Accueil Blog Page 1440

"Les grandes manoeuvres" projeté au FIAF

0

Après avoir montré en décembre trois films rendant un hommage à Brigitte Bardot, le FIAF présentera le chef-d’œuvre de Réné Clair, “Les grandes manoeuvres” (1955).

Dans cette comédie romantique qui prend place dans un petit village français avant la Grande Guerre, Armand de la Verne (Gérard Philipe), un lieutenant de la cavalerie française et séducteur notoire, fait le pari ”d’obtenir les faveurs” d’une femme choisie par tirage au sort. Sa cible s’avère être Marie-Louise Rivière (Michèle Morgan), une Parisienne divorcée qui dirige un magasin de vêtements et qui est également courtisée par le respectable Victor Duverger (Jean Desailly). Marie-Louise est attirée par Armand, mais sa fascination s’efface lorsqu’elle se rend compte de la réputation de séducteur du lieutenant. Dans une autre histoire d’amour, Lucie (Brigittte Bardot), jeune fille d’un photographe, est séduite par Félix (Yves Robert), un ami d’Armand.

Les projections du film auront lieu le 18 décembre à 12h30, 16h et 19h30.

La French Academie of Ballet joue "The Nutcracker"

Ce lundi 17 décembre, la French Academie of Ballet se produira au JCC (Jewish Community Center) à Manhattan. La compagnie effectuera deux  représentations du classique “The Nutcracker”.

La French Academie of Ballet fut créée il y a tout juste un an par le danseur étoile François Perron, venu tout droit de l’Opéra Garnier de Paris. Son ambition est d’appliquer la discipline du ballet français à de jeunes danseurs américains. La compagnie veut mettre l’accent sur son programme unique, qualifié de “pré-professionnel”, et sur sa formation à la française.

Le spectacle sera suivi d’une réception rassemblant les danseurs et leurs professeurs.

Soirée "One love": l'Afrique sur la piste de danse

Le collectif Made In Africa reprend du service vendredi 21 décembre au Vault Ultra Lounge dans le Lower East Side, pour sa soirée “One Love”.

La soirée aux rythmes endiablés sera tenue par le DJ Birane. Ce dernier allie musique africaine et rythmes du monde. Il acceuillera aussi le DJ au nom éloquent “Napoleon Da Legend”, qui viendra présenter son dernier single “African in NY”. Le mannequin Azy Banks sera elle aussi présente.

A l’origine de ce collectif, on retrouve trois amis d’origine africaine résidant à New York. Leur objectif, plus que de promouvoir une culture, est de faire découvrir un style de vie… en rassemblant tout le monde sur la piste de danse.

Nolwenn Leroy, une Bretonne à Drom en 2013

La gagnante 2002 de la Star Academy fera ses débuts new-yorkais en janvier. Elle présentera son album “Bretonne”, écoulé à plus d’un million d’exemplaires en Europe, à Drom, dans l’East village.

En France, la chanteuse vient de sortir son 6ème album “Ô filles de l’eau”, chanté à la fois en français, anglais et gaélique. Ce dernier opus de Nolwenn Leroy, auteur et interprète, mixe balades légères et  rythmes contemporains, et évoque le thème de l’eau.

New York ne sera pas le premier séjour américain de la chanteuse. A 15 ans, la jeune femme est venue étudier à Cincinnati. Une expérience qu’elle qualifiait récemment d “immersion radicale, perturbante au début“.

Maison Harlem, le goût de la France sur la 127e rue

0

« Un petit français ». C’est ainsi que l’on surnomme le restaurant Maison Harlem, qui a fait le pari de s’imposer, comme son nom ne l’indique pas, dans le nouveau Harlem.

Ce petit restaurant 100% français se situe au coin de la 127e rue et Saint Nicholas Avenue. Depuis son ouverture il y a deux mois à peine, il ne désemplit pas. “Les gens se plaignaient qu’il n’y avait aucun resto vraiment bon dans le coin. On a voulu leur prouver le contraire“, confie Samuel Thiam, copropriétaire des lieux.

Le succès est d’autant plus bienvenu que Samuel Thiam n’a jamais ouvert de restaurant. Son truc, c’est plutôt la danse. Il y a dix ans, il s’installe à New York et rejoint les troupes de Broadway. Mais à 41 ans, il a eu envie de se réinventer. Avec son ami, le chef Romain Bonnans, propriétaire de quatre restaurants dans le sud de Manhattan, il décide de conquérir Harlem. “Le quartier a beaucoup changé. Harlem n’est pas encore sorti du tunnel, mais on voit la lumière au bout. C’est aussi grâce à ces petits business qui contribuent à remettre Harlem sur la carte, y compris pour les New-Yorkais eux-mêmes“, assure Samuel Thiam.

Au début, Romain se demandait si ce n’était pas trop chaud comme coin. Mais j’ai réussi à le convaincre. Quelques semaines plus tard, c’était signé!“, ajoute-t-il.

J’ai grandi dans le sud de la France, dans une famille de restaurateurs. La gastronomie, les vins, la bonne bouffe, le contact avec les gens… Tout ça est inscrit dans mon identité!“, raconte Romain Bonnans.

Avec ses briques et son coq aux couleurs du drapeau national, ses posters d’Alain Delon et Brigitte Bardot, Maison Harlem propose une cuisine traditionnelle française, avec un menu varié et une liste de vins de qualité. Parce que “la cuisine française, ce n’est pas que français“, on trouve aussi bien des “Classic coq au vin” que des “Merguez de Barbes”. Notre coup de cœur: le croustillant de chèvre.

Une expo d'art dans un tour abandonnée du Queens

Il faut se rendre à l’exposition d’art contemporain « How Much Do I Owe You ? » (Combien je vous dois ?), à Long Island City, dans le Queens, pour deux raisons : l’art et le lieu.

Ce dernier n’est autre qu’une imposante tour prenomée “Clock Tower”. Elle fut autrefois la plus haute du Queens, et abritait une banque jusqu’en 1984, avant d’être fermée. Ce petit bijou sera ré-ouvert au public pour l’occasion.

Le projet est celui de l’association No Longer Empty, qui fait revivre des lieux désaffectés grâce à l’art. « How much I owe you ? » a pour objectif de proposer une réflexion sur la finance et la dette on-ne-peut plus utile ces temps-ci. Au menu : des installations interactives, des œuvres olfactives, des tirelires en forme de petit cochon en verre avec une symbolique bien particulière, des courts-métrages… A noter le film de l’artiste Orit Ben-Shitrit sur l’endettement d’un groupe d’artistes américains. Au total, le travai de vingt-six artistes provenant de 15 pays sont exposés.

L’exposition dure jusqu’au 13 mars. Et comme à son habitude, No Longer Empty en profite pour organiser des ateliers, ouverts à tous, ainsi qu’une série d’événements pour les enfants.  N’oubliez pas de faire un tour par les coffres-forts de l’ancienne banque. Histoire de tuer le suspense : elles sont vides.

Caudalie ouvre deux boutiques à New York

Ambiance chaleureuse et atmosphère apaisante,  murs blancs teintés de prune, assise en bois de chêne pour être transporté au cœur des vignes du Bordelais. Au milieu de la salle, un comptoir aux allures de tonneau. Bienvenue dans la nouvelle boutique de Caudalie, sur Bleecker Street.

Déjà forte d’un spa au légendaire Plaza Hotel, la marque vient d’ouvrir deux boutiques à New York – ses premières au monde: en plus de celle de Bleecker Street, ouverte depuis début décembre, une autre a vu le jour sur Lexington Avenue, dans l’Upper East Side, en novembre. «Contrairement à la France, Caudalie n’était pas aussi connue aux Etats-Unis. J’ai décidé d’ouvrir une boutique pour expliquer et raconter l’ADN de notre marque», raconte Mathilde Thomas, co-fondatrice de la marque avec son mari Bertrand.

L’ADN de la marque, c’est la « cosm-éthique » : comprenez l’usage de produits naturels, issus de la vigne, au service de la beauté. Tout commence en 1993 par une rencontre avec le professeur Joseph Vercanteren qui fera découvrir aux Thomas les propriétés anti-oxydantes de certaines molécules cachées dans les pépins de raisins. Le couple a l’idée de créer des cosmétiques anti-âge à base d’actifs issus de la vigne. Dix sept ans après sa création, en 1995, la marque est devenue un incontournable de la beauté à la française, exportant notamment ses gommages au Merlot et ses « Vinothérapies » aux Etats-Unis comme en Chine, en passant par l’Espagne et la Turquie. «Nous avons été précurseurs dans ce domaine», glisse Mathilde Thomas.

La marque espère attirer les New-Yorkaises dans ses nouvelles boutiques grâce à des produits et services exclusifs, comme un gommage personnalisé nommé « Fresh Crushed Cabernet » et un message des mains à base de produits naturels. A votre beauté !

Un festival de chants de Noël à la Légation française d'Austin

Que serait Noël sans les fameux “Christmas Carols” ? Pour présenter les classiques du genre, le musée de la Légation française à Austin organise un festival de chants de Noël, le samedi 15 décembre.

A partir de 14h, les chorales d’écoles primaires locales chanteront une sélection de « Christmas carols ». Proposant des snacks et des activités pour les enfants, l’évènement se veut familial.

Le festival est aussi l’occasion de visiter la bâtiment de la Légation, cette ancienne représentation diplomatique de la Monarchie de Juillet auprès de la République du Texas. L’immeuble a été construit en 1841. Depuis 1969, il est inscrit au Registre national des sites historiques, soit la liste officielle du gouvernement fédéral américain des lieux méritant d’être préservés.

Une conférence à Austin sur l'énergie en France et aux Etats-Unis

Les questions d’énergie sont particulièrement sensibles en France et aux Etats-Unis. Les deux pays partagent un ensemble de préoccupations liées à l’abondance, la sécurité, la fiabilité et la propreté de leur énergie, mais y répondent par des stratégies divergentes.

La grande conférence  “Comparative Energy Policies and Technologies in France and the USA” du 17 décembre, organisée l’Université du Texas à Austin et la fondation CleanTX, qui milite pour une énergie propre au Texas, réunira des représentants français et américains des milieux universitaire, industriel, gouvernemental et médiatique pour discuter des politiques énergétiques et des progrès technologiques des deux pays.

Conçue comme une plateforme d’échange d’expériences, la conférence comporte quatre débats publics : “La production du gaz de schiste et ses impacts mondiaux”, “Le secteur de l’énergie : nucléaire, smart grid, les énergies renouvelables et l’efficacité”, “Politique énergétique” et “La couverture de l’énergie dans les médias”. Parmi les nombreux conférenciers et experts se trouvent Clifford Krauss (New York Times), Prof. Ernie Moniz (MIT), Dr. Patrice Geoffron (Université Paris-Dauphine) et  Jean-Baptiste Siproudhis (Electricité de France – EDF).

La Mission laïque française se renforce en Amérique du Nord

L’enseignement français à l’étranger ne serait pas ce qu’il est sans la Mission laïque française (MLF).

Sur les plus de 480 établissements scolaires français fonctionnant hors de l’Hexagone, l’association en regroupe près de 125. Certains, comme l’école internationale de Dallas, sont en gestion directe. D’autres adhèrent au réseau (gestion administrative et pédagogique), s’y affilient (soutien pédagogique uniquement), s’y associent (appui administratif et pédagogique) ou dépendent de la MLF pour leur conventionnement. Au total, avec les écoles d’entreprise et la récente entrée du lycée français de Toronto, pas loin de la moitié des établissements français de la MLF se trouvent en Amérique du Nord.

Pour une meilleure gestion

Pour mieux s’acquitter de ses missions d’homologation et de développement des établissements, de recrutement et de formation des enseignants dans la région, la Mission laïque française vient de déposer les statuts de l’association MLF America, qui sera basée à Dallas. « Nous attendons maintenant qu’elle soit reconnue comme organisation à but non-lucratif », précise Jean-François Genay, le délégué de la Mission laïque française en Amérique du Nord. La région est la première à se doter d’une structure autonome. « Paris ne peut s’en occuper directement. Nous avions besoin de décentraliser un peu », commente le délégué de l’association.

Fondée au début du XXe siècle à l’initiative d’un instituteur et inspecteur des écoles ayant travaillé en Tunisie, à La Réunion et à Madagascar (Pierre Deschamps, 1873-1958), la Mission laïque française visait à « faire contrepoids à l’enseignement diffusé par les congrégations religieuses ». Mais aussi, dès le départ, à combler « le manque d’éducation adaptée aux besoins réels de la population » hors de France métropolitaine, explique la MLF. Après avoir été dissoute pendant la Seconde Guerre Mondiale et avoir traversé non sans mal les crises provoquées par la décolonisation au Proche-Orient, l’organisation s’est fortement développée à partir des années 1980, notamment en Amérique du Nord. L’association a déjà un coordinateur dans la région en la personne de Pierre Vittoz, directeur de l’école internationale de Dallas.

Parmi les atouts de la nouvelle structure : la possibilité de collecter des fonds auprès de son réseau de partenaires et d’anciens. « Nous avons beaucoup d’anciens élèves au Liban venus s’installer aux Etats-Unis », glisse Jean-François Genay.

Différend au PS sur la déchéance de la nationalité pour les exilés fiscaux

Et on reparle de l’imposition des Français de l’étranger. Après l’annonce de l’installation de Gérard Depardieu en Belgique, le député PS du Cher, Yann Galut, a proposé de créer un impôt sur les Français établis hors de France et de déchoir de leur nationalité ceux qui s’y soustrairaient.

L’élu veut “adopter une loi, à l’image de ce qui se fait pour les ressortissants américains, soumettant à l’impôt les exilés fiscaux. Faute de règlement du différentiel entre les impôts du pays qui les accueille et les impôts qu’ils auraient acquittés en France, ces exilés fiscaux se verraient déchus de leur nationalité française“, dit-il.

L’idée d’une taxation différentielle n’est pas nouvelle. Elle a été mise en avant par Nicolas Sarkozy et Jean-Luc Mélenchon   lors de la campagne présidentielle de 2012. Mais les candidats n’étaient pas allés jusqu’à proposer de retirer leur nationalité aux fraudeurs. La remise en cause de la séparation entre nationalité et imposition fait ponctuellement son apparition dans la bouche de certains élus de droite comme de gauche, comme Edouard Courtial, l’ancien secrétaire d’Etat aux Français de l’étranger sous Nicolas Sarkozy. Celui-ci avait co-signé un projet de loi visant à déchoir de leur nationalité les Français non-imposés en France avant de changer de changer d’opinion.

La proposition de M. Galut a entrainé des réactions de scepticisme jusque dans son propre camp. La députée des Français d’Amérique du Nord, Corinne Narassiguin, a estimé qu’elle était “extrêmement problématique à plusieurs égards“. “D’une part parce qu’elle stigmatise les Français de l’étranger, en faisant peser sur leurs épaules l’éternelle suspicion d’exil fiscal (…) D’autre part, la déchéance de la nationalité pour les exilés fiscaux irait à l’encontre de l’esprit de l’impôt français, qui sépare très clairement soumission de l’impôt et nationalité“, écrit-elle dans une tribune intitulée “Déchéance de la nationalité pour les exilés fiscaux: Yann, tu fais fausse route! parue dans le Huffington Post.

Rien ne me paraît plus scandaleux que de voir des personnes ayant le plus souvent largement bénéficié de la solidarité nationale s’y soustraire dès lors qu’ils n’ont plus envie d’y contribuer, poursuit-elle. Mais je refuse que l’on stigmatise les Français de l’étranger et je refuse que l’on dénature l’esprit de l’impôt français en le liant à la nationalité“.

Et le vainqueur de notre tirage au sort pour "La zizanie au consulat!" est…

Le vainqueur de notre tirage au sort pour assister à la première de “La zizanie au consulat” est :

Daphné HONG

Bravo!

La pièce sera jouée, du 13 au 16 décembre à l’Assistance League Playhouse, en français, par la compagnie Euro-Théâtre. Elle est mise en scène par Jean-Louis Darville, le directeur de la compagnie fondée en 1998, et raconte la rencontre entre l’inspecteur consulaire le plus rigide de France et le personnel du Consulat de France à Los Angeles, empêtré dans un scandale médiatique après la perte de passeports. Fou rire garanti !

Pour prendre vos places, c’est ici