Accueil Blog Page 1452

Clara Bijl, l'humour bilingue

Cela fait 20 ans que Clara Bijl vit aux Etats-Unis. Alors qu’elle est étudiante en Caroline du Sud, Seinfeld et le show de Chris Rock font fureur. Elle décide d’aller s’essayer sur les planches de Comedy cellar à New York.  “A l’époque il y avait des caves qui proposaient à tout velléitaire de faire 5 minutes sur scène, à condition que ce dernier ramène trois personnes payantes. Vu que j’étais étudiante, je ramenais tous mes copains”.

Si la première soirée n’est pas un hit, Clara Bijl ne se démonte pas, elle sait qu’elle a trouvé sa voie. “En France, j’étais allée voir Muriel Robin, Pierre Palmade, Valérie Lemercier : j’ai toujours aimé les humoristes et j’ai toujours écrit, mais ma carrière est américaine, je fais ce métier ici depuis 17 ans maintenant”.

L’Europe lui tend les bras via la Suisse qui accueille le plus grand festival d’humour : le Festival du Rire de Montreux. Elle y participe deux fois. Elle écrit, en outre, pour un show suisse depuis plusieurs années. “J’ai fait une belle tournée en Hollande aussi, il y avait des chasseurs de talents qui venaient chercher des humoristes à New York et apparemment mon humour plaisait aux Hollandais”.

Mais après avoir fait son trou à New York, puis à Los Angeles, l’artiste doit retrouver ses repères à San Francisco où elle s’installe avec son mari. Deux ans qu’elle est arrivée dans la Bay Area, deux ans aussi qu’elle est maman. Mais on ne se refait pas, et Clara Bijl ne manque pas de se faire remarquer par une bookeuse de salles de la ville quand elle passe au Punchline Comedy Club la première fois. Cela aura suffi, la dénicheuse de talents l’appelle pour faire la première partie du célèbre humoriste, “stand-up comedian” et écrivain, Paul Reiser dans une autre belle salle : le Cobbs Comedy club. Elle assurera deux représentations à 19h30 et 21h30 le 16 novembre.

Clara Bijl fait rire aussi bien en français qu’en anglais et s’évertue à titiller les différences culturelles entre Français et Américains avec un humour pince sans rire d’une qualité savoureuse. “Ce qu’il y a de bien à San Francisco c’est que les gens voyagent beaucoup et aiment les autres langues, cela  rend le public réceptif, il sait de quoi je parle“.

 

Dernière chance pour s'inscrire au Texas French Symposium

Le Texas French Symposium est ouvert aux étudiants de français qui viennent du Texas. Les inscriptions seront closes le 12 novembre.

Ce concours est composé de tests oraux, académiques, artistiques et même sportifs. Les juges sont leurs professeurs. Des étudiants des quatre coins de l’Etat se retrouvent pour une gigantesque compétition qui a un but : promouvoir la langue française.

Attention, pour participer, il faut que la langue maternelle des participants ne soit pas le français. Ici, on privilégie les amoureux de la France, qui ont eu le courage de se plonger dans les livres de grammaires et autres bescherelles de conjugaison.

Cette année, le thème du Texas French Symposium est le Maghreb. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 12 novembre sur le site du concours.

"Tartuffe" à Houston

0

Après Cyrano de Bergerac à Broadway, c’est Tartuffe de Molière qui est revisité et joué aux Etats-Unis. La célèbre pièce de Jean-Baptiste Poquelin foulera les planches du Hamman Hall de la Rice University de Houston pour six dates, à partir du 9 novembre.

L’histoire est loin d’être inconnue. Jouée et rejouée depuis sa première représentation devant Louis XIV en 1664, Tartuffe ou l’Imposteur, son titre original, a marqué les esprits comme la farce la plus célèbre de Molière. L’intrigue est la suivante : Tartuffe est un charlatan. Il se fait passer pour un dévot afin de manipuler Orgon, un noble à la cour du Roi. Ce dernier naif, laisse Tartuffe entrer dans sa vie et devenir son conseiller. Tartuffe suggère à Orgon de le laisser épouser sa fille tout en draguant sa femme, Elmire.

La version de Samuel Sparks, qui a auparavant monté Les Liaisons dangereuses ou Metamorphoses, est interprétée par les étudiants de la Rice University. Le metteur en scène présente une version classique de la pièce.

Le Flatbush Film Festival fête les Antilles

0

Lors de la troisième édition du Flatbush Film Festival, l’association CaribBEING, qui veut promouvoir la culture caribéenne par le cinéma et l’art, présente une série de films au Maysles Cinema ce week-end.

Le vendredi 9 novembre, la nuit de cinéma commence à 19h et comprend la projection de deux films consacrés à Cuba. Le film français « Adolfo » (2005, 43 min) réalisé par Sophie Delaage raconte l’histoire d’un chauffeur de taxi cubain, qui décide de quitter son pays. Mais au moment précis de son départ, il se rend compte de l’importance de son âme cubaine.

« Barrio Cuba » (2005, 90 min) réalisé par Humberto Solas montre à travers plusieurs portraits d’habitants de la Havane comment ceux-ci essaient de trouver le bonheur dans les circonstances économiques et sociales difficiles sur l’île de Cuba.

Le samedi 10 novembre, deux films en partie tournés en France seront à l’affiche. Le court-métrage de 11 minutes « Trafik d’Info » (2005) de Janluk Stanislas fait l’ouverture de la soirée. Le film traite du pouvoir de l’information. Jouwa est un jeune activiste pour une organisation rebelle sur une petite île des Caraïbes et obtient une information qui menace le pouvoir en place. Le Haut Conseil de l’île veut empêcher la diffusion de l’information et se met à chasser le jeune résistant…

Ensuite, « West Indies » (1978) de Med Hondo invite les spectateurs à découvrir l’histoire du peuple des Maroons dans les Caraïbes. Du temps de l’esclavage, des millions d’hommes et de femmes ont été déportés d’Afrique, entassés dans des bateaux et vendus. Aujourd’hui, des milliers de personnes tentent d’échapper à la misère dans leurs pays d’origine. « West Indies » montre aussi comment, en dépit de l’histoire et du présent souvent douloureux, une culture chaleureuse et dynamique a émergé aux Antilles.

Gad Elmaleh en ouverture de "In French With English Subtitles"

0

Si l’on met à part le camembert, le bon vin et la baguette (clichés, certes), ce qui manque le plus aux Français loin de leur terre, c’est surement le cinéma ‘made in France’.

Un style particulier, une nostalgie certaine et un humour bien pensé, un cachet reconnaissable parmi mille que l’on ne retrouve pas forcément de ce côté-ci de l’Atlantique. Et pourtant, depuis 2009, Patrick Gimenez et son équipe ont lancé “In French With English Subtitles”, un festival qui importe les succès du box office français en Amérique. “Je veux simplement que les amoureux du cinéma qui n’ont pas la chance de voir les films français qui valent le coup puissent avoir une deuxième chance, en les voyant ici“, explique le producteur, vice-président du festival.

Il y a douze ans, Patrick Gimenez déménage à Miami. Producteur de cinéma à Paris, il veut faire partager sa passion pour le 7e art avec ses compatriotes français (et américains) exilés outre-Atlantique. Ainsi naît le premier festival de Patrick Gimenez, le “France Cinéma Floride”, à Miami en 2005. Il y a trois ans, il crée la première édition de “In French With English Subtitles”, l’équivalent du festival de Miami…à Manhattan. Comme en Floride. “Je choisis les films avec le coeur, ce sont à chaque fois des films qui m’ont touchés et que je veux faire découvrir au public franco-américain”, précise-t-il.

Cette année, “In French With English Subtitles” présente une sélection de neuf films répartis sur trois jours, du vendredi 30 novembre au dimanche 2 décembre. Toutes les projections ont lieu au Florence Gould Hall du FIAF. Le festival débute par la projection d'”Un bonheur n’arrive jamais seul”, de James Huth, avec Gad Elmaleh et Sophie Marceau. C’est l’histoire de Sacha qui rencontre par hasard Charlotte. Elle a trois enfants, aucune place dans sa vie pour une histoire d’amour, il est pianiste, célibataire et fier de l’être. Au détour d’un virage, ils vont tomber amoureux alors que tout les oppose. Le réalisateur, la co-scénariste Sonja Shillito et l’acteur Gad Elmaleh seront présents et répondront aux questions des spectateurs à l’issue de la projection.

Quatre films par jour sont ensuite programmés. Le samedi 1er décembre : “Maman”d’Alexandra Leclère le 1er décembre à 13h, “Du vent dans mes mollets”, de Carine Tardieu à 15h. “Le Prénom”, de Matthieu Delaporte et Alexandre de la Palletière à 17h15. Succès du public en France, le film adapté d’une pièce de théâtre met en scène en huis clos un couple qui reçoit à dîner. Parmi les convives, Vincent va être père pour la première fois. Le prénom de l’enfant devient le sujet de conversation principal. Autour de lui, vieilles querelles et pot-aux-roses font surface. Suite du programme : “Mains Armées”, de Pierre Jolivet à 19h30. Le dimanche 2 décembre : “Quand je serai petit”, de Jean-Paul Rouve à 13h.

On retrouve “Les vacances de Ducobu”, de Philippe de Chauveron à 15h. Un film pour enfants qui a plu à la critique française. Suite de “L’élève Ducobu”, l’histoire prend place à la fin de l’année scolaire, juste avant les grandes vacances. Ducobu a planifié des vacances de rêve dans sa tête mais son père lui annonce un tout autre programme : réveil aux aurores et camping. Tout s’arrange quand Ducobu tombe sur une carte mystérieuse qui changera tout son séjour…

Puis, les spectateurs découvriront “Nous York”, de Géraldine Nakache et Hervé Mimran à 17h15. Il parle d’une bande de potes se retrouve à New York où les liens étroits tissés depuis toujours prennent un relief particulier, au rythme des péripéties de leur séjour. Le festival se terminera par “Le Guetteur”, de Michel Placido à 19h30.

Fêter le Beaujolais nouveau à New York

Avec Thanksgiving, c’est l’autre tradition incontournable du mois de novembre pour nous autres Frenchies des Etats-Unis. Jeudi 15 novembre, le Beaujolais nouveau de Georges Duboeuf débarque pour la 30e année consécutive à New York. Autant dire qu’une fois de plus, de nombreux bars et restaurants sautent sur l’occasion. Et nous aussi.

Les Compagnons du Beaujolais organisent pour la première fois à New York leur “Rue des Beaujolais”. Rendez-vous toute la journée du 15 novembre à L’Express sur Park Avenue. Le restaurant proposera pour l’occasion un menu spécial et accueillera quelques guest stars, dont le chef Jacques Pépin.

Pour permettre aux amateurs de vin de se préparer au jour J (et d’épater leurs amis lors de dîners en ville le lendemain), la Brooklyn Winery organise une dégustation de vin le 14 novembre à partir de 20h. Une sélection de vins de la région du Beaujolais sera servie. L’occasion de poser vos questions sur le vin et la région. Pour couronner la soirée, le vin maison de la Brooklyn Winery, le “Brooklyn Nouveau”, sera présenté. Sans vouloir être chauvin, il sera forcément  moins bon que notre Beaujolais national. Dégustation de vin, le 14 novembre de 20h à 21h, Brooklyn Winery, 213 North 8th Street, Brooklyn, New York 11211, Prix : 35 $, Plus d’informations ici.

Le 15 novembre aura lieu au Astor Center une dégustation de Beaujolais nouveau au bénéfice de l’organisation Educate, qui vient en aide aux jeunes déscolarisés en Ouganda. Beaujolais nouveau illimité, bière à volonté et délicieux hors-d’œuvres sont au menu de cette soirée. Educate’s 2012 Beaujolais Nouveau, le 15 novembre à 19h, Astor Center, 399 Lafayette Street, New York, Plus d’informations ici.

Pour tous ceux qui préfèrent savourer le Beaujolais à la maison, il sera également mis en vente le 15 novembre. Chez Sherry Lehmann, la bouteille est à 9,95 $Sherry-Lehmann Wine and Spirits, 505 Park Avenue, New York, NY 10022.

Autres événements:

Café Noir, 32 Grand Street, New York, NY 10013, (212) 431-7910, Beaujolais nouveau et menu spécial.

Jules Bistro, 65 Saint Marks Place, New York, NY 10003, (212) 477-5560, Beaujolais nouveau et menu spécial.

Bar Tabac, 128 Smith Street, New York, NY 11201, (718) 923-0918, Beaujolais nouveau et menu spécial.

Le Cercle Rouge, 241 West Broadway, New York, NY 10013, (212) 226-6252, Beaujolais nouveau et menu spécial.

Le Singe Vert, 160 7th Avenue New York, NY 10011, 212-366-4100, Soirée Beaujolais  le 19 novembre avec un menu spécial.

Bistro Benoît, 60 West 55th Street, New York, NY 10019, (646) 943-7373, le nouveau cru sera servi à partir du 15 novembre.

Provence en Boîte, 263 Smith Street  Brooklyn, NY 11231, (718) 797-0707, le verre à 6 $, la bouteille à 21 $, un menu spécial à quatre plats à 39 $, 10 % des recettes iront à la Croix Rouge pour les victimes de Sandy.

La "Rue des Beaujolais" sauvée des eaux

L’ouragan Sandy n’aura pas eu raison du Beaujolais nouveau. Les membres du chapitre new-yorkais des Compagnons du Beaujolais célébreront leur “Rue des Beaujolais”, comme prévu, le 15 novembre.

Seul changement au programme : l’événement devait se dérouler dans les locaux de Capsouto Frères à TriBeCa, mais le restaurant a été inondé. Il aura lieu à L’Express sur Park Avenue. “On va garder le même rythme”, confirme Pamela Wittmann, secrétaire générale des Compagnons du Beaujolais, qui se montre très confiante quant au succès de l’événement. “C’est un quartier très vivant et l’Express a toujours beaucoup de passage. On aura plutôt le problème inverse, à savoir comment gérer les foules”.

La «Rue des Beaujolais » a d’ordinaire lieu à Lyon, sur la rue Mercière. Mais pour la première fois, la célébration se tiendra à New York aussi. “D’habitude, on célèbre avec les importateurs, mais cette année on voulait faire un événement à Lyon et New York. En plus, c’est le 30 anniversaire du Beaujolais nouveau de Georges Duboeuf aux Etats-Unis”,  raconte Jacques Capsouto, président des Compagnons du Beaujolais et propriétaire du restaurant Capsouto Frères.

Toute la journée, les amateurs de vin pourront déguster le nouveau cru et d’autres spécialités françaises. A midi, tous à table. Pour 25 dollars, les New-Yorkais pourront déguster saucissons de Lyon, salades de lentilles, tartes aux pommes et évidemment le fameux Beaujolais.

A partir de 17h30, on remet le couvert. Un dîner comprenant coq au vin, tarte aux pommes et Beaujolais sera servi. Le groupe franco-américain Franglais assurera l’ambiance musicale. “Le Beaujolais coulera à flots, se réjouit déjà Pamela Wittmann, ce sera un moment pour se retrouver et oublier les soucis du moment.” 

Les organisateurs auront tout de même une pensée pour les victimes de Sandy. Ils invitent les participants à apporter des vêtements qui seront ensuite donnés à des organisations caritatives telles que New York Cares ou l’Armée du Salut.

Angélique Kidjo et Thierry Breton distingués par le FIAF

0

Quel est le point commun entre Angélique Kidjo et Thierry Breton ? A priori aucun, si ce n’est qu’ils seront tous deux distingués lors du prochain gala du French Institute Alliance Française (FIAF).

La cérémonie aura lieu le 30 novembre dans le luxueux Ballroom du Plaza Hotel, à la lisière de Central Park, en présence du ghota de la communauté franco-américaine. Créé en 1992 pour promouvoir la culture française à New York et lever des fonds pour le FIAF, le Trophée des Arts Gala récompense chaque année deux personnalités engagées dans le dialogue franco-américain, dans le domaine des arts et des affaires.

Angélique Kidjo, chanteuse et compositrice béninoise, gagnante du Grammy Award du “Meilleur album contemporain 2008”, recevra le Trophée des Arts du FIAF. Elle marchera dans les pas de Lauren Bacall, Isabelle Huppert, Marc Jacobs et plus récemment Alain Ducasse. Surnomme la “diva africaine”, l’artiste a collaboré avec de grands noms du monde de la musique tels que Bono, Carlos Santana, John Legend ou encore Joss Stone et Alicia Keys. Engagée, elle est ambassadrice pour l’UNICEF et a lancé sa propre fondation, la Batonga Foundation, pour soutenir les jeunes africaines. Elle donnera un concert lors de la soirée.

A ses côtés, Thierry Breton, Ministre des Finances, de l’Economie et de l’Industrie sous Jacques Chirac, recevra le Pilier d’Or, attribué chaque année à un homme d’affaires, un diplomate ou un philanthrope “pour son exceptionnelle contribution à la communauté franco-américaine”, précise le FIAF. Depuis 2008, Thierry Breton est le PDG d’Atos, une entreprise qui propose à ses clients (dans des secteurs aussi divers que l’assurance, la défense et la santé) des services et solutions informatiques innovants. La société, présente dans plusieurs pays, compte 5.000 employés aux Etats-Unis.

Le Beaujolais nouveau, c'est aussi au Texas

Comme chaque année, le troisième jeudi de novembre, le Beaujolais est mis en vente dans le monde entier. Le 15 novembre, l’Alliance française d’Austin (AFA) et la chambre de commerce franco-américaine (FACC) à Houston fêtent l’arrivée de ce cru. A consommer avec modération, bien entendu.

À Austin, l’AFA accueille les oenophiles au Russell’s Bistro. En plus du vin tant attendu, un dîner de trois plats (soupe ou salade, steak de ribeye ou saumon, et un dessert) sera servi. Le 15 novembre à 18h30, Russell’s Bistro, 1601 West 38th Street #1, Austin, TX 78731, Prix : 25 $ pour les membres de l’AFA, 35 $ pour les non-membres. Réservations ici

À Houston, la French American Chamber of Commerce à Houston célèbre la 29ème édition de sa soirée beaujolais au JW Marriott. Les participants pourront également déguster des vins rouges et blancs produits en France et aux Etats-Unis. Le 15 novembre à 18h30, JW Marriott, 5150 Westheimer Road, Houston, TX, Prix : à partir de 60 $. Plus d’informations ici

À Dallas, les amateurs du vin seront accueillis le 30 novembre par la French American Chamber of Commerce, qui organise son festival “Beaujolais and Beyond”Au programme : une dégustation de vin, musique par DJ Jeff Hickok, une tombola et – cerise sur le gateau – la présence de Miss Texas 2012. Le 30 novembre à 19h, Irving Convention Center at Las Colinas, Grand Ballroom – 4th Floor, 500 W. Las Colinas Blvd. – Irving, TX 75039, Prix : 65 $ par personne, 55 $ pour les membres de la FACC, 60 $ par personne pour les groupes de quatre et plus. Plus d’informations ici.

François Delattre se déplace au Texas

L’ Ambassadeur de France à Washington, M. François Delattre, fera escale à Dallas et Houston les 12 et 13 novembre.

Le 12 novembre, il sera l’invité d’honneur d’un déjeuner organisé par la Chambre de commerce franco-américaine (FACC) de Dallas. Il s’exprimera sur le thème des relations économiques entre la France et les Etats-Unis et le rôle de la France dans la zone euro.

M. Delattre décernera ensuite la médaille d’Officier de la Légion d’Honneur au professeur Bruce Alan Beutler, prix Nobel de médecine de 2011. Puis il rencontrera la communauté française lors de l’inauguration des nouveaux locaux de l’école internationale de Dallas.

Le 13 novembre, M. Delattre assistera au lancement officiel à Houston du nouveau projet de la Texan French Alliance for the Arts « Open the door ». Celui-ci prévoit l’installation par des artistes français et texans d’une soixantaine de portes dans 13 lieux à travers la ville. Une de ces portes sera dévoilée à la Julia Ideson Library (2726 Bissonnet, #240-203, Houston, Texas 77005).

François Delattre a été nommé Ambassadeur de France aux États-Unis en février 2011. Il était auparavant consul général à New York (2004-2008) puis ambassadeur de France au Canada (2008-2011),. Au cours de sa carrière, il a été notamment chargé du suivi des questions transatlantiques, de l’économie et de l’environnement.

La renaissance artistique du Japon s'expose au MoMA

A partir du 18 novembre, le MoMA sera plongé dans une ambiance nipponne. L’exposition Tokyo 1955-1970 : A New Avant-Garde relate la transformation de l’Empire du Soleil Levant en haut lieu de création artistique et culturelle.

Photographes, illustrateurs, designers, architectes ou encore icônes artistiques figurent dans cette exposition gigantesque. Parmi eux, Moriyama Daido, Hosoe Eikoh, Yokoo Tadanori et bien d’autres. Tous ces artistes témoignent de cette époque faste, pendant laquelle le Japon brisé par deux bombes atomiques est revenu à la vie. Les oeuvres qui n’étaient pas déjà au MoMA ont été importées du Japon ou d’autres musées américains.

Pour l’occasion, le MoMA présente également une rétrospective de quarante films du Art Theatre Guild qui ont changé la face du cinéma japonais. Des fictions réalisées par, entre autres, Teshigahara Hiroshi et Shindo Kaneto. Une manifestation qui s’installera au MoMA à partir du 9 décembre.

Nouvelle Vag, un café français pour Prospect Park

0

Aux murs, Godard et Truffaut côtoient des cartes postales du monde entier. Le sol est tapissé de taches de peinture bleue et orange. A Nouvelle Vag,  petit café de Lincoln Place à Brooklyn, on aime la couleur.

Et pour cause, c’est pour s’immerger dans cette énergie créative que la patronne des lieux, Valérie Vidal, a quitté Paris pour s’installer à New York. “J’ai vendu mon appartement et mis toute ma vie dans des cartons, raconte la Française, graphiste de formation. A Paris, j’avais perdu mon énergie, mais ici les gens ont tout le temps de l’espoir.”

Arrivée en janvier 2011, Valérie Vidal est déterminée à ouvrir son propre café. Elle prend son temps pour étudier le marché américain. Après 21 mois de préparation, elle accouche de “Nouvelle Vag” (et non “Vague” pour que les Américains puissent le prononcer correctement) à quelques pas de Prospect Park. “Brooklyn est très familial et les gens se disent ‘bonjour’. C’est aussi un quartier qui commence à se développer, notamment avec l’ouverture du Barclays Center”, explique-t-elle.

Avec des murs de brique qui serviront de supports à des expositions, des étagères de livres et peut-être des projections de films, Nouvelle Vag se veut un lieu de rencontre pour les artistes et les habitants du quartier. “Mon café est en quelque sorte aussi mon salon et ma bibliothèque”, précise Valérie Vidal, qui aime s’investir dans la vie new-yorkaise: elle a notamment travaillé comme bénévole à Harlem et dans le Bronx pour l’association One to World.

Dans son café, ses clients pourront s’installer sur des bancs, des canapés confortables et peut-être sur une petite terrasse en été. Café de Toby’s Estate, chocolats chauds de Jacques Torres, viennoiseries, macarons, quiches françaises et mille-feuilles seront servis. Idéal pour passer l’hiver.