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L.A. célèbre le jazz philippin

Avec des festivals comme l’Angel Jazz Festival, Los Angeles est devenu un haut lieu du jazz sur la côte ouest. Un des événements qui contribue à cette réputation est le Fil-Am Jazz Festival, dont la huitième édition aura lieu ce samedi 1er décembre.

Organisée par l’association JazzPhil-USA et le Catalina Jazz Club de Hollywood, ce festival se veut une plateforme pour les jazzistes américano-philippins. Pendant la soirée animée par la chanteuse de jazz Charmaine Clamor et l’animateur de la radio KJazz Bubba Jackson, le JazzPhil-USA Fil-AM Big Band se produira sous la direction de Winston Raval. Des artistes solo comme Marcus Printup du Jazz at Lincoln Center à New York monteront aussi sur scène.

"Ceci n'est pas…": l’art contemporain français prend ses quartiers à L.A

De UCLA au LACMA en passant par de célèbres galeries d’art californiennes : ce mois-ci, l’art contemporain français envahira Los Angeles.

La toute première édition du festival franco-américain “Ceci n’est pas…” (clin d’œil au célèbre tableau du peintre Magritte Ceci n’est pas une pipe), débute samedi 1er décembre pour le plus grand bonheur des amateurs d’art de tout poil. Au total, plus d’une centaine d’artistes des deux continents participent au projet : certains, émergents, d’autres, confirmés comme Xavier Veilhan, Jim Shaw, Pierre Huyghe ou encore John Baldessari.

Réunir tous ces artistes dans des lieux aussi variés et prestigieux a été un travail de longue haleine. “Voilà plus de deux ans que l’Ambassade de France  et le Consulat de France à Los Angeles, en association avec l’Institut Français, travaillent à l’organisation de cet évènement, explique Etienne Farreyre, attaché culturel adjoint auprès du consulat de Los Angeles. Cela nous a pris beaucoup de temps car nous voulions vraiment parvenir à une réelle collaboration avec les institutions américaines”.

A en juger par le programme alléchant disponible sur le site du festival, le résultat est à la hauteur de l’attente. Et ce n’est qu’un début. “Le programme n’est pas clos. Il va continuer à s’enrichir d’autres artistes qui pourront rejoindre Ceci n’est pas, en cours de route”, ajoute Jessica Trent, responsable de la communication de l’évènement.

L.A, nouvelle capitale de l’Art contemporain

Chaque institution culturelle a sélectionné et travaillé individuellement avec l’artiste et le projet qu’elle accueille”, précise-t-elle. Architecture, peinture, art vivant, photographie, sculpture et vidéo : pendant cinq mois, le public de Los Angeles pourra visiter plus d’une trentaine de sites culturels où seront organisés pêle-mêle des expositions, des conférences, des réceptions ainsi qu’un événement interactif un peu à part “Born to Curate”, qui opposera, sous la forme d’un match culturel, quatre équipes de commissaires de Los Angeles : chacune aura deux minutes pour concevoir un projet ou une exposition à partir d’un thème imposé.

“L.A s’est imposée pour Ceci n’est pas, car la ville est devenue ces dernières années, un important centre d’art contemporain. On peut vraiment parler d’une renaissance culturelle. Les artistes y affluent”, raconte Jessica Trent. Et pour cause,“la Californie est un endroit idéal pour un artiste : il y a la lumière, le climat, l’espace. C’est tout de même plus inspirant que de devoir travailler dans un petit espace sombre à New York. Aujourd’hui, les artistes français délaissent d’ailleurs de plus en plus cette ville pour la Californie. Une de mes connaissances un jour m’a dit: pour un artiste, New York est un peu comme un Paris triste”. Outre l’attrait des artistes français pour la Cité des Anges, de nombreux liens artistiques unissent la France à Los Angeles. Paris et la Californie ont en commun d’être “deux lieux de grande liberté créative” souligne Jessica Trent. “De nombreux artistes français ont influencé des artistes californiens” (et parfois été influencés par la Californie). C’est le cas de Marcel Duchamp, Nikki de Saint-Phalle ou encore Yves Klein.

“Ceci n’est pas” ouvrira avec l’exposition évènement du festival “LOST (in L.A). Organisée avec la fondation FLAX (France Los Angeles Exchange), en partenariat avec le Palais de Tokyo, “LOST (in L.A)” s’inspire de la célèbre série télévisée et fait dialoguer une soixantaine d’œuvres d’artistes français et angelinos.

"LOST (in LA)": visions franco-américaines d'une série TV

Perdu dans la Cité des Anges, vous pourrez peut-être y trouver cette semaine un véhicule original et quelque peu cocasse: un cube mobile dont les faces affichent quatre codes QR. Scannez l’un de ces codes avec votre téléphone mobile, et vous accèderez aux informations essentielles de “LOST (in LA)”, événement artistique unique en son genre.

À l’origine de ce projet, Marc-Olivier Wahler, commissaire de l’exposition et ancien directeur du Palais de Tokyo de 2006 à 2012. Fasciné par la série « LOST : les disparus », il propose à plus d’une trentaine d’artistes français et américains de tenter de répondre aux questions métaphysiques sous-jacentes à l’histoire: “qu’est-ce que la réalité?“, “sommes-nous tous liés d’une manière ou une autre?“, “y-a-t-il réellement un “libre arbitre”?“. Le résultat : pas moins d’une soixantaine d’œuvres seront rassemblées à la vue des visiteurs pendant près de deux mois.

Comme dans la série télé, Marc-Olivier Wahler a voulu jouer avec l’espace et l’imaginaire. Pour cela, il a choisi la galerie d’art municipale de Los Angeles (LAMAG), située sur les hauteurs de Barnsdall park. Ce lieu, assez méconnu du grand public, bénéficie d’un emplacement idéal, au cœur du quartier de Los Feliz, et d’une vue inégalée sur Hollywood, Silverlake et Downtown L.A. Cette colline isolée au milieu de la jungle urbaine n’est pas sans nous rappeler l’île sur laquelle tentent de survivre le docteur Jack Shephard et ses compagnons d’infortune.

L’exposition “LOST (in LA)” est un événement majeur pour la vie artistique de la ville et a suscité un engouement d’un nombre remarquable d’institutions. Elle est soutenue par le Département des Affaires Culturelles (DCA) de Los Angeles ainsi que le Museum of Comtemporary Art (MOCA), et marque le coup d’envoi du programme de promotion de l’Art contemporain français à Los Angeles intitulé « Ceci n’est pas …». Elle est aussi l’un des « projets hors-les-murs » du Palais de Tokyo, qui s’exporte pour la première fois à L.A.

Plus de trois semaines de travaux et de montage ont été nécessaires pour préparer l’exposition : « Nous avons reconfiguré la galerie, nous avons cassé des murs pour ouvrir l’espace,» explique Elisabeth Forney, directrice de l’exposition et directrice générale de la fondation France Los Angeles Exchange (FLAX), qui organise l’évènement.

Plasticiens, peintres, photographes, sculpteurs et autres virtuoses des arts visuels se sont donc approprié les mille mètre carrés de structures conçues par le légendaire architecte américain Frank Lloyd Wright. Parmi les artistes, cinq lauréats du prix Marcel Duchamp ; les sculpteurs Daniel Dewar et Grégory Gicquel, lauréats 2012, ont bénéficié pour l’occasion d’une résidence d’artiste d’un mois. De même pour Vincent Lamouroux, qui a travaillé avec un architecte local afin d’élaborer un nouveau type de plafond pour la galerie.

Les œuvres originales de ces trois artistes ont été spécialement commanditées pour l’occasion. « Beaucoup d’entrepreneurs locaux ont été impliqués dans la préparation de l’évènement, souligne Elisabeth Forney, et je tiens tout particulièrement à remercier le collectionneur américain Blake Byrne, pour son incroyable soutien, et ce dès le début de l’aventure ».

« Il s’agit non seulement d’exporter les talents français, mais aussi de démocratiser l’accès à l’Art contemporain », ajoute-t-elle.

Ce sera chose faite grâce à la présence de médiateurs spécialement formés et mis à la disposition du public, afin de répondre à leurs questions.  Le 7 décembre aura aussi lieu une soirée de conversation avec trois des artistes de “LOST (in LA)” : Marnie Weber, Nathan Hylden et Vincent Lamouroux. Enfin, un atelier d’art de trois jours sera proposé pour les enfants de 6 à 10 ans, du 17 au 20 décembre. L’exposition est gratuite et ouverte à tous.

Soirée vin et chocolat à l'Alliance française

On en salive déjà. Le 5 décembre, l’Alliance française de Los Angeles et le chocolatier L’Artisan du Chocolat vous convient à une soirée dédiée aux gourmandises chocolatées.

Pendant l’événement “Chocolate tasting with wine pairing”, les participants pourront déguster différents types de chocolat et de vin dans une ambiance conviviale. La soirée est gratuite pour les membres de l’AFLA, mais une réservation est requise.

Les vainqueurs du concours In French With English Subtitles

Vous avez participé nombreux au concours organisé avec le Festival In French With English Subtitles (du 30 novembre au 2 décembre au Florence Gould Hall). Voici la liste des heureux gagnants:
Deux places pour Mains Armées (de Pierre Jolivet):
Nadia Carter
Mathieu Champigny
Laura Littoz Monnet
Anne Clarence Roy
Genevieve lacombe
Cécile Cuvilliez
Garcia Viridiana
Michelle van Vlaanderen
Stephane Mureau
Julie Grandperrin
Deux places pour Le Guetteur (de Michel Placido):
Hele Fisera
Sambath Seng
Anne Davis
Jean-Michel Van
Beatrice Clairay Wetcher
Valerie Faivre
David Mullman
Stéphanie Ta
Sophie Lair-Berreby
Guillaume-Antoine Darret

L'UMP nord-américaine, entre attente et ras-le-bol

Nous attendons de voir ce que demain nous apporte“. Comme beaucoup de membres de l’UMP aux Etats-Unis, Damien Regnard, conseiller AFE pour le Texas, l’Oklahoma, la Louisiane et l’Arkansas, attend.

Il attend et observe de loin Jean-François Copé et François Fillon s’entre-déchirer pour la présidence du parti. Et le “théâtre médiatique” auquel il assiste depuis plus d’une semaine maintenant ne lui plaît pas. “On a la chance d’être loin du matraquage médiatique, souligne-t-il. Mais on se dit qu’il y a du boulot. Surtout qu’il y a matière à se rassembler: la récente perte du AAA, l’enterrement du rapport Gallois, etc.

La crise à l’UMP ne fait pas seulement parler en France. En Amérique du nord, où le parti a été défait lors des dernières législatives, aussi, on commente ce duel qui n’en finit pas. Yann Coatanlem, délégué adjoint de l’UMP Côte est se dit “choqué par ce qui se passe“. Pro-Fillon, “comme la majorité des Français de l’étranger“, il a appelé sa délégation, forte de quelque 300 membres, à ne pas céder à la division, comme en métropole. “J’ai demandé à chacun d’éviter les commentaires favorables à l’un ou l’autre candidat sur les réseaux sociaux“, précise-t-il.

Il y a eu quelques prises de positions individuelles, mais de manière générale, il ne s’est pas passé pas grand chose, ajoute Nicolas Puygrenier, responsable des jeunes UMP de la côte est. On va voir ce qui va se passer en France“.

Les UMP-istes nord-américains sont-ils copéistes ou fillonistes? Impossible de le savoir. Leur vote, qui s’est fait par correspondance, est comptabilisé dans la catégorie générale “vote par correspondance des Français de l’étranger et d’Outre mer“. Selon les résultats proclamés par la Commission nationale des recours, François Fillon devance Jean-François Copé auprès de cet électorat (849 voix contre 759). Pour pouvoir voter, il fallait être membre de l’UMP et à jour sur les cotisations. Mais sur le continent américain comme en métropole, l’organisation a laissé à désirer. “De très nombreux électeurs n’ont pas reçu le matériel de vote” assure Yann Coatanlem.

Pour François Lubrina, ex-délégué UMP au Québec, suspendu pour avoir soutenu Julien Balkany plutôt que Frédéric Lefebvre, candidat officiel de l’UMP lors de la dernière législative en Amérique du nord, la multiplication des candidatures de droite dans la circonscription laissait présager de la crise actuelle. “Lors de la législative en Amérique du nord, il n’y pas eu de processus de consultation de la base pour choisir le candidat. On a vu les résultats. Depuis, il n’y pas eu d’analyse post-mortem, juge-t-il. L’UMP est une machine formidable qui est enrayée actuellement.

Si les leaders de l’UMP dans la circonscription suivent avec attention le déroulé de l’élection, c’est aussi parce que l’avenir de leur délégation en dépend. Contrairement à Jean-François Copé, François Fillon formule sur son site de campagne des propositions pour améliorer la fédération des Français établis hors de France de l’UMP, qui compte quelque 3.000 membres selon le Point.fr. Il parle notamment de “donner des moyens et un budget pour que les délégations puissent vivre” ou “inviter les parlementaires et personnalités politiques à rencontrer les adhérents à l’étranger“. Le site de campagne de M. Copé est vierge, lui, de telles propositions alors que ses liens avec l’étranger ne manquent pas: le député-maire de Meaux est président du groupe d’amitié France-Etats-Unis à l’Assemblée nationale et listé comme soutien du Club Praxis, un think tank d’expatriés co-parrainé par Guy Wildenstein, patron de l’UMP  côte est (et proche de Nicolas Sarkozy). Il compte, en outre, dans son équipe de campagne un certain Edouard Courtial, secrétaire d’Etat chargé des Français de l’étranger sous Sarkozy. En janvier, devant la fédération des Français hors de France de l’UMP, Jean-François Copé avait exhorté les militants hors de France à augmenter le nombre d’adhésions dans leurs pays respectifs. “Le potentiel militant parmi ceux que vous côtoyez est innombrable“, avait-il lancé. Et aujourd’hui?

Emmanuel Saint-Martin et Alexis Buisson

 

Une descente policière pour la bonne cause à 32 Fine Arts

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C’est une visite de police comme la marchande d’art française Brigitte Saint-Ouen aimerait en avoir plus souvent dans sa galerie de Broome Street, 32 Fine Arts.

Ray Kelly, charismatique patron de la NYPD, et Robert Morgenthau, qui a regné sur la justice manhattanite comme District Attorney pendant plus de 30 ans, participeront au vernissage, mercredi, de la nouvelle exposition de l’italien Antonio Nunziante. Quel rapport entre l’art et ces légendaires “shérifs” new-yorkais? Ils sont tous les deux les représentants de la Police Athletic League (PAL), une association de policiers qui vient en aide à quelque 50.000 enfants défavorisés de la ville. Cinq pour cent des recettes des ventes réalisées pendant l’exposition lui seront reversés. “Je me suis dit que faire un vernissage ne suffisait pas, raconte la galeriste. On ne peut pas laisser des enfants dans la rue. Un enfant dans la rue est un enfant perdu.

L’association a beaucoup d’amis plutôt bien placés. L’ancien maire de New York Rudy Giuliani sera présent. L’homme d’affaires Donald Trump “va peut-être passer“, selon Brigitte Saint-Ouen. Une flopée de célébrités qui ne doit pas faire oublier la vraie star de la soirée:  l’artiste napolitain Antonio Nunziante. Inspiré par Dali, le peintre de renommée internationale signe aussi bien des portraits, des nus que des paysages fantastiques. Il connaît les Etats-Unis: son travail a été exposé aux salons Artexpo de New York et Los Angeles au début de sa carrière. Il gagne par la suite les grandes capitales du monde de l’art: Paris, Londres, Prague et Rome où sont travail côtoie celui des grands de la peinture comme Dali, Gauguin, Monet, Turner et Van Gogh.

Les fonds récoltés ne seront pas de trop pour PAL: les centres de l’association à Staten Island, Coney Island et les Rockaways ont été durement touchés par Sandy. “Des ordinateurs, des livres et des jouets ont été détruits“, indique l’association sur son site. Rendez-vous mercredi et jusqu’au 20 décembre pour l’aider.

 

Les Sarkozy de retour sous les projecteurs

Revue de presse. Cette semaine, les médias américains n’ont pas laissé passer l’évènement de la semaine en France: l’UMP et ses deux présidents.

Mais l’attention de la presse outre-Atlantique se dirige aussi sur celui dont tout le monde parle mais que personne ne voit: un certain Nicolas Sarkozy qui prodigue conseils et directives tapi dans l’ombre. Comme leurs homologues français, les journalistes américains se demandent si l’ancien locataire de l’Elysée ne va pas revenir sur le devant de la scène politique.

Dans un article intitulé “La droite française est en train d’imploser tout doucement“, le site d’information Global Post se demande si l’ancien président n’est pas l’Élu désigné pour sauver la droite en danger. “La situation est devenue carrément embarrassante pour l’UMP.(…) Et les choses vont si mal qu’on supplie Nicolas Sarkozy de revenir.” Une théorie qui se confirme avec ces propos attribués à Sarkozy. “Nicolas Sarkozy aurait dit à un ami le mois dernier: ‘Vu l’état désastreux dans lequel la France risque de se trouver dans cinq ans, je n’aurai pas le choix en 2017’.

Carla Bruni-Sarkozy, mère au foyer “bourge

En attendant une confirmation de ce retour plausible, c’est Carla Bruni-Sarkozy, cette fois, qui fait parler d’elle. Dans une interview donnée au magazine Vogue (édition française, décembre 2012), l’ex-première dame se dit “pas du tout militante féministe” et se qualifie de “vraie bourge“. Des propos qui ont interpellé le Huffington PostCette mère de deux enfants continue à expliquer son point de vue en vantant les avantages du bonheur domestique.” Mais le journal n’y croit pas vraiment. “De toute évidence, les nouvelles idées de Carla marquent un changement de rythme pour le mannequin. (Mais peut-être qu’il y a quelque chose qui manque ici. Peut-être une once d’ironie? Ou un ton plus ludique?)” Le Huffington Post enquête à son tour sur l’éventuel retour de son mari en politique. “Interrogée sur l’avenir politique de l’ancien président, Carla Bruni affirme qu”elle n’a plus envie de parler de tout cela’ et qu”elle ne le fera plus’.” Comprenez: il va revenir.

Hollande, moins “vendeur” que Sarkozy

Décidément, le couple Sarkozy ne se fait pas oublier des médias, nostalgiques de ce couple “qui fait vendre“. Un article paru sur le site du New York Times critique les connivences entre journalistes et personnalités politiques. “En France, la frontière entre politiciens et médias est parfois floue.” Un mélange des genres que Nicolas Sarkozy incarnait à la perfection, ajoute le quotidien. Mais l’arrivée de François Hollande au pouvoir pourrait mettre fin à cet excès de “peoplisation”. “Il s’avère que M. Hollande est  ennuyant, surtout pour les supports d’informations qui couvrent l’actualité gouvernementale comme si rien d’autre n’importait, se reposant sur la politique parisienne pour conduire l’information“.

Pourtant, François Hollande a gardé nombre des habitudes de Nicolas Sarkozy dans ses relations avec les patrons de presse. Le New York Times explique que le président socialiste aurait demandé la peau d’Etienne Mougeotte, le patron du Figaro. “Dans un pays où une grande partie de l’élite parisienne a un passé commun, est allée aux mêmes écoles et va aux mêmes fêtes, les mélanges traditionnels entre journalistes et politiques ont perduré,” ajoute le Times.

La bière en danger

Attention, amateurs de bière! “Une ponction fiscale inégale pourrait tomber dans le pays du vin!” s’exclame le New York TimesCette semaine, les rumeurs sur un projet de doubler la taxe sur la bière a intrigué le quotidien new-yorkais. “Ce n’est pas seulement l’augmentation de la taxe – qui augmenterait le prix de 25 à 40 cents par bouteille – qui contrarie les consommateurs. ‘Je suis choqué que la bière soit la seule cible’, a déclaré un brasseur français. ‘Je suis choqué que les producteurs d’autres alcools ne soient pas affectés’.” Le New York Times suggère que le vin a été épargné car l’industrie jouit d’un “plus grand prestige politique“. ‘Les viticulteurs ne sont pas derrière la nation, mais la nation est derrière eux’, lance un brasseur interviewé par le quotidien. Pour les professionnels de la bière et de la restauration “déjà résignés au déclin de la culture du café” en France, le coup est donc dur à avaler. Si en plus on ne peut plus trinquer…

Déjeuner franco-américain sur les "villes durables"

La French-American Foundation (FAF) organise un déjeuner-conférence sur le thème du développement durable en milieu urbain, le 30 novembre prochain.

Dans le cadre du programme “French-American Sustainable Cities” de la FAF, cinq Français experts en planification urbaine et en développement durable seront présents pour animer la conférence, en conversation avec leurs homologues américains. Après avoir passé la semaine à explorer la région de New York, et notamment les dégâts causés par l’ouragan Sandy, ils parleront des pratiques qui favorisent l’émergence de “villes durables”.

Depuis deux ans, la French-Amercian Foundation, en partenariat avec le Ministère français de la Culture et de la Communication, organise des échanges entre professionnels de l’environnement français et américains. Créée en 1976, la French-American Foundation est une organisation non gouvernementale qui a pour but d’améliorer les relations entre la France et les Etats-Unis. Sa mission générale, en collaboration avec sa Fondation soeur en France, est de renforcer les liens entre les décideurs des deux pays.

Une conférence sur l'intégration et l'immigration au consulat

Deux pays d’immigration, la France et les Etats-Unis, sont constamment confrontés à la question de l’accueil et de l’intégration des nouveaux arrivants. Le 4 décembre, le Consulat général de France à New York organise une conférence sur les modèles d’intégration et les politiques d’immigration des deux pays.

Muzaffar Chishti, avocat et directeur du Migration Policy Institute à l’Ecole de Droit de la New York University, et Ariane Chebel d’Appollonia, maître de conférence à Rutgers University (New Jersey) et chercheuse en chef au Centre de Recherches politiques à Sciences Po, discuteront des enjeux politiques, économiques et sociaux des politiques migratoires des deux côtés de l’Atlantique.

L’entrée est gratuite.

L'Oréal rachète la marque américaine Urban Decay

Le numéro un mondial des cosmétiques L’Oréal a annoncé lundi la signature d’un accord en vue du rachat du fabricant américain de maquillage Urban Decay, une marque “branchée” aux coloris agressifs, qui a connu un fort développement au cours des dernières années.

Cette acquisition a été conclue avec la société d’investissements Castanea Partners, qui avait racheté Urban Decay en 2009. Le montant de la transaction n’a pas été rendu public, mais le quotidien économique américain Wall Street Journal, citant une personne proche du dossier, l’évalue entre 300 et 400 millions de dollars.

 Urban Decay réalise des ventes annuelles de 130 à 140 millions de dollars. Dans un communiqué publié séparément, Castanea Partners souligne que ce volume d’activité a été triplé depuis son acquisition de la société en 2009.

“Avec l’acquisition de Urban Decay, le groupe (L’Oréal) va renforcer sa position au sein de deux circuits de distribution particulièrement dynamiques aux Etats-Unis, à savoir les enseignes de +libre-service assisté+ et le e-commerce“, a expliqué Frédéric Rozé, patron de L’Oréal USA.
De son côté, le directeur général de la marque américaine, Tim Warner, a estimé dans le même communiqué que “la puissante capacité d’innovation de L’Oréal et sa présence dans tous les circuits de distribution permettraient à Urban Decay de réaliser pleinement son potentiel de croissance”.

La marque a été créée en 1996 à Newport Beach en Californie (ouest des Etats-Unis), avec l’objectif de réconcilier féminité et irrévérence. Le groupe français LVMH l’avait rachetée en 2000 avant de la revendr deux ans plus tard.
Urban Decay, dont le nom signifie “déliquescence urbaine”, possède des marques comme “Perversion” et “Stray Dog” (“chien errant”).
Urban Decay complètera parfaitement le portefeuille de marques emblématiques de L’Oréal Luxe. C’est la marque spécialiste de maquillage dont nous avions besoin pour répondre, en distribution sélective, aux attentes des jeunes femmes en quête d’inspiration et de couleurs créatives à un prix accessible“, a relevé Nicolas Hieronimus, directeur général de L’Oréal Luxe.
“C’est une marque parfaitement complémentaire de notre offre existante et, en tant que telle, elle contribuera significativement à la croissance de notre Division dans les années à venir “, a-t-il poursuivi.

Selon L’Oréal, le marché des marques de maquilleurs professionnels représente 44% du maquillage de luxe aux Etats-Unis.

(Avec AFP)

 

A.P.C veut ouvrir 4 boutiques de plus à New York

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Parkas beige militaires, jeans bruts légèrement fatigués, gilets en grosse laine, boots caramel en daim : à New York, le style basique et minimaliste d’A.P.C fait mouche. Au point que la marque parisienne de prêt-à-porter prévoit d’ajouter plusieurs boutiques aux trois qu’elle possède déjà downtown.
La première est attendue pour mars 2013 sur Bond Street, entre Bowery et Lafayette, dans un espace de 140 m2. La marque française est également à la recherche de locaux dans Upper East Side, à Tribeca et à Brooklyn, selon le site Women’s Wear Daily. De quoi réjouir Sofia Coppola ou Charlotte Gainsbourg, inconditionnelles de la marque.
Il faut dire que pour A.P.C, les choses tournent plutôt bien. Créé en 1987 par Jean Touitou, l’« Atelier de Production et de Création » a réalisé un chiffre d’affaires de 31 millions d’euros en 2011, en croissance de 7%. La marque est présente à New York depuis 1993, sur Mercer Street, et a ouvert deux boutiques en 2011 dans le West Village (sur Perry Street et West 4th Street). A.P.C possède aussi une boutique à Los Angeles depuis 2007.
Cette année, A.P.C a ouvert son capital à Audacia, le fonds d’investissement piloté par Charles Beigbeder, qui possède désormais 14% de l’entreprise. De quoi financer de nouvelles implantations aux Etats-Unis : Jean Touitou évoque Boston, Chicago et San Francisco.