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Art Los Angeles Contemporary revient

La foire internationale d’art contemporain de la côte Ouest, Art Los Angeles Contemporary, se tiendra du 24 au 27 janvier.

Le salon proposera, comme chaque année, plus de 3.500 mètres carrés d’exposition. Les têtes d’affiche comme les galeries émergentes (avec une attention particulière pour les artistes locaux) seront exposés.

Les participants présenteront ce que leur travail comporte de plus moderne et de plus dynamique, donnant ainsi une bonne idée des courants qui traversent actuellement l’art contemporain. La France (ou plutôt Paris) est bien représentée. Galerie de Multiples, HUSSENOT, Loevenbruck, New Galerie, Claudine Papillon Galerie, SULTANA, TORRI : toutes ces espaces seront au rendez-vous.

Les organisateurs proposeront également aux visiteurs des rencontres avec des artistes de renommée internationale, des projections de films et des séries de performances.

Les tickets seront bientôt mis en ligne. Il sera également possible de s’en procurer durant l’exposition, directement sur place.

"Toujours l'Amour!", un show à la gloire d'Edith Piaf

La chanteuse franco-américaine Pamela Clay, grande admiratrice de “La môme”, a composé un show musical entièrement consacré à la vie de Piaf, qu’elle interprétera le 17 janvier à Los Angeles.

Pamela Clay est la réincarnation d’Edith Piaf!“, s’enthousiasmait un critique. Depuis l’âge de 5 ans, l’artiste, née à Oklahoma et élevée entre la France et l’Allemagne, chante, joue et danse. Elle fait également partie du groupe de rock “Catahoula”, avec lequel elle a réalisé la première partie de “BB Kings” à l’Universal Citywalk de Los Angeles. Mais son plus grand plaisir professionnel reste les chansons d’Edith Piaf, qu’elle interprète avec brio depuis plusieurs années.

A l’occasion de son anniversaire, Pamela Clay chantera “Toujours l’Amour!”, un spectacle musical retraçant le parcours de la grande chanteuse française qu’elle a elle-même écrit. Elle sera accompagnée au piano par Shelly Markham au piano.

Compte de campagne rejeté: Corinne Narassiguin apporte "quelques précisions"

Corinne Narassiguin a souhaité apporter “quelques précisions“, jeudi, sur le rejet de son compte de campagne par la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP).

Dans un communiqué publié sur son site, la députée des Français d’Amérique du Nord explique que le rejet est dû à l’ouverture d’un compte américain destiné « à collecter des ressources parfaitement légales qui n’auraient pas pu être déposées sur un compte français et à faire des dépenses qui, de la même manière, n’auraient pas pu être effectuées depuis le compte parisien ».

« Cette décision ne relevait en rien d’une volonté de contourner le système légal français de contrôle des dépenses électorales mais bien au contraire de permettre une traçabilité totale de l’ensemble de ces flux financiers », poursuit-elle.

Le Code électoral stipule que le candidat ne peut disposer que d’un seul compte de campagne, ouvert à Paris, afin de faciliter la traçabilité des opérations financières. L’existence de deux comptes (français et américains) avait également été invoquée par la CNCCFP pour invalider les comptes de campagne d’Antoine Treuille (divers droite) et d’Emile Servan-Schreiber (candidat indépendant).

La députée se défend, en outre, de toute dépense injustifiée ou supérieure  au plafond autorisé, et précise qu’un mandataire financier a bien été nommé “comme il se doit” et que son compte a été déposé “en temps et en heure” auprès de la CNCCFP avec “tous les justificatifs de recettes et de dépenses exigés“.

Un match de foot pour célébrer les 50 ans du Traité de l'Elysée

Le 22 janvier 1963, le président Charles de Gaulle et Konrad Adenauer, chancelier allemand, signaient le Traité de l’Elysée, fixant les objectifs d’une coopération accrue entre l’Allemagne et la France en termes de diplomatie, de défense et d’éducation.
Cinquante ans plus tard, le 9 février, ce traité va une nouvelle fois être célébré… à Miami, dans le cadre d’un match de match de football entre la France et l’Allemagne !
Organisé par les consultats français et allemands, ce match de football entre joueurs amateurs des deux pays est le premier d’une longue série d’évènements mis en place pour fêter les 50 ans de ce traité. En juin prochain, une exposition itinérante consacrée à ce traité, et tout ce qui a été réalisé depuis, devrait parcourir toute la Floride.
 

Lance Armstrong? Un "jerk" pour ses anciens fans texans

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“Jerk”. C’est le mot qui revient le plus souvent quand on interroge les habitants d’Austin au sujet de Lance Armstrong.

Le champion déchu n’est pas connu pour être quelqu’un de sympa. Et même ceux qui se présentent comme ses amis et continuent d’admirer en lui « un cycliste d’exception » ne se font aucune illusion sur les raisons qui ont poussé l’ex-septuple vainqueur du Tour de France à avouer s’être dopé dans l’émission d’Oprah Winfrey (qui sera diffusée jeudi soir mais a été enregistrée lundi à Austin, chez le coureur). Pêle-mêle, ils invoquent « la culture chrétienne de la rédemption », « la volonté de mettre les choses au clair pour limiter les conséquences sur sa fondation de lutte contre le cancer », « l’espoir de restaurer son image ». Et surtout « de retrouver la compétition au plus vite ».

Armstrong n’est peut-être plus coureur cycliste. Mais depuis un an, il s’est remis au triathlon et serait très malheureux d’être privé de compétition depuis l’interdiction décidée au mois d’août par l’agence américaine anti-dopage. « Il aime la compétition avant tout, souligne Leslay Denson, une professionnelle de la communication rencontrée à proximité de la piste cyclable Lance Armstrong située dans le centre-ville d’Austin. C’est pour cela qu’il s’est dopé. Il aurait dû dire la vérité depuis le début. Aujourd’hui, il est trop tard pour réparer les dégâts ».

Les menaces judiciaires levées

Le caractère tardif de ces aveux correspond bien au calendrier judiciaire. L’agence Associated Press (AP) a indiqué la semaine dernière que tout délit de mensonge devant un tribunal (perjury) était désormais prescrit. Nul doute que Lance Armstrong a retenu la leçon tirée du cas Marion Jones. Egalement Austinite, l’ancienne sprinteuse a passé six mois derrière les barreaux d’une prison de Fort Worth en 2008. Elle venait de reconnaître s’être dopée après l’avoir nié devant un tribunal.

« Outre le fait que le mensonge soit insupportable dans l’éthique américaine, la différence entre la France et les Etats-Unis, c’est que la justice américaine ne lâche jamais une fois qu’elle a commencé à enquêter sur un sujet, commente Emmanuel Foy, un Français d’Austin VTTiste et amateur de courses cyclistes. Nous n’entretenons pas non plus le même rapport au vélo. Chez nous, le Tour de France fait partie du patrimoine national. Quand Lance Armstrong a commencé à enchaîner les victoires, cela a déclenché des suspicions. Ici, les gens suivaient ça de plus loin. Chaque année, il n’y a qu’une ou deux équipes américaines qui participent à la course.

On le voit avec le baseball, les athlètes sont chargés partout. Mais le cyclisme est le sport le plus contrôlé. Aux Etats-Unis, on évite de lever le voile sur le football américain ou le tennis étant données les sommes en jeu. Chez nous, on veut croire qu’il est possible d’assainir ce sport. Mais 25, 50 ou 75 %,  je ne saurais pas dire quelle est la part de coureurs dopés dans le Tour aujourd’hui ».

Pour les Américains, la réponse ne fait pas de doute : 100 % ! « Le corps humain n’est pas fait pour gravir des montagnes à répétition », assène Dante Dominick, cycliste amateur.

The show must go on!

Le feuilleton fait en tout cas le bonheur de  cyclistes comme Paul Goldman, qui voit l’affaire Armstrong comme « un drame shakespearien » dont le second acte s’ouvrirait tout juste. Il n’excuse pas l’ancien coureur. Mais il continue d’apprécier le soutien que lui offre la communauté de cyclistes rescapés du cancer constituée autour d’Armstrong et considère comme « son église » la salle de Mellow Johnny’s (nom qui correspond à la prononciation de “maillot jaune” par les anglophones), le magasin de vélos du coureur dans le centre-ville d’Austin, abritant ses sept maillots jaunes. Jeudi soir, il regardera l’émission d’Oprah et attend aussi avec impatience les nouveaux livres et films qui ne manqueront pas de sortir sur Armstrong.

Comme beaucoup d’Austinites, Emmanuel Foy fera par contre l’impasse sur l’interview. « Il va sortir une petite larme, mais on n’a apprendra pas grand-chose. Surtout qu’Armstrong n’est pas un sentimental. Il avait un scénario en tête pour cet entretien et il savait très bien ce qu’il devait révéler ou pas ».

Une enquête pour la future librairie française à New York

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French Morning vous en parlait en octobre. Le projet de librairie française à New York, initié sous Nicolas Sarkozy, devrait ouvrir ses portes à l’automne 2013 dans l’Upper East Side. Le site du service culturel de l’Ambassade de France à New York propose à ses lecteurs une enquête pour mieux cerner leurs envies.

Il ne faut que quelques minutes pour remplir ce questionnaire, principalement destiné aux habitants de New York. Les internautes sont interrogés sur leurs préférences de lecture, le nombre de livres qu’ils lisent par mois, leurs sources d’informations, les thèmes ou rayons qui les intéresseraient  au sein de la future librairie.

Bon à savoir : un tirage au sort sera ensuite effectué parmi toutes les réponses et le vainqueur recevra le livre de son choix dans la liste suivante : Jérôme Ferrari, Le sermon sur la chute de Rome (Prix Goncourt 2012); Scholastique Mukasonga, Notre-Dame du Nil (Prix Renaudot 2012); Patrick Deville, Peste et Choléra (Prix Fémina 2012; Emmanuelle Pireyre, Féerie générale (Prix medicis 2012); Joël Dicker, La Vérité sur l’affaire Harry Quebert (Prix de l’Académie Française 2012)

Moi, impatrié

Cela fait quatre mois que je suis rentré en France après trois années en Amérique du Nord. J’ai passé la moitié de ce temps à New York, à arpenter les rues avec ma valise à roulettes pleine de bouteilles de vin en tant que représentant d’un grand négociant français. Maintenant  je suis à Paris, chez moi, et paradoxalement, je souffre depuis mon retour d’un étrange mal du pays.

C’est un article du Monde paru récemment qui a diagnostiqué mon mal-être et mis un mot dessus : l’impatriation. Cela m’a fait du bien de lire les témoignages de Français rentrés au bercail après avoir vécu plus ou moins longtemps sous d’autres latitudes et, égoïstement, j’ai été rassuré de comprendre que je ne souffrais pas d’une maladie orpheline.

L’article décrit très bien la difficulté de réadaptation à son milieu d’origine et l’état dépressif qui peut l’accompagner. Un des premiers obstacles rencontrés par les impatriés est l’absence d’accueil au retour et l’incompréhension des services de l’État. C’est un point que j’ai trouvé très pertinent, ayant moi-même l’impression de ne “rentrer dans aucune case” de la machine administrative. Pourtant, c’est aussi pour cela que je suis rentré : la Sécurité Sociale, l’éducation gratuite de qualité pour les enfants… Alors je me dis que je devrais éviter de voir tout en noir et blanc et idéaliser les États-Unis au détriment de la France. Mais malgré tous les bons côtés de mon pays, je ne peux lutter contre la nostalgie et tirer une croix sur New York.

A mon retour, je n’avais pas mesuré le changement qui s’était produit en moi pendant cette parenthèse. Je n’étais plus le même et j’avais perdu mes points de repères au profit de la norme américaine. Le décalage s’est manifesté d’abord par des détails comme le volume des briques de lait qui passe du gallon au litre ou bien celui des voitures dans la rue qui semblaient avoir été rétrécies comme par magie. C’est peut-être pour cela que je me suis senti immédiatement à l’étroit dans cette ville où j’avais pourtant passé toute ma vie.

En France, mes rapports aux gens sont changés par mon expérience d’expatriation, aussi courte fût-elle. Ici, j’essaye de reformer un cercle d’amis et je me sens beaucoup plus compris par ceux qui ont passé du temps à l’étranger. Ceux qui sont restés ne réalisent pas vraiment ce que j’ai vécu et pensent souvent que si je suis rentré c’est que j’ai échoué. Beaucoup de ces mêmes personnes parlent de partir sans n’avoir jamais franchi le pas et continueront leur vie malheureuse à se plaindre de leur enfer parisien sans jamais prendre le large. J’ai l’impression de voir en eux ces vieux couples qui s’engueulent à longueur de journée mais qui ne se sépareront jamais.

Mais maintenant que je suis rentré, qu’est ce qui me distingue de ces gens-là finalement? Je ne suis plus “l’oncle d’Amérique”, je suis plus le type en visite à Paris, sur le point de repartir à New York. Mon égo a, du coup, subit un revers parce que c’est vrai que j’aimais bien mon statut exceptionnel lors de mes visites en France.

Depuis mon retour, je suis passé d’expatrié à impatrié mais je ne le resterai pas éternellement. Donc soit je redeviens un citoyen comme les autres, soit je fais à nouveau mes valises et retrouve mon statut d’expatrié. Mais pour l’instant à part une inscription à la loterie de la Green Card et un cierge brûlé à Notre-Dame, j’ai n’ai pas fait grand-chose de concret pour me réinstaller de l’autre côté de l’océan. Alors, en attendant que le Ciel ou les services d’immigration américains se manifestent, je me dis que je devrais peut-être profiter de la nouvelle année pour prendre quelques bonnes résolutions : arrêter de saouler mon entourage en parlant de New York à longueur de journée, ne plus visionner en boucle des films qui se passent là-bas, et  mettre de côté l’idée de que je vais revenir m’y installer tout de suite. Bref, prendre du recul, parce que finalement, le blues de l’impatriation est un sentiment tellement proche de la rupture sentimentale que je me demande parfois si je ne suis pas tombé amoureux de New York.

En fin de compte, “impatrié”, “expatrié”, “apatrié”, je ne sais plus trop ce que je suis et les jours où mon esprit cartésien si français l’emporte sur mon optimisme américain, je me dis que la raison voudrait que je tourne la page new-yorkaise, pour reconstruire ma vie en France. Mais ça se saurait, depuis le temps, si l’amour était raisonnable.

Un groupe américain contre le mariage gay crie "Vive la France!"

Les partisans américains du mariage « traditionnel » s’intéressent de près au débat français sur le mariage pour tous.

Le président de NOM (National Organization for Marriage), un groupe considéré comme « anti-gay » par ses détracteurs, s’est rendu à Paris pour participer à la manifestation contre le mariage des homosexuels, qui a rassemblé plusieurs centaines de milliers de personnes dimanche. Brian Brown, visiblement transporté par cette “rébellion pro-mariage” s’est laissé allé à un « vive le marriage (sic), vive la France » sur le blog du groupe. « Le mouvement pro-mariage (comprenez contre le mariage pour tous, ndlr) en France est passionné, divers, sans compromis et inspiré. Ils sont aussi calmes, rationnels et persistants », écrit-il.

Fondée en 2007, NOM a pour ambition, selon son site, de « protéger le mariage et les communautés de foi qui le soutiennent ». L’organisation a vu le jour en réponse à la progression du mariage entre personnes de même sexe aux Etats-Unis. En 2010, le Southern Poverty Law Center, un groupe spécialisé dans l’étude des mouvements radicaux aux Etats-Unis, l’a désigné comme un « groupe de haine » (« hate group ») en raison de son recours à une rhétorique “anti-homosexuels”. NOM a réfuté cette étiquette.

Lors de son passage à Paris, Brian Brown a fait bien plus que de battre le pavé. Si l’on en croit son blog, il s’est entretenu avec « un groupe de leaders français » impliqués dans la lutte contre le mariage pour tous. Dimanche, le blog Good as You, spécialisé dans les questions LGBT (lesbienne, gay, bi, trans) affirmait que NOM était derrière « Laissez-nous voter», un site en français appelant le gouvernement à tenir un referendum sur l’ouverture du mariage aux individus homosexuels. NOM n’a pas répondu à notre demande de commentaire.

 

La grippe tue plus en France qu'aux Etats-Unis

Correction: un lecteur a attiré notre attention sur une erreur de chiffre. La grippe tue 0,002-0,003% de la population française. Contrairement à ce qui est écrit dans le titre, la grippe tue donc plus aux Etats-Unis. Toutes nos excuses et merci à nos lecteurs à l’œil avisé !

Alors que le gouverneur de New York a déclaré l’état d’urgence sanitaire pour contrer la pire épidémie de grippe qu’a connu l’Etat depuis plusieurs années, la France ne semble pas touchée outre mesure par ce phénomène.

Selon le dernier bulletin du réseau Sentinelles, datant du mercredi 9 janvier, “l’incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultation de médecine générale a été estimée à 297 cas pour 100.000 habitants pour la troisième semaine d’affilée“.

Aux Etats-Unis, selon les Centres fédéraux de contrôle et de prévention des maladies, CDC, la grippe fait environ 24.000 morts en moyenne par an aux États-Unis, soit 0,0075% de sa population (62 % des enfants et adolescents sont vaccinés chaque année dans ce pays alors qu’en France, 23% de la population a été vaccinée en 2012). Ce chiffre est un tout petit peu plus élevé en France puisque la grippe est responsable de 1.500 à 2.000 décès par an, soit 0,02 % de sa population. En France, la grippe atteint 2 à 8 millions de personnes de tout âge.

 

Deux rencontres avec le Consul

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L’ADFE et l’UFE, deux associations pour les Français de l’étranger, organisent tour à tour une rencontre avec Bertrand Lortholary, Consul général de France à New York, dans les prochaines semaines.
Dans un premier temps, la Section de New York de Français du Monde (ADFE) organise mercredi 16 janvier à 18h30 une rencontre discussion avec le diplomate. La rencontre aura lieu dans les locaux du Consulat Général de France, au 934 Fifth Avenue (entre les 74ème et 75ème rues) et sera suivie de rafraichissements.
L’UFE, l’Union des Français des l’Etranger, organisera quant à elle, un déjeuner-rencontre le lundi 4 février à 12h30. Ce déjeuner se tiendra au restaurant “Pertossian”, 182 West 58 th Street.
Dans les deux cas, les réservations sont obligatoires.

"Un monde sans femmes" montré au FIAF

Mardi 22 janvier, le FIAF montre, dans le cadre de ses “Cinema Tuesdays” le film de Guillaume Brac “Un monde sans femmes”.

Sorti en 2012 et nominé aux Césars, le film suit le parcours de Sylvain, quadragénaire, résident d’une petite ville balnéaire dans le nord de la France. Sa vie se retrouve bouleversée par la rencontre de deux femmes, une mère et sa fille aussi séduisantes l’une que l’autre, venues en vacances. En faisant leur connaissance, Sylvain quitte peu à peu sa vie solitaire, sans femmes. Tourner le film en 16mm a permis à Guillaume Brac de capturer toute la douceur du soleil de Picardie.

"Flanby" entre en guerre

Revue de presse. Fini le temps de la “France molle”. La décision d’intervention au Mali pourrait bien, selon la presse américaine, marquer le tournant décisif du quinquennat pour celui qu’on appelait encore “Flanby” il y a peu.

Vendredi dernier, François Hollande a confirmé l’envoi de troupes françaises au Mali en vue d’enrayer l’expansion islamiste vers le Sud du pays. La menace, d’après le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, “porte non seulement sur les pays africains, mais également sur la France et l’Europe”. L’intervention, pourtant attendue depuis quelque temps, a suscité de vives réactions, principalement de soutien, en Europe et en Afrique. La presse américaine s’est également empressée d’applaudir unanimement la volonté du Président français.

En titrant “Longtemps perçu comme mou, Hollande change d’image en prenant une position ferme“, Steven Erlanger du New York Times expose clairement le changement de perception de la figure présidentielle. Le journaliste note que M. Hollande a démontré cette semaine son “habilité à prendre une décision et à la poursuivre”, insistant sur le fait qu’un Président de la République est, aussi bien en France qu’aux Etats-Unis, “jugé sur sa capacité à prendre des décisions difficiles”. L’opinion américaine, qui décrivait jusqu’alors le Président socialiste comme un “personnage indécis, complaisant” semble apprécier l’intervention française “qui pourrait éclairer décisivement un tournant dans sa présidence”, toujours selon les propos du correspondant à Paris.

Agréablement surpris par le courage du chef d’Etat, les médias américains l’ont été plus encore en constatant l’échec de leur propre pays sur le terrain. “Des avions américains d’espionnage et des drones ont tenté de donner un sens au désordre mais les responsables américains sont encore dans le brouillard, même pour dessiner une image précise de leurs ennemis”, reprochent Adam Nossiter et Eric Schmitt du New York Times. Prêts à apporter leur aide aux troupes françaises, les soldats américains présents au Mali n’ont pas su mener d’opération assez efficace pour stopper l’avancée des terroristes. Les deux journalistes du New York Times félicitent les Français d’avoir réussi à “frapper les militants en première ligne et au plus profond de leur havre de paix”.

Toujours sur le même ton, le Wall Street Journal salue une “intervention bienvenue pendant que les Nations Unies continuent les bavardages”. L’action de la France semble donc avoir un impact plus important que “les têtes pensantes de l’ONU qui ne font rien de plus que parler”  pour “intervenir de manière décisive dans un pays assiégé par Al-Qaïda”, selon le quotidien. Plus encore qu’une décision applaudie, l’intervention militaire est analysée par Edward Cody du Washington Post comme “une rupture par rapport aux efforts des puissances occidentales ces dernières années pour éviter une implication directe sur le terrain dans les conflits étrangers“.

Mariage gay

Le Président français semble décidément avoir bonne presse cette semaine. Il a en effet également été salué par le New York Times pour avoir “abaissé la pression populaire qui le pousse à retirer le projet de loi concernant la légalisation du mariage homosexuel, détournant le débat national vers la politique étrangère”. Le quotidien est également revenu sur les divisions qui accablent la société française sur le sujet, en rappelant que “ la France, qui est une république laïque, reste un pays aux idées inspirées du catholicisme où certains encore vont à l’Eglise“. D’après le journaliste, la persévérance et l’opacité de ce débat relèveraient d’une discordance importante entre la classe politique laïque et les chefs religieux influents. Il explique ainsi que “l’intervention des chefs religieux a provoqué un tollé parmi les gouvernants socialistes“, cherchant à montrer les divergences entre la classe politique et les représentant spirituels.

L’adieu de Depardieu

L’exil en Russie de l’acteur français continue de passionner la presse outre-atlantique. Mardi dernier, le New York Times titrait “Depardieu et le Nouveau Capitalisme”, un article dans lequel l’auteur prenait le contre-pied des critiques adressées jusqu’ici au comédien. Selon lui, “l’acteur n’a pas seulement fui son pays, mais également les valeurs fondamentales occidentales de droits et de libertés non négociables“. Le journaliste assimile la fuite de l’acteur au fonctionnement du capitalisme et l’explique donc comme une décision rationnelle “comme le font des milliers de multinationales en délocalisant leurs usines en Chine“. Il avance donc une comparaison novatrice, en concluant que “la démocratie et les droits ne sont pas bon marché, ce n’est donc pas surprenant que la Russie et la Chine ait un avantage sur leurs compétiteurs occidentaux“.