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Patricia Kaas : "Pour interpréter Piaf, il faut avoir l'expérience de la vie"

Patricia Kaas est née trois ans après la disparition d’Edith Piaf, mais elle a toujours été une admiratrice de la Môme. “Comme tout le monde, je connaissais les classiques comme La Vie en Rose. Et quand je suis venue à Paris on commençait à me comparer à elle”, raconte-t-elle.

La chanteuse française voit, certes avec des nuances, des ressemblances entre sa vie et celle de Piaf. Avec un père qui travaillait dans les mines de charbon en Lorraine, elle a dû apprendre à “se battre dans la vie”. “J’ai dû subir des drames et des déceptions”, raconte-t-elleSa mère meurt d’un cancer en 1989, juste au moment où la carrière de la jeune Patricia Kaas décolle. Et comme Kaas le révèle elle-même dans son autobiographie L’Ombre de ma voix, elle a dû subir d’autres moments difficiles : deux ans d’harcèlement par un fan, la famille qui s’éloigne peu à peu et plusieurs avortements. Mais pour surmonter des situations difficiles, elle a trouvé notamment dans Edith Piaf une source d’inspiration.“Ce que j’admire chez Piaf, c’est qu’elle a toujours mis de l’énergie positive dans ses histoires de drames. Et moi aussi, j’ai toujours essayé de voir la lumière au bout du tunnel.” 

Et pourtant, ce n’est que 50 ans après la mort de la Môme que Kaas décide de lui rendre hommage sur scène. “Bien sûr, on peut chanter Piaf quand on a 20 ans, mais pour vraiment l’interpréter, il faut avoir l’expérience de la vie”. Sa grande tournée “Kaas chante Piaf”, dans 13 pays, commence le 27 octobre en France et finit en Lituanie le 27 avril 2013. Un marathon pour “partager le moment autant de fois que possible”. La mise en scène de son show sera inédite: elle comprendra une projection de photos d’Edith Piaf, des graffitis pour décor et un danseur de hip-hop. La musique est produite par Abel Korzienowski, nominé aux Golden Globes pour la musique du film A single Man.

Chanter une icône de la chanson française, interprétée par nombre de chanteurs, n’est pas chose aisée. Piaf selon Kaas sera “plus moderne”. Elle a sélectionné également des chansons “moins connues, mais dont les textes sont formidables, comme par exemple Avec ce soleil ou La belle histoire d’amour.”

La chanteuse se réjouit de retrouver New York. Elle y a enregistré son quatrième album Dans ma chair“Déjà, pouvoir dire qu’on joue à New York est super. C’est la ville des comédies musicales et de Broadway”. Si ce n’est pas son premier concert dans la Grosse Pomme, elle est fière de monter pour la première fois sur la scène de Carnegie Hall, à l’endroit exact où Edith Piaf avait donné deux concerts en 1956 et 1957. Après le premier concert, le New York Times titrait : “Grande prêtresse de l’agonie, chanteuse française offrant des chansons déchirantes, Edith Piaf trempe Carnegie Hall dans les larmes.” 

Pour le rendez-vous new-yorkais de Patricia Kaas, trois musiciens l’accompagneront. “Le concert ne sera pas exigeant physiquement, il le sera émotionnellement.”

L'art de la table expliqué à Dallas

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Honneur à l’art de vivre tricolore! French Affaires organise une soirée spéciale sur le thème de l’art de la table français, le 25 octobre, dans la boutique Yves Delorme à Dallas.

Au programme de cette soirée aux saveurs très françaises, il y aura, bien sûr, une dégustation de vins et fromages. La réception sera suivie d’une conférence, peu conventionnelle certes, sur le linge de table français. Et parce que plier des serviettes de table est un véritable art, un atelier pratique sera mis en place en fin de soirée avec une démonstration des différentes techniques de pliage. Les participants pourront s’essayer à cet exercice périlleux.

French Affaires est un organisme créé par une Américaine passionnée par la France et son héritage culturel. Implanté à Dallas, French Affaires propose une variété d’événements culturels, des cours de français, des conférences, des dégustations de mets et de vins, des ateliers culinaires et des séjours en France. L’objectif est d’apporter le meilleur de la France aux États-Unis, mais aussi d’aider tous ceux qui voyagent en France “à passer un excellent séjour dans ce beau pays“.

St. Edwards, trait d'union entre Austin et Angers

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« Quand on séjourne à l’étranger, on devient une nouvelle personne ». C’est fort de cette conviction que Bill Clabby met en œuvre la politique internationale de l’université St. Edward’s, créée fin XIXe à Austin par la congrégation française de la Saint-Croix.

Il y a trois ans, l’université a noué un partenariat avec l’université catholique de l’Ouest (UCO), à Angers, « car nous voulions revenir à nos racines et approfondir la relation unissant le Texas et la France, dit-il. Car lorsque l’on permet à des étudiants français comme américains de travailler partout dans le monde dans différentes langues, on construit de la confiance ».

« Cette année, nous accueillons 299 étudiants internationaux, deux fois plus qu’il y a trois ans et plus d’un tiers [120 précisément] sont des étudiants de première année », précise Erin García, conseillère au sein du service des études internationales de cette université affichant quelque six mille étudiants.

Des Français à Austin

Parmi eux, près de 15 % de Français comme Marie Vilsange, enchantée par cette nouvelle opportunité de découvrir le monde grâce à une bourse d’études de St. Edward’s, après avoir participé à une mission humanitaire en Colombie. « Bien sûr, ma famille me manque parfois, mais nous communiquons par Internet et ici, il y a toujours quelqu’un à qui parler quand on a le mal du pays : un camarade de classe ou un encadrant. La relation élève-professeur n’a rien à voir avec celle de la France ».

Marie Vilsange fait partie des onze étudiants arrivés cette année à Austin après avoir fait leur première année de licence en anglais à Angers, avec des enseignants de l’UCO et de St. Edward’s. Dix-huit jeunes francophones les ont précédés depuis 2009 et onze autres (neuf Français, une Ivoirienne et un Camerounais) s’apprêtent à les rejoindre.

Des Américains à Angers

St. Edwards envoie aussi des Américains étudier ou faire des stages en entreprise et en administration à Angers. « Ils sont quinze à trente chaque semestre, indique Esmeralda Hoang, coordinatrice des études internationales à St. Edward’s. Et l’été dernier, ils étaient 65 ! »

Autre signe de l’engouement des Texans pour l’Hexagone : convaincus par les opportunités que leur ouvre la langue de Molière, « 80 se sont inscrits en cours de français pour la première fois cette année », signale Bill Clabby.

Depuis l’année dernière, des doubles diplômes sont également proposés au niveau master, dans le domaine du développement durable et bientôt en gestion des entreprises. Car les échanges se multiplient aussi chez les enseignants-chercheurs, en sciences sociales, en musique… Bref, St. Edward’s n’a pas fini d’être la plus francaise des universités texanes.

Aux Etats-Unis, Petrossian veut "démystifier" le caviar

Premier exportateur de caviar vers les Etats-Unis, Petrossian continue sa progression outre-Atlantique. Le marchand de caviar, qui détient 30% du marché américain, veut désormais viser une clientèle plus jeune, qui n’a jamais dégusté d’or noir.

“Les Américains sont très ouverts, mais ne connaissent pas forcément le caviar. Il faut démystifier le caviar et familiariser les gens avec le produit”, explique Alexandre Petrossian, vice-président de l’entreprise, à l’occasion d’une présentation des nouveaux produits de la marque pour le marché américain.

Pour rendre le caviar plus “accessible”, Petrossian a conçu des produits à utilisation polyvalente : de la crème de caviar au caviar séché (avec un moulin) en passant par le tamara au caviar. Le “Papierusse” ressemble, quant à lui, à un rouleau d’algue nori séchée et est livré avec des ustensiles. Avec certains produits sous la barre des 20 dollars, l’entreprise familiale veut proposer “un caviar simplifié et en dehors du cérémoniel”, précise Alexandre Petrossian, issu de la troisième génération de la famille arménienne qui a créé l’entreprise en 1920. Pour ce jeune entrepreneur, acheter du caviar ne devrait plus être considéré comme un geste “pour impressionner ou montrer sa réussite”.

Avec un restaurant et une boutique à quelques pas de Carnegie Hall, l’entreprise est installée à New York depuis 1983. Petrossian fournit les grands noms de la restauration, dont Jean-Georges. Outre New York, l’entreprise dispose de points de vente à Las Vegas et Los Angeles.

Poelvoorde et Huppert à l'affiche au Quad Cinema

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La comédie romantique Mon pire cauchemar (My worst nightmare) sera à l’affiche au Quad Cinema (près de Union Square) à partir de ce vendredi 19 octobre.

Dans les rôles principaux de cette comédie dramatique réalisée par Anne Fontaine (Coco avant Chanel), on trouve Isabelle Huppert (Le Pianiste) et Benoît Poelvoorde (Coco avant ChanelRien à déclarer…).

Agathe (Isabelle Huppert) est une marchande d’art impatiente et coincée qui vit dans un appartement parisien chic avec son mari François (André Dussollier), un riche éditeur. Patrick (Benoît Poelvoorde), quant à lui, est un coureur de jupons: père célibataire sans emploi, il vit dans son minibus avec son fils. Ils ne se seraient jamais croisés si leurs fils n’étaient pas meilleurs amis. Quand François embauche Patrick pour rénover leur appartement, la relation entre les protagonistes se transforme en véritable cauchemar pour Agathe (au plus grand plaisir des cinéphiles).

Le film a été sélectionné au Toronto International Film Festival en 2011 et sera montré à New York en version française sous-titrée en anglais.

Cinquante ans de James Bond au MoMA

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Cinquante ans de “Bond, James Bond”, ça se fête! Pour cet anniversaire, le Musée d’Art Moderne de New York rend hommage au mythique 007.

À quelques jours de la sortie du prochain opus Skyfall, une série d’événements marque l’anniversaire de la plus longue saga de tous les temps. Du 5 au 31 octobre, le MoMA propose une exposition rétrospective des 22 films de la série. En plus de ces projections, le musée a mis en place une installation jusqu’en mars 2013 dédiée à Goldfinger (1964) et destinée «à capturer la suggestivité sexuelle et l’ironie désabusée» de James Bond.

En 1953, l’écrivain britannique Ian Fleming crée son héros, et publie douze romans et neuf nouvelles à succès. Après sa mort en 1964, d’autres écrivains ont continué à faire vivre les aventures de l’agent 007. Mais ce sont les 22 – bientôt 23 – adaptations cinématographiques qui inscrivent l’espion au rang de mythe. Parfois macho, un brin ténébreux selon l’acteur qui endossait le smoking, le plus célèbre agent britannique n’a décidément pas pris une ride.

L'archéologie pour les petits à Austin

A l’occasion du mois national de l’archéologie, le musée de la Légation française au Texas à Austin propose un programme hétéroclite pour les enfants, le 21 octobre.

Pendant “Archeology Day”, les jeunes participants pourront découvrir l’archéologie et l’importance de préserver l’histoire du Texas à travers des activités ludiques, y compris une fausse fouille archéologique.

Leurs parents pourront aussi profiter de l’événement gratuit pour visiter cette ancienne représentation diplomatique de la Monarchie de Juillet auprès de la République du Texas. L’immeuble a été construit en 1841. Depuis 1969, il est inscrit au Registre national des sites historiques (la liste officielle du gouvernement fédéral des États-Unis des lieux méritant d’être préservés). Des visites guidées de la maison historique au tarif régulier (5 $ par personne) auront lieu à 13h15, 14h, 15h et 16h.

Yasmine Hamdan, une étoile libanaise au Poisson Rouge

Qui a dit que la musique orientale était obsolète ou figée? Preuve du contraire, Yasmine Hamdan a révolutionné l’univers musical libanais.

Passionnée de musique électronique comme de chants traditionnels arabes, la chanteuse est parvenue à créer une véritable scène musicale underground, jusque là inexistante au Liban. À travers ses chansons aux rythmes inédits mais aux airs familiers, Yasmine Hamdan rend hommage à son héritage culturel, tout en apportant la touche de modernité qui manquait pour faire décoller ce nouveau genre musical.

Des classiques orientaux remixés, aux chansons de Madonna “orientalisées”, le résultat est fascinant. Mais plus que des chansons remises au goût du jour, la musique de Yasmine Hamdan est avant tout le symbole d’un rapprochement entre deux mondes. À travers sa musique, cette icône de la scène underground entend faire passer un message de paix, celui d’une rencontre Orient-Occident que la musique rend possible.

Yasmine Hamdan est née à Beyrouth et a passé une partie de sa vie entre les pays du Golf et la Grèce. De retour dans la capitale libanaise, elle fonde en 1998 avec Zeid Hamdan le duo Soapkills, groupe pionnier de la scène underground arabe. Sa rencontre en 2005 avec le producteur de musique électronique Mirwaïs Ahmadzaï donne naissance au duo Y.A.S. En 2012, la chanteuse sort son premier album solo, qu’elle interprétera pendant le concert.

Le potier Eric Bonnin expose à la Makers Market de Ridgefield

Le potier français Eric Bonnin présente ses produits en céramique ce samedi 21 octobre au Makers Market dans les locaux de l’Aldrich Contemporary Art Museum de Ridgefield (Connecticut).

Pendant ce marché en plein air, les collectionneurs et amateurs auront l’occasion de rencontrer plus de quarante fabricants et d’acheter une large sélection d’objets, y compris de la céramique, des verreries, des  textiles, des bijoux, des meubles et de la ferronnerie.

Ayant déménagé de Paris à New York en 1994, Eric Bonnin combine fonctionnalité et éléments décoratifs simples dans ses travaux en argile. Tous faits à la main dans son atelier new-yorkais à TriBeCa, ceux-ci comprennent des vases, des sculptures et des bijoux.

Profitez de votre visite au Makers Market pour aller voir la nouvelle exposition de l’Aldrich Contemporary Art Museum : “Wandering Forms—Works from 1959-1979” présente les œuvres du designer de meubles Wendell Castle, qui cherche à brouiller les frontières art, artisanat et design.

"Fun" au Radio City Music Hall

Le groupe new-yorkais “Fun” se produira lors d’un concert à la Radio City Music Hall le 2 février 2013. Nate Ruess, Andrew Dost et Jack Antonoff présenteront les chansons de leur dernier album Some Nights (2012). Les billets sont en vente.

Fondé en 2008, le groupe de pop indé lance la même année son premier album Aim and Ignite. Le groupe rencontre ensuite un succès international, notamment pour sa chanson We Are Young de 2011 (avec Janelle Monáe) qui s’est hissé au premier rang des charts aux Etats-Unis, en Australie, au Canada et au Royaume Uni (10e en France).

Avant le concert à New York, “Fun” fera escale à Los Angeles et Francfort, mais pas pour donner des concerts : le groupe est nominé pour deux American Music Awards et trois MTV Europe Music Awards.

Cécile Hortensia, "Papillons" bilingues au Genghis Cohen

Sa tournée dans l’Arizona l’amène… à Los Angeles. Cécile Hortensia se produit au Genghis Cohen le 23 octobre. La chanteuse folk française sort son premier album “Papillons” cet automne. Un opus dans les deux langues, français et américain, qui raconte son quotidien et les émotions qui le composent.

Née à Nancy, Cécile Hortensia grandit dans les Alpes françaises. Depuis quelques années, elle vit en Arizona. Au coeur des Etats-Unis, elle écrit un album folk qui mêle ses racines françaises à la culture de son pays d’adoption.

Où fêter Halloween à Los Angeles ?

Ville du divertissement par excellence, L.A propose un choix vertigineux de soirées et d’attractions pour Halloween, ce mercredi 31 octobre. Pour vous y retrouver, French Morning vous propose une sélection qui ravira petits et grands.

Les maisons hantées

Adeptes de la montée d’adrénaline, les maisons hantées remplies de monstres tapis dans l’ombre, sont faites pour vous. La Knott’s Scary Farm est la plus ancienne des Etats-Unis. “Nous fêtons cette année nos 40 ans et nos 8 millions de visiteurs ! A l’origine, le site a d’abord été utilisé comme lieu de tournage de films d’horreur pour la télé à la fin des années 60, puis le propriétaire du parc l’a développé en attraction pour Halloween“, explique Jennifer Blazey, chargée de communication. Plus de 1.000 monstres, 13 labyrinthes et 9 spectacles gore (dont une pendaison de sorcière) vous attendent. 8039 Beach Blvd, Buena Park. De 36 à 60 $. Du jeudi au dimanche et les 30 et 31 octobre, à partir de 19h.

A la Paranoia Haunted Attraction de Santa Monica, certains d’entre vous pourront par ailleurs tenter d’exorciser leur coulrophobie (peur des clowns) en se faisant poursuivre par une bande de clowns surexcités et menaçants ! 395 Santa Monica Place, Santa Monica. Du jeudi au dimanche et les 29, 30 et 31 octobre (de 19h à minuit). 24 $ en ligne, 30 $ sur place.

Le plus grand Carnaval d’Halloween du monde

Autre valeur sûre, le célèbre West Hollywood Halloween Costume Carnival, l’une des plus grandes « Street Parties » au monde ! Déconseillé aux enfants car les organisateurs attendent, comme tous les ans, une foule compacte de plus de 500.000 personnes, sur Santa Monica Boulevard. Un défilé de costumes époustouflants, parfois déjantés et souvent trash. Ne manquez pas les deux moments phares du défilé : le concours de costumes et le couronnement de la Reine du Carnaval. Entrée libre, de 18h à 23h. Sur Santa Monica Blvd, entre Doheny Drive et la Cienega Blvd.

Soirées In et Underground

Là encore, les possibilités sont nombreuses, Hollywood oblige ! Si le choc culturel est trop intense, vous pouvez toujours vous réfugier à la soirée French Tuesdays qui organise, un peu en avance, sa soirée d’Halloween le samedi 27 octobre, à la House of Blues, au 8430 Sunset Boulevard. “Comme la plupart de nos soirées spéciales, type Nouvel An, notre soirée Halloween est accessible à tous. Il n’y a pas de cooptation nécessaire (ndlr: comme c’est le cas pour devenir membre). Nous attendons un millier de personnes !”, précise Camille Toussaint, organisatrice des French Tuesdays à L.A. Pour plus d’infos : [email protected] ou 310-854-0180

Prendre le large

Si l’air du large vous tente, rendez-vous à bord du célèbre Queen Mary qui organise un festival Dark Harbor jusqu’au 31 octobre, avec là encore des labyrinthes, des monstres mais aussi de la musique live chaque soir (plus d’infos ici). Si vous êtes cinéphile, vous pourrez tenter le traditionnel Bal Costumé du LACMA, qui, en plus de son concours de costumes et ses excellents DJs, vous propose de visiter cette année son expo Stanley Kubrick en avant première. A partir de 8h30. $75 pour les membres MUSE, 100 $ pour les non-membres. 5905 Wilshire Blvd.

Enfin, si vous êtes adeptes des fêtes plus underground, ne manquez pas les soirées d’Halloween aux clubs The Echo et The Edison (et son Cabaret de l’Enfer) qui proposent tous deux des programmes aussi mystérieux qu’alléchants consultables ici et là.

Halloween-Safe pour les plus petits

Côté enfants, un seul mot d’ordre : sécurité. A L.A, plus question de laisser ces chères têtes blondes frapper à toutes les portes du quartier, sans être accompagnées. L’Heritage Square Museum (un musée d’histoire qui reconstitue une ville californienne de la fin du XIXe siècle) a trouvé la parade : “Des bénévoles déguisés et munis de friandises attendent les enfants accompagnés de leurs parents derrière la porte de chacune des villas historiques du musée”, explique John Kearns, responsable du développement. “Nous avons commencé ce projet il y a quelques années, car notre quartier n’est pas le plus sûr de Los Angeles, surtout la nuit”. Safe Haven Trick-or-Treating, le 31 octobre, de 16h à 19h, 3800 Homer Street. Adultes : 5 $. Enfants : 2 $. Gratuit pour les moins de 6 ans.

Pour les petits français déracinés, l’Alliance Française propose quant à elle un festival d’Halloween en langue française pour les 3 à 13 ans. “Nous avons prévu des jeux en français, une maison hantée, un atelier de fabrication de citrouilles, des histoires lues dans le noir et un concours de costumes” explique Mathilde Felice. « Vous pourrez aussi faire le plein de livres en français à notre Foire aux Livres composée d’une centaine d’ouvrages »10390 Santa Monica Blvd, Suite 120, le 27 octobre de 9h à 14h30. Gratuit pour les membres, 5 $ pour les non-membres. RSVP à [email protected]

Hollywood fête ses morts

Dans la capitale du 7e art, les soirées Halloween sur le thème d’Hollywood foisonnent. Vous pourrez par exemple tester vos capacités de résistance au sommeil et au stress en vous rendant à l’Horrorthon de l’American Cinémathèque, à l’Aero Theater, le samedi 27 octobre. De grands classiques du cinéma d’horreur seront diffusés non-stop, de 19h30 jusqu’à l’aube. Ou bien embarquez pour une visite guidée des “Dearly Departed” (Etres Chers Disparus), qui vous emmènera sur les lieux de tournage des films d’horreur hollywoodiens les plus célèbres ou encore sur les sites où ont été assassinés des stars, comme l’actrice Sharon Tate, par le criminel Charles Manson. Enfin, ne manquez pas le Hollywood Forever Cemetery Day of the Dead où l’on commémore El Dia de los Muertos, la fête des morts mexicaine, qui succède à Halloween les 1er et 2 novembre.  Au programme : danses aztèques, musique mexicaine et présentation d’autels décorés et dédiés aux disparus. Hollywoord Forever Cemetery, 6000 Santa Monica Blvd, le 27 octobre, de 13h à minuit. 10 $.