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C'est la fête du chocolat!

“Et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier d’alu…” Le chocolat, chez nous, c’est presque un sport national. Gare à celui qui n’aime pas ça! Vous avez assez râlé que le bon chocolat est trop rare à New York. C’est fini! A la manière de la Restaurant week, voici la Chocolate Week: une semaine de pur plaisir gustatif.
Du 4 au 13 février, pour la seconde année consécutive, de nombreux restaurants proposent des pâtisseries à petits prix. Ainsi, à la fin du repas, pour 10$ vous vous voyez offrir une boisson chaude accompagnée de sa mignardise de votre choix. Si vous préférez accompagner votre dessert de vin pétillant, pas de problème, c’est aussi possible pour 15$. L’événement est aussi l’occasion d’aller à la découverte de nouveaux restaurants, parmi les participants on retrouve: Jeanne&Gaston, Bar Tabac, Le singe vert, Jules bistro, La Bergamote bistro, les enseignes Le Pain Quotidien, et bien d’autres.
Alors que vous soyez un amateur plutôt au lait, au caramel, noir, blanc ou fourré, la Semaine du Chocolat saura vous régaler.

Liberté, laïcité, mariage gay

Revue de presse. Mariage pour tous, affaire des tweets antisémites, libération de Florence Cassez, intervention au Mali… l’actualité française a encore fait parler d’elle cette semaine dans la presse américaine.
Acclamée jusqu’alors pour son intervention en Afrique, la Défense française se voit cette semaine critiquée par le Wall Street Journal. Sous le titre définitif “Why France Can’t Fight”, le quotidien soulève un problème budgétaire dans l’armée française, et remarque une mauvaise répartition des dépenses qui ne permettrait pas à la France de mener la guerre qu’elle voudrait. “Le pays a dépensé 52 milliards de dollars pour la Défense l’an dernier, ce qui le place en tête des dépenses militaires mondiales. Cela constitue deux fois plus que ce que des pays comme la Corée du Sud, la Turquie ou Israel dépensent“, et pourtant la France ne peut ni transporter ses soldats assez vite, ni ravitailler ses avions de combat en vol. S’il s’attaque aussi sévèrement aux stratégies budgétaires de la France, c’est principalement parce qu’il dresse un parallèle évident avec le futur de l’armée américaine. Pour lui “la question vaut le coup d’être posée car elle nous apprend quelque chose sur la nature des armées européennes, et peut être sur le futur des militaires américains également“. Il avance également que “compte tenu de la réticence de l’administration Obama à fournir plus qu’une aide minimale au Mali, les décideurs politiques européens doivent désormais reconsidérer leur ratio Défense/PIB de manière urgente“, ajoutant que “dans le même temps, la France doit aider à protéger le Sahel des insurgés islamistes“.
Florence Cassez libérée
Si la libération de Florence Cassez, après sept années de détention au Mexique, a suscité de vives émotions en France, la presse américaine semble quant à elle plus sceptique face à l’annulation de la condamnation de la française. Jeudi dernier, la jeune femme revenait en France, accueillie avec joie par une grande partie de ses compatriotes. Mais certains continuaient à se poser la question de sa culpabilité. Richard Fosset, du Los Angeles Times, met en avant cet aspect de la libération en rappelant que “les juges qui ont voté en faveur de la liberté de Cassez n’ont pas discuté de son innocence ou de sa culpabilité, à la place ils ont noté que la mauvaise gestion de son arrestation constituait une violation de ses droits”. Au Washington Post, Edward Cody fait preuve du même raisonnement, avançant que “la décision a permis à Florence Cassez de sortir de prison et de prendre un avion de nuit pour Paris, mais il ne règle pas la question de sa culpabilité ou de l’innocence”.
Affaire Twitter, l’ambivalence de la laïcité française
Dans un tout autre registre, le tribunal de grande instance de Paris a ordonné jeudi à Twitter de lui communiquer les coordonnées des utilisateurs ayant posté sur son réseau social des messages haineux,de nature raciste ou homophobe. La décision fait suite à la plainte de l’Union des Etudiants Juifs de France (UEJF) après à la diffusion en octobre dernier de tweets antisémites. Olga Khazan, du Washington Post, analyse cette affaire comme un symptôme des ambiguïtés latentes de la laïcité en France. “La répression de la France sur des tweets agressifs est aussi la preuve d’une tentative du pays de réprimer les sentiments racistes d’un public qui est à la fois de plus en plus diversifié et de plus en plus partial”, affirme la journaliste. Pour soutenir son analyse, elle utilise les propos de Rachael Levy, une journaliste française de confession juive, qui avance que “la dévotion de la France à des valeurs laïques – une idée appelée ‘laïcité’ – favorise plus le racisme et la discrimination qu’elle ne l’empêche”. Olga Khazan rappelle également les chiffres du dernier sondage Ipsos pour Le Monde qui montrent que “seulement 29% des Français pensent que ‘la vaste majorité des immigrants installés en France sont bien intégrés’ tandis que 77% croient que le fondamentalisme religieux est inquiétant en France”.  Selon la journaliste américaine, le paradoxe relève du fait que “le pays ne recueille pas de données de recensement pour les minorités raciales ou ethniques, par exemple, mais il criminalise la propagande haineuse et le négationnisme”.
Mariage pour un, mariage pour tous
Concernant les manifestations pour et contre le mariage homosexuel qui agitent la France depuis quelques semaines, Steven Erlanger du New York Times avance que “Mr. Hollande et son gouvernement, avec des majorités efficaces dans les deux chambres, devraient être en mesure de vaincre les divers efforts des opposants visant à abroger ou à modifier la loi”. Il cite ensuite Brian Ellner, un américain partisan du mariage pour tous qui a aidé à créer un mouvement à New York et qui affirme que “la France est toujours une influente exportatrice d’idées”. “C’est pourquoi c’est important d’un point de vue international. Je crois qu’une victoire du mariage gay en France aurait un impact indéniable dans le monde et même aux Etats-Unis”, continue Mr. Ellner.
Lumière sur Diderot
Pour finir, le tri-centenaire de l’illustre philosophe des Lumières sera célébré en octobre prochain. François Hollande a évoqué l’idée de déplacer ses cendres au Panthéon, l’occasion pour le New York Times de publier un article intitulé “Diderot, an American Exemplar? Bien sûr!”. L’auteur y rappelle que “le type de liberté qui sous-tend le travail de Diderot diffère sensiblement de la compréhension galvaudée de la liberté aujourd’hui” et que “si Diderot est, enfin, accueilli au Panthéon, il y aura une reconnaissance collective qu’une partie de ce qui fait un grand artiste c’est d’avoir le courage de provoquer et de remettre en question“.

 
 

Les Métalliers Champenois, ferronniers de stars

Lors de votre prochaine visite chez Madonna ou Bill Gates, regardez bien la rampe d’escalier, ou le portail d’entrée. Il y a toutes les chances que le délicat ouvrage de ferronnerie porte la marque “Métalliers Champenois”. La société française, basée dans le New Jersey, s’est fait une spécialité d’habiller les maisons des rich and beautifuls.
Pour dénicher ces maîtres du savoir-faire français, il faut aller à Paterson, NJ. C’est là que reçoit Julien Legeard, le patron des Métalliers Champenois. A seulement 29 ans, après une école de commerce à Montpellier, plusieurs stages aux Etats-Unis et une première expérience avec sa propre entreprise de consulting à New York (Excellence Design Services), il est depuis juillet 2011 le propriétaire des Métalliers Champenois. Et l’héritier d’une histoire déjà longue aux Etats-Unis, commencée il y a plus de 25 ans lorsque dix  Compagnons du devoir traversèrent l’Atlantique pour rénover, en 1986, la flamme de la Statue de la Liberté.
Aujourd’hui encore, lorsque l’on débarque dans la pièce principale de l’atelier de Paterson, le moule original du visage de la statue de la liberté nous accueille, accroché au mur comme un trophée. Jean Wiart, le chef d’équipe envoyé dans les années 1980, qui avait fini par prendre son indépendance de la maison mère française en 2007, a maintenant passé le flambeau à Julien Legeard. Mais la volonté est toujours la même: numéro 1 dans leur domaine- la ferronnerie décorative de luxe- les Métalliers Champenois entendent bien conserver leur statut et confirmer leur renommée internationale, qui leur permet aujourd’hui d’habiller les appartements de Bill Gates, Madonna ou d’orner la porte de la New York Public Library.
Les Métalliers Champenois ne sont pas prêts, pour autant, à se lancer dans la production de masse. La liste de leurs clients (dont 75  des 100 plus grandes fortune du monde) oblige les faiseurs d’or de cette entreprise à une attention sans cesse renouvelée envers des créations “qui atteignent plusieurs millions de dollars” pour une rampe d’escalier.
C’est le prix du travail d’artistes comme William Peyny, qu’on trouve à l’étage, occupé à “repousser”. Le repoussage s’effectue sur un tour spécial, de la même forme qu’un tour à bois. C’est une pratique ancienne, nécessitant plus de dix ans de formation. Cigarette à la bouche, William Peyny sculpte dans le métal comme d’autres sculptent dans le bois, avec la même précision, la même patience, le même acharnement. Les employés des Métalliers, qu’ils repoussent, dessinent, forgent ou soudent, font partie des meilleurs au monde, chacun dans leur domaine.
Son équipe, Julien Legeard y tient. Il sait ce qu’il lui doit. “Depuis 25 ans, je crois qu’on n’a jamais eu une aussi bonne équipe. C’est dur de trouver des gens de talent. Sans eux, rien ne se fait, nos chantiers sont d’une exigence incroyable. On a des gens du monde entier qui viennent bosser pour nous. Certains ne se font jamais au pays, à New York et repartent immédiatement. Il faut du temps pour s’installer dans cette ville, véritablement, y faire son nid. Tous n’ont pas ce courage-là”.
En reprenant, si jeune, une entreprise avec une telle histoire, Julien Legeard ne cache pas qu’il a fait un pari osé. Mais déjà prometteur : “notre carnet de commandes est déjà complet à 80% pour cette année”.
Pour 2013, Channel, Vuitton, Dior et Tiffany ont déjà fait appel aux Métalliers Champenois, qui exporteront également leur savoir-faire dans des résidences privées à Beverly Hills, Toronto, Hong-Kong et Bangkok. Quand artisanat et mondialisation font bon ménage.
(Le site des Métalliers Champenois)
 

Daniel Buren déshabille New York

Qui ne connaît pas les colonnes de Buren ? Exposées dans la cour du Palais-Royal de Paris, ces fameuses colonnes ont fait la renommée internationale de Daniel Buren, diplômé de l’école des métiers d’art. Souvent controversé, son travail (également visible sur la place des Terreaux, à Lyon) n’a pas empêché cet artiste d’être reconnu et exposé dans le monde entier.
Lion d’or à la Biennale de Venise en 1986, le travail conceptuel de Daniel Buren est exposé à New York jusqu’au 16 février. Deux galeries célèbrent l’artiste français: Bortolami et Petzel. La première présente de nouvelles oeuvres, tandis que la seconde abrite quatre décennies de travaux historiques de l’artiste.
Daniel Buren est surtout connu pour son utilisation de bande contrastées comme un outil visuel qui met en évidence les caractéristiques et les dimensions d’un site, en transformant son environnement. Musées prestigieux ou quais de métros, Daniel Buren habille tous les espaces, publics ou privés. Son travail, une fois de plus, a été conçu pour un endroit particulier, à un moment particulier. Il n’est donc pas transposable.
 

Manifestation pour le "mariage pour tous" français à Boston

Emmitouflés dans leur doudoune et, pour certains, dans leurs drapeaux arc-en-ciel, une trentaine de militants français et américains favorables au “mariage pour tous” ont répondu présents à l’appel «OUI for Equality» à Boston, en ce dimanche glacial. La manifestation symbolique était organisée par les sections Nouvelle Angleterre du Parti Socialiste et de l’association d’expatriés «Français du Monde» en soutien au projet de loi du gouvernement français, faisant écho aux manifestations organisées à travers l’hexagone aujourd’hui.
«C’est important pour nous d’apporter notre soutien à ce qui se passe en France, car même si certains d’entre nous vivent ici depuis longtemps, nous sommes d’abord Français, et toujours très attachés à notre pays», explique Frédéric Féru, Président de la section Nouvelle Angleterre de «Français du Monde». «Et puis c’est notre manière de répondre à la visibilité donnée aux manifestations anti-homosexuelles qui ont été beaucoup relayées aux Etat-Unis. Il est important de montrer qu’il y a différents sons de cloches, et que les soutiens au projet de loi français existent ici aussi» estime Fanny, Française de 33 ans, soulevant (avec ses gants) une pancarte «Marriage Equality NOW».
Quelques passants américains, étonnés par le rassemblement et les mini-drapeaux français brandis sur St James Street, avouent ne pas avoir tellement suivi le débat en France. Une famille de touristes français en revanche, se trouvant par hasard devant le Consulat, ne se fait pas prier pour rejoindre le groupe avec le sourire.
Plusieurs organisations locales ont apporté ce dimanche leur soutien à l’initiative française, parmi lesquelles HRC (Human Right Campaign),  HBGC (Hispanic and Black Gay Coallition),  GLAD (Gay and Lesbian Advocates and Defenders) et Boston Pride.
Pour Linda DeMarco, 54 ans, Présidente de cette dernière organisation bostonienne, «ce n’est pas une question française ou américaine, c’est une question universelle, qui concerne le genre humain». «Bien sûr, la France est un pays important aux yeux des Américains, symbole de valeurs et d’idéaux très forts. L’égalité est au centre de ce débat, et plus il y aura de gens pour soutenir l’égalité, mieux le monde se portera. Mais au delà de la démarche française, je suis surtout heureuse de soutenir l’amour et l’égalité dans le monde». Les clins d’oeil à la devise française ne manquaient pas, quelques militants américains ayant préparé des pancartes et t-shirts “Liberté- égalité-fraternité: Carry the Torch Of Your Predecessors”.
Sylvain Bruni, le secrétaire de la section PS de Boston, a remercié le petit groupe d’avoir bravé le froid, soulignant le rôle pionnier du Massachusetts (ndlr : où les mariages du même sexe sont autorisés depuis 2004).  «Cette loi française va changer la vie de nombreux couples bi-nationaux ainsi que celle de leurs enfants». «Même si les Américains ne se sentent pas tous concernés par le débat français, une fois que la loi passera en France, la couverture médiatique américaine s’en fera l’écho et permettra de remettre le sujet sur la table. Cela donnera à l’administration Obama un exemple supplémentaire pour inviter les USA à aller encore plus loin dans cette direction» s’est-il réjoui.

Le joli voyage d'Isabelle Huppert

“In Another Country”, le film de Hong Sang-Soo avec Isabelle Huppert, qui avait fait sensation au dernier festival de Cannes, sort en salle le 25 janvier à San Francisco.
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Le meilleur de la pub british

Les British Arrows Awards récompensent les meilleures productions publicitaires de l’année réalisées par les agences anglaises pour la TV, internet, l’affichage ou le cinéma. Retrouvez une heure de créativité publicitaire au Yerba Buena Center for the Arts.
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"Fragile", avec Martin Lamotte, sort en salles

Fragile, le film de Jean Louis Milesi avec Martin Lamotte va être joué à San Francisco. Programmé par le théâtre du lycée français de San Francisco, il sera diffusé le 25 janvier 2013.
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Geek cherche Créa pour week-end torride

Les Startup weekends, évènements qui permettent aux entrepreneurs de présenter leurs idées, et élaborer des projets en un week-end, sont connus de tous les “Silicon Valley types”. C’est la culture des “hackathons” appliquée à la création d’entreprise.

Mais si vous êtes plutôt un créatif, il y a toutes les chances pour que vous n’ayez pas compris un mot au paragraphe précédent. C’est pour que ça change que la Française Alice Gillet a décidé d’organiser du 1er au 3 février un StartUp Weekend consacré au “Transmédia”. OK, on explique: le transmédia, c’est cette méthode qui consiste à développer des oeuvres (ou des messages, publicitaires ou autre) au travers une multitude de media, chacun de ces media, grâce à ses spécificités, apportant une approche différente sur la même histoire, ou univers créatif. Le transmedia est aussi bien utilisé dans la production de films qu’à des fins éducatives, pour des documentaires ou en marketing.

Toujours pas clair? Alice Gillet explique: vous-êtes vous jamais demandé ce que fait Don Drapper entre deux épisodes de Mad Men? “Imaginez que vous puissiez ajouter votre propre scénario, interagir avec les personnages, sur d’autres supports que la télé”. C’est le transmédia. “Si le concept n’est pas tout à fait nouveau, explique Alice Gillet, l’innovation technologique démultiplie le champ des possibilités, avec une mobilité permanente, de nouveaux modèles de distribution en ligne, la démocratisation de certaines techniques d’effets spéciaux dont l’accès est devenu possible en ligne à faible coût”.

Alice Gillet travaille à San Francisco pour l’Atelier BNP Paribas, l’antenne de veille technologique de la banque, pour laquelle elle couvre toutes les tendances qui font vibrer la Silicon Valley. Et elle s’est prise de passion pour le “transmédia”, a confondé l’an dernier un groupe “meetup” sur le sujet, d’où est née cette idée de Startup Weekend spécifique. “On veut appliquer cette culture du hackathon et du prototyping à l’univers de la publicité et de la création”.
Pendant 54 heures (le format imposé de ces week-ends) programmeurs et développeurs vont donc phosphorer avec réalisateurs, producteurs de films, concepteurs de jeux vidéos et créatifs d’agences de pubs. Des coaches aideront les apprentis entrepreneurs à développer des “prototypes” qui seront ensuite jugés par des experts comme ceux de Lucasfilm, la maison du George Lucas des Star Wars.

http://transmediasf.startupweekend.org/

Débats sur les différences culturelles à Dallas

“ILS” ne prennent jamais de vacances. Ou “ILS” ne sont pas adaptables… Il y a les clichés, bien sûr, mais les différences culturelles existent bel et bien au travail entre Français et Américains. On les oublie ou on s’y adapte, mais rien ne vaut d’y être préparé.
C’est l’objet de cette conférence co-organisée par l’Alliance Française et la Chambre de Commerce franco-américaine de Dallas-Fort Worth. Laure Becker, coach spécialisée dans ce questions, exposera les meilleurs façons de gérer ces différence culturelle, les techniques de communication qui éviteront bien des conflits, et comment développer cette “compréhension mutuelle” qui nous rend meilleurs!

Présenté par: Laure Becker, Founder, Coach and Trainer, IDL Executive Coaching, LLC., avec la participation de Matthieu Tagnon, Director of Marketing Services, Essilor of America, Inc, qui partegera son expérience de Français travaillant aux Etats-Unis.

Un "International welcome program" pour faire ses premiers pas à Austin

Difficile, parfois, de débarquer dans un nouveau pays, et plus encore dans une grande ville américaine. La municipalité d’Austin l’a bien compris et propose ainsi aux nouveaux arrivants internationaux des programmes d’accueil pour les accompagner dans leur installation.
La prochaine session en anglais aura lieu le 26 janvier, une autre en espagnol est prévue pour le 2 mars. Ces réunions visent à expliquer comment se repérer dans les principaux lieux d’Austin et à permettre aux familles immigrantes de se sentir à l’aise avec le fonctionnement des écoles, du droit local, des transports en commun.
Le programme propose également des sessions expliquant comment créer une petite entreprise ou encore comment accéder à certaines ressources de la ville comme les librairies publiques.
 

La Maison d'Art à Harlem: l'art du Bed&Breakfast

Lorsqu’on arrive aux abords de La Maison d’Art, près de la 8ème avenue, le quartier vous met tout de suite à l’aise. Le Bed&Breakfast se situe dans une rue tranquille bordée par des maisons typiques en pierre. C’est au numéro 259 West que Stéphanie Calla, fondatrice des lieux, vous accueille.
Stéphanie Calla est originaire de Lorraine. Très vite sa vie privée l’emmène en Caroline du Nord. En 2000, c’est le déménagement qui va tout changer, elle débarque avec mari et enfants à Harlem. Elle tombe amoureuse de l’atmosphère chaleureuse du quartier et se lie d’amitié avec la communauté africaine francophone. Dès lors, plus question de déménager, “je me sentais vraiment appartenir à un groupe” explique-t-elle. En 2006, lors de l’achat de la maison, toute la famille s’installe et Stéphanie, alors employée d’une banque, décide de louer une ou deux chambres à des étudiants européens en galère.
L’idée d’articuler art, décoration et événementiel fait son chemin. “Elevée par le magazine Art et Déco” comme elle s’amuse à l’expliquer, associer tourisme et galerie d’art a toujours été naturel pour elle. En 2009, la famille déménage dans le sous-sol et les rénovations des chambres commencent. Concernant le nom, le souhait était de trouver un nom français, “c’est mon identité et il y a une touche française partout” explique Stéphanie. Chaque chambre dispose d’un thème avec un artiste et une décoration qui correspond. Pour le mobilier elle fouille les friperies et mixe vintage et recyclés. Le but est clair: “je veux que mes clients aient leur maison dans Harlem, avec une ambiance et une galerie d’art personnelle qu’ils ne pourraient s’offrir dans leur vie quotidienne” assure Stéphanie.
Pour développer la galerie, située au rez-de-chaussée, elle s’associe en 2010 à un coordinateur, Hugues Asdrubal, qui l’aide à trouver de nouveaux artistes locaux. Grâce à lui, elle découvre les associations qui permettent de tisser un réseau social. “Je fonctionne au coup de coeur, Hugues c’est le pro, moi j’ai l’oeil du client” assure la fondatrice. Tout comme les chambres, les expositions se font par thèmes et chaque ouverture donne lieu à un événement musical.
Parmi les projets 2013, La Maison d’Art lance un petit-déjeuner et en mars l’ouverture du jardin artistique. Artistique toujours avec un grand A, “pas de discriminations et toujours de la variété!” clame t-elle avant d’éclater de rire.
A 41 ans, son accent lorrain intacte, Stéphanie vit de ses passions. Après quatorze ans à Harlem elle se sent “sinon Américaine, en tout cas New Yorkaise!“. Désormais, entourée d’une équipe majoritairement française, “involontairement” confie t-elle, tous travaillent dans une ambiance détendue et s’appliquent à faire rimer travail et chaleur humaine.