qu’il soit là, car je suis un grand fan de basket », explique le Toulousain de 29 ans, dont la saison s’est achevée le 27 octobre dernier.
Pas épargné par les blessures
Originaire de Haute-Garonne, Fabien Garcia a fait ses débuts dans le foot à Colomiers en National (troisième division française). Il rejoint ensuite Guingamp en 2014, où il évolue avec la réserve du club breton, mais s’entraîne avec l’équipe première et suit notamment de près leur épopée jusqu’à la coupe d’Europe (Europa League). « J’ai fait mon trou à Sedan l’année suivante en National, où j’ai été élu meilleur joueur de l’équipe. J’ai ensuite été repéré par Nîmes, une belle opportunité de jouer en Ligue 2 », raconte Fabien Garcia, qui va malheureusement enchaîner les blessures graves. « J’ai pris six mois d’arrêt pour m’être luxé une première épaule. Je suis revenu sur les terrains et après deux ou trois semaines, et je me suis luxé l’autre », poursuit le défenseur qui aura très peu joué en deux ans avec les « crocodiles » nîmois.
Fabien Garcia va faire le grand bond vers les États-Unis en 2019, grâce aux conseils de l’omnipotent agent Jérôme Meary, rencontré par hasard lors d’un mariage en France. « J’ai signé avec l’Austin Bold en deuxième division américaine. C’était l’occasion de voir autre chose, mais je me suis à nouveau démis l’épaule… », explique le Français, décidément pas épargné par les blessures. Fabien Garcia va finalement réussir à revenir et s’imposer dans l’équipe texane, où il jouera deux saisons pleines avant de taper dans l’œil du voisin, San Antonio. « Je suis arrivé l’année dernière dans une équipe en béton. On a marché sur la saison régulière et remporté notre premier titre en décembre ».
Un stade «plein à craquer»
À la différence d’autres villes américaines, San Antonio profite de sa proximité avec la frontière mexicaine pour accueillir une forte population d’origine latine, particulièrement fan de foot. Les matches du San Antonio FC ont lieu au Toyota Field au Nord-Est de la ville, un joli stade de 8300 places réputé pour sa chaude ambiance. « C’est plein à craquer pour les matches de play-offs, avec les fumigènes et tout le reste. Ça fait vraiment la différence pour nous, les joueurs », estime Fabien Garcia.
San Antonio a également la particularité de ne compter qu’une seule franchise de sport majeur, les Spurs en NBA, ce qui permet à d’autres plus petites équipes d’exister comme le San Antonio FC et les San Antonio Missions, pensionnaire de la Ligue mineure de baseball (MiLB). « C’est plus tranquille qu’à Austin ou ailleurs. L’ambiance ici est familiale, les gens sont vraiment gentils », observe le footballeur français, heureux de son choix de carrière.
Si Victor Wembanyama n’a encore jamais mis les pieds à un match du San Antonio FC, Sidy Cissoko, l’autre rookie français des Spurs (19 ans), était venu donner le coup d’envoi d’un match cet été. Il se trouve que les deux équipes partagent le même propriétaire, la société Spurs Sports & Entertainment. « C’est cool, ça nous permet d’avoir des places pour aller voir les Spurs et vice-versa » commente Fabien Garcia, qui est régulièrement reconnu au Frost Bank Center, la salle de basket des Spurs. « C’est drôle car Coyote, la mascotte des Spurs, est un pote à moi. Il vient souvent me voir pour prendre des photos ».
Le footballeur français a déjà eu l’occasion de voir Victor Wembanyama à l’œuvre pendant les matches de présaison des Spurs mi-octobre, de quoi être impressionné par le phénomène. « C’est un joueur ultra agile pour sa taille, qui sait tout faire avec la balle. Au-delà du basket, j’apprécie sa simplicité malgré toute la pression qu’il a sur les épaules », commente-t-il, avant d’ajouter : « j’aimerais bien qu’il vienne me voir jouer à son tour, mais ça s’annonce compliqué. Il faudrait 20 agents de sécurité autour de lui au minimum (rires) ».
Se retrouver, poser des questions de vive voix aux représentants des écoles, discuter en partageant un café… le retour en personne du Salon French Morning de l’éducation bilingue de New York et du New Jersey a permis de réunir quelque 300 personnes et 31 exposants à la Villa Albertine, samedi 4 novembre. Une Bilingual Fair cette année entièrement dédiée aux écoles, publiques ou privées (liste à la fin de cet article), qui proposent des programmes en français. Nicolas Cauchy y était également pour rencontrer les familles.
Depuis le trottoir de la 5e avenue, tenant d’une main sa poussette Yoyo et de l’autre sa petite fille, Sophie entre dans le hall de la célèbre Villa Albertine. L’enfant est encore trop jeune pour repérer, à sa droite, une grande table garnie de produits français : BN, Fraises Tagada, Petits Lu… Dommage… Sur la gauche, un grand escalier mène au premier étage où se tient le Salon de l’Éducation Bilingue.
Pour Sophie et son mari qui viennent d’arriver à New York, c’est une découverte, mais pas pour French Morning qui a lancé sa première Bilingual Fair en 2014. Après deux ans en dématérialisé en raison de la crise sanitaire, écoles, parents et enfants sont de retour pour échanger.
Pendant que Sophie participe avec sa fille à l’atelier craft dédié aux enfants, son mari monte au cinquième étage, dans la toute nouvelle salle décorée par Hugo Toro, pour écouter une première conférence intitulée « Parents et enseignants, ensemble pour une éducation bi-plurilingue ». Il y en aura quatre autres, tout au long de la journée.
Entre chaque speaker, les questions et échanges sont nombreux. Au sein des familles qui interviennent, on parle espagnol, anglais, turc, allemand et, presque toujours le français. La plupart du temps, c’est parce que l’un des deux parents est de nationalité française. Mais pas toujours. Courtney et son mari sont des Américains qui ne parlent pas notre langue, mais voudraient apporter à leurs enfants le bénéfice d’une culture très appréciée. Parmi les auditeurs, Sirana, enseigne le français dans un lycée du Delaware. Elle est venue pour « échanger avec les autres écoles, rencontrer les parents et peut-être, trouver des idées pour soutenir la francophonie ».
En dessous, au premier étage, les familles continuent d’arriver avec, pour certaines, des enfants à naître. « On nous a dit qu’il fallait s’y prendre tôt, s’amuse Vincent dont la femme, Catherine, accouchera en janvier. Alors on a pris les devants. » Alexandre et Adriana sont dans la même situation, mais, eux, viennent chercher des renseignements sur les crèches bilingues. Ils repartiront avec « beaucoup de documents et une carte plus claire de l’offre sur Manhattan et le New Jersey ».
Dans tous les cas, le choix de l’école déterminera leur nouveau lieu d’habitation : « Nous avons prévu de déménager avec la venue de notre garçon. Le lieu est donc aussi important que le programme. » Pour Eva, dont le fils lit tranquillement dans sa poussette « Kidd aurait pu entrer à l’école en septembre, mais on s’est dit qu’une année de crèche supplémentaire lui permettait d’en profiter un peu. » Comme l’échéance approche, Eva avoue : « Je suis complètement perdue dans le système éducatif américain. Ce genre de salon est donc une aubaine pour moi. »
De fait, la plupart des Français, fraîchement arrivés ou sur le sol américain depuis des années, ne se sont pas vraiment intéressés au sujet avant d’avoir un enfant. « La seule chose que je connaisse, explique le papa d’une petite Adèle, c’est ce que j’ai vécu en France. Mon partenaire est américain et c’est, pour nous, une première prise de contact. Nous repartons sans forcément avoir fait un choix, mais avec toutes les options. »
Quelles que soient leurs situations, toutes les familles ont la même réponse à la question : « Pourquoi souhaitez-vous que votre enfant apprenne votre langue de naissance ? » Pour qu’il ou elle puisse communiquer avec une famille française, grands-parents, cousins qui, la plupart du temps, ne connaisse pas l’anglais. « Et puis surtout, quel gâchis se serait de ne pas profiter d’une telle chance », renchérit Léonard né à New York il y a une trentaine d’années.
Est-ce que le seul fait de parler français à la maison ne suffit pas ? « Pour l’oral, certainement. Mais pas à l’écrit », répond Catherine, maman d’un petit Charles. Et la grand-mère venue voir son petit-fils d’ajouter : « Et puis, il faut penser au retour… »
Pour Vincent et sa famille, le tour est terminé. Ils repartent satisfaits : « J’ai découvert plusieurs options que je ne connaissais pas, comme les cours en lignes et les programmes bilingues des écoles publiques ». Dans le hall, une maman achète un paquet de BN « pour demain », le marathon.
La French American Chamber of Commerce de San Francisco (FACCSF) ne saurait faillir à l’un de ses rendez-vous les plus courus par la communauté franco-américaine : elle organise, le 30 novembre, la 41e édition de la Soirée, qui réunira environ 300 convives à la Green Room du San Francisco War Memorial & Performing Arts Center, en face du Civic Center.
Après le dîner gastronomique des 40 ans de la Soirée l’an dernier, la FACCSF a décidé de revenir au format d’avant la pandémie, mais dans des proportions plus raisonnables : « La Soirée rencontre toujours un énorme succès. Avant le covid, on avait atteint des records, avec plus de 40 prestataires pour 800 à 1000 participants », rappelle Anne-Emmanuelle de Boysson, Directrice exécutive de la FACCSF. « Aujourd’hui, de nombreux fournisseurs n’ont plus la capacité de produire pour un grand nombre d’invités, y compris les producteurs de vins de Napa et Sonoma qui ont souffert des feux. En outre, les membres de la Chambre étaient tous d’avis de revenir à un format plus convivial. »
Les convives pourront se restaurer autour d’un buffet gastronomique, élaboré grâce aux produits des membres de la FACCSF, pour qui l’événement est l’occasion de mettre en valeur leur savoir-faire : « La charcuterie est fournie par Fabrique Délices, les fromages par Laura Chenel et Marin French Cheese Co, et les desserts par Galaxy Desserts et Petit Pot. Lamia Cuisine Baking assure toute la partie traiteur, tandis que les boissons seront fournies par Jean-Charles Boisset et Legend Vineyard Exclusive pour les vins pétillants, Picayune Cellars pour le vin, et Evian pour l’eau. »
Noël avant l’heure
Il y aura également comme un avant-goût de fêtes de fin d’année, avec de nombreux lots à gagner lors de la tombola organisée par la FACCSF : bon d’achat chez Sézane, cocottes Le Creuset, voyage au Club med, repas gastronomiques, ou encore dégustation de vins… « Nous aurons aussi un prix très exclusif : une visite privée du domaine Dominus, qui n’est jamais ouvert au public. Situé à Napa, il appartient à Christian Moueix, également propriétaire de Château Pétrus…»
La FACCSF organise également une expérience VIP en amont de la Soirée, pour les participants qui le souhaitent. Une poignée de privilégiés pourra ainsi effectuer une visite des coulisses de l’Opéra de San Francisco situé juste à côté. Ils découvriront l’envers du décor, les lumières, les costumes en compagnie du monteur et électricien en chef de l’Opéra. « Ces VIP auront également l’opportunité de discuter avec Laurent Caille, maître-perruquier qui a mis son talent au service de nombreux films, notamment « Marie-Antoinette » de Sofia Coppola, plateaux télé et opéras. On est ravis de pouvoir proposer cette visite exceptionnelle. »
Les rois de la piste pourront ensuite se déchaîner presque jusqu’au bout de la nuit (11pm), puisqu’une soirée dansante clôturera l’événement. Les billets sont déjà en vente, et la Soirée est ouverte à tous, que l’on soit membre ou pas de la FACCSF.
Publié le 19 octobre 2023. Mis à jour le 9 novembre 2023.
Washington DC compte désormais deux étoilés de plus à sa liste. Lors d’une cérémonie tenue à New York le mardi 7 novembre, le célèbre guide Michelin a donné une étoile au restaurant péruvien Causa et une étoile au restaurant indien Rania. La capitale compte dorénavant 25 restaurants étoilés, dont le trois étoiles The Inn at Little Washington, indétrônable.
À noter, Washington n’a obtenu aucun nouveau restaurant dans les catégories deux étoiles et trois étoiles cette année. Et le guide a également retiré une étoile au restaurant Cranes qui ne fait donc plus partie de la liste.
Trois récompenses annexes
L’annonce des nouveaux macarons s’est accompagnée de récompenses spéciales décernées par Michelin. Sarah Thompson, du restaurant chinois de style hongkongais Queen’s English, a reçu la distinction du « meilleur sommelier », et Ryan Ratino de Jônt, un comptoir de dégustation de 14 places, a reçu le prix « Jeune chef ».
Daniel Todd a été honoré pour son « programme de cocktails » au Dabney, et Giuseppe Formica, de l’adresse italienne Fiola, a remporté le prix du « service exceptionnel ». The Inn at Little Washington, en Virginie, a reçu une étoile verte, mettant en avant sa « cuisine durable ».
35 restaurants au Bib Gourmand
La semaine dernière, le guide Michelin avait ajouté deux nouveaux restaurants à la sélection du Bib Gourmand, une distinction récompensant des enseignes plus abordables, avec un menu à moins de 40 dollars : Yellow à Georgetown et La Tejana à Mount Pleasant. Parmi la sélection, Unconventional Dinner, le seul restaurant d’un Français, le chef David Deshaies, fait toujours partie de la liste.
Le classement 2023 :
Trois étoiles
The Inn at Little Washington
Deux étoiles Jônt
Minibar
Pineapple & Pearls
Une étoile Albi
Bresca
Causa (nouveau)
El Cielo D.C.
Fiola
Gravitas
Imperfecto: The Chef’s Table
Kinship
Little Pearl
Masseria
Maydan
Métier
Oyster Oyster
Rania (nouveau)
Reverie
Rooster & Owl
Rose’s Luxury
Sushi Nakazawa
Tail Up Goat
The Dabney
Xiquet
Pour connaître les nouveaux étoilés 2023 à New York et Chicago, c’est ici.
Le verdict est tombé. Dans les Spring Studios perchés au 6e étage d’un building en plein cœur de Tribeca, le guide Michelin a remis ses fameux macarons, mardi 7 novembre, lors d’une cérémonie qui a réuni le palmarès de trois villes : New York, Chicago et Washington. « Ces annonces historiques consolident le statut de ces villes parmi les meilleurs endroits du monde à visiter pour des aventures culinaires », a déclaré Gwendal Poullennec, le directeur international des Guides Michelin en introduction à la soirée.
New York
Dans la Grosse Pomme qui compte 71 étoilés, pas de grande révolution dans le paysage culinaire. New York compte un triple étoilé en moins – Chef’s Table at Brooklyn Fare, en crise depuis le licenciement cet été de son chef historique, a disparu de la liste et du guide – mais garde ses quatre autres restaurants : Le Bernardin (Eric Ripert), Eleven Madison Park (Daniel Humm), Masa (Masa Takayama) et Per Se (Thomas Keller). Tous présents sur scène pour se voir remettre de nouveau leurs trois macarons.
Eric Ripert du Bernardin, Gabriel Kreuther du restaurant Gabriel Kreuther, Patrick O’Connell de The Inn, Daniel Humm de Eleven Madison Park Crédit @geraldineatsnewyork
Deux établissements japonais rejoignent les rangs des doubles étoilés (deux étoiles sont synonymes de « cuisine excellente, vaut un détour ») : Odo du chef Hiroki Odo « qui délivre un menu kaiseki dans une atmosphère intime et chaleureuse » et Sushi Noz du chef Nozomu Abe, « un artisan méticuleux et captivant » selon les mots des inspecteurs du guide qui se sont émerveillés du « vivaneau perlé avec sa sauce ponzu fraîche ».
Les assiettes raffinées de Sushi Noz Crédit @HannahWyatt
Du côté des primo accédants à la récompense suprême, 8 nouveaux établissements dont Essential by Christophe, l’établissement du français Christophe Bellanca ouvert depuis moins d’un an et dont nous vous avions parlé il y a quelques mois sur French Morning. Les inspecteurs ont souligné l’élégance simple de sa cuisine à l’image des asperges blanches sur une crème à la bergamote. Les autres tables récompensées : Bōm, Jōji, Meju, Yuu, Shmoné, Sushi Ichimura et Torrisi.
Chicago
Sans aucun doute LA révélation de cette soirée : la troisième étoile attribuée au restaurant Smyth du couple de chefs John Shields et Karen Urie Shields. Une distinction extrêmement rare de la part du guide rouge qui couronne une « cuisine exceptionnelle, qui vaut une visite spéciale ». Selon les inspecteurs, « leur cuisine est audacieuse et repousse souvent les limites, tout en impressionnant. Une créativité pure est appliquée aux produits de saison, dont certains proviennent de leur jardin. Un œuf de caille, doucement fumé et garni de caviar, est revisité avec un caramel d’orge. La créativité des chefs est pleinement exposée dans un plat de crabe Dungeness absolument unique, tandis que le wagyu accompagné d’un beignet parfumé à la truffe et d’un glaçage de moelle est un autre succès. »
L’un des plats emblématiques du restaurant Smyth Crédit @restaurantSmyth
Smyth rejoint ainsi Alinea, jusqu’ici unique restaurant à s’être vu attribuer les 3 macarons à Chicago.
Du côté des primo accédants au classement, deux nouveaux : Atelier du chef Christian Hunter et Indienne du chef Sujan Sarkar qui « propose une vision originale et moderne de la cuisine indienne ». Pour rappel, une étoile récompense « une cuisine de haute qualité qui vaut un arrêt ».
Washington
25 restaurants peuvent se targuer de figurer au classement du guide cette année. Deux nouveaux font leur entrée avec une étoile. « L’équipe est ravie d’ajouter les saveurs internationales de Causa et Rania à la sélection d’établissements étoilés de Washington, a déclaré Gwendal Poullennec. Ces restaurants de classe mondiale marient tradition et innovation pour offrir un repas délicieux et une expérience mémorable. »
La cuisine inspirée du Péru natal du chef Crédit @ReyLopezCausa
L’étoile de la gastronomie durable
Introduite en 2020 à l’occasion de la présentation de la sélection du Guide Michelin France et maintenant déployée dans toutes les sélections du Guide, l’Etoile Verte est attribuée aux restaurants modèles en matière de gastronomie éco-responsable. Cette année, l’étoile verte est attribuée à 3 nouveaux restaurants de la sélection qui placent l’écoresponsabilité au cœur de leur proposition. À New York, Dirt Candy, le restaurant végétarien de la chef Amanda Cohen et Family Meal at Blue Hill reçoivent cette distinction. À Chicago, Daisies, un restaurant italien pionnier en matière de fermentation.
Il donne le coup d’envoi des fêtes de fin d’année. « The Nutcracker », l’incontournable ballet féerique dansé sur la partition enchantée de Piotr Ilitch Tchaïkovski, est de retour sous les palmiers de la Floride.
L’histoire de la petite Clara et de son cher Casse-Noisette sera interprétée les samedi 18 et dimanche 19 novembre par la troupe du Paris Ballet & Dance, une école de danse créée en 2009 à Jupiter, au nord de West Palm Beach, par l’ancien danseur professionnel caennais Jean-Hugues Feray.
Après avoir fait ses débuts à l’Opéra de Paris, dansé pour le Ballet national de Marseille dirigé par le chorégraphe Roland Petit et côtoyé l’ancienne danseuse étoile Marie-Claude Pietragalla, le jeune quinqua, établi depuis plus d’une vingtaine d’années dans le Sunshine State, encadre aujourd’hui plus d’une centaine de danseurs, âgés de 3 à 18 ans.
La majeure partie d’entre eux, revêtus de leurs costumes de scène, se produiront sur les planches de l’Eissey Campus Theatre à Palm Beach Gardens le temps des trois représentations de « Casse-Noisette » (samedi 18 novembre à 7pm et dimanche 19 novembre à 1pm et 6:30pm) qui promettent d’enchanter les spectateurs de tous âges.
La vie est faite de rencontres qui nous marquent, de liens qui se tissent et de chemins qui se croisent. Comme le dit si bien le poète Romain Gary : « Chacun de mes deux pères m’a donné la moitié d’une vie ». Dans ce nouvel épisode de French Expat, j’ai l’honneur d’accueillir Nafissatou Diagne, une jeune Sénégalaise élevée successivement par deux mamans et qui a décidé de venir vivre en France pour y faire ses études.
Accueillie par sa famille en région parisienne puis à Lille, Nafissatou nous raconte ses débuts dans ce pays qu’elle ne connaissait pas et où tout est différent. Elle partage ses déceptions et ses difficultés à l’université face aux nombreux préjugés qu’elle découvre sur l’Afrique. Nafissatou nous emmène dans un voyage au cœur des traditions et des défis de l’expatriation tout en répondant à nos questions : comment créer un véritable chez-soi loin de chez soi ?
Elle revient aussi sur sa rencontre avec l’homme de sa vie et nous explique comment ensemble, ils ont décidé d’allier leurs cultures pour offrir une éducation ouverte aux autres à leur petite fille. Comment construire des ponts entre différentes cultures au quotidien dans une famille multiculturelle ?
French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : Spotify, Apple Podcast, Deezer, Google Podcast, Podcast Addict, Amazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.