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Les Américains, plus "climato-sceptiques" que les Français

Alors que Sandy s’éloigne de New York, la question sera sans doute posée: faut-il voir dans « Frankenstorm » une conséquence du dérèglement climatique ?

En tout cas, l’ouragan a frappé la côte Est d’un pays qui reste relativement sceptique par rapport à la réalité du changement climatique. Selon un récent sondage d’opinion, réalisé par l’assureur Axa et l’institut Ipsos dans treize pays, 24% des Américains ont l’impression que le climat n’a « pas du tout » ou « pas vraiment » changé au cours des 20 dernières années, contre 17% des Français sondés. Au  total, 11% des individus interrogés dans le monde considèrent que le climat n’a « pas » ou a peu changé ces deux dernières décennies.

Français et Américains sont cependant à quasi-égalité quand on leur demande si le changement climatique a été scientifiquement prouvé : les premiers sont 69% à répondre qu’il l’a été contre 65% chez les seconds. Mais ils divergent fortement quand on leur soumet la proposition que le changement climatique est causé par des facteurs humains : 81% des Français sont d’accord avec cette affirmation, contre 58% des Américains.

Les Stones fêtent leurs 50 ans à Newark

Ils sont chauds, archi-chauds. Il y a cinquante ans, les Rolling Stones se formaient. Aujourd’hui, ils remontent sur scène pour une série de concerts exceptionnels de part et d’autre de l’Atlantique.

Après Paris et Londres, les “papy-chanteurs” seront à Newark les 13 et 15 décembre pour faire chanter leurs fans.  Pensez à prendre vos billets dès maintenant car le public promet d’être au rendez-vous. Mick Jagger, Keith Richards, Charlie Watts et Ronnie Wood prévoient en effet de servir à leurs inconditionnels leurs plus grands tubes, dont « Gimme Shelter », « Paint It Black », « Jumping Jack Flash », « Tumbling Dice » et « d’autres surprises » selon le communiqué de l’événement. En novembre, le groupe prévoit de sortir une compilation de 50 ans de hits dans un album intitulé « GRRR! ». Celui-ci comprendra également deux nouvelles chansons enregistrées à  Paris.

C’est la première fois que le groupe se reforme depuis 2007 et son concert d’anthologie à l’O2 Arena de Londres.

"Huis clos" en VF

Pas de feu, pas de torture, pas de bourreau, pas de diable. Et pourtant, c’est l’enfer.

C’est un véritable cauchemar mental que Jean-Paul Sartre a conçu pour les personnages de sa fameuse pièce de théâtre de 1944 Huis clos. Le journaliste Garcin, l’employée des Postes Inès et la riche mondaine Estelle sont tous accueillis dans une salle, simple, dépouillée, par un garçon. En attendant qu’il se passe quelque chose, ils réalisent au fur et à mesure qu’ils se trouvent déjà en enfer. La logique panoptique de la situation, où les protagonistes sont constamment observés, exposés et confrontés aux autres, amène un personnage à prononcer la conclusion célèbre : “L’enfer, c’est les autres.” 

Du 14 au 18 novembre, Huis clos sera montrée en français au 45th Street Theatre à quelques pas de Times Square. La pièce de théâtre, mise en scène par Roxane Revon, sera jouée par les acteurs français Brice Baillié, ISIS, Roxane Revon et Charlotte Hammel.

Danièle Thomas Easton: Franco-américaine, socialiste et démocrate

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En partenariat avec RTL. Danièle  est un pilier de la communauté française de Philadelphie où elle vit depuis 1978. Démocrate aux Etats-Unis, socialiste en France, elle s’inquiète d’une victoire républicaine le 6 novembre.

Chaque matin, elle commence par lire religieusement le New York Times. Puis elle jette un œil à la presse française, « car elle est toujours plus optimiste sur les chances de victoire d’Obama », glisse-t-elle avec humour. Ainsi Danièle Thomas Easton suit la campagne électorale pour les élections présidentielles et législatives du 6 novembre, sans trop s’attarder sur les apparitions publiques des candidats démocrates et républicains, « donnant l’impression qu’il s’agit d’opérations de relations publiques et non de politique, cela me gène », explique-t-elle dans un français châtié.

Danièle Thomas Easton a 65 ans, dont trente-quatre passés à Philadelphie. Originaire du nord de la France, elle y arrive pour des raisons professionnelles, comme directrice adjointe d’une société de développement économique. Elle reste pour des raisons sentimentales. Mariée, accédant à la double-nationalité, elle adopte la ville. Et lui donne une touche française. Danièle Thomas Easton se retrouve au cœur de tout projet local franco-américain : la création de la Chambre de commerce, d’une école française internationale, elle est nommée consule de France à Philadelphie en 1996 et le reste jusqu’à 2005… Danièle Thomas Easton est à la fois française et américaine, concernée par la vie politique des deux pays.

Elle se souvient d’ailleurs avec joie du moment où elle eut le droit de vote aux Etats-Unis, « je pouvais enfin participer à la vie politique et oser la critique ». Cela fait vingt-cinq ans et son vote est resté invariablement démocrate. « Je soutiens Barack Obama en 2012, même si je suis un peu moins enthousiaste qu’en 2008. On l’attendait comme le messie, il est bien normal d’être déçus… » 

Cette année, Danièle Thomas Easton est surtout inquiète. Au point d’aller donner un coup de main au parti démocrate en allant discuter avec les passants dans le centre-ville de Philadelphie pour s’assurer qu’ils sont bien inscrits sur les listes électorales. « Le prochain président pourrait avoir à nommer un ou deux juges à la Cour suprême. Si Mitt Romney l’emporte, c’est le début de la fin », estime-t-elle. Danièle Thomas Easton craint la nomination à vie de 2 juges se définissant comme « conservateurs », quand la plus haute juridiction des Etats-Unis en compte déjà cinq sur neuf membres. Ce scénario n’est pas pour demain : des juges en fonction doivent d’abord se retirer ou décéder. Mais c’est une inquiétude souvent exprimée par les démocrates.

Danièle Thomas Easton évoque en outre une vision du monde républicaine qu’elle ne comprend plus, une division entre les partis qui n’a jamais été aussi grande, « un chacun pour soi assumé des républicains » qui la met mal à l’aise. Elle estime pour cette raison que ses rares conversations politiques avec des « connaissances » républicaines ne sont « pas très agréables » et à éviter. Voter démocrate relève presque de la posture philosophique pour Danièle Thomas Easton, tout comme son vote socialiste en France. « Les mêmes principes guident mon vote : une certaine vision de l’interventionnisme d’Etat, se préoccupant de l’éducation et de la santé », explique-t-elle.

Sur cette France socialiste, les amis démocrates de Danièle Thomas Easton ont beaucoup de questions. « Ils sont sidérés quand ils découvrent notre système public de crèches et d’écoles, certes imparfait mais bien réel. Ils se disent que, oui, les Français payent des impôts mais qu’ils ont une véritable qualité de vie en retour. » Et Danièle Thomas Easton de conclure, « ils se demandent bien de quoi nous nous plaignons ».

Carreau sur Barack Obama

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En partenariat avec RTL. Nerveux, Jean Rolland fait claquer ses boules de pétanque l’une contre l’autre.

Sous le soleil de Boca Raton (Floride), la partie est serrée. Autant que l’élection. Mais Jean Rolland est plus confiant qu’en 2008. Il y a quatre ans, certains de ses amis républicains s’étaient laissés séduire par la « perspective d’un président noir » explique-t-il, dans un français  encore teinté d’accent pied noir après 47 ans sur le sol américain. Aujourd’hui, « ils me confient les uns après les autres qu’ils ont commis une grave erreur ».

Républicain de toujours, Jean Rolland est un militant anti-Obama de la première heure. Il dresse aujourd’hui un réquisitoire désordonné du mandat qui s’achève : la gestion de la dette, l’affaire Solyndra (la société de panneaux solaires subventionnée qui a fait faillite), Obamacare, la fiscalité. Selon lui, ce qui a été fait depuis quatre ans « détruit l’Amérique, qui devient chaque jour un peu plus socialiste ». Le président américain n’a-t-il pas hérité d’une situation exceptionnellement peu enviable ? « Il peut blâmer Bush mais passé un an, il faut se blâmer soi-même ! réplique-t-il. La vérité, c’est qu’Obama est un orgueilleux qui est fier de lui-même mais pas de l’Amérique ».

Jean Rolland a fui Alger, sa ville natale, en 1956. « Sans s’arrêter en France », il a émigré au Canada avant de rejoindre la Floride en 1965. Il a gardé un lien ténu avec la France. Deux semaines par an : « Au-delà, je n’y arrive pas ». D’abord restaurateur, il s’est reconverti dans l’immobilier auquel il se consacre encore entre les parties de pétanque du mercredi et du dimanche : « A chaque fois que le président est démocrate, j’ai remarqué que mes affaires ne tournent plus ».

Le président du club de Boca Raton compte donc sur Mitt Romney, un « bon gars qui a sauvé des entreprises » et Paul Ryan qui « connait bien ses dossiers », pour redresser ses affaires et le pays. Et pour que « l’Amérique arrête de s’excuser et de se faire marcher sur les pieds ». Jean Rolland est persuadé que Romney l’emportera haut la main et sera un très bon président. De toute façon, conclut-il en relançant le cochonnet, « pour faire mieux qu’Obama, ce n’est pas bien difficile ».

Sandy: le consulat publie des consignes de sécurité

Français du Tri-State, préparez vous à accueillir Sandy. Le consulat général de France met en ligne des consignes de sécurité destinées aux ressortissants français de la région pour les aider à faire face au passage du cyclone Sandy, lundi.

Cette page s’adresse aussi bien aux résidents qu’aux voyageurs. Elle comporte des informations utiles sur les options d’hébergement en cas de report de vol, ou encore des liens vers les bulletins météo de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) et le site de la MTA, gestionnaire des transports new-yorkais.

En cas d’urgence, le consulat demande aux ressortissants français de composer le 212 606 3600 et conseille “fortement” de reporter tout déplacement prévu au consulat lundi, mardi ou mercredi, “tout particulièrement si vous devez entreprendre un trajet à plus de 30 minutes de distance de nos locaux“.

Concert d'Electric Guest, le plus français des groupes californiens

Après le carton de leur tube “This Head I Hold” en janvier, Electric Guest terminera sa tournée internationale en beauté, au The Independent de San Francisco, le 2 novembre.

Quatre musiciens de Los Angeles qui ne peuvent pas choisir entre le rock pop et la musique électronique, voilà de qui est composé Electric Guest. Formé en 2005 en Californie, Asa Taccone (chant), Matthew Compton (batterie), Todd Dahlhoff (basse) et son frère Tory Dahlhoff (guitare, clavier) ont enflammé le public français cet été. Ils ont participé notamment aux Eurockéennes de Belfort, le festival We Love Green de Neuilly-sur-Seine et ont assuré la première partie du Charlotte Gainsbourg – parmi ses inspirations, le groupe cite le papa Serge. Cela fait maintenant un mois que le groupe a regagné les “States” dans le cadre de leur tournée.

Malgré son succès international, Electric Guest n’a produit qu’un seul album, “Mondo”.

A la Galerie Carte Blanche, c'est photo pour tous

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Fin novembre 2011, Gwen Lafage ouvrait la Galerie Carte Blanche sur Valencia Street dans le quartier artistique et bobo de Mission. Elle faisait un pari un peu fou: celui de démocratiser la photographie d’art.

Le principe : effectuer une sélection de photos et les imprimer en quantité limitée afin de pouvoir les offrir à des prix abordables. « J’ai toujours été intéressée par l’image en général et la créativité – d’où mes années « pub » à Paris, déclare Gwen Lafage. Mon intérêt pour la photo s’est développé assez tard à la suite d’un voyage autour du monde entre 2007 et 2008. Au retour, c’était devenu une passion qui n’a jamais cessé de grandir. C’est même devenu une obsession! »

La Bay lui permet d’assouvir cette obsession. Elle cherche des artistes, démarre un site d’achat de photographies en ligne tout en cherchant le lieu qui allait devenir quelques mois plus tard la Galerie Carte Blanche. « L’accueil que j’ai reçu ici a été un vrai moteur!  Nous sommes dans un quartier artistique bouillonnant», ajoute Gwen Lafage.

La prochaine exposition, California Dreamin’, qui ouvre ses portes le 26 octobre, est celle d’un photographe français qui a travaillé sur le thème de la Californie, saisissant grâce à son appareil les paysages sublimes de l’Etat. L’artiste, Guillaume Grasset, n’avait que 20 ans quand il a quitté la France pour vivre son rêve américain. Un beau parcours l’attendait. Après avoir fait ses gammes auprès de photographes reconnus de Los Angeles, il se lance en solo et expose à son tour son travail.

Outre les expositions d’artistes internationaux, la Galerie est un espace de travail, d’ateliers et de conférences, ainsi qu’une librairie. Chaque mois y sont organisées des dédicaces de livres. « Si Carte Blanche est devenue une évidence en arrivant à San Francisco et qu’elle est totalement à l’image de cette ville et de ses habitants, cela ne veut pas dire que le concept ne va pas voyager. Pourquoi pas un jour une galerie Carte Blanche à Los Angeles, New York ou même Rio ? », dit Gwen Lafage en souriant au milieu des photos de ses artistes.

 
 
 
 
 

Muse, des "Brits" à Oakland

Le titre de leur premier album de 1999 avait déjà exprimé les ambitions musicales de Matthew Bellamy, Dominic Howard et Christopher Wolstenholme : se faire un nom dans le “Showbiz.

C’est leur chanson “Starlight” la bien nommée qui catapulte les trois membres du groupe de rock Muse aux cieux du succès mondial. Depuis la création du groupe en 1994, les trois Britanniques ont sorti six albums dont “The Resistance” (2009) pour lequel ils ont reçu le Grammy du meilleur album rock 2011. En 2012, leur morceau “Survival” a été nommée chanson officielle des Jeux Olympiques de Londres. C’est également l’année à laquelle ils sortent leur dernier album, “The 2nd Law”, dont ils chanteront des extraits en janvier pour le public de l’Oracle Arena d’Oakland.

L'Europe au menu d'un déjeuner avec Guy Sorman à Houston

La French-American Chamber of Commerce (FACC) organise un déjeuner-conférence le 30 octobre à Houston avec Guy Sorman, sur la situation de l’Union Européenne (UE).

Between Breakdown and Federation: Where Does the European Union Stand?“, c’est le titre de ce rendez-vous. Guy Sorman, journaliste et écrivain français, tentera de répondre à cette épineuse question. La discussion se poursuivra autour d’un déjeuner, l’occasion de faire des rencontres et d’ alimenter-  littéralement – le débat.

Essayiste pour des journaux français comme Le Monde, Guy Sorman a également publié de nombreux ouvrages dans lesquels il défend une politique libérale. Il est aujourd’hui considéré comme l’un des fondateurs du renouveau libéral français. Il a également occupé plusieurs postes au sein de la municipalité de Boulogne-Billancourt, dont celui de maire adjoint en charge de la culture de 1995 à 2009.

Accents français au Halloween de Houston

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Halloween, fête américaine? Le groupe meetup francophone Houston French Gang propose d’apporter une touche bien française à l’événement.

Le 27 octobre, le groupe propose de rejoindre sa bande dès 18h pour suivre la 6ème édition du Montrose Crowl, le plus grand évènement Halloween de la ville. Au programme, 500 à 1.000 personnes se promèneront dans les rues de Houston, de restaurants en restaurants, de bars en bars, ouverts gratuitement sur leur chemin.

Festivités, rencontres franco-américaines et frissons seront donc au rendez-vous. Il est possible de rejoindre la troupe à n’importe quelle heure de la soirée, qui promet de se prolonger jusqu’au bout de la nuit.

Thibault Cauvin, globe trotter de la guitare, à Dallas

New York, Hong Kong, Sao Paolo, Istanbul, Londres, Melbourne ou Tel-Aviv, il n’y pas de grande ville où Thibault Cauvin n’a pas encore donné de concerts.

Ce vendredi, l’Alliance Française de Dallas et l’Université du Texas accueillent le guitariste français. Lors de son concert à la Jonsson Performance Hall, le jeune Bordelais jouera ses célèbres morceaux de guitare classique.

Avec plus de 1.000 concerts dans le monde entier, Thibault Cauvin, âgé de 26 ans, compte déjà parmi les guitaristes les plus prisés. Le Français issu d’une famille de musiciens s’est fait un nom pour avoir gagné plusieurs concours internationaux de guitare tels que la “Masters Guitar Competition” à San Francisco en 2004 et le concours “Young Classical Guitarist of the Year” à Bath (Angleterre) en 2002. En 2011 est sorti le documentaire réalisé par Nicolas Pierre Morin “Thibault Cauvin across China” sur la grande tournée du jeune guitariste en Chine.