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Quand des artistes français se perdent dans LA

Après le crash de leur avion, les passagers survivants doivent apprendre à cohabiter sur une île déserte magique. Cela vous dit quelque chose? Il s’agit de  la très célèbre série télévisée américaine  Lost : Les Disparus.

Cet hiver, celle-ci sert de source d’inspiration et de plateforme de dialogue entre des artistes américains et français à Los Angeles. Dans le cadre de l’exposition d’art contemporain “LOST (in LA)”, présentée par le France Los Angeles Exchange (FLAX), une association à but non-lucratif chargée de promouvoir l’échange culturel entre la France et la Cité des Anges, 40 oeuvres de 31 artistes des deux rives de l’Atlantique exploreront le rapport entre le temps et l’espace.

Au même titre que les survivants dans la série, les artistes s’interrogeront sur l’expérience d’être perdu dans le cœur de la métropole californienne. Et les amateurs d’art n’auront pas seulement la chance d’apprécier les oeuvres de jeunes artistes tels que Julien Prévieux, artiste parisien connu pour ses lettres de non-motivation qu’il envoie régulièrement en réponse aux offres d’emploi publiées dans des journaux, ou Mathieu Mercier, qui explore la relation entre objets de consommation de masse et leurs origines esthétiques. L’exposition présentera aussi des œuvres de maîtres décédés tels que le René Magritte, célèbre pour ses peintures surréalistes comme par exemple La Trahison des images ou encore Les Amants.

L’exposition, organisée en partenariat avec le Palais de Tokyo à Paris et le département des affaires culturelles à Los Angeles, sera montrée du 1er décembre au 27 janvier 2013 à la Los Angeles Municipal Art Gallery.

Soledad Bravi croque New York au propre comme au figuré

New York, ville fascinante, tourbillonnante, qui fait chavirer les cœurs et les sens. Elle a inspiré l’illustratrice parisienne Soledad Bravi, dont le carnet de voyage dans la Grosse Pomme New York et moi vient de sortir chez Marabout.

Soledad Bravi a vu grandir New York. Plus jeune, alors qu’elle rendait visite à son père qui vivait à Washington, elle ne pouvait s’empêcher d’y faire une escale. Elle l’a connue dans les années 80, apogée du graffiti qui trouvait enfin sa place dans les galeries d’art. Mais la ville avait la réputation d’être sale, violente et dangereuse. L’illustratrice n’a pour autant jamais cessé de revenir. Elle a assisté à son éclosion, de plus en plus lumineuse et sûre. L’évolution de cette ville unique la fascine.

Aujourd’hui, c’est à ses filles qu’elle rend visite. Elles étudient le graphisme et la mode. Ses allers et venues sont forcément plus fréquents. Elle a appris à sentir la ville, s’est calée sur son rythme en passant des heures assise, à prendre le temps, à écouter la rue, les bruits, à regarder les gens se promener. Soledad Bravi alimente ainsi son blog, qui s’étoffe de croquis, d’aquarelles, de descriptions et de ses ressentis. C’est à ce moment là que l’idée d’un guide très personnel fleurit.

New York et moi n’est pas un guide comme les autres, où l’on compte les mêmes adresses, les mêmes parcours, où l’on retrouve des cars de touristes s’agglutinant à Times Square. Non, son œil vif et critique rend New York plus attractive et plus intéressante encore. Soledad Bravi nous donne en exclu ses adresses perso ; le rooftop du MET, le manège sous le pont de Brooklyn pour sa vue sublimissime, le bar à culottes de Victoria Secret.

Après des heures passées à dessiner, des litres de cafés avalés (utilisés comme radiateur), des centaines de mines de crayons usés et des souliers brûlés par le bitume new-yorkais, New York et moi est un succulent hommage à savourer à chaque page.

 

Titelle, magicienne du corset et de la robe de mariée

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Broderies sur satin, laçages et traînes de tulles étaient au rendez-vous vendredi soir à Hollywood, dans le cadre de la Fashion Week de Los Angeles.

La jeune créatrice française Titelle a présenté sa nouvelle collection Printemps-Été 2013  au cours d’une soirée spéciale dans l’ambiance rétro chic du Writer’s room.

« Midnight Garden », c’est le nom de la nouvelle ligne Printemps-Été de corsets, serre-tailles et robes de mariées créée par Christelle Cenatiempo, alias Titelle, corsetière originaire de Montpellier. La couture, Titelle l’a littéralement dans la peau: tatouée sur son épaule, sous forme de ciseaux, d’une aiguille et d’une bobine de fil.

Initialement, ce n’était pourtant pas le chemin envisagé par cette diplômée en Droit et Sciences Politiques. Parallèlement à ses études, elle cultive toutefois un goût pour la broderie et le style “pin-up”, c’est ce qui la conduit à créer son tout premier bustier. « Au départ, j’ai réparé la machine à coudre de ma mère, et j’ai commencé à me former dessus, toute seule avec des livres. » Les retours positifs de son entourage la poussent alors à se perfectionner dans son art, et Christelle Cenatiempo donne naissance aux « Ficelles de Titelle », premier nom de sa griffe de corsets, serre tailles et robes de mariées, créée en 2007.

En 2010, la jeune corsetière exprime sa nature créative et audacieuse en organisant un défilé de rue sur la Croisette, lors du festival de Cannes. Depuis, le site Internet de Titelle reçoit d’un nombre toujours croissant de visiteurs et de commandes de particuliers pour des créations sur-mesure.

En janvier 2011, le mari de Titelle décroche un poste à UCLA, et le couple déménage à Los Angeles. « J’ai pris ce départ avec un esprit très ouvert, confesse Titelle, comme si je repartais presque de zéro, mais avec cette expérience française dans mes bagages ». Titelle reçoit ses machines à coudre de France quelques mois plus tard et se met aussitôt au travail pour créer sa ligne de robe de mariées, dans son atelier aménagé au premier étage de son appartement. « J’avais apporté du matériel de France, mais depuis, je me suis rendue compte qu’ici c’était le paradis du tissu !»

Grâce une heureuse rencontre avec l’artiste angelin Robert Vargas quelques mois après son arrivée, elle effectue la séance photo de son premier catalogue américain dans les salons de l’Hôtel Biltmore Millenium de Downtown Los Angeles, lieu mythique qui a hébergé certaines des premières cérémonies des Oscars dans les années 1930 et 1940.

Le modèle qui figure sur le catalogue de cette première collection « made in L.A», Lada, n’est autre que l’une des danseuses de la star pin-up glamour Dita Von Teese. « Là aussi, quel heureux hasard! J’étais venue avec le livre de Dita dans mes affaires. » Lada a depuis fait appel à Titelle pour ses costumes de scènes comme ses tenues de soirée, et a participé à son premier défilé à LA.

« En mars dernier, Robet Vargas m’a proposé d’organiser un défilé au Red Zebra, à l’occasion du Dowtown L.A. Art Walk, » raconte-t-elle. Le résultat: plusieurs centaines de personnes sont venus admirer un spectacle cadencé et inventif, rythmé par de la musique live et des interventions artistiques originales. « Ma philosophie pour un show, c’est de collaborer et de faire participer les esprits créatifs qui m’entourent ».

Même programme au Writer’s room vendredi dernier, la danseuse burlesque Lada a participé à la présentation de la collection « Midnight garden » (Jardin de Minuit). Un défilé inédit, puisque, entre les deux performances de Lada, les invités se sont promenés parmi les modèles, revêtus des créations de Titelle. “J’étais vraiment satisfaite de la mise en scène et des jeux de lumières réalisés, raconte Christelle, les modèles se tenaient sur le bar, à côté du D.J, sur le balcon, et en haut des escaliers. Je suis apparue pour le final dans les escaliers puis j’ai confectionné un jupon à Lada, en trois minutes, sous les yeux des spectateurs, à l’aide de morceaux de tulle et de résille.

Même si elle ne souhaite pas s’installer à long terme à L.A, une chose est sûre: tant qu’elle y est, Titelle veut continuer à faire tourner les têtes, avec le glamour de ses corsets et ses robes de mariées.

 

Les Lutins du court-métrage au Théâtre Raymond Kabbaz

Encore un festival de cinéma de films français aux Etats-Unis! Oui, mais pas n’importe lequel. Les Lutins du court-métrage présentent leur palmarès 2012 ce samedi 27 octobre au public de Los Angeles, dans l’optique de faire connaître les meilleurs courts-métrages français dans la cité du cinéma.

Créé en 1998, les Lutins du court-métrage ont pour but de promouvoir ici aux Etats-Unis les films qui ont rencontré un succès là bas en France. Pour lédition 2012, six petites histoires sont sélectionnées pour traverser l’Océan. Parmi elles, “Un monde sans femmes”, de Guillaume Brac. C’est l’histoire d’un homme seul, joué par Vincent Macaigne, en Picardie qui rencontre une mère et sa fille, Laure Calamy et Constance Rousseau, en vacances dans la région. L’occasion de combler cette solitude dans une région en manque cruel de femmes. Le court-métrage a fait l’unanimité au festival en remportant le Lutin du “meilleur film” et celui du “meilleur acteur” pour Vincent Macaigne. Vin et fromage seront servis.

Au "Bed and Breakfast" harlémite de Michelle Bonfils

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Quand on regarde de plus près, le numéro 118 de la 130ème rue,  dans West Harlem, se démarque des brownstones voisines. La façade ocre est plus lisse et de couleur plus vive que les autres.

Normal, il s’agit d’un nouveau bâtiment que Michelle Bonfils a acquis au début des années 2000 en bénéficiant du plan de réhabilitation de la ville en faveur de ce quartier autrefois considéré comme « l’un des plus dangereux de la planète ». Petit à petit, elle a transformé l’endroit en un Bed & Breakfast chaleureux composé de trois chambres et situé à une petite vingtaine de minutes de Times Square en métro.

Arrivée à New York après deux ans passés en Floride, cette Lyonnaise d’origine a d’abord vécu dans l’East Village. « Les gens faisaient la file au coin de la rue pour se procurer de la drogue », raconte-t-elle. C’était dans les années 80, le quartier a bien changé de nos jours, tout comme Harlem, dont elle est tombée amoureuse après avoir habité une dizaine d’années sur Roosevelt Island. « Il y a 20 ans, on m’a traité de folle de m’installer ici, l’endroit était peuplé de squats et les touristes n’osaient pas s’aventurer si haut dans la ville », explique-t-elle.

Aujourd’hui, le quartier vit une seconde renaissance. «Harlem est devenu très sûr, c’est un quartier vivant et chaleureux, j’adore sa richesse culturelle», confie Michelle Bonfils avec enthousiasme. Sa clientèle est constituée à 90% de francophones qui apprécient le calme des chambres, la fraîcheur du jardin lors des beaux jours et le pain maison servi au petit-déjeuner, une denrée rare à New York. Les Américains qui y séjournent définissent l’endroit comme « exotic », séduits par la French Touch instillée à l’endroit par cette Harlémite d’adoption « qui ne retournerait pour rien au monde en France ».

 

Le Bilboquet déménage

Le Bilboquet aura bientôt une nouvelle maison. Le restaurant chic de la 63e rue, où les jet setters, millionnaires et autres stars de cinéma ont leurs habitudes, emménagera début 2013 au 20 East 60th St, à côté du French Institute Alliance Française (FIAF).
L’espace, plus grand que l’actuel local du restaurant qui compte 37 couverts, est occupé par le magasin spécialisé dans les accessoires de mode Dooney and Bourke.
En mars, le propriétaire du restaurant Philippe Delgrange avait confié à Grub Street, le site d’information spécialisé dans la scène culinaire new-yorkaise, que trois lieux entre les 61e et 65e rues, Park et Fifth Avenues étaient sur sa « shortlist ». Toujours selon le site, c’est un magasin de la marque de luxe Roberto Cavalli qui remplacera le restaurant français à l’expiration du bail à la fin de l’année.

L’esprit d’entreprise récompensé à New York

Ceux qui réussissent aux États-Unis sont des exemples”, assure le PDG du groupe NextRadioTV, propriétaire de la radio BFM Business, Alain Weill, venu de Paris pour présider les BFM Awards New York.

C’est la première fois que les “trophées de l’économie” traversent l’Atlantique, huit ans après leur création en France. Devant un parterre de 150 femmes et hommes d’affaires à la bourse Nasdaq, un jury présidé par Richard Attias – en voyage en Chine, il était représenté par sa femme, Cécilia Attias – a donc décidé de récompenser l’esprit d’entreprise et la réussite française sur le sol américain.

Le choix le plus original est sans doute celui du trophée de l’entrepreneur de l’année remis à Renaud Laplanche, co-fondateur et dirigeant de Lending Club. Il y a cinq ans, l’ancien avocat d’affaires a fait le pari de lancer une plate-forme de prêts de particulier à particulier, passant outre les banques “qui prêtent à des taux d’intérêt très élevés pour un retour sur investissement faible”. Il a créé sa société juste avant la crise financière, dans la Silicon Valley, “un endroit de rêve”. Lending Club prête aujourd’hui un milliard de dollars et songe à s’introduire en bourse, peut-être au Nasdaq, “l’une des deux possibilités” assure l’entrepreneur qui ne souhaite pas en dire plus (l’autre possibilité est le New York Stock Exchange).

Deux personnalités connues et reconnues ont également été récompensées. Olivier François, qui dirige la marque Fiat et le marketing de Chrysler, a reçu le trophée du manager de l’année. Surnommé “le Karl Lagerfeld de l’automobile”, Olivier François a relancé la marque américaine à coups de spots publicitaires mémorables – en faisant appel à l’acteur Clint Eastwood et au chanteur Eminem -, et grâce à son entêtement bien français. Il s’est d’ailleurs mis en tête de vendre 50.000 Fiat aux États-Unis. “Un challenge amusant” pour le boss qui passe son temps entre Détroit et Turin et qui avoue avoir laissé sa mauvaise humeur à la frontière. “Car un Français”, explique-t-il, suscitant les rires dans la salle, “c’est un Italien de mauvaise humeur”.

Olivier Sarkozy a, lui, reçu le trophée du meilleur financier de l’année. À la tête des services financiers de Carlyle depuis plus de quatre ans, il est l’un des rares Français à occuper un poste aussi stratégique dans un fonds d’investissement américain. Il vient de piloter l’acquisition de TCW, la filiale de gestion d’actifs de la Société Générale aux États-Unis. Olivier Sarkozy n’est pas très optimiste sur l’Europe : “Ca va être difficile pendant un moment”, assure le demi-frère de l’ex-président français.

Enfin trois autres prix sont venus célébrer l’art culinaire français – après tout, quoi de plus normal aux États-Unis? Elisabeth Holder, la fille du fondateur du groupe Paul et propriétaire de Ladurée, et son époux Pierre-Antoine Raberin, ont reçu le prix de la Révélation de l’année pour l’implantation des macarons tricolores aux États-Unis. Le “fabricant de douceurs”, installé sur Madison Avenue, s’apprête à ouvrir un salon de thé avec jardin dans le quartier de Soho. “Un emplacement atypique pour vivre le rêve Ladurée”…

Le Prix spécial du jury est allé à Ariane Daguin, fille du chef étoilé André Daguin et fondatrice de d’Artagnan. Celle qui a introduit le foie gras aux États-unis il y a 28 ans affirme avec humour et son accent chantant du sud-ouest qu’elle n’en a “jamais autant vendu en Californie depuis qu’il y est interdit”. Une belle réussite : D’Artagnan réalise 65 millions de dollars de chiffre d’affaires et emploie 150 personnes outre-Atlantique.

Enfin, seule Américaine des lauréats, Dorothy Cann Hamilton a reçu le prix de “L’Américaine à Paris”. Fondatrice et Présidente de l’International Culinary Center, elle a tenu à déclarer son amour de la cuisine française dans la digne lignée de Julia Child, appelant le gouvernement français à donner un coup de pouce financier à tous les jeunes Américains qui rêvent de venir essayer les fourneaux en France. “Pas sûr qu’elle soit entendue en ce moment”, pouvait-on entendre dans la salle…

 

Soirée "à la parisienne" au Sky Room

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Ce 24 octobre, les French Culture Nights emmènent les amoureux de la France au Sky Room à partir de 18h30 pour une soirée artistique à souhait.

Au programme, une exposition du photographe français Jean-Philippe Rebuffet. L’artiste est spécialisé dans les photos de plateau de cinéma. Ce mercredi, il présentera son travail aux amateurs de Septième art et de photographie. Comme à son habitude, le DJ Mak-Len se chargera de l’ambiance musicale.

Les participants pourront se rendre sur le toit, aménagé “à la parisienne”.

Woodkid, maître des clips, en concert

Ce concert a été annulé. Il s’est déjà fait un nom en tant que réalisateur de clips vidéos Moby ou Katy Perry. Yoann Lemoine lance à présent son propre projet musical.

Sous le nom Woodkid, il donnera un concert le 1er novembre à Irving Plaza. Il chantera des morceaux de ses deux EP de musique indé réalisés ces deux dernières années : ses deux disques “Iron” (2011) et “Run Boy Run” (2012) ont connu un beau succès en Europe, le dernier ayant occupé le premier rang dans les charts iTunes en France.

Décoré de cinq Lions au Festival international de la publicité de Cannes, le musicien polyvalent originaire de Reims s’attaque à son prochain projet : entre fin 2012 et début 2013, il compte sortir son premier album, “The Golden Age”

Ce n’est pas la première fois qu’il vient à New York : en 2011, Lemoine a donné un concert au Highline Ballroom.

Nizon, un village breton fait son show à New York

Ils ne sont pas moins de quarante-cinq, ils débarquent tout juste de Bretagne et la plupart d’entre eux découvrent New York pour la première fois. Les peintres du Hangar’t de Nizon sont au coeur de Manhattan pour vivre (enfin) “leur rêve devenu réalité“.

Depuis vingt ans, le bourg de Nizon vit aux couleurs du Hangar’t, cette déclinaison rurale du Pop Art. Pour célébrer son vingtième anniversaire, cinquante tableaux réalisés par les peintres amateurs nizonais seront exposés pour la première fois à New York. Un évènement unique qui se tiendra au Angel Orensanz Foundation Art Center, du 26 octobre au 1er novembre.

Ils ont quitté “La cité des peintres” pour venir s’émerveiller devant la capitale du Pop Art, et “vivre l’American Dream, témoigne Yves Quentel, instigateur du mouvement Hangar’t. Exposer les toiles du Hangar’t à New York était quelque chose d’inespéré et d’irréel il y a encore quelques années. Aujourd’hui, c’est un rêve qui commence à devenir une réalité. On se prépare depuis deux ans à ce voyage et aujourd’hui on y est, enfin.

Depuis quelques jours, Yves Quentel et les peintres du Hangar’t de Nizon sont en ébullition. Certains se consacrent à l’installation, d’autres préfèrent se promener dans Manhattan. Une chose est sûre, l’excitation est à son comble. “À la base, tout cela est parti d’un pari fou. On s’était dit: ‘Et si on allait exposer à New York pour fêter les 20 ans du Hangar’t?’ C’est une récompense pour les gens de Nizon qui n’auraient jamais imaginé que leurs tableaux soient exposés ici.

Le Hangar’t, c’est avant tout l’histoire d’Yves Quentel, dit Pop’s – “un surnom qui date du lycée!” – ce journaliste soucieux de garder les traces du passé de Nizon. “Au départ je travaillais tout seul. Puis j’ai demandé aux gens du village de m’apporter des photos et, très vite, je leur ai proposé de peindre les tableaux avec moi.” De l’agriculteur au plombier, du retraité au plus jeune, ils se sont mis à peindre la mémoire du village. Des toiles version Pop Art à la manière d’Andy Warhol, qui dépeignent des scènes de la vie quotidienne. “J’ai mis en place une technique très simple pour peindre sur des documents photographiques de telle sorte à ce que tout le monde puisse peindre.” À ce jour, plus de 80 Nizonnais ont participé à cette grande aventure picturale qui compte plus de 300 tableaux.

Caroline de Margerie retrace la vie d'une "American Lady"

Susan Mary Alsop ne s’est jamais contentée d’être passive.

Descendante d’un des pères fondateurs des Etats-Unis, John Jay, charmante femme de diplomate, plus tard écrivaine passionnée, elle aimait réunir les influents et puissants de son temps sous son toit. Selon Henry Kissinger, ministre des affaires étrangères sous Richard Nixon, plus d’accords auraient été conclus dans le salon d’Alsop que dans la Maison Blanche. Quand elle s’installe avec son mari Bill Patten dans le Paris d’Après guerre, elle est déterminée à ne pas rester dans une bulle américaine, mais à découvrir la culture française et à faire la connaissance des Français. Rapidement, elle se trouve entourée par des personnalités importantes telles que Raymond Aron, Winston Churchill ou encore Christian Dior. Rentrée à Washington avec son second mari, le journaliste Joe Alsop, la francophile continue de donner des réceptions très prisées, à la parisienne, et compte le couple Kennedy parmi ses amis.

La vie glamoureuse (1918 – 2004) de ce grand témoin du XXe siècle est retracée par l’auteure française Caroline de Margerie dans son livre American Lady. Une reporter en gants blancs (2011). A l’occasion de la parution de la traduction anglaise du livre sous le titre American Lady. The Life of Susan Mary Alsop, Caroline de Margerie fait escale à New York pour présenter et discuter de son livre. Le 12 novembre elle sera au Rizzoli Bookstore à  Midtown. Le lendemain, elle sera accueillie par la French-American Foundation (FAF) au Coffee House Club.

Ancienne élève de l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) et diplômée en littérature anglaise, Caroline de Margerie a exercé une carrière de diplomate. Elle est actuellement membre du Conseil d’Etat, la plus haute juridiction administrative en France. Son premier livre est Edmond Rostand ou le baiser de la Gloire (1997), une biographie de l’auteur de Cyrano de Bergerac.

"COlunching" ou le repas 2.0

S’asseoir autour d’une table et partager un repas, un concept vieux comme le monde. A l’heure des réseaux sociaux et de la dématérialisation des relations, le web-entrepreneur Frédéric De Bourguet et la communicante Sonia Zannad veulent remettre cette vielle idée au goût du jour.

Ils sont les fondateurs de COlunching.com, un site qui permet d’organiser des repas entre des individus qui ne se connaissent pas. Lancé en 2011, à Paris, COlunching.com est implanté dans plus de 30 pays, dont 28 villes aux États-Unis, dont Miami et New York. “Le virtuel a pris trop de place dans le quotidien. Il y a un moment où les gens veulent revenir vers le réel“, confie Frédéric De Bourguet.

À travers le site, les utilisateurs peuvent créer ou participer à des repas organisés selon l’envie (CObrunching, COlunching ou CODining). Se faire des amis ou élargir son réseau professionnel, découvrir des bonnes tables: les utilisations possibles du site sont nombreuses. “Au fur et à mesure, nous nous sommes rendus compte que les utilisateurs se sont appropriés le site. Ils organisent des repas autour de thèmes différents comme la politique, la culture et la cuisine. Certains s’en servent même comme plateforme de recrutement.

Le site COlunching.com est le premier à avoir initié cette tendance “table d’hôte version 2.0“. “Nous agissons comme un outil d’organisation qui permet de lier les gens entre eux. COlunching est une plateforme de connexion sociale pour se rencontrer dans le monde réel“, ajoute le fondateur.

Les réseaux sociaux tels que Twitter et Facebook permettent d’être connectés à beaucoup de monde, mais nous ne rencontrons ces personnes que très rarement. À mesure que les réseaux sociaux nous rapprochent, ils rendent nos échanges de plus en plus superficiels et nous empêchent d’être à l’écoute de l’autre, raconte Domitille Lochet, une COluncheuse de Miami. Il semble urgent de remettre l’accent sur ces moments qui multiplient les interactions et ouvrent l’esprit.”