Accueil Blog Page 1459

Mon homme est "sex-addict"

« Il est Sex Addict. Oui, c’est ça insiste-t-elle, il a un problème avec le sexe. » Voilà, elle a trouvé. Depuis le temps qu’elle cherchait : Sex Addict.

Il y avait la série Californication pour éveiller sa conscience mais franchement trop éloigné de sa réalité. Le coup du père-divorcé-sexy-écrivain, c’est too much. Il y a eu l’arrestation spectaculaire de Dominique Strauss-Kahn. De nouveau, l’affaire est trop énorme pour s’identifier. Bien qu’on y parle d’un homme de pouvoir, d’apparence respectable. C’est un Français aussi, justement de passage à New York. Et puis, il y a eu ce film choc, « Shame ». L’histoire d’un Golden Boy comme Big Apple en produit des milliers. L’addiction sexuelle fascine, c’est indéniable. Avec une telle mise en scène, on aurait presque envie de l’être, sex addict !   Bref, ce qui l’a fait souffrir depuis si longtemps porte enfin un nom ; quel soulagement ! Elle l’a dit. Ou plus exactement, elle a osé le dire. Elle expire un grand coup, répète son diagnostic. Pour me convaincre ? Non, je n’en ai pas besoin. Ce que j’entends, ce qui m’interpelle aussi, c’est son soulagement.

« Je m’en suis voulue pendant des années de ne pas être à la hauteur de ses demandes. Il ne cesse de me dire que tout le monde le fait, que c’est normal, que je suis coincée. » Comment peut-elle savoir s’il a raison ? Avec qui se comparer ? Qu’est-ce qui est normal et qu’est-ce qui ne l’est pas ? Pour lui faire plaisir, elle  s’habitue progressivement à ses exigences sexuelles, se plie à tous ses fantasmes, accepte de vivre de nouvelles expériences libertines. « Mais ça ne m’excite pas et ne m’apporte pas vraiment de plaisir. Je n’ai même plus de désir. Il le voit bien mais renforce son attitude en espérant me le susciter. C’est tout le contraire qui se produit !». Pendant tant d’années, elle s’est sentie responsable et complexée. En fait, le balancier était cassé. Comment pourrait-elle libérer son désir, il en a pour deux ! Ses pulsions ont pris toute la place dans leur intimité : il ne lui laisse pas d’espace pour faire surgir son désir. Il le précède, toujours.  Elle n’a plus besoin de séduire, elle ne connaît plus la tension de l’attente, la sensualité est évacuée. L’érotisme a disparu. Le sexe perd alors tout son intérêt à ses yeux. Il est réduit à évacuer un appétit sexuel débordant, laissant derrière lui un goût amer. Chacun perd l’estime de soi et de l’autre : « J’ai l’impression qu’il me consomme comme on mange au fastfood. Ça me dégoute ! »

« Quand j’ai découvert qu’il consultait régulièrement des sites pornographiques, je me suis effondrée. En silence, évidement. Pour moi, ça voulait dire que je ne le satisfaisais pas ».  C’est exactement la réaction classique d’une femme. Elle a l’impression d’être fautive et toute sorte d’idées lui passe par la tête : « Il ne me désire plus » ; « je suis trop grosse et vielle » ; « je ne suis pas assez sexy » ; « je ne suis pas son genre de femme », etc. Elle s’enferme à nouveau dans la culpabilité et perd confiance en elle. Pour la retrouver, elle va s’essayer ailleurs. D’abord en testant son pouvoir de séduction sur les hommes en général. Un jour,  elle ira plus loin avec l’un d’eux. Et là, c’est la révélation ! Non seulement, elle est capable de plaire mais en plus, elle a du désir et du plaisir. Le problème ne vient donc pas d’elle !

Si seulement elle lui avait demandé la raison de sa consommation de pornographie, elle n’aurait certainement pas eu besoin d’en arriver là – et de blesser à son tour son ego. Par son attitude, la voilà qui renforce le cercle vicieux qui s’était installé au lieu de le désamorcer.  Si elle savait comme son homme l’aime et la désire. Mais il utilise malgré lui le sexe pour évacuer des frustrations, des inquiétudes, du stress qui n’a rien à voir avec sa relation à elle. Le sexe remplit alors la même fonction que peuvent jouer l’alcool ou la drogue. Il est devenu pour lui un acte compulsif, créant une dépendance à la suite du désespoir qu’il engendre.  Cette addiction a alors les mêmes conséquences désastreuses qu’on connaît sur la vie conjugale d’abord, la vie familiale ensuite et finalement sur la vie professionnelle.

Mais pour quoi donc les femmes se sentent-elle toujours la cause des problèmes ? Pourquoi les hommes sont-ils si prompts pour les banaliser ou accuser ? Pourquoi n’acceptent-elles pas que l’homme puisse avoir ses propres combats ? Pourquoi lui est-il si difficile de les reconnaître ? Parce qu’il leur faudrait visiter leur histoire et avoir le courage d’y faire face. Mais Dieu comme cette tâche nous semble si souvent insurmontable ! Chacun a son timing. Mon travail consiste aussi à l’accepter.

"No Doubt", le mythe renaît au Gibson Amphitheatre

Gwen Stefani en aurait-elle eu assez d’être seule? Originaire de Californie, le mythique groupe No Doubt a choisi Los Angeles pour faire son come-back après onze ans d’absence. Un retour aux sources très attendu par les fans, avec pas moins de sept dates dans la Cité des Anges.

Dans une interview donnée au Sun, Gwen Stefani a déclaré qu’elle ne referait plus d’albums solo: “Je n’ai jamais vraiment eu besoin de faire ça, et je ne le referai pas. Je suis heureuse d’être avec No Doubt.” Plus d’une décennie après leur titre phare “Don’t Speak“, le groupe emmené par la chanteuse revient avec un nouvel album, dans les bacs depuis le 14 septembre. Une tournée mondiale, qui a commencé à New York le 5 septembre dernier, est prévue pour l’année 2012/2013. De quoi ravir les fans!

Formé en 1986 en Californie, No Doubt s’est imposé comme un des groupes majeurs des années 1990, grâce à son univers à la fois kitsch et pop qui leur a apporté une série de tubes mondiaux. Après avoir écoulé plus de 45 millions d’albums dans le monde, le quatuor a remis sa musique au goût du jour, faisant appel aux producteurs Switch et Diplo, connus pour avoir produit les titres de Beyoncé, MIA, ou encore Santigold.

Kitsuné fait danser le Poisson Rouge

Le label français Kitsuné a ouvert sa première boutique sur Broadway. Il fête son expansion américaine avec une soirée « Kitsuné Club Night », le 30 octobre au Poisson Rouge.

Fondé en 2002 à Paris par Gildas Loaëc, Masaya Kuroki et l’entreprise de design Åbäke, Kitsuné est un label de musique et une boutique de mode ayant déjà rendu célèbre des talents tels que Phoenix, Yelle, La Roux ou encore le groupe Klaxons.

A partir de 22h, quatre DJ et groupes chaufferont la salle du club de Greenwich Village : The Twelves est un duo de DJs brésiliens (João Miguel et Luciano Oliveira) dont le style est influencé par Daft Punk, Justice, Goldfrapp entre autres. Originaire de Reims, Yuksek (Pierre Alexandre Busson) présentera des mix de musique pop et électro. Son dernier album s’intitule “Living on the Edge of Time” (2011).

Ensuite, place au style éclectique du groupe New Moods, intégrant des éléments new wave des années 1980, électro et sons de guitare anatolienne. Les DJs new-yorkais JDH & Dave P (Josh Houtkin et Dave Pianka), quant à eux, ont considérablement contribué à raviver la scène électro underground de la Grosse Pomme. En 2004, ils établissent la soirée à succès « Fixed » au Grand Hotel à Tribeca. Ils ne pouvaient pas passer à côté de cet événement musical d’octobre.

Un Français sur le ring du Barclay's Center

0

Flambant neuf, le Barclay’s Center de Brooklyn accueille pour la première fois les meilleurs boxeurs du monde. La soirée “World Championship Boxing” de ce samedi 20 octobre propose neuf combats toutes catégories à partir de 17h. L’événement marque le retour de la boxe dans leur coeur de Brooklyn, les grands combats se disputant jusqu’à present au mythique Madison Square Garden.

Et un jeune boxeur franco-camerounais montera sur le ring. Hassan N’Dam N’Jikam boxera contre le Cubano-américain Peter Quillin, invaincu dans la catégorie poids moyen. Né en 1984 au Cameroun, Hassan N’Dam N’Jikam remporte le titre de “Champion d’Afrique de boxe amateur” en 2003. En mai 2012, il bat l’Ukrainien Max Bursak et obtient ainsi le titre de champion du monde WBO. Son palmarès à ce jour : 27 combats, 27 victoires, dont 17 par K.O. Mais le combat de samedi est loin d’être gagné. Son challenger “Kid Chocolate”, qui mesure 5cm de plus que le Français et dispose également d’un bilan impeccable : aucune défaite et 20 victoires par K.O.

 
 
 

"Les Bien-aimés" au Festival du Film de Fort Lauderdale

C’est l’un des festivals de cinéma les plus importants aux États-Unis, le Festival du Film de Fort Lauderdale se tiendra du 19 octobre au 11 novembre, au théâtre Cinema Paradisio.

La 27ème édition du Festival mettra en vedette le cinéma indépendant du monde entier. Cette année, le cinéma français ne fait pas exception avec cinq films francophones en compétition dont “Les Bien-Aimés”, projeté en clôture du Festival de Cannes 2011. Réalisé par Christophe Honoré, le film relate en chanson les trajectoires sentimentales d’une mère (Catherine Deneuve) et de sa fille (Chiara Mastroianni), des années 60 à aujourd’hui. “Les Bien-Aimés” a été bien reçu par la critique, en France comme à l’étranger.

Le festival accueille également “Un Heureux Évènement”, réalisé par Rémi Bezançon, une comédie dramatique qui apporte une vision intime  et sans tabous de la maternité. Toujours en compétition, trois autres films français seront projetés dans le cadre du festival: “Une Vie Meilleure” de Cédric Kahn, “La Clinique de L’Amour” réalisé par Artus de Penguern et enfin “Les Contes de la Nuit” de Michel Ocelot.

Fondé en 1986, le Festival du Film de Fort Lauderdale vise à faire découvrir des films américains indépendants ainsi que des films étrangers souvent méconnus aux États-Unis. Chaque année, plus de 35 nationalités sont représentées.

"French Cinema Now", c'est maintenant !

Comédies, romances ou drames : les films français sont à l’honneur ce mois-ci à San Francisco lors du festival « French Cinema Now ».

Dans la foulée de la « Cinema Fall Season » organisée par la San Francisco Film Society (SFFS), la cinquième édition de ce festival faisant la promotion des derniers chefs-d’oeuvre du cinéma français aura lieu du 24 au 30 octobre au Landmark’s Embarcadero Center Cinema.

Le film « Camille rewinds » (Camille redouble, 2012), une comédie dramatique de Noémie Lvovsky dans laquelle le personnage principal entreprend un voyage dans le temps pour changer le cours de sa vie, ouvrira le bal le 24 octobre à 18h30. La projection sera suivie d’une fête de lancement au Credo (360 Pine Street, San Francisco, CA 94104).

Le festival offre un panorama hétéroclite de dix films francophones : avec le film romantique « Donoma » (France 2011), décoré du Prix Louis-Delluc en 2011, le réalisateur haïtien Djinn Carrenard fête son premier long métrage. La comédie « My Worst Nightmare » d’Anne Fontaine (« Mon pire cauchemar », France 2011), quant à elle, raconte l’histoire de deux couples totalement différents qui ne se seraient jamais croisés si leurs fils n’étaient pas meilleurs amis.

Les huit autres films à l’affiche sont : « Aliyah » d’Elie Wajeman (« Alyah », France 2012), « All Together » de Stéphane Robelin (« Et si on vivait tous ensemble? », France/Allemagne 2011), « Mobile Home » de François Pirot (Belgique/Luxembourg/France 2012), « A World Without Women » de Guillaume Brac (« Un monde sans femmes », France 2011), « Hors Satan » de Bruno Dumont (France 2011), « Louise Wimmer » de Cyril Mennegun (France 2011) et « Sister » d’Ursula Meier (« L’enfant d’en Haut », France/Suisse 2011).

 

"Sea Turtles", une quête d’identité sur les planches

Quatre femmes issues de trois générations de juifs français d’origine tunisienne sont à la recherche d’un endroit où elles peuvent se sentir chez elles. C’est sur ce récit que se base la nouvelle pièce de théâtre écrite et mise en scène par Roland David Valayre.

Dans Sea Turtles, l’auteur et réalisateur français aborde l’histoire vraie des tribulations subies par sa mère, sa grand-mère et ses tantes. Celles-ci étaient des juives berbères qui ont émigré de Tunis à Paris au pire moment possible : en 1938. Elles ont évité la déportation en s’échappant clandestinement de France occupée en retournant en Tunisie. La pièce de théâtre explore les pensées et émotions des quatre femmes provoquées à différents moments de leur vie par les nombreux trajets entre Paris et Tunis. Aussi attristante que l’histoire puisse paraître, Sea Turtles est une aussi une comédie sur l’amour.

La pièce de théâtre en anglais sera montrée huit fois au SouthSide Theater pendant les week-ends du 2 au 11 novembre. Aux séances de vendredi et samedi à 20h s’ajoutent celles de samedi et dimanche à 15h. Anna Andersen, Cheryl Cleary, Lisa Drostova, Allison Fenner, Joanne Grimm, Raymonde McCoy et Andrea Satin jouent les quatre personnages de l’histoire.

Né d’une initiative d’un groupe d’étudiants au Berkeley Repertory Theater, le Generation Theater est une compagnie de théâtre à but non-lucratif. Parmi ses dernières productions comptent 4Soldiers (2008), la comédie DiTCH en (2009), BooKKeepers (2010) et Audition (2012).

"The Boss" Springsteen enflamme Oakland

Bruce Springsteen continue sa tournée internationale. Le 30 novembre, il se produit sur la scène de l’Oracle à d’Oakland avec son groupe, le E Street Band. Après presque quarante ans de carrière, celui que l’on surnomme “The Boss” n’a pas fini d’étonner ses fans.

Proches de ses fans depuis ses débuts en 1973, Bruce Springsteen aime aussi se produire dans des salles plus modestes que les stades qu’il a remplis au fil de sa longue carrière. Quarante ans et 29 disques plus tard, dont “Born to Run” en 1975 et “The Rising” en 2002, il continue d’encenser les scènes du monde entier. Sa tournée actuelle l’a emmené notamment à East Rutherford dans le New Jersey les 19 et 21 septembre et Vernon dans l’Etat de New York le 29 août, sans oublier Chicago et Philadelphie.

Le E Street Band l’accompagne depuis ses débuts. Il est aujourd’hui composé de Garry Tallent, Roy Bittan, Max Weinberg, Steven Van Zandt, Nils Lofgren et de sa femme Patti Scialfa.

Chloé Trujillo, femme de star, chouchoute de Billabong et Colette

Chloé Trujillo, née de parents stylistes de mode, a toujours peint et dessiné.

Elle se faisait reprendre régulièrement par ses professeurs qui n’appréciaient guère de la voir illustrer ses cahiers de classe. « Je dessinais sur tout ce qui me tombait sous la main. C’est pourtant ainsi que mon cerveau absorbait le mieux le cours », dit-elle en riant.

Arrivée à New York il y a douze ans, Chloé Trujillo a vécu le 11-Septembre. Elle était alors chanteuse dans une comédie musicale dans la Grande Pomme.

Fin 2001, elle décide de quitter l’Est pour Los Angeles. Elle rencontre son mari, avec lequel elle a deux enfants. Il se trouve que Robert Trujillo n’a pas un métier comme les autres : il est le bassiste du groupe Metallica. Installés à Paris pour une tournée européenne de trois mois, ce dernier reçoit une guitare en bois nu et demande à sa femme de la personnaliser. En faisant du rangement dans ses affaires d’enfance dans la cave parisienne de son père, Chloé Trujillo remet la main sur son kit de pyrogravure. Elle décide alors d’utiliser ce fer qui permet de dessiner en relief sur le bois pour décorer la basse de son mari. Elle y dessine  les motifs du calendrier aztèque, en l’honneur des origines de Robert Trujillo. Celui-ci, conquis, emmène l’objet en tournée et l’instrument fait des émules. Depuis, Chloé Trujillo reçoit régulièrement des commandes de la célèbre marque de basses allemande Warwick. “C’est ainsi que mon travail sur des objets a commencé“.

Si son art se développe sur toutes formes de supports, il était logique qu’en tant que Californienne, vivant entre Los Angeles et San Francisco depuis plus de dix ans, les planches de surf deviennent l’un d’eux. Le directeur de Billabong lui propose, lors d’une rencontre à Biarritz, de faire un essai et de décorer des planches de la marque australienne. Quelques mois plus tard, elle reçoit chez elle trois planches de surf. « J’ai été surprise car cette discussion datait de plusieurs semaines et je n’y pensais plus vraiment », dit-elle, riant et repensant à sa tête quand elle a vu les planches arriver.

La première planche qu’elle peint a une portée symbolique forte car, alors que Chloé Trujillo travaillait dessus, le surfeur légendaire Andy Irons a été retrouvé mort dans une chambre d’hôtel à Dallas. Or, sans le savoir, elle a dessiné un jeune homme blond qui lui ressemblait. Cela a frappé Robert Trujillo, surfeur, qui fait le rapprochement tout de suite. Tous deux décident d’en faire don à une association en relation avec le surf et l’environnement. La planche est vendue aux enchères. Elle décore aujourd’hui le bureau du directeur de Billabong California qui l’a rachetée. Chloé Trujillo travaille actuellement sur sa sixième planche de surf.

Cette année 2012 est un tournant dans sa carrière d’artiste car ses toiles sont également devenues des accessoires de mode. Une partie de son oeuvre se retrouve en effet sur des foulards, disponibles chez Colette rue du Faubourg Saint Honoré à Paris. Une adresse prestigieuse pour une artiste généreuse.

Houston Accueil reçoit à Ranch Park

L’association Houston Accueil fait sa grande rentrée au George Ranch Historical Park (Richmond, Texas) ce dimanche 21 octobre.

Un verre de bienvenue, un barbecue, des activités diverses pour les enfants encadrées par des animateurs du George Ranch et une multitude d’activités sportives sont au programme de cette journée de retrouvailles. Les participants se retrouveront devant l’aire de pique-nique à quelques pas du Visitor Center du parc.

Vieux de plus de 182 ans, le George Ranch comprend aujourd’hui encore 2.300 acres de terres cultivées. Grâce à un partenariat entre la Fort Bend County Museum Association et la George Foundation, une aire de 480 acres est devenue un musée en plein air. Dans le George Ranch Historical Park, les visiteurs peuvent découvrir, entre autres, une ferme de pionniers restaurée datant des années 1820, un manoir victorien des années 1880, un campement de cow-boys des années 1890 et un ranch qui remonte à 1930.

Le George Ranch Historical Park est situé à 45 kilomètres au sud-ouest de Houston.

Halloween à New York: choisissez votre style

Du kitsch, du trash, du chic: il y en a pour tous les goûts dans le tour d’horizon French Morning des façons de fêter Halloween, avant et après la date fatidique du 31 octobre.
Le bal victorien de Dance of Vice
Ce groupe d’amateurs de soirées costumées met les petits plats dans les grands pour Halloween. Inspirés par le décor néo-gothique de l’immense Riverside Church, les participants du PhantasmaGOREY Victorian Halloween Ball sont invités à faire débauche d’imagination, pour commencer… Le dress code de l’invitation à lui seul laisse rêveur: Neglected Murderesses, Doubtful Guests, Gashlycrumb Tinies, Hapless Children, Gilded Bats, Anguishing Artists, Restless Widows, Lonesome Mourners… A partir de 25$.  Le samedi 27 octobre, Riverside Church, 91 Claremont Ave, Manhattan.

Défilé d’Halloween
S’il y a bien un évènement que les fans d’Halloween ne doivent pas manquer, c’est la célèbre « Halloween Parade » dans le Village. Cette année, elle souffle ses 39 bougies. Le parcours reste le même : de Spring Street à la 21st Street, le long de la sixième avenue. Halloween ne se limitant pas à des apparats “qui font peur”, tous les déguisements sont les bienvenus au sein du cortège qui, cette année, aura pour thème « Tick tock », synonyme de temps qui s’écoule. Les spectateurs peuvent participer au défilé. Seules conditions : être créatif et à l’heure pour le départ. Pas de costume ? Aucun problème, il suffit de porter une marionnette et l’affaire est dans le sac! Le mercredi 31 octobre à partir de 20h. Plus d’informations ici.
Un autre défilé, bien singulier, aura lieu le 20 octobre. Direction Tompkins Square dans l’East Village pour la « Dog Parade » annuelle qui fête en 2012 son 22ème anniversaire. Vous pourrez marcher avec Médor déguisé en grenouille, geisha ou en dragon, dès midi. Au bout de ce cortège canin infernal, le plus beau déguisement permettra au propriétaire de repartir avec un vélo Continuum et à son toutou de gagner de nombreuses gâteries. 5$ par participant, Tompkins Square. Plus d’informations ici
Halloween « frenchie »
La brasserie Beaumarchais se charge cette année de la soirée “in” d’Halloween, le samedi 27 octobre. Le restaurant français nommé après l’auteur du Barbier de Séville, propose un brunch Halloween puis une soirée, le même jour, sur le thème… du Barbier de Séville et de Sweeney Todd. Une façon, d’après la brasserie, de jouer sur la dualité “Doctor Jekyll and Mister Hyde” du Barbier de Séville et le côté obscur et macabre de Sweeney Todd, le barbier qui tuait ses clients pour alimenter la boucherie du coin. L’équipe aussi se prête au jeu. Tous les employés seront déguisés, la salle sera décorée et une maquilleuse présente pour  transformer les clients qui souhaitent l’être. Brasserie Beaumarchais,  409 West 13th Street, Meatpacking District.
BZH New York ne manque pas une occasion pour un Fest Noz. L’association bretonne de New York organise un Halloween celte au pub Collony’s de Times Square. Insolite ? Pas tant que ça puisque Halloween est à l’origine une fête celte, célébrée par les druides au moment du passage à la nouvelle année. Pour l’occasion, des musiciens issus du monde celte seront au rendez-vous dont le trio breton Thomas Moisson. Un concours du meilleur déguisement sera organisé. 10$ pour les membres, 20$ pour les visiteurs, Conolly’s, 121 W 45 street, de 19h à 21h. Plus d’informations ici
La boutique de vêtements vintage de Williamsburg, Le Grand Strip, organise une soirée aux accents chicos : « Dior or Die », le 31 octobre. Masques et déguisements sont les bienvenus pour cet événement qui marquera aussi le 6e anniversaire de la boutique. Le Grand Strip, 197 Grand Street, 31 octobre de 18h à 22h. RSVP obligatoire : [email protected] . Plus d’informations ici.
Les maisons hantées
Que serait Halloween sans une bonne vieille maison hantée? Parmi les plus effrayantes, on retient la célèbre « Times Scare Haunted House » (notez le jeu de mots). Au coeur de Times Square, elle réserve à ses visiteurs des surprises effrayantes au bout de chaque couloir. Les organisateurs promettent qu’ils ont  mobilisé les « meilleurs acteurs » de New York pour vous donner les chocottes. Elle est ouverte aux courageux (seuls ou en groupe) tous les jours à des horaires multiples. Les tarifs vont de 30$ à 175$, pour ceux qui souhaitent prolonger l’expérience par un spectacle et un dîner. Plus d’informations ici.
Même thème, autre quartier. A la « Blood Manor » de Hudson Square, plus de 400 m² ont été entièrement convertis en décors de films d’horreur, avec des acteurs qui sautent littéralement sur les visiteurs mais – c’est bien précisé sur le site – « ne doivent pas les toucher ». Rassurant. Environ 35$ pour une visite qui dure 25 minutes. Les groupes de 15 doivent réserver à l’avance pour des tarifs de groupe. Plus d’informations ici.
Chasse au trésor
Autre activité insolite, la chasse au trésor dans les rues de Brooklyn, le 20 octobre, et de Manhattan, le 21 octobre. La « Halloween Amazing Scavenger Hunt » emmène les concurrents dans les rues décorées et sombres de New York pour une course infernale vers le trésor. Chaque équipe a besoin d’une Metrocard et d’un appareil photo (portable ou numérique) pour partir déchiffrer les “spooky clues” qui la mèneront au but. 35$ par personne, la course de Brooklyn part de McCarren Park à 13h, la course de Manhattan part de Common Ground à 12h30 . Plus d’informations ici.
Halloween pour les petits
Une randonnée hantée attend les moins de 12 ans au Alley Pond Park (Queens). Un guide racontera des histoires de fantômes tout en déambulant le long des sinistres sentiers boisés du lieu. Heureusement, un chocolat chaud sera ravi pour rassurer les plus terrifiés. Costumes obligatoires. Le 29 octobre à 16h30 pour les 5-7 ans et à 18h pour les 8-12 ans, $13.
Le zoo du Bronx se transforme aussi pour Halloween. Il accueillera une série d’événements et d’activités intitulée « Boo at the zoo ». Manoirs hantés, parade de costumes, spectacles de magie, ateliers de sculpture sur citrouille sont proposés pour accueillir les enfants (et les parents) tous les week-ends jusqu’au 28 octobre. De 20$ (pour les petits) à 30$ (pour les grands) au Zoo du Bronx. Plus d’informations ici.
Halloween sur l’eau
Particularité purement new-yorkaise, les soirées sur l’Hudson. En 2012, de nombreuses célébrités ont disparu. Qu’à cela ne tienne, la soirée “Dead celebrities Costume Ball” permet aux fans de faire revivre leur idole le temps d’un soir. Déguisés en Amy Whinehouse, Whitney Houston ou en Neil Armstrong, les invités prennent place à l’intérieur du Jewel Yacht pour une croisière macabre ou délirante, selon l’humeur. Embarquement à 20h le vendredi 26 octobre, de 30$ à 45$ par personne. Plus d’informations ici.
Soirée déguisée dit aussi « soirée pirate » ! « Pirates on the Hudson » propose aux amateurs de crochets, de trois-mâts et de cache-oeil de revêtir leurs plus belles tenues de flibustiers pour passer une soirée à bord Paddle Wheel Queen. DJ et buffet à volonté sont inclus dans le prix. De 30$ à 50$. L’embarquement est à 18h le samedi 27 octobre. Plus d’informations ici.
Enfin, pour que la croisière s’amuse encore plus, rendez-vous au « Haunted Ghost Ship ». Mélange de maison hantée et de soirée costumée sur un bateau, les invités ont accès à un open bar et un buffet à volonté. Sans oublier un DJ et une piste de danse pour fêter Halloween sur l’Hudson, avec en prime la vue sur Manhattan. 50$, le samedi 27 octobre à 18h30. Plus d’informations ici.
Spectacle d’Halloween
“La Fête”, c’est le nom du spectacle décadent de cette année. Ecrit par Jeff Takacs, chorégraphié par Austin McCormick et produit par la Company XIV, il mêle musique, comédie et danse pour un show néo-baroque au cours duquel les personnages se livrent à plusieurs jeux macabres sur fond de music live. “Le public devient l’invité privilégié d’une fête dépravée et de débauche, où personne n’est vraiment qui il paraît” 45$. Informations sur les séances et réservations sur le site.

"L'Art de Vivre français" au Consulat

Etre une plateforme pour l’excellence et le savoir faire artisanal : c’est l’ambition de «La Grande Décoration / Art de Vivre français », l’exposition qui aura lieu du 23 au 25 octobre au Consulat Général de France à New York.
Entre les tissus de Tassinari & Chatel, les vitraux des ateliers Duchemin ou les sculptures de Jean Charles Maïna, l’événement de trois jours met en valeur le savoir-faire de vingt-deux sociétés françaises travaillant dans des domaines divers tels que l’architecture d’intérieur, les arts décoratifs des intérieurs, le design de  paysages, la couture et la joaillerie. Chaque entreprise, dont beaucoup sont déjà implantées aux Etats-Unis, présentera au public des pièces conçues spécialement pour l’événement.
Cette exposition est présentée par deux associations françaises de fabricants de produits de luxe, le Comité Bellecour de Lyon (dont le président d’honneur est le chef Daniel Bouloud) et Prestige et Tradition de Paris. Les groupes ont été créés dans le but de promouvoir les entreprises du luxe des deux villes dans les secteurs de la décoration, des métiers d’art et du textile.
Parmi les nombreux joailliers représentés, on note l’entreprise Tournaire, connue pour ses “bijoux architecture”. Ce joaillier parisien fabrique par exemple des bagues portant la silhouette de New York. Parmi les ambassadeurs de la couture française se trouve notamment le tailleur de renommée internationale Max Chaoul. Elu “Créateur de l’Année” par les Couture Bridal Awards à New York en 2004, ce dernier présente ses fameuses robes de mariée.
La liste complète des exposants: Expo Marbre, Max Chaoul, Joïa, Ateliers Charles Jouffre, Laurence Oppermann, Joël Orgiazzi, Roure, Rouveure-Marquez, Tassinari & Chatel, Tournaire, Jeito, BonChic, BonChien de Céline Boulud, Jean Charles Maïna, Delisle, Meriguet-Carrère, Rémy Garnier, François Goffinet, Asselin, Ets Maleville, Bernard Pictet, Atelier Midavaine et Ateliers Duchemin.