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Lance Armstrong? Un "jerk" pour ses anciens fans texans

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“Jerk”. C’est le mot qui revient le plus souvent quand on interroge les habitants d’Austin au sujet de Lance Armstrong.

Le champion déchu n’est pas connu pour être quelqu’un de sympa. Et même ceux qui se présentent comme ses amis et continuent d’admirer en lui « un cycliste d’exception » ne se font aucune illusion sur les raisons qui ont poussé l’ex-septuple vainqueur du Tour de France à avouer s’être dopé dans l’émission d’Oprah Winfrey (qui sera diffusée jeudi soir mais a été enregistrée lundi à Austin, chez le coureur). Pêle-mêle, ils invoquent « la culture chrétienne de la rédemption », « la volonté de mettre les choses au clair pour limiter les conséquences sur sa fondation de lutte contre le cancer », « l’espoir de restaurer son image ». Et surtout « de retrouver la compétition au plus vite ».

Armstrong n’est peut-être plus coureur cycliste. Mais depuis un an, il s’est remis au triathlon et serait très malheureux d’être privé de compétition depuis l’interdiction décidée au mois d’août par l’agence américaine anti-dopage. « Il aime la compétition avant tout, souligne Leslay Denson, une professionnelle de la communication rencontrée à proximité de la piste cyclable Lance Armstrong située dans le centre-ville d’Austin. C’est pour cela qu’il s’est dopé. Il aurait dû dire la vérité depuis le début. Aujourd’hui, il est trop tard pour réparer les dégâts ».

Les menaces judiciaires levées

Le caractère tardif de ces aveux correspond bien au calendrier judiciaire. L’agence Associated Press (AP) a indiqué la semaine dernière que tout délit de mensonge devant un tribunal (perjury) était désormais prescrit. Nul doute que Lance Armstrong a retenu la leçon tirée du cas Marion Jones. Egalement Austinite, l’ancienne sprinteuse a passé six mois derrière les barreaux d’une prison de Fort Worth en 2008. Elle venait de reconnaître s’être dopée après l’avoir nié devant un tribunal.

« Outre le fait que le mensonge soit insupportable dans l’éthique américaine, la différence entre la France et les Etats-Unis, c’est que la justice américaine ne lâche jamais une fois qu’elle a commencé à enquêter sur un sujet, commente Emmanuel Foy, un Français d’Austin VTTiste et amateur de courses cyclistes. Nous n’entretenons pas non plus le même rapport au vélo. Chez nous, le Tour de France fait partie du patrimoine national. Quand Lance Armstrong a commencé à enchaîner les victoires, cela a déclenché des suspicions. Ici, les gens suivaient ça de plus loin. Chaque année, il n’y a qu’une ou deux équipes américaines qui participent à la course.

On le voit avec le baseball, les athlètes sont chargés partout. Mais le cyclisme est le sport le plus contrôlé. Aux Etats-Unis, on évite de lever le voile sur le football américain ou le tennis étant données les sommes en jeu. Chez nous, on veut croire qu’il est possible d’assainir ce sport. Mais 25, 50 ou 75 %,  je ne saurais pas dire quelle est la part de coureurs dopés dans le Tour aujourd’hui ».

Pour les Américains, la réponse ne fait pas de doute : 100 % ! « Le corps humain n’est pas fait pour gravir des montagnes à répétition », assène Dante Dominick, cycliste amateur.

The show must go on!

Le feuilleton fait en tout cas le bonheur de  cyclistes comme Paul Goldman, qui voit l’affaire Armstrong comme « un drame shakespearien » dont le second acte s’ouvrirait tout juste. Il n’excuse pas l’ancien coureur. Mais il continue d’apprécier le soutien que lui offre la communauté de cyclistes rescapés du cancer constituée autour d’Armstrong et considère comme « son église » la salle de Mellow Johnny’s (nom qui correspond à la prononciation de “maillot jaune” par les anglophones), le magasin de vélos du coureur dans le centre-ville d’Austin, abritant ses sept maillots jaunes. Jeudi soir, il regardera l’émission d’Oprah et attend aussi avec impatience les nouveaux livres et films qui ne manqueront pas de sortir sur Armstrong.

Comme beaucoup d’Austinites, Emmanuel Foy fera par contre l’impasse sur l’interview. « Il va sortir une petite larme, mais on n’a apprendra pas grand-chose. Surtout qu’Armstrong n’est pas un sentimental. Il avait un scénario en tête pour cet entretien et il savait très bien ce qu’il devait révéler ou pas ».

Une enquête pour la future librairie française à New York

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French Morning vous en parlait en octobre. Le projet de librairie française à New York, initié sous Nicolas Sarkozy, devrait ouvrir ses portes à l’automne 2013 dans l’Upper East Side. Le site du service culturel de l’Ambassade de France à New York propose à ses lecteurs une enquête pour mieux cerner leurs envies.

Il ne faut que quelques minutes pour remplir ce questionnaire, principalement destiné aux habitants de New York. Les internautes sont interrogés sur leurs préférences de lecture, le nombre de livres qu’ils lisent par mois, leurs sources d’informations, les thèmes ou rayons qui les intéresseraient  au sein de la future librairie.

Bon à savoir : un tirage au sort sera ensuite effectué parmi toutes les réponses et le vainqueur recevra le livre de son choix dans la liste suivante : Jérôme Ferrari, Le sermon sur la chute de Rome (Prix Goncourt 2012); Scholastique Mukasonga, Notre-Dame du Nil (Prix Renaudot 2012); Patrick Deville, Peste et Choléra (Prix Fémina 2012; Emmanuelle Pireyre, Féerie générale (Prix medicis 2012); Joël Dicker, La Vérité sur l’affaire Harry Quebert (Prix de l’Académie Française 2012)

Moi, impatrié

Cela fait quatre mois que je suis rentré en France après trois années en Amérique du Nord. J’ai passé la moitié de ce temps à New York, à arpenter les rues avec ma valise à roulettes pleine de bouteilles de vin en tant que représentant d’un grand négociant français. Maintenant  je suis à Paris, chez moi, et paradoxalement, je souffre depuis mon retour d’un étrange mal du pays.

C’est un article du Monde paru récemment qui a diagnostiqué mon mal-être et mis un mot dessus : l’impatriation. Cela m’a fait du bien de lire les témoignages de Français rentrés au bercail après avoir vécu plus ou moins longtemps sous d’autres latitudes et, égoïstement, j’ai été rassuré de comprendre que je ne souffrais pas d’une maladie orpheline.

L’article décrit très bien la difficulté de réadaptation à son milieu d’origine et l’état dépressif qui peut l’accompagner. Un des premiers obstacles rencontrés par les impatriés est l’absence d’accueil au retour et l’incompréhension des services de l’État. C’est un point que j’ai trouvé très pertinent, ayant moi-même l’impression de ne “rentrer dans aucune case” de la machine administrative. Pourtant, c’est aussi pour cela que je suis rentré : la Sécurité Sociale, l’éducation gratuite de qualité pour les enfants… Alors je me dis que je devrais éviter de voir tout en noir et blanc et idéaliser les États-Unis au détriment de la France. Mais malgré tous les bons côtés de mon pays, je ne peux lutter contre la nostalgie et tirer une croix sur New York.

A mon retour, je n’avais pas mesuré le changement qui s’était produit en moi pendant cette parenthèse. Je n’étais plus le même et j’avais perdu mes points de repères au profit de la norme américaine. Le décalage s’est manifesté d’abord par des détails comme le volume des briques de lait qui passe du gallon au litre ou bien celui des voitures dans la rue qui semblaient avoir été rétrécies comme par magie. C’est peut-être pour cela que je me suis senti immédiatement à l’étroit dans cette ville où j’avais pourtant passé toute ma vie.

En France, mes rapports aux gens sont changés par mon expérience d’expatriation, aussi courte fût-elle. Ici, j’essaye de reformer un cercle d’amis et je me sens beaucoup plus compris par ceux qui ont passé du temps à l’étranger. Ceux qui sont restés ne réalisent pas vraiment ce que j’ai vécu et pensent souvent que si je suis rentré c’est que j’ai échoué. Beaucoup de ces mêmes personnes parlent de partir sans n’avoir jamais franchi le pas et continueront leur vie malheureuse à se plaindre de leur enfer parisien sans jamais prendre le large. J’ai l’impression de voir en eux ces vieux couples qui s’engueulent à longueur de journée mais qui ne se sépareront jamais.

Mais maintenant que je suis rentré, qu’est ce qui me distingue de ces gens-là finalement? Je ne suis plus “l’oncle d’Amérique”, je suis plus le type en visite à Paris, sur le point de repartir à New York. Mon égo a, du coup, subit un revers parce que c’est vrai que j’aimais bien mon statut exceptionnel lors de mes visites en France.

Depuis mon retour, je suis passé d’expatrié à impatrié mais je ne le resterai pas éternellement. Donc soit je redeviens un citoyen comme les autres, soit je fais à nouveau mes valises et retrouve mon statut d’expatrié. Mais pour l’instant à part une inscription à la loterie de la Green Card et un cierge brûlé à Notre-Dame, j’ai n’ai pas fait grand-chose de concret pour me réinstaller de l’autre côté de l’océan. Alors, en attendant que le Ciel ou les services d’immigration américains se manifestent, je me dis que je devrais peut-être profiter de la nouvelle année pour prendre quelques bonnes résolutions : arrêter de saouler mon entourage en parlant de New York à longueur de journée, ne plus visionner en boucle des films qui se passent là-bas, et  mettre de côté l’idée de que je vais revenir m’y installer tout de suite. Bref, prendre du recul, parce que finalement, le blues de l’impatriation est un sentiment tellement proche de la rupture sentimentale que je me demande parfois si je ne suis pas tombé amoureux de New York.

En fin de compte, “impatrié”, “expatrié”, “apatrié”, je ne sais plus trop ce que je suis et les jours où mon esprit cartésien si français l’emporte sur mon optimisme américain, je me dis que la raison voudrait que je tourne la page new-yorkaise, pour reconstruire ma vie en France. Mais ça se saurait, depuis le temps, si l’amour était raisonnable.

Un groupe américain contre le mariage gay crie "Vive la France!"

Les partisans américains du mariage « traditionnel » s’intéressent de près au débat français sur le mariage pour tous.

Le président de NOM (National Organization for Marriage), un groupe considéré comme « anti-gay » par ses détracteurs, s’est rendu à Paris pour participer à la manifestation contre le mariage des homosexuels, qui a rassemblé plusieurs centaines de milliers de personnes dimanche. Brian Brown, visiblement transporté par cette “rébellion pro-mariage” s’est laissé allé à un « vive le marriage (sic), vive la France » sur le blog du groupe. « Le mouvement pro-mariage (comprenez contre le mariage pour tous, ndlr) en France est passionné, divers, sans compromis et inspiré. Ils sont aussi calmes, rationnels et persistants », écrit-il.

Fondée en 2007, NOM a pour ambition, selon son site, de « protéger le mariage et les communautés de foi qui le soutiennent ». L’organisation a vu le jour en réponse à la progression du mariage entre personnes de même sexe aux Etats-Unis. En 2010, le Southern Poverty Law Center, un groupe spécialisé dans l’étude des mouvements radicaux aux Etats-Unis, l’a désigné comme un « groupe de haine » (« hate group ») en raison de son recours à une rhétorique “anti-homosexuels”. NOM a réfuté cette étiquette.

Lors de son passage à Paris, Brian Brown a fait bien plus que de battre le pavé. Si l’on en croit son blog, il s’est entretenu avec « un groupe de leaders français » impliqués dans la lutte contre le mariage pour tous. Dimanche, le blog Good as You, spécialisé dans les questions LGBT (lesbienne, gay, bi, trans) affirmait que NOM était derrière « Laissez-nous voter», un site en français appelant le gouvernement à tenir un referendum sur l’ouverture du mariage aux individus homosexuels. NOM n’a pas répondu à notre demande de commentaire.

 

La grippe tue plus en France qu'aux Etats-Unis

Correction: un lecteur a attiré notre attention sur une erreur de chiffre. La grippe tue 0,002-0,003% de la population française. Contrairement à ce qui est écrit dans le titre, la grippe tue donc plus aux Etats-Unis. Toutes nos excuses et merci à nos lecteurs à l’œil avisé !

Alors que le gouverneur de New York a déclaré l’état d’urgence sanitaire pour contrer la pire épidémie de grippe qu’a connu l’Etat depuis plusieurs années, la France ne semble pas touchée outre mesure par ce phénomène.

Selon le dernier bulletin du réseau Sentinelles, datant du mercredi 9 janvier, “l’incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultation de médecine générale a été estimée à 297 cas pour 100.000 habitants pour la troisième semaine d’affilée“.

Aux Etats-Unis, selon les Centres fédéraux de contrôle et de prévention des maladies, CDC, la grippe fait environ 24.000 morts en moyenne par an aux États-Unis, soit 0,0075% de sa population (62 % des enfants et adolescents sont vaccinés chaque année dans ce pays alors qu’en France, 23% de la population a été vaccinée en 2012). Ce chiffre est un tout petit peu plus élevé en France puisque la grippe est responsable de 1.500 à 2.000 décès par an, soit 0,02 % de sa population. En France, la grippe atteint 2 à 8 millions de personnes de tout âge.

 

Deux rencontres avec le Consul

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L’ADFE et l’UFE, deux associations pour les Français de l’étranger, organisent tour à tour une rencontre avec Bertrand Lortholary, Consul général de France à New York, dans les prochaines semaines.
Dans un premier temps, la Section de New York de Français du Monde (ADFE) organise mercredi 16 janvier à 18h30 une rencontre discussion avec le diplomate. La rencontre aura lieu dans les locaux du Consulat Général de France, au 934 Fifth Avenue (entre les 74ème et 75ème rues) et sera suivie de rafraichissements.
L’UFE, l’Union des Français des l’Etranger, organisera quant à elle, un déjeuner-rencontre le lundi 4 février à 12h30. Ce déjeuner se tiendra au restaurant “Pertossian”, 182 West 58 th Street.
Dans les deux cas, les réservations sont obligatoires.

"Un monde sans femmes" montré au FIAF

Mardi 22 janvier, le FIAF montre, dans le cadre de ses “Cinema Tuesdays” le film de Guillaume Brac “Un monde sans femmes”.

Sorti en 2012 et nominé aux Césars, le film suit le parcours de Sylvain, quadragénaire, résident d’une petite ville balnéaire dans le nord de la France. Sa vie se retrouve bouleversée par la rencontre de deux femmes, une mère et sa fille aussi séduisantes l’une que l’autre, venues en vacances. En faisant leur connaissance, Sylvain quitte peu à peu sa vie solitaire, sans femmes. Tourner le film en 16mm a permis à Guillaume Brac de capturer toute la douceur du soleil de Picardie.

"Flanby" entre en guerre

Revue de presse. Fini le temps de la “France molle”. La décision d’intervention au Mali pourrait bien, selon la presse américaine, marquer le tournant décisif du quinquennat pour celui qu’on appelait encore “Flanby” il y a peu.

Vendredi dernier, François Hollande a confirmé l’envoi de troupes françaises au Mali en vue d’enrayer l’expansion islamiste vers le Sud du pays. La menace, d’après le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, “porte non seulement sur les pays africains, mais également sur la France et l’Europe”. L’intervention, pourtant attendue depuis quelque temps, a suscité de vives réactions, principalement de soutien, en Europe et en Afrique. La presse américaine s’est également empressée d’applaudir unanimement la volonté du Président français.

En titrant “Longtemps perçu comme mou, Hollande change d’image en prenant une position ferme“, Steven Erlanger du New York Times expose clairement le changement de perception de la figure présidentielle. Le journaliste note que M. Hollande a démontré cette semaine son “habilité à prendre une décision et à la poursuivre”, insistant sur le fait qu’un Président de la République est, aussi bien en France qu’aux Etats-Unis, “jugé sur sa capacité à prendre des décisions difficiles”. L’opinion américaine, qui décrivait jusqu’alors le Président socialiste comme un “personnage indécis, complaisant” semble apprécier l’intervention française “qui pourrait éclairer décisivement un tournant dans sa présidence”, toujours selon les propos du correspondant à Paris.

Agréablement surpris par le courage du chef d’Etat, les médias américains l’ont été plus encore en constatant l’échec de leur propre pays sur le terrain. “Des avions américains d’espionnage et des drones ont tenté de donner un sens au désordre mais les responsables américains sont encore dans le brouillard, même pour dessiner une image précise de leurs ennemis”, reprochent Adam Nossiter et Eric Schmitt du New York Times. Prêts à apporter leur aide aux troupes françaises, les soldats américains présents au Mali n’ont pas su mener d’opération assez efficace pour stopper l’avancée des terroristes. Les deux journalistes du New York Times félicitent les Français d’avoir réussi à “frapper les militants en première ligne et au plus profond de leur havre de paix”.

Toujours sur le même ton, le Wall Street Journal salue une “intervention bienvenue pendant que les Nations Unies continuent les bavardages”. L’action de la France semble donc avoir un impact plus important que “les têtes pensantes de l’ONU qui ne font rien de plus que parler”  pour “intervenir de manière décisive dans un pays assiégé par Al-Qaïda”, selon le quotidien. Plus encore qu’une décision applaudie, l’intervention militaire est analysée par Edward Cody du Washington Post comme “une rupture par rapport aux efforts des puissances occidentales ces dernières années pour éviter une implication directe sur le terrain dans les conflits étrangers“.

Mariage gay

Le Président français semble décidément avoir bonne presse cette semaine. Il a en effet également été salué par le New York Times pour avoir “abaissé la pression populaire qui le pousse à retirer le projet de loi concernant la légalisation du mariage homosexuel, détournant le débat national vers la politique étrangère”. Le quotidien est également revenu sur les divisions qui accablent la société française sur le sujet, en rappelant que “ la France, qui est une république laïque, reste un pays aux idées inspirées du catholicisme où certains encore vont à l’Eglise“. D’après le journaliste, la persévérance et l’opacité de ce débat relèveraient d’une discordance importante entre la classe politique laïque et les chefs religieux influents. Il explique ainsi que “l’intervention des chefs religieux a provoqué un tollé parmi les gouvernants socialistes“, cherchant à montrer les divergences entre la classe politique et les représentant spirituels.

L’adieu de Depardieu

L’exil en Russie de l’acteur français continue de passionner la presse outre-atlantique. Mardi dernier, le New York Times titrait “Depardieu et le Nouveau Capitalisme”, un article dans lequel l’auteur prenait le contre-pied des critiques adressées jusqu’ici au comédien. Selon lui, “l’acteur n’a pas seulement fui son pays, mais également les valeurs fondamentales occidentales de droits et de libertés non négociables“. Le journaliste assimile la fuite de l’acteur au fonctionnement du capitalisme et l’explique donc comme une décision rationnelle “comme le font des milliers de multinationales en délocalisant leurs usines en Chine“. Il avance donc une comparaison novatrice, en concluant que “la démocratie et les droits ne sont pas bon marché, ce n’est donc pas surprenant que la Russie et la Chine ait un avantage sur leurs compétiteurs occidentaux“.

"Fièvre" gagne New York

Dans cette nouvelle production française, adaptée et dirigée par Lars Norén, le metteur en scène suédois le plus célèbre au monde dirige pour la première fois une pièce qu’il n’a pas écrite (Wallace Shawn, acteur et metteur en scène américain, en est l’auteur).

Dans celle-ci, une femme part en voyage dans un pays pauvre. Puis un autre. A chaque fois, sa propre conscience est bousculée, se heurte à ce gouffre qui semble inévitablement séparer nantis et démunis, sans que le monde ne semble vouloir y faire quelque chose. L’humour grinçant du texte n’épargne personne.

Le personnage est interprété par Simona Maicanescu, plus connue pour son travail avec André Wilms, Lukas Hemleb et Jean-François Peyret au théâtre de l’Odéon à Paris, pendant les années 90. On a également pu apercevoir l’actrice franco-roumaine au cinéma, dans des films tels que “Dante 01” (film de science-fiction réalisé le français Marc Caro). “The Fever”, son premier rôle seule sur scène, a été acclamé dans de nombreux festivals internationaux (en Suède, au Luxembourg et en Roumanie). La version new-yorkaise sera interprétée en anglais.

La "Restaurant Week" remet le couvert à New York

Les New-Yorkais raffolent de leurs restaurants et ils le prouvent une fois de plus avec cette nouvelle édition de la “NYC Restaurant Week”. L’événement, qui débute aujourd’hui, est généralement prévu pour une durée de trois semaines mais a pour habitude d’être prolongé quelques jours supplémentaires tant il est une réussite.

Avec plus de 300 adresses réparties dans toute la ville, il y en aura pour tous les goûts. Pour les nostalgiques de la cuisine tricolore, 35 restaurants français participent à l’événement. Le très chic DB Bistro Moderne, connu pour ses ingrédients américains à la sauce parisienne, en fait partie.

Parmi les adresses partenaires on peut trouver l’illustre Red Rooster localisé à Harlem. Dans le quartier branché de SoHo, The Dutch, élu “meilleur restaurant ouvert en 2011” par le New York Times, nous ouvre ses portes tous les midis pour goûter à ses fameuses viandes. The Carlyle, restaurant chic de l’Upper East Side, propose également un menu midi mixant cuisines française, grecque et américaine.

Une seule critique a été adressée à l’événement: le manque de restaurants proposés à Brooklyn. En effet, le site internet ne liste que deux adresses à Park Slope et Bay Ridge. Les réservations en ligne sont ouvertes depuis lundi.

Golden Globes : la France bredouille, Gérard Depardieu rhabillé

Les 70ème Golden Globe Awards, qui se sont tenus hier à Los Angeles, ont livré leur verdict : animés pour la première fois par Tina Fey (“30 Rock”) et Amy Poehler (“Parks and Recreation”), ils ont sacré les séries “Homeland” (FX) et “Girls” (HBO).

Côté cinéma, “Argo” (de Ben Affleck) et “Les Misérables” (la comédie musicale, récemment critiquée sur notre site) ont été largement récompensés. Avec plusieurs nominations, mais aucune récompense, la France repart les mains vides. Gérard Depardieu, en revanche, a été rhabillé pour l’hiver.

“Amour”: meilleur film étranger

En concurrence avec deux films français (“Intouchables” et “De rouille et d’os”) dans la catégorie du meilleur film étranger, le film autrichien de Michael Haneke a finalement décroché la distinction, après son triomphe au festival de Cannes en mai dernier. Venu recevoir son prix des mains de Sylvester Stallone et Arnold Schwarzenegger, Michael Haneke a tenu une fois de plus à saluer le talent de ses acteurs, les français Jean Louis Trintignant et Emmanuelle Riva.

Marion Cotillard, nominée dans la catégorie “meilleure actrice” pour sa prestation dans le film de Jacques Audiard, “De Rouille et d’os”, n’a pas eu la même réussite. Sans surprise, Jessica Chastain, interprète principale de “Zero Dark Thirty”, le film polémique sur l’assassinat de Ben Laden, a été récompensée.

Enfin, Gérard Depardieu, s’il n’était nominé dans aucune catégorie, a fait une courte apparition lors de la cérémonie, du moins dans la bouche de l’un de ses camarades. Lors de la présentation du meilleur film d’animation, Sacha Baron Cohen (l’interprète de “Borat”), a évoqué son “vieil ami, Gérard Depardieu” : “(Pour sa prestation dans Les Misérables) Hugh Jackman a perdu 15 kilos ce qui, pour Gérard Depardieu, ne représente qu’une simple visite aux toilettes“.

Conseils beauté: reproduire le make-up d'Audrey Hepburn

Des envies de “Breakfast à Tiffany’s” devant la glace? Le 20 janvier prochain, le vingtième anniversaire de la mort d’Audrey Hepburn sera célébré dans le monde entier. L’occasion de revenir sur les secrets du make-up de l’une des plus grandes actrices de tous les temps.

Beauté particulière mais intemporelle, l’actrice britannique a marqué toute une génération par son talent scénique mais également par sa prestance naturelle. Son physique, pourtant très éloigné des critères de beauté hollywoodiens de l’époque, est finalement devenu un modèle pour de nombreuses femmes.
L’oeil de biche d’Audrey Hepburn
C’est sans aucun doute la partie la plus importante du make-up de l’actrice oscarisée, connue pour son regard de biche. La maquilleuse des stars Lisa Eldridge dévoile dans un tutoriel en anglais les secrets de ce regard devenu célèbre, notamment dans les films “Vacances romaines” (1953) et “Diamants sur canapé” (1961). La make-artist, qui a notamment collaboré avec Chanel, présente dans une vidéo de douze minutes tous les secrets de beauté d’Audrey Hepburn. L’étape la plus importante (à partir de 1min30 de la vidéo ci-dessous) consiste à appliquer un trait d’eyeliner le long des cils en terminant par une pointe à l’extrémité de chaque oeil. Il suffit ensuite de mettre des faux cils ainsi que du crayon blanc sous les yeux pour agrandir le regard.

Un teint unifié très naturel
Pour avoir un teint façon Audrey Hepburn, il n’est pas nécessaire de passer des heures devant le miroir. Bien évidemment, tout dépend du grain et de la carnation de la peau. Le mieux est d’utiliser une base qui offre un teint mat légèrement poudré. L’actrice avait la chance d’avoir un teint lumineux et unifié en toutes circonstances. Les Pixiwoo, deux soeurs anglaises make-up artistes professionnelles, présentent dans un tutoriel la touche finale à donner à ce teint de porcelaine : la pose d’un blush rose. Pour un résultat optimal, il doit être appliqué sur les pommettes et doit être parfaitement étalé pour un finish naturel.
En pratique : Le tutoriel des Pixiwoo.
Des lèvres gourmandes
Dans les années 1950 et 1960, les lèvres étaient parfaitement dessinées. Pour reproduire le make-up de cette partie du visage d’Audrey Hepburn, Lisa Eldridge et les Pixiwoo redessinent parfaitement le contour de leurs lèvres dans une teinte quasi-identique à celle utilisée pour le remplissage. Pour coller aux teintes de l’époque, il est préférable d’opter pour du rose ou de l’abricot. L’actrice britannique préférait le rouge à lèvres mat classique ou satiné au brillant à lèvres. Evitez donc les gloss.
(Avec RelaxNews)