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Romain Duris, héros frustré

Paul Exben, personnage principal de “L’homme qui voulait vivre sa vie”, est beau, riche. Mais il est aussi avocat et ça, ça ne lui plait plus.

Enfant, il avait un rêve : devenir photographe. L’entourage familial ne l’entendant pas de cette oreille, il se résigne à faire du droit et exerce avec brio dans un cabinet luxueux de Paris. Brimé et déprimé comme peut le devenir un artiste frustré, il mène plus ou moins tranquillement une vie de banlieusard chic avec femme et enfants, collectionnant les appareils photos high-tech et les ordinateurs haute définition, comme pour se rassurer et garder sa passion dans un coin de la tête. Jusqu’au jour où, on s’y attendait, tout dérape.

Adultère, meurtre, remise en question, séparation : Paul, joué par Romain Duris, bascule dans un puit sans fond. Il fuit presque malgré lui sa vie qu’il ne contrôle plus ou ne veut plus contrôler. Il plaque tout : l’association avec sa collègue Anne, jouée par une Catherine Deneuve convaincante en bref second rôle, la demande de divorce de sa femme, Marina Foïs, naturelle, et même sa coiffure de jeune premier. Débute alors une lente errance en Europe de l’Est, entre une rencontre étonnante avec un rédacteur en chef alcoolique en Hongrie (Niels Arestrup), une des rédactrices du magazine qui décide de publier ses photos et de longs défilés de paysages qui le ramènent souvent à son passé. Dans ce monde d’imposture qu’il se crée, Paul Exben devient celui qu’il voulait être : un photographe torturé.

Difficile à mettre en image, L’homme qui voulait vivre sa vie de Douglas Kennedy trouve ici une adaptation sur grand écran fidèle mais moins enivrante que le livre. Eric Lartigau, également réalisateur de “Prête-moi ta main” avec Alain Chabat et Charlotte Gainsbourg, ne fait en aucun cas offense au texte de l’auteur américain. L’histoire est là, la beauté de l’image en plus. Duris convient parfaitement au rôle de l’artiste perdu qui (re)trouve son talent sur les docks hongrois, parmi les pêcheurs aux gueules improbables, et l’on croit à l’amourette entre la rédactrice et son photographe, seuls au monde en terrasse à Kotor ou au bord d’un lac.

Seulement les étapes du film qui se déroulent en Europe de l’Est se finissent trop brusquement, sans laisser le temps au spectateur d’apprécier leur beauté, contrairement au début du film à Paris qui languit sur les détails d’une vie de couple usée et presque inexistante.

A “L’homme qui voulait vivre sa vie” (“The big picture”, en anglais), il manque une once de poésie, d’émotion qui en aurait fait un chef d’oeuvre.

Bob Dylan et Mark Knopfler rockent le Barclays Center

Le 21 novembre, le Barclays Center accueille deux légendes du rock: Bob Dylan et Mark Knopfler font escale à la Grosse Pomme dans le cadre de leur grande tournée en Amérique du Nord. Les deux stars présenteront les chansons du nouvel album de Bob Dylan, Temper (2012).

Dylan et Knopfler, chanteur et guitariste du groupe Dire Straits, avaient déjà collaboré sur les albums Slow Train Coming (1979) et Infidels (1983) de Dylan. En 2011, leur tournée en Europe, avec deux concerts en France, a connu un grand succès.

Avec onze Grammy dans la poche et d’innombrables prix tels que le Golden Globe, l’Américain Bob Dylan compte parmi les musiciens les plus célèbres du XXe siècle. Knopfler, quant à lui, n’a pas arrêté de faire parler de lui après la dissolution des Dire Straits. En 1995, l’Ecossais entame une carrière solo avec l’album Golden Heart. Son dernier album intitulé Privateering est sorti en septembre 2012.

Réjouissances culinaires au Wine and Food Festival

Du 11 au 14 octobre, la cinquième édition du New York City Wine and Food Festival (NYWFF) rassemble des cuisiniers français (dont Philippe Bertineau, Eric Ripert et Alain Sailhac), américains et internationaux.

Présentés par le magazine Wine & Food, les nombreux événements du NYWFF s’adressent à une clientèle variée : du brunch “Blackberry Farm” au “Mile End Shabbat Dinner” en passant par un cocktail “Gin Revolution”, le festival offre un vaste choix de réjouissances culinaires. Des séminaires tels qu’une dégustation de vin avec le Français Gérard Bertrand ou une présentation de la cuisine américano-juive contemporaine par Josh Wesson sont aussi au menu. Autres moments forts: les conférences de la série “Times Talks” pendant laquelle les maîtres de la cuisine Marcus Samuelsson, Paula Deen et Nathan Myhrvold, auteur du livre Modernist Cuisine, parleront de l’art de cuisiner et de leur parcours professionnels  .

Fondé en 2007, le NYWFF cherche non seulement à fêter la gastronomie internationale, mais aussi à soutenir les organisations de lutte contre la faim. L’intégralité des bénéfices du festival ira directement aux associations Food Bank For New York City et Share Our Strength.

Le bilinguisme sous toutes les coutures

Cet évènement a été reporté à une date ultérieure, non précisée. Une journée gratuite consacrée au bilinguisme. Pour bon nombre d’éducateurs, de parents et d’experts du langage, cela ressemble fort à un rêve. Le Lycée français de New York (LFNY) et les Services culturels de l’Ambassade de France l’ont exaucé.

Le 3 novembre, le LFNY accueillera « Living with Two Languages », un colloque sur les avantages d’être bilingue, retransmis en streaming. La journée comptera trois tables rondes pour une exploration pluridisciplinaire du bilinguisme et du multilinguisme. La première, « Regards croisés sur le bilinguisme », s’intéressera aux initiatives bilingues voire multilingues qui se sont développées ces dernières années à New York et ailleurs. La deuxième, « Langue, émotions et cerveau bilingue », explorera les impacts de l’apprentissage de plusieurs langues sur le bulbe des enfants. La troisième et dernière discussion en fera saliver plus d’un. Intitulée « Manger bilingue », elle abordera les différences culturelles derrière les habitudes alimentaires des deux côtés de l’Atlantique. Pour clôturer le tout, une exposition sur l’immigration, réalisée par des élèves du programme Heritage dans le Bronx et de l’école Jean Macé à Mulhouse, aura lieu dans la « galerie » du Lycée.

« Nous voulions montrer tous les aspects du bilinguisme, indique Pascale Richard, directrice du Centre culturel du LFNY et co-présidente de l’événement. L’apprentissage d’une langue est mathématique, mais aussi émotionnelle ».

Plusieurs pointures du multilinguisme et du multiculturalisme prêteront leur regard à ce colloque pluridisciplinaire. Parmi elles, Ofelia García, papesse du bilinguisme aux Etats-Unis et professeur au CUNY Graduate Center ; Karen Le Billon, auteur de French Kids Eat Everything sur les (bonnes) habitudes alimentaires des Français en culotte courte ; et Ellen Bialystok, chercheuse au Département de psychologie de York University, spécialiste des effets du bilinguisme sur le développement cognitif des enfants et des jeunes adultes. Le chef Eric Ripert participera, lui, à la dernière table ronde.

Le cinéma fait sa cuisine au Food Film Festival

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Le 17 octobre, le Food Film Festival revient à New York pour sa sixième édition. Cinq jours de cinéma et de dégustations dans différents lieux de la ville qui permettront aux férus de cuisine et aux cinéphiles de déguster des plats nouveaux tout en découvrant un film.

Le concept du Food Film Festival : un festival de film qui se transforme en dégustation. S’il est inédit, le concept est plutôt simple. Les films sélectionnés racontent des histoires de nourriture et de cuisiniers. Jusque là, rien d’original. Mais c’est à la fin de la séance, quand les plats mijotés dans le long-métrage sont servis aux invités, que le Food Film Festival prend tout son sens.

Cette année, cinq films et cinq chefs participent. Le premier soir, “Whisky: The Islay Edition” de Olav Verhoeven fait l’ouverture du festival à la distillerie de Brooklyn, suivi comme il se doit d’une dégustation de whisky et d’un repas concocté par le Chef Chris Rendell du groupe Highlands Restaurant.

Boucherie, avec la projection de “Meat Hooked!” de Suzanne Wasserman le 18 octobre, cuisine japonaise ou encore un “food porn party” lors de la remise des prix (comme le “meilleur film” ou “Food Filmmaker of the Year”) le 20 octobre, il y en aura pour tous les goûts.

Un atelier à Dallas sur les différences entre Français et Américains

Qu’est ce qui différencie les Français des Américains? Pour tenter d’apporter un éclairage sur le sujet, l’entreprise franco-américaine de coaching IDL organise un atelier en français les 17 et 18 octobre à Dallas, dans les locaux de l’Alliance Française.

L’atelier permettra d’en savoir plus sur les différences interculturelles entre Français et Américains, mais surtout de comprendre ces différences de comportement. L’objectif? Aider les expats à s’intégrer afin d’optimiser leur expérience aux États-Unis.

Basée à Dallas, IDL Executive Coaching est une entreprise de coaching qui accompagne les leaders français et leurs conjoints, expatriés ou relocalisés aux États-Unis, ainsi que les leaders américains localisés en France ou qui managent des équipes françaises. “Le coaching est un outil très puissant pour faire face à des changements”, estime Laure Becker, la fondatrice de l’entreprise spécialisée dans la formation interculturelle, titulaire d’un diplôme d’ingénieur de l’INSA de Lyon et d’un MBA en ressources humaines de l’université Paris Dauphine, certifiée par l’International Coach Federation, et qui intervient en français comme en anglais.

"Open the Door!", des portes entre le Texas et la France

En 2013, Houston se transforme en galerie d’art géante. Le projet “Open the Door!” a prévu de faire de la ville texane un lieu de découverte, d’échange, de dialogue et de réflexion sur l’autre.

Houston accueille un projet culturel inédit et ambitieux. Initié par la fondation Texan-French Alliance for the Arts (TFAA) et le collectif d’artistes 9ème Concept, avec le soutien du Consulat de France et de la ville de Houston, “Open the Door!” est un rapprochement culturel entre la France et le Texas. Le concept, développé par la TFAA, est original : des artistes français et texans se sont engagés à réaliser conjointement une installation d’art public unique. Ces œuvres d’art ne sont autres que… des portes !

Au cours du printemps 2013, soixante portes sculpturales tournantes seront exposées dans des quartiers emblématiques de la grande région de Houston. Accessible au public, chaque lieu d’exposition proposera également des événements interactifs et multimédia afin de permettre aux visiteurs, artistes ou membres des communautés locales, d’explorer et de comprendre “l’autre culture”. Tous les emplacements seront également liés par une histoire qui se dévoilera de lieu en lieu et invitera à un véritable parcours culturel dans la ville.

“Open the Door!” est né d’une idée originale de Romain Froquet, membre du 9ème Concept, et qui s’apprête à prendre vie suite à sa rencontre avec Karine Parker-Lemoyne, directrice de la TFAA à Houston. À travers ce projet, ils invitent “à dépasser les idées reçues, à casser les barrières pour offrir un regard plus en profondeur et plus riche sur chacun de nos mondes, qu’ils soient géographiques (France et Texas) ou humains.” Au delà de cette collaboration franco-texane, “Open the Door!” est aussi la promesse d’une rencontre unique entre les artistes et le public.

L’objectif du projet est non seulement d’abolir les frontières qui séparent la France et le Texas, mais aussi de soutenir la création artistique des communautés locales. Un objectif au cœur de la mission de la TFAA, qui espère multiplier les projets de ce type à l’avenir.

Texas Contemporary Art Fair, la révolution de l'art à Houston

Le 18 octobre, des artistes de tout le pays ont rendez-vous pour quatre jours à Houston pour la deuxième Texas Contemporary Art Fair, une galerie géante qui se veut une pépinière à talents.

Soixante-cinq, c’est le nombre de galeries d’où proviennent les oeuvres exposées à Houston cette année. Un travail de recherche gigantesque pour un évènement qui prône la création et surtout l’originalité. A la clé, un prix de $10.000 pour l’artiste qui aura bluffé le jury en “navigant vers des directions innovantes dans l’art contemporain“, explique le site.

Parmi les artistes exposés, Eric Beltz, Colby Bird, Dan Douke, Gina Phillips ou encore Travis Somerville. Des sculpteurs, photographes, peintres, plasticiens qui envahissent le temps d’un long week-end le George R. Brown Convention Center.

Le lancement, le 18 octobre à 19h, fait figure de soirée de charité: les bénéfices iront directement au Contemporary Art Museum Houston (CAMH).

François Delattre parle de la crise à Columbia

L’ambassadeur de France aux États-Unis, François Delattre, donnera une conférence le 22 octobre à la Maison Française de Columbia.

François Delattre s’exprimera sur la crise économique et son impact sur les liens transatlantiques. En temps de crise, comment se portent les relations actuelles entre l’Union Européenne et les États-Unis? Et comment maintenir de bonnes relations dans le futur? Plusieurs professeurs de l’Université de Columbia participeront à la discussion.

François Delattre a été nommé Ambassadeur de France aux États-Unis en février 2011. Il était auparavant Consul Général à New York puis ambassadeur de France au Canada. Au cours de sa carrière, il a été notamment chargé du suivi des questions de défense et de sécurité européennes et transatlantiques, de l’économie et de l’environnement.

Formé en France, il veut mettre l'Amérique au travail

Oubliés Monster, Craigslist, USA Jobs, Pôle Emploi et les sites d’emploi spécialisés par secteur d’activité. En France comme aux Etats-Unis et bon nombre de pays du Canada à l’Australie, c’est le moteur de recherche d’offres d’emploi Indeed.com qui s’est imposé.

La start-up a été lancée en 2004 par le Texan Rony Kahan et le Britannique Paul Forster, ainsi qu’une vingtaine d’ingénieurs en informatique en fin d’études. Elle est née indirectement à l’Insead de Fontainebleau en 1994, où les deux associés se sont rencontrés. Comme tout homme d’affaires retournant sur les bancs de l’école, ils sont allés y chercher le passeport du MBA. Le faire à Fontainebleau était la garantie d’une formation internationale d’excellence et a sans doute contribué indirectement au succès mondial d’Indeed. « Nous étions le premier site spécialisé dans les offres d’emploi, affirme Rony Kahan, le directeur technologique de l’entreprise basée à Stamford (Connecticut) mais employant quelque 175 de ses 550 employés à Austin, où sont assurés le développement des produits ainsi que leur marketing par pays dans les 26 langues déclinées par le moteur de recherche. « Pour la première fois, les chercheurs d’emploi ont eu accès à toutes les offres depuis une seule adresse Internet et les employeurs payaient à la performance, c’est-à-dire au nombre de clics sur leur annonce, plus une somme fixe ».

Une opération à un milliard de dollars ?

S’étant contentée d’une levée de fonds unique d’un montant de cinq millions de dollars auprès d’investisseurs comme Union Square Ventures et le New York Times, Indeed est rapidement devenue rentable. La société ne divulgue toutefois aucune information financière. Et encore moins le montant que s’apprête à débourser le Japonais Recruit pour intégrer le site à l’éventail de ses services de recrutement.

Le New York Times a bien indiqué à l’autorité des marchés américaine que les recettes liées à la revente de ses actions dans Indeed s’élevaient à cent millions de dollars. Mais comme la part du capital de l’entreprise possédée par le journal est inconnue, les commentateurs en sont réduits à des supputations. Business Insider a avancé le chiffre d’un milliard de dollars.

Rony Kahan affiche sa volonté de rester à la tête d’Indeed (qui continuerait de fonctionner de manière indépendante au sein de Recruit) avec Paul Forster, l’ensemble de l’équipe d’encadrement et, « on l’espère, l’ensemble des salariés [dont quelques Français qui gèrent le site pour la France], complète le Texan d’adoption. Alors nous nous réjouissons de l’offre de Recruit qui nous permet de nous concentrer sur la conquête de la position de leader dans l’ensemble de nos marchés plutôt que de nous occuper d’une entrée en bourse. Et nous n’avons pas envie d’aller voir ailleurs ».

Même s’ils pourraient partir fonder une société de capital-risque, les deux hommes ne semblent pas s’ennuyer dans ce secteur marqué par l’importance croissante des réseaux sociaux et l’explosion de la navigation mobile, qui représente désormais deux fois plus de pages vues que la navigation web classique chez Indeed. « Nous adorons ce que nous faisons à IndeedNous aidons les gens à trouver du travail et aujourd’hui, aux Etats-Unis, il y a plus de personnes qui trouvent un emploi par Indeed que n’importe où ailleurs. »

Du vin et de l'art pour la bonne cause

L’Yvonamor Palix Fine Arts Gallery (YPFAG) et Education Française Greater Houston (EFGH) organisent une soirée Art et Vin le 12 octobre pour lever de l’argent pour EFGH. Dans les locaux de la galerie, le sommelier Jean-François Caron fera découvrir aux participants une multitude de vins californiens.

Les amateurs du vin ne seront pas les seuls à trouver leur compte pendant la soirée. La galerie présentera des peintures de l’artiste texane Mars Woodhill et d’autres oeuvres par des artistes français (dont Jean Marie Haessle, Claire Basler, Romain Froquet), mexicains et américains. Une partie des bénéfices issus de la vente des peintures ira également au fond annuel de l’EFGH. La galerie sera ouverte le 12 octobre à partir de midi et le 13 octobre de 14h à 17h.

Education Française Greater Houston est une organisation à but non lucratif dont le but est de développer des programmes de français abordables pour les enfants âgés de 4 à 6 ans.

Bob Dylan et Mark Knopfler rockent Grand Prairie

Le 1 novembre, le Verizon Theatre accueille deux légendes du rock: Bob Dylan et Mark Knopfler font escale à à Grand Prairie dans le cadre de leur grande tournée en Amérique du Nord. Les deux stars présenteront les chansons du nouvel album de Bob Dylan, Temper (2012).

Dylan et Knopfler, chanteur et guitariste du groupe Dire Straits, avaient déjà collaboré sur les albums Slow Train Coming (1979) et Infidels (1983) de Dylan. En 2011, leur tournée en Europe, avec deux concerts en France, a connu un grand succès.

Avec onze Grammy dans la poche et d’innombrables prix tels que le Golden Globe, l’Américain Bob Dylan compte parmi les musiciens les plus célèbres du XXe siècle. Knopfler, quant à lui, n’a pas arrêté de faire parler de lui après la dissolution des Dire Straits. En 1995, l’Ecossais entame une carrière solo avec l’album Golden Heart. Son dernier album intitulé Privateering est sorti en septembre 2012.