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Le FIAF rend hommage à la "femme fatale" Brigitte Bardot

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Brigitte Bardot, la Marilyn Monroe française, a marqué l’histoire du cinéma français. Ce décembre, le French Institute Alliance française (FIAF) présente une série entièrement dédiée aux films de la “femme fatale”.

“Masculine, féminine” (1966) de Jean-Luc Godard ouvrira le bal le 4 décembre. Ce film basé sur “Le Signe” et “La Femme de Paul” de Guy de Maupassant et dans lequel Brigitte Bardot n’occupe qu’un rôle secondaire plonge les spectateurs dans le Paris turbulent des années 1960. Paul (Jean-Pierre Léaud), qui vient de finir son service militaire, se met à militer contre la guerre du Vietnam et commence à travailler pour un bureau d’étude de marché en dépit de ses idéaux anti-capitalistes. Quand il rencontre la jeune chanteuse Elisabeth (Marlène Jobert), il tombe immédiatement amoureux d’elle. Mais celle-ci est plus préoccupée par sa carrière que les déclarations sentimentales de son ami.

Puis, le classique “Et dieu créa la femme” (1956) réalisé par Roger Vadim sera à l’affiche le 11 décembre. Dans cette comédie dramatique, Brigitte Bardot joue Juliette Hardy, une jeune beauté insouciante qui séduit tous les hommes de la ville de Saint-Tropez. Eric, Michel et Antoine (Jean-Louis Trintignant) se disputent son amour.

Le même jour, à 19h, sera montré “Le mépris” (1963), de Jean-Luc Godard. Dans ce drame, Camille (Brigitte Bardot) et son époux, le scénariste Paul Javel (Michel Piccoli) partent en Italie pour rencontrer le célèbre réalisateur Fritz Lang (joué par lui même) et le producteur de cinéma Jeremy Prokosch (Jack Palance). A tort, la réticente Camille croit que son mari veut la pousser dans le lit du producteur riche et influent pour décrocher l’écriture d’un scénario. Malentendus, conflits et mépris s’ensuivent.

Le dernier film de la série sera “Les grandes manoeuvres” (1955) réalisé par Réné Clair. Dans cette comédie, Armand de la Verne (Gérard Philipe), un lieutenant de la cavalerie française et un séducteur notoire, fait le pari d'”obtenir les faveurs” d’une femme choisie par tirage au sort. Sa cible est Marie-Louise Rivière (Michèle Morgan), une Parisienne divorcée qui dirige un magasin de vêtements et qui est également courtisée par le respectable Victor Duverger (Jean Desailly). Marie-Louise est attirée par Armand, mais sa fascination s’efface lorsqu’elle se rend compte de la réputation de séducteur du lieutenant. Dans une autre histoire d’amour, Lucie (Brigittte Bardot) est séduite par Félix (Yves Robert), un ami d’Armand.

La beauté de San Francisco exposée à Carte Blanche

Pour célébrer le premier anniversaire de son ouverture dans le quartier de Mission, la galerie Carte blanche de Gwen Lafage présentera une exposition entièrement dédiée à la ville de San Francisco.

Dans “Call me home : A photographic journey in San Francisco”, les photographies de cinq professionnels témoignent de la richissime diversité de la ville. Kirk Crippens, Alan W. George, Esmeralda Ruiz, Charity Vargas et Winni Wintermeyer sont tous nés ailleurs, mais se sentent chez eux à San Francisco. Que ce soit  l’ambiance harmonieuse d’un coucher de soleil dans la Bay (Esmeralda Ruiz) ou encore les centaines de ponts d’autoroute empilés ressemblant à un labyrinthe immense (Winni Wintermeyer), leurs oeuvres contrastées constituent une merveilleuse déclaration d’amour à la ville.

Cette exposition incontournable pour tous les amoureux de San Francisco durera du 30 novembre au 23 janvier 2013.

"BeArt Prize et Voilà": un nouveau prix d’art contemporain entre Paris et Los Angeles

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« C’est avant tout une compétition ouverte sous le signe de la qualité ! » L’enthousiasme transparaît dans la voix Béatrice Chassepot, critique d’art française installée à Los Angeles depuis 2008 et fondatrice de l’organisation BeArt. Avec sa partenaire, Claire Arnaud Aubour, elle vient de donner le coup d’envoi officiel de la première session de son Prix “BeArt et voilà!”.

Chaque année, cette compétition biculturelle récompensera un artiste émergent, « c’est-à-dire un artiste qui travaille depuis 2 à 6 ans,  précise Béatrice Chassepot, un Américain résidant à Los Angeles pour ce premier prix, puis un Français habitant à Paris pour le suivant».

La première session est donc ouverte aux artistes américains émergents résidents à Los Angeles. Ils seront vingt-cinq à être sélectionnés par les commissaires Béatrice Chassepot et le galeriste français Yann Perreau, afin d’entrer la compétition. Le gagnant angelin du premier “BeArt Prize et Voilà !” sera désigné lors d’une cérémonie à la Résidence de France en avril 2013, et s’envolera ensuite pour Paris pour l’été.

Avant cela, le lauréat devra passer trois épreuves de sélection, sous l’œil acerbe d’un panel de juges internationaux. Parmi eux, l’éminent artiste contemporain américain Charles Christopher Hill, dont le travail fut exposé entre autres au LACMA de Los Angeles, au Museum Of Modern Art (MoMA) de New York et au Centre Georges Pompidou de Paris. Anaël Pigeat, rédactrice en chef du magazine Artpress, fera aussi partie du jury.

L’épreuve finale de sélection donnera lieu à une exposition à la galerie “Here is Elsewhere”, tenue par Yann Perreau au Pacific Design Center de Hollywood. À la clé pour le lauréat du prix BeArt 2013 : un programme de résidence d’artiste de trois mois comprenant bourse, logement à la Cité internationale des Arts de Paris et exposition dans la galerie Anne Barrault, une galerie d’Art réputée du quartier du Marais.“C’est l’occasion parfaite pour la scène parisienne de découvrir de nouveaux talents. Los Angeles est une scène mythique pour nous autres Français, je suis donc très curieuse”, confie la galeriste.

Les municipalités de Paris et Los Angeles ont accepté de s’unir au projet, ainsi que les services culturels de l’Ambassade de France aux Etats-Unis, l’Institut Français, l’Alliance Française de Los Angeles et le Ministre français de la Culture de la Communication, qui parrainent tous le projet sous la coupe de leur programme d’échanges d’Art contemporain France-Los Angeles « Ceci n’est pas… »

La deuxième partie de la compétition, invitant un artiste émergent parisien à L.A, sera alors lancée. Le commissaire de cette deuxième session ne sera autre que l’artiste et critique d’art français Eric Corne, qui loue la démarche du Prix BeArt: “Bien que nous soyons ouverts aux talents étrangers, il est très difficile pour les artistes français de savoir comment s’exporter à l’étranger. Ce prix est donc très important, car c’est vraiment l’occasion pour nous de montrer la vraie diversité des talents émergents de l’Art contemporain français.”

ITINERA, une valise pour faciliter les démarches administratives

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Bientôt, il ne sera plus nécessaire de se déplacer à San Francisco pour renouveler son passeport.

Arrivé à Pékin, en octobre 2012, le système ITINERA est désormais sur la côte Ouest des Etats-Unis,  au consulat de San Francisco, pour ses premiers essais. Ce système consiste en un dispositif mobile qui permet à un représentant du consulat de partir en tournée avec la valise ITINERA, afin de prendre en charge les demandes des ressortissants installés sur la zone.

« Cela faisait deux ans qu’on attendait la machine, précise Melvin Karsenti, attaché de presse au consulat. Le consulat de San Francisco touche dix Etats, et si certaines démarches administratives sont effectuées par les consuls honoraires, la délivrance de passeports et de cartes d’identité nationales par exemple ne pouvaient se faire qu’ici, à San Francisco. Certains ressortissants se sentaient isolés. Nous sommes encore dans l’expérimentation et nous sommes les premiers à en faire usage, mais c’est un réel progrès. »

Chaque année, environ 200.000 Français de l’étranger renouvellent  leur passeport. Des démarches qui peuvent se révéler coûteuses quand on habite loin du consulat. C’est le cas pour Marie-Florence, une Française qui habite en banlieue de Seattle.

« Dès que je dois faire des démarches importantes comme le renouvellement de mon passeport par exemple, je dois prendre l’avion et venir sur San Francisco. J’ai beau adorer cette ville, je préfère y venir pour y faire du tourisme, dit-elle en riant. Je suis heureuse que notre situation ait été prise en compte. »

Un agent du consulat emmènera la valise à Seattle, pour son premier voyage, les 17 et 18 décembre et les demandes des ressortissants de la région seront prises en charge entre 8h30 et 18h. Il est impératif de prendre rendez-vous à l’avance auprès de son agence consulaire, car les places risquent d’être chères.

Cette première tournée-test sera vite suivie par d’autres. Un retour à Seattle est déjà prévu entre le 4 et le 7 mars 2013. Et la valise ITINERA rejoindra très prochainement l’Oregon, l’Utah et Hawaï.  Toutes les informations sur ITINERA et ses déplacements  seront fournies par le Consulat de San Francisco dans le courant du mois de décembre.

Spartacus: des gladiateurs français envahissent LA

Adaptée au cinéma, au théâtre, en série télévisée et sur bien d’autres supports, la légende de Spartacus est aujourd’hui monté en spectacle… et jouée pour la première fois aux Etats-Unis.

« Spartacus and the Roman Legion » est une véritable plongée dans la Rome antique, avec ses combats de gladiateurs, ses exercices équestres et bien sûr sa fameuse Légion. Quelque 60 acteurs, cascadeurs et chevaux ont été mobilisés pour ce grand show qui s’installera au Equestrian Center de Burbank, les 15 et 16 décembre.

Spartacus, c’est le destin d’un esclave qui ne voulait pas se soumettre à l’Empire romain et à ses lois, et qui mena les siens vers une révolution historique. Le spectacle “Spartacus and the Roman Legion” s’inspire directement de cette époque. Pour recréer des scènes de combat fidèles, les chorégraphes ont étudié les restes archéologiques de l’époque. Statues, gravures, vases: un travail scientifique et plusieurs intenses heures d’entraînement ont été nécessaires pour réaliser ce grand combat de gladiateurs.

Au départ, ce spectacle s’inscrivait dans les Grands Jeux Romains de Nîmes, un évènement qui a lieu tous les ans dans l’ancienne cité romaine du Sud de la France. Pendant trois ans de représentation dans les célèbres arènes de Nîmes, 12.000 spectateurs sont venus assister chaque jour aux combats chorégraphiés.

Après Los Angeles, les organisateurs veulent exporter le show au Texas et en Floride.

Boutique de Noël à l’Alliance française de Pasadena

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Décembre est synonyme de Boutique de Noël à l’Alliance française de Pasadena. Un mini marché verra le jour dans les locaux de l’établissement le 8 décembre de midi à 15h. A temps pour éviter la ruée vers les cadeaux de la mi-décembre.

Vous y trouverez de tout : des livres et CDs pour enfants, des pièces de joaillerie confectionnées par Judy Majcher ou encore des produits proposés par Chez Nicole’s Gourmet Foods. Cette épicerie familiale de South Pasadena a été votée « meilleur marché français » en 2007 par le magazine Best of LA.

Cash et chèque seront les seuls moyens de paiement autorisés.

11ème Miami Short Film Festival, c'est parti !

Depuis 2002, le Miami Short Film Festival (MSFF) est un rendez-vous incontournable pour les amateurs de courts-métrages.

Du 24 novembre au 1er décembre, une centaine de films de 39 pays sera à l’affiche. Trente quatre d’entre eux sont nominés pour des prix dans huit catégories différentes. La France sera représentée par le réalisateur Guillaume Pierret avec son film “Matriarche” et par “Secretos Conocidos” de James Joint, tourné en France.

Le festival comprend de nombreux événements: au moins quatre films seront projetés chaque soir. Il y aura aussi des “after parties” et des séminaires gratuits pour ceux qui veulent en savoir plus sur les droits d’auteur ou comment écrire un bon scénario. Le festival propose également une projection de films pour enfants, le 25 novembre, au Miami Children’s Museum.

L’équipe de Sarkozy hackée par les Américains, selon l'Express

Cela s’est passé juste avant le second tour de l’élection présidentielle. Une équipe de cyberpirates s’est introduite dans les ordinateurs de proches collaborateurs de Nicolas Sarkozy récupérant des notes secrètes sur des disques durs et des plans stratégiques. Le pire : l’attaque extrêmement sophistiquée proviendrait… du gouvernement américain. C’est le magazine l’Express qui révèle l’information.

Le code, décrypté par l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information, cyberpompier de l’Etat, ressemble à « Flame », un ver « extrêmement puissant » développé par une équipe américano-israélienne pour cibler les pays du Moyen-Orient (Egypte et Iran notamment). Les deux Etats avaient déjà collaboré en 2010 sur l’élaboration du virus Stuxnet. L’attaque contre l’Elysée aurait paralysé le réseau informatique du palais pendant plusieurs jours.

Les ordinateurs de l’entourage direct de Nicolas Sarkozy ont été affectés, dont celui de Xavier Musca, secrétaire général de l’Elysée. L’ordinateur du président n’aurait pas été touché car « il ne possédait pas de PC » selon le magazine.

« Vous pouvez être en très bons termes avec un “pays ami” et vouloir, en même temps, vous assurer de son soutien indéfectible, surtout dans une période de transition politique », note un proche du dossier, cité par l’Express. La Secrétaire d’Etat à la sécurité intérieure Janet Napolitano n’a ni confirmé ni infirmé l’information.

Un petit-déjeuner "business" à Houston avec le consul

Apprendre comment investir en France autour d’un café et de croissants. Si la perspective vous réjouit, rendez-vous le 28 novembre à Houston pour assister au petit-déjeuner d’affaires “Coffee with the Consuls : Doing Business with France”.

Organisée par Partnership for Greater Houston, cette manifestation matinale devrait attirer une centaine de personnes issues du monde des affaires, intéressées par nouer des partenariats avec la France, étendre leur réseau professionnel ou trouver des informations utiles à leur activité. Le Consulat général de France, Frédéric Bontems, et le Président d’Invest In France North America, Philippe Yvergniaux, répondront aux questions des participants.

Au programme: petit-déjeuner buffet à la française, présentations des entreprises à la recherche de partenariats et discussions autour d’une table ronde. En 2011, les échanges commerciaux entre la France et Houston ont atteint 3,8 milliards de dollars.

La première Shopping Party de French Morning chez YellowKorner

Faire ses cadeaux de Noël un verre à la main en profitant d’offres exclusives? Si, c’est possible…

C’est l’idée des Shopping Parties qu’inaugure French Morning dès le 29 novembre. Régulièrement, nous vous proposerons de nous retrouver dans une boutique sélectionnée pour vous et de profiter d’offres exceptionnelles réservées aux lecteurs de French Morning par nos partenaires. (RSVP en remplissant le formulaire ici)

Ce sont nos amis de YellowKorner qui nous accueillent pour cette grande première. Il y a un peu plus de deux ans, nous vous racontions l’histoire de cette galerie de photos d’art créée à Paris par deux jeunes à peine sortis d’HEC, Alexandre de Metz et Paul-Antoine Briat. Depuis ils ont fait du chemin: de 4 boutiques alors, ils sont passés à plus de trente dans une dizaine de pays et sont devenus le symbole de l’art à la portée de tous.

Leur concept est simple: augmenter le tirage des photos d’art pour en faire baisser les prix. Au lieu de proposer 10 tirages à 5.000 euros, YellowKorner choisit d’en éditer 1.000 à 50 euros. Grâce à cette recette, YellowKorner offre aussi bien des grands noms de la photographie (Yann Arthus-Bertrand, Dorothea Lange, Man Ray, Jean Dieuzaide, Bert Stern) que de artistes contemporains prometteurs.

Toutes les photographies YellowKorner sont des tirages argentiques réalisés par un laboratoire professionnel de renom, sous la supervision de l’artiste, numérotés et fournis avec un certificat d’authenticité.

Ouverte en juillet 2010, la boutique de Soho qui nous accueille fait bien-sûr la part belle à New York dans la photographie. De la superposition deplacée et dérangeante des photographies de Laurent Dequick aux photographies des années 70 d’André Robe, la galerie met là aussi en parallèle les vues classiques des grands photographes d’époques et les visions contemporaines des artistes émergents.

Malgré des prix déjà tirés au maximum (les premières photos commencent à 37$), YellowKorner offre aux lecteurs de French Morning qui viendront le 29 novembre entre 6pm et 9pm une remise exceptionnelle de 10% sur l’ensemble de la collection.

Parce qu’il n’y a pas que le plaisir des yeux dans la vie, Tartinery Nolita et les Canelés de Céline s’occupent de la nourriture. Le vin est fourni par Artisans des Vins du Sud de la France – Les Jamelles; le champagne par Nicolas Feuillate et les cocktails par Fair Vodka.

RSVP en remplissant le formulaire ici.

Est-il l'homme de la situation?

Revue de presse. Cela fait six mois. Six mois que François Hollande est au pouvoir. Pour tirer le bilan de ce début de quinquennat, il a tenu à l’Elysée une conférence de presse qui n’a pas échappé à la presse américaine.

 « Le Président français défend son style de tortue » pour le Boston Globe. « Hollande répond aux critiques, demande à être jugé dans cinq ans », titre Businessweek, « Hollande défend son bilan », raconte le site d’information financière Dow Jones. Le Wall Street Journal saute sur l’occasion pour rappeler que le président socialiste est en mauvaise posture dans l’opinion. “Ces derniers mois, M. Hollande a fait face à un barrage de critique de la presse française, de gauche et de droite“. Et d’ajouter : “Le zigzag perçu dans la politique économique de M. Hollande et l’économie lui ont coûté sa popularité”. Le quotidien cite un analyste financier : « Il est clair que M. Hollande peine à réconcilier l’approche temporisatrice de son parti avec les mesures sur le marché du travail et sur l’offre nécessaires pour réduire l’écart de compétitivité avec l’Allemagne ».

Le New York Times se demande pour sa part si “François Hollande peut apporter les changements dont la France a besoin ?”. Le journal compare le Président français à deux autres chefs de gouvernement européens : Mario Rajoy, premier ministre espagnol, et Mario Monti, chef du conseil en Italie. La réponse arrive assez vite. François Hollande est plutôt un Mario Rajoy: “Il a certainement commencé comme M. Rajoy. Pendant sa campagne, il n’a rien fait pour préparer la population aux sacrifices à venir. En effet, il a fait des promesses qu’il n’a pas pu tenir”.  Le journal enchaîne en expliquant que François Hollande n’a fait que semer des “messages anti-entreprise (…), ce qui est exactement ce dont la France n’a pas besoin”.

Au New York Times, on pense que la France aurait besoin de mettre un terme aux 35h et de baisser le salaire minimum. “Malheureusement, ce changement n’est pas au programme”, note le journal, qui tempère sa déception en indiquant que d’autres mesures radicales pourraient améliorer la compétitivité. Hugo Dixon, auteur de l’article, termine son texte en évoquant un dîner entre amis à Paris. « L’un d’eux a dit qu’Hollande pourrait surprendre tout le monde en réalisant que la France changeante est aussi son opportunité historique, et qu’il montrera de l’audace à ce moment là. Nous devons tous espérer que c’est le bon jugement ».

Libertins, Egalité, Fraternité

On a craint le pire au moment de l’éclatement de l’affaire Petraeus, ce général américain, ex-directeur de la CIA, accusé de relation extraconjugale avec sa biographe. Le pire, ce sont ces articles dont la presse américaine raffole sur le puritanisme américain face aux  mœurs libérées des Français. On a été servis.

C’est Matthew Fraser, professeur de communication à l’American University of Paris, qui s’y colle, dans un article posté sur le site de CNN. Son titre : “Les Français haussent les épaules face à l’affaire Petraeus”. « A chaque fois qu’une intrigue sexuelle est révélée dans les couloirs du pouvoir à Washington, les Français ne comprennent pas l’agitation. C’est impossible d’imaginer qu’un leader politique français démissionne à cause d’une aventure extra-conjuguale. Si cette règle était respectée, le Parlement français serait presque vide ».

Tous les présidents français sont allés voir ailleurs, poursuit Fraser, et cela ne gène personne. A la différence des Américains, « les Français sont matures et sophistiqués, jamais choqués ou titillés par la complexité des tentations de la vie”.

Mais ce commentaire aux traits un peu forcés tourne à une attaque en règle contre le  système politico-médiatique français où règne « l’omerta » sur les frasques sexuelles des puissants. Et même contre la société française, décrite comme ayant « un rapport ambiguë à la vérité, et les journalistes français sont souvent indifférents à l’exposé de faits concrets ».

« Quand survient le thème des aventures sexuelles des hommes politiques haut placés, on peut compter sur l’indifférence des medias car les cercles politiques et médiatiques à Paris sont souvent intimement liés, professionnellement, socialement et sexuellement. » Et de conclure sur cette phrase qui tue: « Alors que la vie personnelle complexe de Petraeus émerge dans les medias, ne vous attendez pas à faire réagir les Français. Ils diront qu’ils n’ont pas vraiment envie de savoir. Pas étonnant. Quand cela se passe en France, on ne leur dit pas. »

La “bible de la gastronomie française” s’américanise

Le guide Michelin a changé de main ! Cette année, c’est l’Américain Michael Ellis, qui prend la tête du célèbre guide qui fait la pluie et le beau temps dans les cuisines françaises.

Le nouveau poste de cet Américain originaire du Colorado fait “désordre“. “L’idée qu’un Américain reprenne cette bible de la gastronomie française ne passe pas vraiment inaperçu”, annonce Colman Andrews, le rédacteur en chef d’un site d’information culinaire cité dans le Wall Street Journal.

Au moins, Michael Ellis est un amoureux de la France, et  le crie haut et fort, comme pour prouver sa légitimité. « Marié à une Française et bilingue en français », il assure avoir « beaucoup d’amour et de respect pour la France et la plupart (…), des choses françaises et je pense que les Français m’apprécient pour ça », confie-t-il au journal. Les Français sont rassurés.

 

Gagnez des places pour “In French With English Subtitles”

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French Morning vous propose de gagner des places pour deux thrillers projetés lors de « In French With English Subtitles », le festival de films français qui débute le 30 novembre au Florence Gould Hall.

– Vingt places (10 paires de tickets) pour « Mains armées », le samedi 1er décembre à 19h30. Ce film de Pierre Jolivet raconte la relation entre Lucas (Roschdy Zem) et Maya (Leila Bekhti), deux policiers qui travaillent dans des villes différentes mais dont les chemins se croisent à plusieurs reprises. Et ce n’est pas une coïncidence.

– Vingt places (10 paires de tickets) pour « Le Guetteur », le dimanche 2 décembre à 20h. Ce thriller policier avec Daniel Auteil et  Mathieu Kassovitz raconte la chasse à l’homme organisée par le commissaire Mattei contre un gang de braqueurs.

Pour participer au tirage au sort, envoyer votre nom, prénom et le film qui vous intéresse à l’adresse [email protected] . Les gagnants emporteront chacun deux places et seront annoncés sur French Morning.