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Les gagnants du concours Gad Elmaleh sont…

Les gagnants sont Jessy Epstein et Philippe Rosen.
Bravo aux heureux gagnants. Pour les autres, il reste des places sur www.citywinery.com.

Le célèbre humoriste Gad Elmaleh monte sur scène du 25 au 29 novembre à la City Winery. Ce n’est pas son premier spectacle à New York (il est venu notamment en 2006 à New York), mais le plus populaire des comiques français du moment est sans doute un des rares à pouvoir remplir ici une salle pendant plusieurs soirs de suite pour un spectacle exclusivement en français.

Cuisine, art et business à la French Week Miami

Chaque année, la French Week Miami cherche à promouvoir la culture et la présence française en Floride du sud.

S’étalant en 2012 sur plus d’un mois, elle a pris de plus en plus d’ampleur depuis sa première édition en 2008. Organisée par la Chambre de commerce franco-américaine en collaboration avec le Consulat général de France à Miami, la French Week Miami réunira Français et francophiles pour quelque 27 événements dans une multitude de lieux.

La première édition du Miami Nice Jazz Festival, seul festival franco-américain de jazz, ouvrira le bal du 26 au 28 octobre. Présenté par Nice, ville jumelle de Miami depuis 1963, il réunira quelques pointures du monde du jazz, dont Dee-Dee Bridgewater, qui est aussi l’ambassadeur du festival, le percussionniste André Ceccarelli et l’ex chanteur de Santana Alex Ligertwood.

Du 1er au 30 novembre, la troisième édition du French Spice Miami régalera les amateurs de cuisine française. Pendant un mois, une vingtaine de restaurants français, dont le Café Bastille, Le Boudoir, le Lulu, Le Provencal et le Baôli, proposeront des prix réduits. Une soirée consacrée au vin aura lieu le 14 novembre à la Villa Azur.

Outre la gastronomie, de nombreux événements faisant la promotion de la culture française figurent au programme. Plusieurs films français (Paris, je t’aime, Nous nous sommes tant haïs, Rive) seront montrés à la Florida International University et lors du Fort Lauderdale International Film Festival. Les amateurs de littérature pourront rencontrer l’écrivain français Marc Levy pendant le Miami Book Fair International. Autres moments forts: le show du comédien Anthony Kavanagh le 7 novembre et le concert du groupe de musique parisien Nouvelle Vague le 2.

Mais la French Week Miami ne se limite pas aux seuls domaines de la culture et de la gastronomie. Elle sert aussi de plateforme de networking pour les entrepreneurs franco-américains. Ainsi, nombre de petits-déjeuners et dîners d’affaires seront organisés par la Chambre de commerce. Un déjeuner avec l’ambassadeur de France aux Etats-Unis, François Delattre, aura lieu le 1er novembre.

Nicolas Sarkozy conférencier et futur chef d'entreprise

Exclusif French Morning. C’était la rentrée de Nicolas Sarkozy et le début  de sa nouvelle vie. Devant quelque 400 banquiers, investisseurs et patrons réunis par la banque d’investissement brésilienne BTG Pactual, l’ancien président français a parlé deux à trois minutes en anglais, avant de répondre en français pendant 45 minutes aux questions d’Andre Esteves, le patron de la banque.
Arborant sa nouvelle barbe de 3 jours, Nicolas Sarkozy semblait “un peu tendu” au début de son allocution témoigne un des convives du déjeuner. Selon une source proche des organisateurs, le cachet qu’il a touché avoisinnerait les 120.000 dollars, une somme très inférieure aux 250.000 qu’exige Bill Clinton “mais très respectable compte-tenu qu’il ne parle pas anglais”, précise cette même source.
French Morning a pu consulter l’enregistrement intégral de cette intervention (à lire ici), consacrée principalement à l’Europe. Interrogé sur les perspectives économiques pour le continent, il a livré un diagnostic mitigé: prévoyant de nouvelles crises dans les deux ans à venir, mais assurant que l’Europe et l’euro seront toujours là, et importants, dans dix ans.
Reprenant un thème souvent répété pendant sa présidence, il a souligné la nécessité d’un “leadership européen” qui a-t-il dit, “ne peut être que celui des grands pays, France, Allemagne, Grande-Bretagne”.
La conversation n’a pas porté sur la politique intérieure française (à l’exception d’une remarque de son interviewer assurant: “On savait qu’on vous regretterait, on ne savait pas qu’on vous regretterait si vite!”), mais l’ancien président français a évoqué son avenir, et fait savoir à cet aréopage d’entrepreneurs qu’il rêvait de rejoindre leurs rangs. “J’aimerais tellement montrer qu’on peut avoir été un politique et comprendre l’entreprise”, a-t-il lancé, soulignant qu’il ne comptait pas se contenter de faire des conférences à travers le monde.
A la sortie du Waldorf Astoria, où se pressaient une trentaine de journalistes français venus pour certains de France pour l’occasion, l’audience était conquise:

Le texte de la première conférence de Nicolas Sarkozy

Exclusif French Morning.

L’introduction (en anglais): I am very proud to be your guest. I am a new retiree. Young, maybe, retiree certainly. I haven’t worked for 5 months. I never had so long vacations in my life. And the worst thing is I was very happy with the situation  (…). I used to do speeches everyday. Today is my  first speech since the presidential election (…).

(Sur l’histoire de l’Europe): “Je voudrais faire une première remarque. Peut-être ceux qui ne sont pas Européens dans la salle ne perçoivent pas l’importance de la situation. L’Europe est la partie du monde où, pendant un siècle, il y a eu le plus de guerres, le plus de cruauté, et le plus de morts (…) Si on oublie ça on ne peut comprendre l’importance de l’Union Européenne pour l’Europe. Les guerres les plus cruelles ont été en Europe. L’endroit où on a assassiné le plus de juifs, ce n’est pas en Orient, c’est en Europe. C’est une vérité historique.

(Sur le couple franco-allemand) Au lendemain de la Seconde guerre mondiale, un certain nombre d’Européens ont dit : ‘ça ne peut pas continuer’. L’Europe s’est construite sur un désastre. Tout est parti de l’Allemagne et de la France et c’est toujours vrai aujourd’hui. L’Allemagne et  la France n’ont pas d’autre choix que de se rapprocher. Si l’Allemagne et la France ne se rapprochent pas, elles s’affronteront. Ca c’est la vraie analyse. Cette clef de lecture est toujours vraie. Voilà pourquoi l’idée européenne, malgré toutes les erreurs et les échecs est incontournable, car 450 millions d’Européens savent en regardant l’histoire de leur famille que s’il n’y a pas l’Union européenne, il y aura la guerre.

(Sur la conjoncture en Europe) Mon opinion sur la situation européenne? Elle est mauvaise, pour deux ou trois raisons. La première est que les grands pays européens ont vécu leur histoire sur une idée fausse, qu’ils étaient en première division, que c’était un dû, qu’ils n’avaient pas à le mériter, que c’était incontournable. Maintenant, c’est faux. Il y a le Brésil, le Mexique, l’Afrique du Sud, l’Inde et tous les pays émergents. Mais imaginez le traumatisme national pour des pays en première division depuis des siècles et qui aujourd’hui se trouvent menacés de descendre en deuxième division. L’Europe doit se remettre en cause, l’Europe doit mériter sa place.  Le problème de l’Europe c’est un problème de réforme et de compétitivité. J’ajoute une incidente. Ce problème ne pourra plus être résolu par l’endettement. Il ne pourra être résolu que par le progrès technologique et le travail en plus.

(Sur la gouvernance européenne). Vous (chefs d’entreprise) vous vous adaptez aux changements du monde, vous avez adapté le management de vos entreprises. Vous devez décider vite, changer de direction vite (…). Dans la politique, dans la démocratie, la décision rapide est impossible parce qu’il y a le parlement, parce qu’il y a l’opposition qui se bagarre avec la majorité, parce qu’il y a les médias, parce qu’il y a l’exigence de résultats immédiats. Donc l’Europe doit accepter le leadership, car seul le leadership permet de prendre des décisions rapides. Or le leadership est le contraire de la règle qui a permis à l’Europe de se construire. L’Europe s’est construite en disant à 27 pays, petits moyens et grands : ‘Vous avez les même pouvoirs’. Ca ne peut plus marcher. On ne peut pas avoir un système où 26 pays doivent attendre qu’un 27ème soit d’accord. Ca ne peut pas fonctionner. Qui peut mener le leadership? Les grands pays: la France, l’Allemagne, l’Angleterre (…)

Je pense que dans les deux années à venir l’Europe malheureusement va connaître des difficultés. Malheureusement pour l’Europe, heureusement pour vos investisseurs. (…) Les conditions de sortie de la crise ne seront pas réunies avant deux ans. Ca ne veut pas dire qu’il faut sortir de l’Europe. Il faut acheter au son du canon et vendre au son du clairon.

(Question: la population européenne est-elle prête pour les ajustements nécessaires?) Personne ne doute de l’importance de la construction européenne (…) Mais le décalage entre ce que comprennent les élites et ce que vit le peuple peut provoquer la désintégration de la société. Regardez la Grèce. Ce n’est pas n’importe quel pays. (…) Regardez la situation. Regardez comment un pays s’est trouvé en situation de quasi-faillite. En Amérique du Sud vous avez connu ça. En Amérique du Sud vous avez connu ça; en Asie on a connu ça. Mais en Europe c’est plus grave. Pourquoi? Les dirigeants de la Grèce à l’époque où ils sont rentrés dans la monnaie unique ont menti sur les chiffres. En Grèce on ne paie pas ses impôts et l’Etat n’est pas assez effort. Mais ce qui est infligé aux Grecs depuis deux ou trois ans est énorme. Pourquoi avec Mme Merkel nous nous sommes battus pour payer pour la Grèce finalement? Mais parce que nous nous sommes aperçus de quelque chose que vous les chefs d’entreprise pouvez comprendre. (…) Si on accepte que la Grèce fasse défaut, tous les marchés regardent l’Europe en demandant qui est le prochain (…) et alors comment aurait-on pu sortir le Portugal, l’Irlande…

(…) L’exemple de la Grèce montre à la fois la solidité des liens en Europe et la complexité des relations. J’en parlais avec Barack Obama. Il me disait: ‘C’est compliqué aux Etats-Unis, j’ai le Congrès…’ Mais je lui dis: ‘Imagine en Europe, on a 27 congrès!’

(…) C’est complexe, mais l’Europe n’éclatera pas et l’euro ne disparaîtra pas. Je parierai que dans dix ans l’euro sera toujours une monnaie qui compte, mais dans les deux ans elle traversera des crises graves…

(Sur la dette): Pourquoi les pays avancés se sont précipités dans le déficit et la dette? Pas parce que les dirigeants étaient mauvais. Ils ne sont ni meilleurs ni pire. La raison est simple: le monde jusqu’à la deuxième guerre mondiale était organisé pour que la croissance soit partagée entre grands pays occidentaux. Ces pays ont créé des systèmes sociaux fantastiques. Mais les autres pays ont dit: ‘nous voulons partager la croissance’. Ils sont venus concurrencer les grands, qui du coup ont eu plus de chômeurs, moins de recettes, plus de pauvres. L’effet de ciseau parfait! Face à cette situation, les hommes politiques n’ont pas dit on va diminuer la protection sociale, ils ont financé par le déficit et la dette. Au fond, les pays occidentaux ont compensé leur perte de compétitivité et de parts de marché par la dette. On est même arrivé à un système où plus de dette créait plus de bénéfices. Ca a abouti à 2008, et aux subprimes. Je n’excuse pas, j’explique. Les dirigeants n’avaient pas le choix.

Mais c’est fini, il faut faire autrement. Il faut à la fois réduire le déficit, retrouver la compétitivité et ne pas provoquer d’explosion sociale. La solution est simple, mais très difficile à expliquer: travailler davantage, pas moins. Et avec un discours comme ça vous avez un type qui s’est présenté à l’élection présidentielle et qui n’a été battu que par 1% de voix ou un peu plus

(Question: Quelle institution manque en Europe) L’Europe doit se doter d’un gouvernement économique. Pas les ministres des finances, mais les chefs d’Etat. Ce gouvernement économique imposera les changements. Ce n’est pas la Commission Européenne, qui n’a pas la légitimité, qui peut le faire.

Dans les années qui viennent vous n’allez pas travailler avec une Europe, mais trois: Une Europe à 17, ceux qui ont la monnaie unique, le coeur nucléaire de l’Europe. Une Europe à 27, qui sera bientôt à 36, une Europe de solidarité politique, marché commune, mais avec moins d’intégration et de fédéralisme. Et enfin une troisième, incluant la Russie et la Turquie, pour créer un ensemble d’un milliard d’habitant, une communauté de sécurité.

(Sur son avenir personnel) Moi je ne sais pas ce que je ferai. Je vais vous faire une confidence: la politique c’est très dur, on est attaqué sans arrêt. Mais en même temps c’est un grand honneur. Moi je m’appelle Sarkozy, nom pas très français, je n’ai jamais bu une goutte d’alcool de ma vie. En France! Et les Français m’ont élu président. C’est un honneur.  Mais la vie, pour vous comme pour moi, sera de moins en moins une vie tout entière consacrée à un secteur. J’aimerais tellement montrer qu’on peut avoir été un politique et comprendre l’entreprise. Parfois, il y a des chefs d’entreprise qui sont devenus de grands politiques. Il est très important dans tous les pays qu’il y ait des passerelles. Vous savez, je ne connais pas l’amertume. Je me suis battu pour gagner, j’ai gagné une fois et perdu une autre fois. C’est la vie. Je ne m’en plains pas. Je veux maintenant une nouvelle vie, mais pas seulement pour faire des conférences… Ce que j’aime ce n’est pas la politique, c’est faire. Faire, dans la politique ou ailleurs. Alors où? Je ne sais pas. Mais si vous me donnez le choix entre la Norvège ou le Brésil, OK, j’achète le Brésil tout de suite…

Romain Duris, héros frustré

Paul Exben, personnage principal de “L’homme qui voulait vivre sa vie”, est beau, riche. Mais il est aussi avocat et ça, ça ne lui plait plus.

Enfant, il avait un rêve : devenir photographe. L’entourage familial ne l’entendant pas de cette oreille, il se résigne à faire du droit et exerce avec brio dans un cabinet luxueux de Paris. Brimé et déprimé comme peut le devenir un artiste frustré, il mène plus ou moins tranquillement une vie de banlieusard chic avec femme et enfants, collectionnant les appareils photos high-tech et les ordinateurs haute définition, comme pour se rassurer et garder sa passion dans un coin de la tête. Jusqu’au jour où, on s’y attendait, tout dérape.

Adultère, meurtre, remise en question, séparation : Paul, joué par Romain Duris, bascule dans un puit sans fond. Il fuit presque malgré lui sa vie qu’il ne contrôle plus ou ne veut plus contrôler. Il plaque tout : l’association avec sa collègue Anne, jouée par une Catherine Deneuve convaincante en bref second rôle, la demande de divorce de sa femme, Marina Foïs, naturelle, et même sa coiffure de jeune premier. Débute alors une lente errance en Europe de l’Est, entre une rencontre étonnante avec un rédacteur en chef alcoolique en Hongrie (Niels Arestrup), une des rédactrices du magazine qui décide de publier ses photos et de longs défilés de paysages qui le ramènent souvent à son passé. Dans ce monde d’imposture qu’il se crée, Paul Exben devient celui qu’il voulait être : un photographe torturé.

Difficile à mettre en image, L’homme qui voulait vivre sa vie de Douglas Kennedy trouve ici une adaptation sur grand écran fidèle mais moins enivrante que le livre. Eric Lartigau, également réalisateur de “Prête-moi ta main” avec Alain Chabat et Charlotte Gainsbourg, ne fait en aucun cas offense au texte de l’auteur américain. L’histoire est là, la beauté de l’image en plus. Duris convient parfaitement au rôle de l’artiste perdu qui (re)trouve son talent sur les docks hongrois, parmi les pêcheurs aux gueules improbables, et l’on croit à l’amourette entre la rédactrice et son photographe, seuls au monde en terrasse à Kotor ou au bord d’un lac.

Seulement les étapes du film qui se déroulent en Europe de l’Est se finissent trop brusquement, sans laisser le temps au spectateur d’apprécier leur beauté, contrairement au début du film à Paris qui languit sur les détails d’une vie de couple usée et presque inexistante.

A “L’homme qui voulait vivre sa vie” (“The big picture”, en anglais), il manque une once de poésie, d’émotion qui en aurait fait un chef d’oeuvre.

Bob Dylan et Mark Knopfler rockent le Barclays Center

Le 21 novembre, le Barclays Center accueille deux légendes du rock: Bob Dylan et Mark Knopfler font escale à la Grosse Pomme dans le cadre de leur grande tournée en Amérique du Nord. Les deux stars présenteront les chansons du nouvel album de Bob Dylan, Temper (2012).

Dylan et Knopfler, chanteur et guitariste du groupe Dire Straits, avaient déjà collaboré sur les albums Slow Train Coming (1979) et Infidels (1983) de Dylan. En 2011, leur tournée en Europe, avec deux concerts en France, a connu un grand succès.

Avec onze Grammy dans la poche et d’innombrables prix tels que le Golden Globe, l’Américain Bob Dylan compte parmi les musiciens les plus célèbres du XXe siècle. Knopfler, quant à lui, n’a pas arrêté de faire parler de lui après la dissolution des Dire Straits. En 1995, l’Ecossais entame une carrière solo avec l’album Golden Heart. Son dernier album intitulé Privateering est sorti en septembre 2012.

Réjouissances culinaires au Wine and Food Festival

Du 11 au 14 octobre, la cinquième édition du New York City Wine and Food Festival (NYWFF) rassemble des cuisiniers français (dont Philippe Bertineau, Eric Ripert et Alain Sailhac), américains et internationaux.

Présentés par le magazine Wine & Food, les nombreux événements du NYWFF s’adressent à une clientèle variée : du brunch “Blackberry Farm” au “Mile End Shabbat Dinner” en passant par un cocktail “Gin Revolution”, le festival offre un vaste choix de réjouissances culinaires. Des séminaires tels qu’une dégustation de vin avec le Français Gérard Bertrand ou une présentation de la cuisine américano-juive contemporaine par Josh Wesson sont aussi au menu. Autres moments forts: les conférences de la série “Times Talks” pendant laquelle les maîtres de la cuisine Marcus Samuelsson, Paula Deen et Nathan Myhrvold, auteur du livre Modernist Cuisine, parleront de l’art de cuisiner et de leur parcours professionnels  .

Fondé en 2007, le NYWFF cherche non seulement à fêter la gastronomie internationale, mais aussi à soutenir les organisations de lutte contre la faim. L’intégralité des bénéfices du festival ira directement aux associations Food Bank For New York City et Share Our Strength.

Le bilinguisme sous toutes les coutures

Cet évènement a été reporté à une date ultérieure, non précisée. Une journée gratuite consacrée au bilinguisme. Pour bon nombre d’éducateurs, de parents et d’experts du langage, cela ressemble fort à un rêve. Le Lycée français de New York (LFNY) et les Services culturels de l’Ambassade de France l’ont exaucé.

Le 3 novembre, le LFNY accueillera « Living with Two Languages », un colloque sur les avantages d’être bilingue, retransmis en streaming. La journée comptera trois tables rondes pour une exploration pluridisciplinaire du bilinguisme et du multilinguisme. La première, « Regards croisés sur le bilinguisme », s’intéressera aux initiatives bilingues voire multilingues qui se sont développées ces dernières années à New York et ailleurs. La deuxième, « Langue, émotions et cerveau bilingue », explorera les impacts de l’apprentissage de plusieurs langues sur le bulbe des enfants. La troisième et dernière discussion en fera saliver plus d’un. Intitulée « Manger bilingue », elle abordera les différences culturelles derrière les habitudes alimentaires des deux côtés de l’Atlantique. Pour clôturer le tout, une exposition sur l’immigration, réalisée par des élèves du programme Heritage dans le Bronx et de l’école Jean Macé à Mulhouse, aura lieu dans la « galerie » du Lycée.

« Nous voulions montrer tous les aspects du bilinguisme, indique Pascale Richard, directrice du Centre culturel du LFNY et co-présidente de l’événement. L’apprentissage d’une langue est mathématique, mais aussi émotionnelle ».

Plusieurs pointures du multilinguisme et du multiculturalisme prêteront leur regard à ce colloque pluridisciplinaire. Parmi elles, Ofelia García, papesse du bilinguisme aux Etats-Unis et professeur au CUNY Graduate Center ; Karen Le Billon, auteur de French Kids Eat Everything sur les (bonnes) habitudes alimentaires des Français en culotte courte ; et Ellen Bialystok, chercheuse au Département de psychologie de York University, spécialiste des effets du bilinguisme sur le développement cognitif des enfants et des jeunes adultes. Le chef Eric Ripert participera, lui, à la dernière table ronde.

Le cinéma fait sa cuisine au Food Film Festival

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Le 17 octobre, le Food Film Festival revient à New York pour sa sixième édition. Cinq jours de cinéma et de dégustations dans différents lieux de la ville qui permettront aux férus de cuisine et aux cinéphiles de déguster des plats nouveaux tout en découvrant un film.

Le concept du Food Film Festival : un festival de film qui se transforme en dégustation. S’il est inédit, le concept est plutôt simple. Les films sélectionnés racontent des histoires de nourriture et de cuisiniers. Jusque là, rien d’original. Mais c’est à la fin de la séance, quand les plats mijotés dans le long-métrage sont servis aux invités, que le Food Film Festival prend tout son sens.

Cette année, cinq films et cinq chefs participent. Le premier soir, “Whisky: The Islay Edition” de Olav Verhoeven fait l’ouverture du festival à la distillerie de Brooklyn, suivi comme il se doit d’une dégustation de whisky et d’un repas concocté par le Chef Chris Rendell du groupe Highlands Restaurant.

Boucherie, avec la projection de “Meat Hooked!” de Suzanne Wasserman le 18 octobre, cuisine japonaise ou encore un “food porn party” lors de la remise des prix (comme le “meilleur film” ou “Food Filmmaker of the Year”) le 20 octobre, il y en aura pour tous les goûts.

Un atelier à Dallas sur les différences entre Français et Américains

Qu’est ce qui différencie les Français des Américains? Pour tenter d’apporter un éclairage sur le sujet, l’entreprise franco-américaine de coaching IDL organise un atelier en français les 17 et 18 octobre à Dallas, dans les locaux de l’Alliance Française.

L’atelier permettra d’en savoir plus sur les différences interculturelles entre Français et Américains, mais surtout de comprendre ces différences de comportement. L’objectif? Aider les expats à s’intégrer afin d’optimiser leur expérience aux États-Unis.

Basée à Dallas, IDL Executive Coaching est une entreprise de coaching qui accompagne les leaders français et leurs conjoints, expatriés ou relocalisés aux États-Unis, ainsi que les leaders américains localisés en France ou qui managent des équipes françaises. “Le coaching est un outil très puissant pour faire face à des changements”, estime Laure Becker, la fondatrice de l’entreprise spécialisée dans la formation interculturelle, titulaire d’un diplôme d’ingénieur de l’INSA de Lyon et d’un MBA en ressources humaines de l’université Paris Dauphine, certifiée par l’International Coach Federation, et qui intervient en français comme en anglais.

"Open the Door!", des portes entre le Texas et la France

En 2013, Houston se transforme en galerie d’art géante. Le projet “Open the Door!” a prévu de faire de la ville texane un lieu de découverte, d’échange, de dialogue et de réflexion sur l’autre.

Houston accueille un projet culturel inédit et ambitieux. Initié par la fondation Texan-French Alliance for the Arts (TFAA) et le collectif d’artistes 9ème Concept, avec le soutien du Consulat de France et de la ville de Houston, “Open the Door!” est un rapprochement culturel entre la France et le Texas. Le concept, développé par la TFAA, est original : des artistes français et texans se sont engagés à réaliser conjointement une installation d’art public unique. Ces œuvres d’art ne sont autres que… des portes !

Au cours du printemps 2013, soixante portes sculpturales tournantes seront exposées dans des quartiers emblématiques de la grande région de Houston. Accessible au public, chaque lieu d’exposition proposera également des événements interactifs et multimédia afin de permettre aux visiteurs, artistes ou membres des communautés locales, d’explorer et de comprendre “l’autre culture”. Tous les emplacements seront également liés par une histoire qui se dévoilera de lieu en lieu et invitera à un véritable parcours culturel dans la ville.

“Open the Door!” est né d’une idée originale de Romain Froquet, membre du 9ème Concept, et qui s’apprête à prendre vie suite à sa rencontre avec Karine Parker-Lemoyne, directrice de la TFAA à Houston. À travers ce projet, ils invitent “à dépasser les idées reçues, à casser les barrières pour offrir un regard plus en profondeur et plus riche sur chacun de nos mondes, qu’ils soient géographiques (France et Texas) ou humains.” Au delà de cette collaboration franco-texane, “Open the Door!” est aussi la promesse d’une rencontre unique entre les artistes et le public.

L’objectif du projet est non seulement d’abolir les frontières qui séparent la France et le Texas, mais aussi de soutenir la création artistique des communautés locales. Un objectif au cœur de la mission de la TFAA, qui espère multiplier les projets de ce type à l’avenir.

Texas Contemporary Art Fair, la révolution de l'art à Houston

Le 18 octobre, des artistes de tout le pays ont rendez-vous pour quatre jours à Houston pour la deuxième Texas Contemporary Art Fair, une galerie géante qui se veut une pépinière à talents.

Soixante-cinq, c’est le nombre de galeries d’où proviennent les oeuvres exposées à Houston cette année. Un travail de recherche gigantesque pour un évènement qui prône la création et surtout l’originalité. A la clé, un prix de $10.000 pour l’artiste qui aura bluffé le jury en “navigant vers des directions innovantes dans l’art contemporain“, explique le site.

Parmi les artistes exposés, Eric Beltz, Colby Bird, Dan Douke, Gina Phillips ou encore Travis Somerville. Des sculpteurs, photographes, peintres, plasticiens qui envahissent le temps d’un long week-end le George R. Brown Convention Center.

Le lancement, le 18 octobre à 19h, fait figure de soirée de charité: les bénéfices iront directement au Contemporary Art Museum Houston (CAMH).