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Où trouver la bûche de Noël à Los Angeles ?

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Chaque année, tous les pâtissiers de Los Angeles se surpassent pour proposer à leurs clients la sacro-sainte bûche de Noël. Tour d’horizon.

Trois délicieuses bûches peuvent être achetées à La Provence Pâtisserie et Café. Chocolat, truffe et fraise : elles sont toutes vendues à 40 $ pour 10 personnes, 80 $ pour 20 et 225 $ pour 50 personnes. A commander jusqu’au 21 décembre et aller la chercher le 24 décembre entre 8h et 15h. 8950 West Olympic Boulevard #110, Beverly Hills, CA, Tel : 310-888-8833.

La Susina Bakery et Café propose deux bûches, allant de 45 $ pour 6 à 8 personnes à 65 $ pour 10 à 12 : l’une aux goûts de vanille et de rhum, l’autre au chocolat et café. Sur place ou sur livraison. 7122 Beverly Boulevard, Los Angeles, California, Tel : 323 934 7900, fax : 323 934 7963.

The Little Next Door vend quatre bûches de Noël : “White Infinity” à la mousse au chocolat blanc et aux fruits de la passion, “La Queen” au caramel, mousse au chocolat au lait et crème brûlée, “Noir” à la mousse au chocolat noir et “Kirsh Raspberry” à la framboise. A 35 $ pour cinq à sept personnes et 45 $ pour huit à dix personnes. 8142 w 3rd Street, Los Angeles CA 90048, Tel : 323-951-1010, Fax: 323-951-0700.

Aux Délices Pasadena a préparé une bûche de Noël au chocolat, allant de 37 $ pour 10 à 12 personnes jusqu’à 165 $ pour 75 à 80 personnes. A commander en ligne ou par téléphone. 16 West Colorado Boulevard, Pasadena, CA 91107, Tel : 626-796-1630.

Chez Maison Richard, les gourmands peuvent commander trois bûches de Noël différentes : au chocolat, au café et à la vanille & noisette. 5 $ par personne, 30 $ pour 6, 40 $ pour 8 et 60 $ pour 12. 707 N. Stanley Avenue, Los Angeles, CA 90046, Tel : 323-655-7777.

A la Porto’s Bakery à Glendale, les bûches de Noël (chocolat et moka) sont un peu moins chères : 33 $ pour une petite (10 personnes) et 55 $ pour une grande (20 personnes). A commander 72 heures avant. 315 North Brand Boulevard, Glendale, CA 91203, Tel 818-956-5996.

Si vous vous êtes dans le désert, vous pouvez faire un escale au French Corner Café à Palm Desert. Sixparfums  différents sont proposés : chocolat, pistache, framboise, moka, vanille et crème brûlée. 6,50 $ par personne, 39 $ pour 6 personnes. 72423 California 111  Palm Desert, CA 92260, 760-568-5362.

Enfin, le site French Pastry Chef présente cinq recettes détaillées pour faire la bûche à la maison. D’autres gourmandises de Noël sont disponibles sur le site de Simply Gourmand. Vous pouvez y trouver par exemple des escargots de Bourgogne et des calissons d’Aix-en-Provence.

Derniers jours pour assister à "La Cantatrice chauve" d'Ionesco

Il ne reste plus que quelques jours pour assister à la représentation de The Bald Soprano, la pièce d’Eugene Ionesco connue sous le nom de La Cantatrice chauve en France. Elle sera jouée jusqu’au 23 décembre au City Garage Theatre.

La pièce présentée à Los Angeles a été mise en scène par Frédérique Michel et produite par Charles Duncombe. Considérée comme l’un des chefs d’œuvres d’Ionesco, elle met en scène des personnages (un couple, leur servante et le chef de la caserne locale qui est aussi l’amant de la servante) qui entretiennent des dialogues aussi décousus qu’hilarants. Ionesco a eu l’idée de la pièce lorsqu’il apprenait l’anglais avec la méthode Assimil. L’auteur fut frappé par l’enchainement de phrases sans aucun rapport les unes avec les autres. Certains interprètent cette pièce absurde comme une critique de la cacophonie observée dans les sociétés modernes.

Sandro ouvre deux magasins éphémères à Los Angeles

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Sandro débarque à Los Angeles, mais pas pour très longtemps.

La marque de vêtements ouvre deux magasins éphémères (ou pop-up stores) le temps des Fêtes. Ils s’adressent tous deux à la clientèle masculine et se trouvent dans les Bloomingdale’s du Beverly Center et du Westfield Century City Mall. La collection « automne » de la marque y est vendue avec des rabais de 30 à 50%, ainsi que sa collection « printemps ».

Si la marque proposait déjà des vêtements pour femmes sur la côte ouest, ce n’était pas le cas de ses collections « hommes ». Ces magasins éphémères pourraient préfigurer des points de ventes permanents. Sandro doit notamment ouvrir un établissement en début d’année prochaine à Los Angeles.

Le consulat met en ligne un questionnaire de satisfaction

Le consulat général de France à Los Angeles veut votre avis.

Il a mis en ligne une enquête de satisfaction destinée à améliorer le service rendu aux administrés. L’enquête se présente sous forme de questionnaire portant sur des thématiques diverses comme l’obtention de rendez-vous, la préparation de la visite au consulat et le traitement des dossiers.

L’enquête est accessible jusqu’au 31 janvier 2013.

Les violons de la collection Lam au Met

L’entrepreneur chinois Sau-Wing Lam (1923-1988) était féru d’anciens instruments. Né en à Shanghai, il s’installe à New York en 1948 et devient président de la Dah Chong Hong Trading Company, une grande entreprise d’import-export. Ce passionné de violon se met ensuite à collectionner des instruments à cordes italiens.

Aujourd’hui, sa collection d’instruments issus de la famille des violons est l’une des plus importantes d’instruments à cordes italiens jamais réunies par un particulier. A l’occasion du 275ème anniversaire de la mort du célèbre luthier italien Antonio Stradivari (1644-1737), ou « Stradivarius », le Metropolitan Museum of Art (Met) montre l’ensemble de la précieuse collection Sau-Wing Lam, du 18 décembre au 30 juin 2013. Parmi les instruments – neufs violons et un alto seront exposés – se trouvent des pièces rares, comme le violon baltique de Guiseppe Guarneri “del Gesù” (1698-1744) et deux violons de Stradivari. Vingt-cinq ans après la mort de Sau-Wing Lam, sa collection est montrée pour la première fois aux États-Unis.

Et les amateurs d’instruments et de musique classique ne pourront pas seulement voir ces trésors au Met, mais aussi découvrir leurs sons magiques. Dans une série de quatre concerts instrumentaux, les membres du Salomé Chamber Orchestra et des violonistes invités tels que Daniel Hope, Karen Gomyo, Philippe Quint et Chee Yun joueront sur les instruments de la collection.

Arnaud Naintré, le patron qui déride les Américaines

Deux cent cinq dollars le pot de crème anti-âge de 15 ml, 475 dollars celui de 50 ml. Les prix chez Sisley sont exorbitants et la marque française de cosmétiques l’assume.

Elle n’avait pas hésité, il y a plus de vingt ans, à présenter sa première crème solaire comme “la plus chère du monde”. “Les prix sont ceux du coût de la formule, en aucun cas marketing”, précise Arnaud Naintré, habitué à en parler. Depuis six ans, ce Breton de 52 ans dirige la filiale Sisley Amérique. Il est arrivé dans le groupe juste avant la crise économique et financière. “2009 et 2010 ont été des années difficiles pour nous, comme pour l’ensemble du secteur de la beauté, mais nous avons des clientes fidèles. Sisley, c’est leur petit plaisir”.

Depuis près de quarante ans, Sisley ne s’est jamais préoccupé des prix de vente. Un luxe que peuvent s’offrir les propriétaires de la marque à l’orchidée, la famille d’Ornano. L’une des rares dynasties à posséder “autant de glamour, de cachet, et une telle longévité” dans les annales du secteur de la beauté, écrivait le New York Times en 2008. Le président de l’entreprise est Hubert d’Ornano, fils du fondateur de Lancôme et lui-même co-fondateur d’Orlane. Le Comte a racheté Sisley en 1976, quatre ans après sa création par Roland de Saint Vincent et le parfumeur Jean-François Laporte. Sa femme, Isabelle, en est la vice-présidente. Elle supervise la création et la communication de l’entreprise. Leur fils Philippe, avec qui Arnaud Naintré s’entretient toutes les semaines au téléphone, a pris la direction générale à l’âge de 22 ans, laissant de côté ses aspirations journalistiques. Et leur fille Christine, Vice-Présidente International, dirige la filiale britannique.

Arnaud Naintré est donc l’un des dirigeants du groupe mais n’appartient pas à la famille. “Les relations sont cordiales, les discussions très ouvertes.  Nous parlons de tout dans un climat de confiance. Bien sûr, les décisions stratégiques sont prises par la famille, et par elle-seule”. Il a été chassé par un cabinet de recrutement alors qu’il était Vice-Président Amérique de la marque suisse de montres sportives Technomarine, une incursion dans l’horlogerie après vingt années passées dans les cosmétiques L’Oréal et Clarins. “Un beau challenge” pour ce fou de voile, de plongée et de kite surfing.

Symbole du soin haut de gamme à la française, Sisley réalise plus de 80% de son chiffre d’affaires à l’international. La marque est présente dans 90 pays. Elle a été créée pour s’exporter: le nom même, hommage au peintre impressionniste, a été choisi pour être prononcé dans le plus grand nombre de langues. La France reste le premier marché, les États-Unis sont le cinquième, derrière la Chine, la Corée du Sud et l’Italie. Arnaud Naintré s’occupe des 300 points de vente répartis entre l’Argentine, le Mexique, les États-Unis et le Canada. Les soins, maquillages et parfums Sisley sont distribués dans les grands magasins, les department stores (chez Bloomingdale’s, dont celui de la 59e rue à New York, le point de vente phare de l’enseigne aux États-Unis; ou encore chez Saks et Neiman Marcus).

Secrets de fabrication et de chiffres

Dans un marché très concurrentiel, Sisley communique sur sa particularité : la phytocosmétologie. Tous les produits sont créés à base d’extraits naturels de plantes et d’huiles essentielles dans les laboratoires de l’entreprise, en région parisienne, et fabriqués dans son usine de Blois. Feuilles de tomate ou de basilic, mousse de chêne, fleurs de géranium… certains soins et parfums peuvent contenir une cinquantaine d’essences.  Le secret des formules, testées par les femmes du clan d’Ornano, restent bien gardé, tout comme les comptes de l’entreprise familiale.

Nous ne sortons que quatre nouveaux produits en moyenne par an, quand d’autres marques en lancent une quinzaine”. A l’instar de maisons comme l’américaine Estée Lauder, autre entreprise familiale. Sisley, elle, prend son temps. Il a fallu plus de dix ans avant que ne soit approuvée, en 1999, la crème anti-âge “Sisleÿa”, best-seller de l’enseigne française. “Les Américaines, soucieuses de leurs rides, recherchent particulièrement ce genre de crèmes”, explique Arnaud Naintré, incollable sur les soins de la peau. La marque haut de gamme exporte ses produits tels quels, sans aucune modification apportée pour le marché américain. Seuls quelques détails sur le packaging changent. “Sur les étiquettes, on ne peut pas parler d’agent “blanchissant” – whitening – en cosmétiques. C’est autorisé en Europe et en Asie, mais pas aux États-Unis. Il faut parler d’agent “éclaircissant” – lightning.” Question de vocabulaire. Toute allusion à la couleur de peau pouvant être interprétée, outre-Atlantique, comme une atteinte à l’appartenance ethnique.

Arnaud Naintré connaît bien ces spécificités américaines. Il vit à Miami depuis plus de vingt ans, arrivé bien avant d’y diriger la filiale de Sisley “J’aime la douceur de vivre de Floride. Miami est une ville facile. Il fait toujours beau, il y a bien moins de stress que dans une ville comme New York”, précise le Managing Director. Et c’est une localisation idéale entre les deux hémisphères. Arnaud Naintré voyage de plus en plus en Amérique du Sud, un marché en pleine expansion. Il ouvrira un bureau à Sao Paulo, au Brésil, le 1er janvier prochain. “Ce n’est pas facile car les barrières douanières y sont importantes, les taxes très élevées. Mais il y a un potentiel formidable”.

Il vient également d’inaugurer le troisième spa de la région Amérique à l’hôtel Christopher, à Saint Barth (les deux autres sont au Carlyle à New York et au Sofitel de Santa Clara, à Cartagène, en Colombie). Arnaud Naintré en revient, “fallait bien le tester”, assure-t-il avec humour. Il évoque la sortie d’une nouvelle crème anti-âge à l’automne 2013. Le prochain petit luxe des Américaines…

 

Livia Coullias-Blanc deshabille les corps à la Galerie Mourlot

Française de 23 ans installée depuis deux ans à New York, la photographe Livia Coullias-Blanc montre ses nus dans une exposition intitulée “Skins”, à la galerie Mourlot de l’Upper East Side.

Après avoir réalisé le court-métrage “On the other side” à l’école de cinéma ESRA à New York, Livia Coullias-Blanc se passionne pour la photographie. Elle publie ses photos dans le magazine new-yorkais de design et de mode The Wild. Sa première exposition à la Galerie Mourlot comprend neuf photographies de nus dont trois jeunes hommes et six jeunes femmes. “Skins” invite le visiteur à réfléchir sur l’interaction du corps et de la peau nue avec les personnes, locaux et objets qui les environnent.

L’exposition sera visible jusqu’au 5 janvier 2013.

Save the week-end: "Focus on French Cinema" revient et offre des places

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Marquez vos calendriers ! Le festival de films français « Focus on French Cinema » revient pour sa neuvième édition du 8 au 10 mars au Performing Arts Center de Purchase College.

Pour marquer le retour du festival (et aider ceux qui sèchent sur les idées de cadeaux pour les amis), les organisateurs offrent deux tickets gratuits pour tout VIP Pass acheté avant le 31 décembre.  Le pass VIP donne accès à l’ensemble des projections et Q&A du festival, son gala d’ouverture ainsi qu’aux boutiques et la très courrue « Rue des restaurants » montées le temps de l’évènement.

“Focus on French Cinema”, c’est une programmation éclectique de plus d’une dizaine de films français et francophones, tous récents, projetés pendant trois jours. Le tout agrémenté de rencontres avec des membres de l’équipe des films projetés. Fondé en 2005, le festival a également une ambition pédagogique : des ateliers, des rencontres et des projections privées destinés aux collégiens, lycéens et aux étudiants en cinéma ont lieu pendant le week-end. L’édition 2012 avait rassemblé des films aussi divers que le « Des hommes libres » d’Ismaël Ferroukhi sur les Résistants maghrébins, « Pater » d’Alain Cavalier sur le lien filial entre deux hommes qui s’improvisent Président et Premier ministre, et « Angèle et Tony », une histoire d’amour chaotique nominée pour trois Césars en 2011. La programmation 2013 sera dévoilée prochainement.

 

Michael Haneke: "Amour n'est pas un film sur la mort"

Avec “Amour”, Michael Haneke se penche avec brio sur les thèmes de la maladie et de la vieillesse. Le chef d’oeuvre du réalisateur autrichien, qui lui a valu sa deuxième Palme d’Or à Cannes, sort en salles le 19 décembre.

Georges (Jean-Louis Trintignant) et Anne (Emmanuelle Riva) forment un couple d’octogénaires heureux et très amoureux. Lorsque Anne est subitement touchée par une attaque cérébrale, Georges est abasourdi. Tandis qu’il assiste à la dégradation progressive de l’état de sa femme, l’amour et la confiance qui règne au sein de ce couple sont mis à l’épreuve.

Dans leur petit appartement parisien de professeurs retraités, ils tentent ensemble de surmonter ce drame si courant dans la vie d’une famille. Parfois, leur fille Eva (Isabelle Huppert) leur rend visite, mais elle semble impuissante face à l’agonie de sa mère et troublée par le calme de son père. Dès le début, le spectateur sait qu’Anne mourra, mais “l’important, ce n’est pas la fin, mais le chemin qui mène à cette fin, souligne Michael Haneke. Le thème principal, ce n’est pas la mort, mais la manière dont on doit faire face à la souffrance de son partenaire.”

Le rythme lent du film épouse l’interminable agonie – physique et émotionnelle – des deux membres du couple : aucun stade de cette déchéance ne nous est épargné. Le spectateur assiste ainsi à un enchainement de scènes très banales de la vie quotidienne, devenues dramatiques en raison de l’impuissance d’Anne, bientôt réduite à des capacités d’enfant. Seule Eva incarne pour le spectateur une bouffée d’air dans ce huis-clos angoissant. “Quand on devient vieux et malade, la vie se réduit forcément à son chez-soi. Pour moi, laisser jouer presque tout le film dans un seul appartement est aussi une considération esthétique. Cela me permet de me concentrer sur la relation d’amour”, explique le réalisateur. 

Haneke est célèbre pour imposer une certaine cruauté émotionnelle à son public. Dans une scène Anne est montrée nue lorsqu’une aide-soignante la lave sous la douche. “La nudité était malheureusement inéluctable. C’était nécessaire de la montrer. Quand les deux acteurs ont lu le script, ils étaient choqués”, confie Haneke qui se qualifie de “réalisateur fidèle à ses acteurs”, ayant écrit le scénario expressément pour Jean-Louis Trintignant et Emmanuelle Riva.

Mais dans “Amour”, rien ne semble gratuit, car le film est à des années-lumières du pathos. Haneke recourt à la musique classique d’Alexandre Tharaut d’une manière très réfléchie. Pour l’Autrichien, “la musique est un mensonge dans un film réaliste. Dans la vie réelle, il n’y a pas de musique. Je ne l’utilise pas pour dissimuler mes fautes ou comme d’autres réalisateurs comme ersatz des émotions manquantes.”   

C’est parce qu’il est profondément authentique que “Amour” trouble et émeut autant. Des sujets aussi banals que la maladie et la vieillesse n’ont jamais été montrées avec aussi peu d’artifices. Le film incite aussi nécessairement à s’interroger sur la manière dont la société contemporaine porte un regard sur la fin de la vie. Pourtant, Haneke refuse d’être présenté comme avocat ou opposant de l’euthanasie. “Ce n’est pas mon travail de soutenir quoi que ce soit. Je n’approche pas un film par le biais d’un thème, mais par une émotion personnelle. Toute autre chose serait une dramaturgie de télévision. Il est dangereux au plan politique de faire une film sur “le thème” et le résultat est ridicule. Les films théoriques sont ennuyeux et les films bien intentionnés aussi. Mais je ne peux pas me défendre contre des interprétations. C’est mon destin.” Interrogé sur les réactions au film au sein sa famille, le réalisateur répond : “Ma femme et moi, nous nous sommes promis de faire tout ce que nous pouvions afin d’éviter qu’un d’entre nous soit relégué dans une maison de retraite.”

Texte par Aude Villiers-Moriamé / Propos recueillis par Matthias Keil

Péguy Luyindula rejoint les New York Red Bulls

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La mode est aux Français en Major League Soccer (MLS). Après l’annonce du recrutement du milieu de terrain Peter Luccin par le club texan FC Dallas la semaine dernière, Péguy Luyindula s’apprête à rejoindre les New York Red Bulls de Thierry Henry, selon les informations du Parisien.

Il signera un contrat de deux à trois ans avec le club basé dans le New Jersey lors du prochain mercato hivernal. Le joueur français originaire de Kinshasa (République démocratique du Congo) n’avait joué que douze minutes cette saison avec son club actuel, le Paris Saint Germain. A New York, son huitième club, il évoluera au poste d’attaquant et jouera entre autres avec la star brésilienne Juninho qui vient de signer un contrat d’un an avec les Red Bulls. L’attaquant de 33 ans a joué pendant cinq ans au PSG et compte six sélections en équipe nationale.

Depardieu, fuite et fin

Revue de presse. Vous avez aimé le feuilleton Bernard Arnault, vous adorerez la saga Gérard Depardieu.

La semaine dernière, la polémique autour de l’exil fiscal supposé de l’acteur a enflé avec la publication, par le Journal du Dimanche, d’une lettre ouverte signée de la star pour justifier son geste. “Je pars parce que vous considérez que le succès, la création, le talent, en fait, la différence, doivent être sanctionnés. Je vous rends mon passeport et ma sécurité sociale, dont je ne me suis jamais servi », écrit-il dans cette missive adressée à Jean-Marc Ayrault.

Le Wall Street Journal resitue l’affaire dans un contexte plus large. “Les augmentations d’impôts par le gouvernement (…) ont incité certains résidents aisés à songer à quitter la France pour des pays où les impôts sont réduits. Parmi les parties les plus controversées du budget de 2013 se trouve un impôt à 75% pour ceux qui gagnent plus de 1 million d’euros.” Le New York Times analyse le choix de l’acteur en s’amusant : “On soupçonne largement Depardieu d’être plus attiré par le code des impôts belge que, par exemple, la météo.”

Tandis que Bloomberg Businessweek titre “Les riches de France réfléchissent sur leur choix face à l’austérité : fuite ou lutte ?”, le Hollywood Reporter souligne que le déménagement de Depardieu “à quelques pas de la frontière française, a été critiqué tous azimuts dans les médias français”.

“Jean-Marc Ayrault a appelé le départ de l’acteur antipatriotique et “pathétique”, tandis que le Ministre du Travail, Michel Sapin, le considère comme le signe d’une “forme de déchéance personnelle”. La Ministre de la Culture Aurélie Filippetti a dit qu’elle était “scandalisée” par la décision de Depardieu de rendre son passeport. ‘La nationalité française est un honneur’, a-t-elle dit sur BFM-TV”, résume le Washington Post. Mais le journal tente aussi de calmer le débat : “Il est difficile de savoir si Depardieu se rend compte que sa proclamation ne pourrait être, en fin de compte, qu’un geste symbolique, car il est difficile de renoncer à être citoyen français. Selon le Code civil, il faut avoir une autre nationalité afin de pouvoir renoncer à la nationalité française.”

Le New York Times, quant à lui, rappelle que la fuite des riches de France n’est pas nouvelle. “Des célébrités françaises quittent le pays pour des raisons fiscales depuis des années, et il n’est pas tout à fait clair comment les politiciens et les médias sélectionnent ceux qu’ils vilipendent (…). Le chanteur Johnny Hallyday (…) a habité en Suisse depuis des années et a même demandé la nationalité belge. Il joue toujours à guichets fermés en France. L’acteur Alain Delon vit, lui aussi, en Suisse (…). Apparaissant dans un talk-show populaire cette semaine, on a demandé à M. Delon de commenter le choix de M. Depardieu. Il a souri et a dit: «Soyons sérieux, je ne peux pas me permettre de porter un jugement.» Tout le monde riait.”

Enfin, la carrière de Depardieu est loin d’être terminée. Comme le souligne le Washington Post, l’acteur jouera prochainement dans un film réalisé par Abel Ferrara. “Depardieu incarnera l’ancien chef du Fonds monétaire international Dominique Strauss-Kahn.” Une autre gloire nationale.

DSK et autres réjouissances médiatiques

C’est justement sur l’affaire DSK-Diallo que le site d’information The Daily Beast revient dans un long article. “En 10 minutes ou moins, une femme de chambre venue d’Afrique a changé l’histoire du monde”, s’exclame le site. Pour Christopher Dickey, l’auteur de l’article, cette affaire n’a rien changé aux mœurs sexuelles des Français. “Pourquoi penserions-nous que les Français, de tous les peuples, changeraient la façon dont ils jouent le jeu de l’amour, de la séduction et de l’intimidation simplement parce que l’un de leurs responsables politiques s’est fait prendre ? (…) Le changement n’est pas à trouver dans les mœurs de la France, mais dans son histoire géopolitique et économique. (…) Si Strauss-Kahn s’était porté candidat au poste de président, il aurait gagné. Le président sortant, Nicolas Sarkozy, était si impopulaire que même le candidat socialiste mou François Hollande a réussi à le battre.”

Pour l’auteur, une victoire de DSK aurait néanmoins entraîné des conséquences importantes. “Si DSK avait triomphé, il aurait emporté ses manières lubriques tout droit dans le Palais de l’Elysée, et Dieu seul sait ce qu’il aurait fait sur son bureau avec, à la clé, le troisième plus grand arsenal nucléaire (…). Mais, ironie du sort, parce que DSK était Ministre de l’économie à Paris et un administrateur exceptionnel du FMI à Washington, il aurait été dans une posture bien plus forte et sûre pour guider son pays et son continent vers la sortie du grave pétrin dans lequel ils se trouvent.”

Rétrospective des scandales politiques

Outre l’affaire DSK, The Daily Beast présente les scandales politiques de l’année dans un autre article intitulé “Grâce aux politiques mesquines de la France, c’est déjà Noël pour les amateurs de scandales.

“D’après les chiffres, le pays n’est pas très heureux. Mais pour les médias français, déplorant toujours la disparition électorale de l’ancien président-enfant-terrible Nicolas Sarkozy, cela ressemble beaucoup à Noël, observe le site d’information. Depuis des semaines, le paysage politique de la France a été une sorte de calendrier de l’avent surréaliste de non-sens, avec des gaffes quotidiennes, du scoop, ou des scandales derrière chaque porte.” Commençant avec la polémique Fillon-Copé, le site énumère tous les couacs politiques de 2012. “Une élection ratée pour le leadership du centre droit le 18 novembre a viré à la farce.” Le PS aussi en prend pour son grade. « La période de première dentition du gouvernement socialiste a été difficile – d’un Ministre de l’Education qui voulait donner le  feu vert au cannabis à un ministre pour le redressement productif prenant à cœur son titre d’emploi de type soviétique, menaçant de démissionner si Paris refusait de nationaliser une fonderie d’acier malade.”

Après avoir évoqué l’affaire du tweet de Valérie Trierweiler et celle de Jérôme Cahuzac, ministre délégué chargé du budget, accusé d’avoir un compte bancaire en Suisse, le site en vient à la conclusion suivante : “Et pourtant, en dépit de toute la joie que la saison de Noël a amené pour tempérer l’ennui post-Sarkozy des médias français en manque de scandale, il reste une longue tradition de Noël: convoiter les cadeaux des voisins. La pelouse, paraît-il, est toujours plus verte de l’autre côté. Des Alpes ». Mais cette pelouse, quelle est-elle ? Et le site de répondre : « Un certain Silvio Berlusconi.”

Un programme bilingue lancé dans une middle school de l'Upper West Side

Après Brooklyn, Manhattan. MS 256, dans l’Upper West Side, est devenue la deuxième « middle school » publique de New York à annoncer l’ouverture d’un programme bilingue français-anglais, après MS 51 à Carroll Gardens.

L’école proposera, dès la rentrée 2012-2013, une classe d’immersion de 6th grade ouverte à tous les élèves inscrits dans une formation bilingue (Heritage, Dual language) ou parlant français, avec une priorité accordée aux enfants du programme bilingue de PS 84, non loin. « Il y avait un intérêt très fort pour le prolongement du programme bilingue de PS 84. Pouvoir créer cette opportunité à Manhattan était essentiel », souligne Naomi Fraser, l’une des mamans impliquées dans l’initiative, dont le fils est actuellement en 4th Grade à PS 84.

Cette ouverture annoncée est le fruit de la mobilisation de plusieurs parents, qui sont allés jusqu’à mettre en ligne une pétition  en février pour montrer leur soutien à l’extension au 8th Grade des programmes français-anglais et espagnol-anglais proposés par PS 84. Contacté par l’Office of English Language Learning (ELL) du Departement de l’Education new-yorkais, le proviseur de MS 256, Jeffrey Perl, a donné son accord. Il n’a pas pu être joint directement, lundi.

L’annonce tombe à pic pour les parents, à quelques jours de la fin des inscriptions en middle school. MS 256 organise, mardi 18 décembre, un « open house » pour présenter le programme aux familles intéressées. D’autres rendez-vous seront programmés au mois de janvier, précise Mme Fraser. « Il y a 15 élèves en 5th Grade dans le programme bilingue de PS 84, mais certains ne continueront pas leur formation bilingue en middle-school. Nous voudrions entre 15 et 20 élèves pour cette première classe, poursuit-elle. J’ai l’obligation de penser qu’il y a assez d’intérêt à New York pour ce programme. Tout le monde y est le bienvenu. »