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Muse, des "Brits" au Madison Square Garden

Le titre de leur premier album de 1999 avait déjà exprimé les ambitions musicales de Matthew Bellamy, Dominic Howard et Christopher Wolstenholme : se faire un nom dans le “Showbiz.
C’est leur chanson “Starlight” la bien nommée qui catapulte les trois membres du groupe de rock Muse aux cieux. Depuis la création du groupe en 1994, les trois Britanniques ont sorti six albums dont “The Resistance” (2009) pour lequel ils ont reçu le Grammy du meilleur album rock 2011. En 2012, leur morceau “Survival” a été nommée chanson officielle des Jeux Olympiques de Londres. C’est également l’année à laquelle ils sortent leur dernier album, “The 2nd Law”, dont ils chanteront des extraits en avril pour le public du Madison Square Garden.

L'UFE se met à la retraite

La retraite approche? Elle vous taraude ? Pour une sortie en beauté de la vie active, l’UFE (Union des Français de l’Etranger) de New York organise une réunion d’information sur les règles des droits à la retraite, le 12 novembre à 18h30. Une mise au parfum bienvenue pour nombre de Français de l’étranger peu coutumiers de leurs droits.

L’animateur de la réunion, Bruno Renardier, directeur de la société Assistance Retraite (ou Novelvy) spécialiste depuis 26 ans des questions relatives à la retraite, évoquera les règles d’obtention et de calcul des retraites dans les différents régimes, l’impact des conventions de sécurité sociale internationales sur la constitution des droits, l’impact d’une affiliation à la CFE, les règles liées au rachat de trimestres, les règles de cumul emploi-retraite, les règles liées aux pension de réversion. L’expert, loin de battre en retraite, répondra également aux questions du public. 

Le consulat de France à Houston lance une enquête de satisfaction

Le consulat général de France à Houston mène une enquête de satisfaction auprès des Français du Texas afin de pouvoir améliorer la qualité des services rendus aux Français.

Jusqu’au 15 décembre 2012, les expatriés français installés dans le Lone Star State peuvent faire connaître leur niveau de satisfaction et leurs attentes relatives aux démarches administratives dans un questionnaire en ligne. Ce dernier porte sur des sujets divers tels que les horaires d’ouverture et la qualité de l’accueil par les agents consulaires.

Les services consulaires vous prient de le retourner au consulat par les moyens suivants:

courrier : Consulat général de France à Houston, 777 Post Oak Blvd, Suite 600, Houston, TX 77056

e-mail : [email protected]

fax : 713-572-2911.

Apéro à l'Alliance française de Dallas

Le 2 novembre, l’Alliance française de Dallas organise une soirée apéro dînatoire.

Deux avantages évidents à cette petite gâterie: déguster du bon vin et se faire des amis. Pour y participer, c’est 15 dollars pour les non-membres et 10 pour les membres.

La soirée, qui aura lieu de 18h30 à 20h30 dans les locaux de l’Alliance française, sera animée par Elise, une experte ès cuisine française, peut-on lire sur le site de l’Alliance. Une sélection de vins sera présentée par le magasin de vins La Cave Warehouse au cours de la soirée.

Français victimes de Sandy: le consulat cherche des solutions d'hébergement

Mis à jour avec le message du consulat sur l’hébergement. Le consulat de France est sur le pied de guerre.

L’administration a mis en place une cellule d’une « dizaine de personnes », selon Yann Yochum, porte-parole du consulat, qui suit en temps réel l’évolution de la tempête et vient en aide aux Français dans le besoin. « Pour l’instant, nous n’avons pas recensé de Français en danger », indique-t-il.

Dimanche, le consulat de France a mis en ligne une page destinée aux ressortissants français (voyageurs et résidants) dans la circonscription, qui comprend New York, le New Jersey, le Connecticut et les Bermudes. Cette page comporte notamment un lien vers des solutions d’hébergement, des informations sur l’évolution de la tempête et les transports ainsi qu’un numéro à composer en cas d’« extrême urgence ».

Alors que les eaux se retirent et que le vent se calme, le consulat appelle les Français de la région à « faire acte de prudence » et à suivre les consignes de sécurité données par la Ville et l’Etat de New York.

Mercredi, le consulat a demandé aux Français de New York et de Newark pouvant offrir des solutions d’hébergement temporaire de se manifester afin d’accueillir les “ressortissants français en difficulté“. Ils sont priés d’écrire un e-mail à chancellerie@consulfrance-newyork.org

Suzanne Guggenheim, la Française du Tea Party

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De l’étudiante parisienne des années 1960, il ne reste pas grand-chose en apparence : Suzanne Guggenheim porte des T-shirts et prend sa voiture pour parcourir les quelques centaines de mètres qui séparent le tribunal où elle suit une formation de juge électoral et le restaurant où nous avons rendez-vous. « Même si je reste attachée à la France, je me sens Américaine », confie cette Française arrivée aux Etats-Unis il y a plus de trente ans.

Une chose pourtant n’a pas changé depuis les Trente glorieuses : Suzanne Guggenheim a toujours été engagée politiquement. Mais tandis qu’elle faisait partie des Jeunesses gaullistes quand elle étudiait à Sciences po Paris, son T-shirt arbore une citation de Ronald Reagan et sa voiture des autocollants de la Texas State Rifle Association (l’antenne locale de la NRA) et de la campagne de Mitt Romney, à laquelle elle participe activement.

Pour comprendre comment une Gaulliste ayant participé après Mai 68 à la fondation de l’UNI (Union nationale inter-universitaire), qui se présente aujourd’hui comme « la droite universitaire », en vient à participer au lancement du mouvement Tea Party à Houston après l’élection de Barack Obama, il faut reconstituer son parcours. Celui-ci commence en Hongrie. « J’y suis née le 6 juin 1944. Le médecin qui a accouché ma mère s’est écrié “Les Américains ont débarqué” au lieu de “C’est une fille” », s’exclame Suzanne Guggenheim.

Hongrie, Etats-Unis, Antilles

« Mon père a été tué avant ma naissance et ma mère engagée dans la Résistance a rejoint la Hongrie où il avait été porté disparu en se cachant de cave en cave pour fuir les totalitarismes nazi comme communiste. Nous n’avons pu rejoindre l’Hexagone qu’en 1947 », enchaîne la dynamique sexagénaire.

L’autre épisode violent dans la vie de Suzanne Guggenheim, c’est l’attentat perpétré contre son mari, alors dirigeant du patronat local en Guadeloupe, en 1980. « Nous avions rejoint les Antilles en 1977, quand Alain a obtenu son premier poste d’ingénieur des travaux publics à la Martinique et nous avons déménagé à la Guadeloupe en 1980, alors qu’une partie de la population réclamait le départ des métros et des békés [les personnes originaires de métropole et les descendants de colons] ainsi que l’indépendance. L’île avait subi une série d’attentats. Dirigeant de l’union patronale locale, mon mari avait convaincu ses membres d’entreprendre des réformes et les indépendantistes sentaient que les chefs d’entreprise reprenaient la main. Ils leur envoyaient des lettres de menace.

Et puis le jour où tous les gendarmes ont été réquisitionnés pour assurer la sécurité de Valéry Giscard d’Estaing à l’aéroport, notre voiture a été bloquée alors que nous nous rendions au travail. Je n’oublierai jamais le regard de haine du chauffeur conduisant le véhicule qui nous avait coupé le passage. Je me suis tournée vers Alain pour lui demander de repartir en arrière. Mais il était couvert de sang. Heureusement, la balle qu’il a reçue à la poitrine avait été ralentie par la vitre de la voiture puis par un bouton de chemise. Elle s’est arrêtée juste avant son cœur. Une enquête a été lancée. Mais la première mesure de Mitterrand quand il a été élu a été d’amnistier les indépendantistes guadeloupéens. Cela signifiait que si nous accusions les auteurs de l’attentat de tentative d’assassinat, nous pouvions être poursuivis pour diffamation ! Nous avons alors décidé de rejoindre le pays de la liberté : les Etats-Unis ».

Le choc Obama

Pour cela, ils ont du se réinventer. En l’occurrence, se lancer dans l’informatique. « C’était l’une des rares façons d’obtenir la carte verte à l’époque ». Après avoir vécu dans les régions de Sacramento, Los Angeles et San Francisco, en Californie, ainsi que dans le Colorado ; obtenu la nationalité américaine en 1990 et profité d’avoir la citoyenneté pour faire les campagnes du parti républicain, y compris comme candidat à une élection législative pour Alain Guggenheim, le couple et leur fille unique sont arrivés au Texas il y a quatre ans. « Nous avons choisi de venir à Houston pour son grand aéroport international ainsi que sa proximité avec la mer. Mais aussi pour l’immobilier dix fois moins cher qu’à San Francisco, le bas niveau  des taxes et le fait que l’Etat est conservateur ».

Alors quand Obama a été élu en 2008 et a lancé un plan de relance de l’économie, Suzanne Guggenheim s’est tout de suite sentie solidaire du mouvement qui a émergé en réaction. « Le gouvernement a pris en main les entreprises, décidé lesquelles il voulait faire réussir et lesquelles devaient faire faillite », s’indigne encore la militante, fière que le groupe du Tea Party qu’elle a contribué à lancer dans la région de Houston « se réunisse encore toutes les semaines au bout de quatre ans. Les méthodes du mouvement ont changé, mais sa dynamique est toujours en place ». Le 6 novembre, elle votera Romney-Ryan.

La vie et la mort de Van Gogh au VS Theatre

“Vincent”, c’est l’histoire de la mort de Vincent Van Gogh, ou plus précisément des jours qui ont suivi son décès.

Après la disparition du peintre, Paris bruisse de rumeurs. Qui était-il vraiment? Un pauvre fou? Un client de prostitués? On le critique même pour ses origines. Son frère, Théo, avec qui le peintre à la personnalité complexe a entretenu une correspondance soutenue toute sa vie, répond aux accusations. Et se bat pour que les ragots n’éclipsent pas l’oeuvre unique de Vincent Van Gogh, décédé à Anvers sur Oise en 1890. Son oeuvre prolixe (elle compte quelque 2.000 peintures) comprend des chefs d’oeuvre, comme “la Chambre à Coucher”, “La nuit étoilée” ou encore son “auto-portrait à l’oreille bandée”.

“Vincent” a été écrit par Leonard Nimoy, acteur et chanteur américain connu pour son rôle de M. Spock dans la série Star Treck. La pièce sera jouée pratiquement tous les week-ends jusqu’au 16 décembre au VS Theatre.

"Quand la Californie était française" à l'USC

Il était une fois, la Californie française. C’était au milieu du XIXe siècle. Quelque 40.000 Français se sont rendus sur la côte ouest des Etats-Unis en quête d’or.

La présence française était telle dans cette nouvelle Amérique que San Francisco était surnommée la « Paris du Pacifique » et comptait des cinémas et des journaux en langue française.

En 1848, certains de ces Français, membres du mouvement des « Forty Eighters » (des Européens anti-esclavage qui ont soutenu ou participé aux révolutions socialistes de la moitié du XIXe siècle), militent pour la sortie de la Californie de la Confédération. Ils gagnent la province mexicaine de Sonora, dans le nord du pays, pour y créer la république idéale.

Le philosophe et écrivain breton Michel Le Bris, co-fondateur de Libération et fondateur avec Jean-Paul Sartre de la mythique collection « La France sauvage » chez Gallimard, mettra un coup de projecteur sur cette Californie française, à l’occasion d’une conférence le 6 novembre organisée par le USC Francophone Research and Resource Center et le French & Italian Department. Un repas léger sera servi.

La conférence, en français, sera animée par Alain Borer, professeur à l’University of Southern California.

Woodkid, maître du clip, en concert

Ce concert a été annulé. Il s’est déjà fait un nom en tant que réalisateur des clips de Moby ou Katy Perry. Yoann Lemoine lance à présent son propre projet musical.

Sous le nom Woodkid, il donnera un concert le 3 novembre au Luckman Fine Arts Complex à Los Angeles. Il chantera des morceaux de ses deux EP de musique indé réalisés ces deux dernières années : ses deux disques “Iron” (2011) et “Run Boy Run” (2012) ont connu un beau succès en Europe, le dernier ayant occupé le premier rang dans les charts iTunes en France.

Décoré de cinq Lions au Festival international de la publicité de Cannes, le musicien polyvalent originaire de Reims s’attaque à son prochain projet : entre fin 2012 et début 2013, il compte sortir son premier album, “The Golden Age”

Bloqués à New York, et pas mécontents de l'être

Il est midi ce mardi et le ciel est beaucoup trop gris. Mais hormis cette couleur plutôt inhabituelle à New York, la ville est en train de retrouver son énergie. Au revoir Sandy. A Times Square, poumon de la ville, les cafés se remplissent, les habitants et les touristes s’aèrent. Cela ressemble à un dimanche déguisé en mardi.

Atmosphère de bonne humeur, de flânerie, mais aussi d’angoisses et d’ennui : de nombreux touristes français sont bloqués. Isabelle et ses filles Joy et Manon font partie du contingent de Français coincés à l’hôtel Miford Plaza, sur la 45e, sans trop savoir ce qui les attend dans les jours à venir. Venues découvrir New York pour un week-end de quatre jours, elles se disent un peu déçues. « On vient de Bretagne donc la pluie ne nous gêne pas, on avait même un peu de mal à comprendre l’affolement général, tous ces gens qui dévalisaient les magasins… Puis hier, nous avons un peu paniqué, enfermées dans notre chambre d’hôtel », explique Isabelle.

Le mal est passé. Reste l’attente. Leur vol est censé décoller ce mardi soir à Newark, dans le New Jersey. « C’est impossible les routes sont bloquées », note Isabelle qui n’a pas réussi à joindre la compagnie -American Airlines, via Nouvelles frontières- mais qui a en revanche pu joindre son assurance, lui expliquant que « si je loupais mon vol, c’était pour ma pomme ». « C’est compliqué, je parle mal anglais, je ne sais pas trop comment joindre la compagnie, l’hôtel ne nous donne pas de renseignements… ». Isabelle constate, sans trop critiquer, elle se doute bien que la situation est complexe.

En attendant : shopping ! « Mais tout est fermé », déplorent les filles. « Pas d’inquiétude, c’est les Etats-Unis, Business is business », répond Isabelle, ça va rouvrir. C’est le cas, l’après-midi s’étire et les magasins ouvrent, se remplissent. Devant le Milford Plaza, Mahalia guette les Français afin de leur donner conseils et consignes. Elle est guide. « Mais depuis Sandy, je suis en charge de la logistique et accessoirement nounou et assistante sociale », ironise-t-elle. Elle est tenue par la compagnie qui l’embauche d’encadrer son groupe de Français dans cette « crise Sandy », à savoir de veiller à ce qu’ils aient une chambre d’hôtel, leur en trouver une autre si besoin, leur transmettre les informations fournies par la ville sur l’état des routes et des aéroports mais aussi les consignes. Par exemple : ne pas rester sous les arbres et ne pas aller se promener vers Wall Street afin de ne pas gêner les opérations en cours de pompage d’eau .

Mahalia estime que ce mardi est une journée d’attente, et que si pagaille il y a, elle commencera demain, quand les aéroports reprendront du service (éventuellement). Elle note que les touristes sont un peu plus « détendues » que lors de l’épisode du volcan islandais, en 2010. « C’est moins lointain, moins abstrait, les gens voient bien qu’il y a des dégâts, ça les rend plus tolérants. »

Ils sont tolérants, voire contents ! A quelques mètres de là, à côté de l’immense hôtel Mariott Marquise où des touristes campent ici et là sur la moquette épaisse, une famille lyonnaise étudie joyeusement la carte des risottos d’un restaurant italien. Ils sont venus voir leur fille, adolescente, apprentie danseuse dans un ballet new-yorkais. Ils sont censés repartir demain soir mais n’ont aucune idée de l’état de leur vol : « On n’a pas vérifié, on verra bien, ils ne nous ont pas contacté en tout cas… De toute façon, il y a pire dans la vie que d’être bloqué à New York ! », résument-ils avec le sourire. Une mère et sa fille, pretzel géant en main, passent par là, elle nous lancent en français, « L’ambiance est sympa, non ? Profitez en ! ».

Non loin, au Sofitel de Times Square, les 400 chambres sont occupées, et la réception ne cache pas que c’est un peu le bazar… Ceux qui devaient partir ne partent pas, d’autres ont fait des réservations en ligne alors que le système informatique, saturé, n’enregistrait plus rien ; et tout le monde se retrouve là ! Mais il y aussi des touristes qui patientent au calme (il faut dire qu’il y a pire comme endroit), Christophe et Maggy sont carrément de bonne humeur. Elle ne cache pas avoir eu très peur hier, alors elle se sent soulagée. Christophe hallucine complètement devant la couverture médiatique française et américaine, laissant entendre que 6 mètres d’eau les attendaient à la sortie de l’hôtel… « Ils font paniquer tout le monde ! ».

Eux se portent bien et comptent profiter de leur séjour rallongé de trois jours, jusqu’à jeudi si tout se passe bien. « Pour la petite histoire, on a gagné ce voyage grâce à RTL2, c’est notre anniversaire de mariage. Et sans vouloir faire de pub, la radio assure qu’ils ont une sorte de mini cellule de crise rien que pour nous ! », expliquent-ils. Quant à leur compagnie aérienne, la réputée cheap XL Airways, elle les tient au courant par texto au fil de la journée, ils ne se plaignent  pas. « On s’en souviendra ! », conclut Maggy. Oui, on s’en souviendra.

 

La French Academy ouvre ses portes à Jersey City

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Parce que la langue française suscite un intérêt particulier à Jersey City, la French Academy of Bilingual Culture ouvre un nouvel établissement à Jersey City, près de New York.

La French Academy propose des cours de français et des activités variées pour permettre à tous (enfants et adultes) d’apprendre la langue de Molière. À partir du 6 novembre, un programme “afterschool” pour les enfants de deux ans et demi et plus sera mis en place. Regroupés par tranche d’âge, les enfants pourront profiter d’activités extra-scolaires et de cours de français toute la semaine après l’école. Pour les tout petits de 18 à 30 mois, des classes d’éveil intitulées “Baby & Me” seront également proposées. De leur côté, les plus grands pourront assister à des cours de français, dispensés deux fois par semaine au sein de la French Academy.

Spécialisée dans l’apprentissage des langues, la French Academy of Bilingual Culture (French ABC) offre un programme d’enseignement à plein temps pour les enfants, de la maternelle à la 4ème. Son établissement de Jersey City sera son troisème, après ceux de New Milford et Morris Plains.

Selon le site de l’école, les “open house” prévus cette semaine sont reportés à une date ultérieure non précisée, en raison de l’ouragan Sandy. Les personnes intéressées sont priées de contacter l’organisme via son site (voir “infos pratiques” ci-dessus).

Armstrong a dupé tout le monde, sauf les Français

Revue de presse. « Aucune personne saine d’esprit n’aime donner raison aux Français. Mais cette fois-ci, on doit reconnaître qu’ils ont eu raison ».

L’aveu, déchirant, provient du magazine Forbes. Car les Français, une fois n’est pas coutume, ont eu raison. Raison sur la culpabilité de Lance Armstrong, dopé jusqu’à l’os. L’union cycliste internationale, l’UCI, a décidé de retirer au coureur texan ses sept victoires au Tour de France. Ce Madoff du la Petite reine est accusé d’avoir échafaudé un système méticuleux, extrêmement bien pensé, pour consommer des produits dopants tout en échappant aux contrôles. « Les Français ont été les plus grands détracteurs d’Armstrong, se souvient Cecilia Rodriguez, l’auteur de ce mea culpa. Et ils ont depuis longtemps remis en question ses victoires ».

Pour nous autres, pauvres Gaulois, habitués à être moqués pour notre fâcheuse tendance à donner des leçons, cet aveu est délicieux.  « A l’époque, le ressentiment paraissait purement nationaliste, car (Lance Armstrong, ndlr) était Américain. Si les autorités anti-dopage ne trouvaient rien ou ne confirmaient pas les accusations à l’époque, c’est simplement parce qu’il devait être le plus grand athlète de tous les temps. Pour ma part, cela voulait juste dire que les Français étaient jaloux. Mauvais joueurs, même », se rappelle la journaliste, se souvenant même des titres anti-Armstrong dans la presse française.

Mauvais joueurs, jaloux, cyniques, donneurs de leçon : en tout cas les Frenchies avaient vu juste. Mais Cecila Rodriguez nous demande tout de même de ne pas (re)prendre la grosse tête. Pour elle, c’est l’ensemble du Tour de France qui est entaché par la chute du frondeur. Il lui faudra beaucoup de temps et d’effort pour remonter la côte. « Retirer ses titres à Armstrong laisse le Tour de France en lambeaux », écrit-elle. Le site d’information The Christian Science Monitor, dans un article consacré à la révélation la semaine dernière du tracé du Tour 2013, parle aussi de « malaise » et estime que « le Tour de France veut désespérément se débarrasser d’un scandale ».

Moins de Bible contre les homos

Le magazine Vice s’intéresse quant à lui aux mobilisations contre le mariage pour tous en France. Alex McQuillan dresse une comparaison entre les arguments avancés par les anti dans l’Hexagone et aux Etats-Unis. Selon lui, le débat français serait moins teinté de religion, notant que nous autres Français sommes moins enclins à “brandir la Bible”  pour manifester notre opposition contre le mariage des gays que nos amis yankees.

Le journaliste s’appuie sur une récente manifestation anti-mariage à Toulouse, à laquelle ont participé 200 personnes, pour étayer son propos. Selon lui « la république française a été fondée sur les idées d’égalité et de laïcité, soit l’absence totale de religion dans les affaires gouvernementales ». Drôle d’idée, cette laïcité, semble dire l’auteur. “En France, on a des grands groupes de personnes qui soutiennent des droits civiques non pas avec des arguments religieux, mais avec la science, la sociologie et une rationalité froide ».

La bonne approche ? Alex McQuillan n’en est pas convaincu. Il y voit “un bouclier pour protéger ceux qui sont étroit d’esprit  et ceux qui ont des préjugés“. “D’une certaine manière, pousuit-il, les manifestants anti-gay aux Etats-Unis ont l’avantage de pouvoir utiliser leur religion comme une justification incontestable de leur philosophie intolérante ; les opposants en France n’ont pas ce luxe. Ils  doivent adopter un raisonnement». Diable, serait-on tenté de dire.

Egalité des sexes, la France est un cancre

Il n’y a pas que Vice qui parle d’inégalités. Le Washington Post  se demande, un brin provocateur, « pourquoi les femmes françaises sont-elles aussi peu égales aux hommes ? ». « Alors que l’Europe de l’Est tend à être de loin le meilleur endroit au monde pour les femmes, un des pays européens les plus progressistes est, surprise, loin derrière: la France ».

Pour épingler notre beau pays, le quotidien s’appuie sur une étude du World Economic Forum, qui place la France en 57e position en termes d’égalité des sexes, « loin derrière la plupart des pays de l’Est européen, et la Mongolie ». Place des femmes en politique, santé, éducation : tout y passe. Mais c’est surtout sur les salaires que la France brille. Selon l’étude, elle serait le pire pays au monde dans ce domaine là. Rien que ça.

Mais pourquoi un aussi mauvais rang ? Le Washington Post répond en posant une question assassine. Citant la très généreuse politique nataliste française, qui remonte à la fin du XIXe siècle, il se demande « est-il possible que ce qui fait que la France est inhabituellement généreuse envers les femmes est aussi ce qui fait qu’elle est aussi dure envers elles ? ». Autrement dit, si les femmes étaient moins prises en charge par l’Etat, seraient-elles plus présentes dans les cercles d’influence, voire mieux payées? « Le miracle français s’accompagne de coûts significatifs, , juge le quotidien, et relègue les femmes dans des fonctions biologiques plutôt que sociales ».