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Près d'Union Square, le temple du croque-monsieur

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Déjà bien implantés dans le paysage gastronomique new-yorkais, Alberto Benenati et Yves Jadot préparent leur prochain coup. Ils espèrent régaler la Grosse Pomme (et faire recette) avec un plat bien de chez nous: le croque-monsieur. Leur nouvel établissement, La Maison du Croque Monsieur, ouvrira ses portes début octobre, à quelques pas d’Union Square, avec un menu 100% croque.

Pour Yves Jadot, fondateur de la chaîne de restaurants belges Petite Abeille, l’idée d’un restaurant spécialisé dans le croque-monsieur s’est imposée d’elle-même: “S’il y a bien un produit de la Petite Abeille qui connaît un grand succès, c’est le croque-monsieur”, explique l’entrepreneur, qui veut rentabiliser l’opération en faisant du “volume“. “L’idée, c’est de tester le produit et éventuellement se développer et d’ouvrir d’autres points de vente”, ajoute son partenaire Alberto Benenati.

Les deux hommes, qui se connaissent depuis plus de douze ans, veulent profiter de la démographie du quartier: la Maison du Croque Monsieur, située à quelques pas de la New School, proposera des croques à emporter pour les pressés. Le restaurant disposera aussi de places assises pour les autres.

Sur la carte, des croques classiques composés de jambon, sauce béchamel et d’un large éventail de fromages. Mais aussi des recettes plus originales : des New Croques, des Breakfast Croques et des Sweet Croques. Et ce n’est pas seulement le menu proposé qui rend le restaurant unique, il y aussi l’histoire du lieu où La Maison du Croque Monsieur a décidé d’élire domicile: un espace ayant accueilli la première charcuterie de New York et qui a été occupé par l’auteur franco-cubain Anaïs Nin. “C’était une écrivaine française. Pendant la Grande Guerre, elle est venue ici pour fuir l’Europe. Elle écrivait des journaux intimes, mais elle ne pouvait pas les publier ici. Donc elle a installé une imprimerie et éditait ses propres livres”, poursuit M. Benenati.

Cette histoire a inspiré le décor, mais aussi le menu. Les croque-monsieur sur la carte portent le nom de chacun des nombreux amants de l’auteur: « Henry » (Henry Miller), « Gore » (Gore Vidal), « Antonin » (Antonin Artaud), « Gonzalo » (Gonzalo Moré). Il y a bien sûr un croque-madame prénommé « Anaïs » (Anaïs Nin).“Elle avait beaucoup d’amants connus, des écrivains, des producteurs de cinéma, ajoute M. Benenati, d’ou le lien avec le croque-monsieur : Anais Nin était une mangeuse d’hommes, donc une croque messieurs”.

En bons entrepreneurs, les deux hommes pensent que le croque peut conquérir d’autres quartiers. “Ca peut être quelque chose de replicable, probablement dans des quartiers plus ‘office’, indique Alberto Benenati. Midtown, Wall Street”. Vont-ils se laisser croquer?

Un documentaire sur l'évolution du français

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Cet automne, l’Alliance Française de Houston (AFH) montre le documentaire en trois parties “Rêver le français”. Chaque mois, la projection d’un chapitre de ce film réalisé par l’intellectuel et journaliste français Jean-Michel Djian aura lieu dans les locaux de l’AFH. “Rêver le français” explore les perceptions de la langue française.

La première partie du documentaire “La Fabrique des Mots (28 septembre) traite de l’évolution de la langue, du point de vue de l’Alliance Française, des rappeurs du Québec et des poètes du Sénégal. Puis, “Le Spectacle de la Langue” (le 26 octobre) se penche sur les nuances de la langue perçues par les artistes, les réalisateurs et les acteurs. La série documentaire se terminera par “Le Pouvoir du Verbe” (le 30 novembre), sur l’art de la rhétorique.

Une nouvelle vice-consule à Houston

Carl Poirier ayant été nommé consul de France à Santiago-du-Chili, une nouvelle diplomate rejoint l’équipe du consulat général de France à Houston« C’est avec beaucoup d’enthousiasme que je prends mes fonctions de vice-consule et chef de chancellerie », déclare Chun-Mee Chaline.

Cette dernière a grandi dans le Loiret, au Mexique, en région parisienne et en Equateur, avant de faire des études de commerce à Reims et à Boston. Une fois son MBA en poche, la bougeotte ne l’a pas quittée. Alors que tout la destinait à travailler en entreprise, elle a mis à profit ses compétences de gestionnaire au service d’une association cherchant à démocratiser l’usage des instruments à cordes. La fonctionnaire a néanmoins par la suite fait du contrôle de gestion dans une usine Valéo au Mexique avant de se décider à passer le concours du ministère des Affaires étrangères.« Je voulais faire un volontariat international et je n’avais pas les contacts pour en décrocher un en administration, alors je l’ai fait en entreprise et ça a été une expérience humaine extrêmement enrichissante », explique la vice-consule.

Passée par la tutelle de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE) au ministère, elle déménage au Texas. Sa mission en tant que vice-consule: accompagner les ressortissants français de la circonscription dans leurs démarches administratives, voire les assister au titre de la protection consulaire en cas de difficulté.

La valse des attachés

Mme Chaline n’est pas le seul nouveau visage en cette rentrée 2012-2013. Le consulat général de France à Houston accueille également un nouvel attaché scientifique et un attaché économique (ce dernier poste étant vacant depuis un an).

Le premier, Christian Turquat, docteur en chimie et en sciences des matériaux, remplace Alberto Pimpinelli (qui a rejoint l’université Rice en tant que professeur). Il arrive du consulat général de France à Toronto, au Canada.

Le second, Serge Krebs, est détaché du service économique de l’ambassade de France à Washington pour suivre le secteur de l’énergie à l’échelle nationale ainsi que l’ensemble des affaires économiques de la circonscription. Cet agent du Trésor arrive du consulat récemment ouvert en Alberta.

Enfin, l’attaché culturel du consulat, Patrice Vanoni, s’apprête à rejoindre Paris. « Son successeur devrait être nommé d’ici la fin de l’année », indique le consulat.

Patricia Kaas chante Edith Piaf au Carnegie Hall

Plus de 40 concerts dans le cadre de sa tournée internationale “Kaas chante Piaf”, Patricia Kaas ne se ménage pas. Outre Paris, Genève, Berlin, Londres et Vienne, elle fera escale à New York. Le 20 novembre, elle présentera au Carnegie Hall les chansons de son nouveau album, dont son interprétation des classiques à succès ParisLa Vie en Rose et Non, Je ne regrette rien.

L’album Kaas chante Piaf et la tournée du même nom se veulent un hommage à Edith Piaf à l’occasion du 50ème anniversaire du décès la reine de la chanson française. Patricia Kaas est née en 1966 à Forbach en Lorraine. Son premier album Mademoiselle chante… paraît en 1988. A ce jour, elle a déjà vendu plus de 15 millions d’albums dans une quarantaine de pays.

Les mythiques "Cinéastes de notre temps" au New York Film Festival

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Dans le cadre de la 50ème édition du New York Film Festival (du 28 septembre au 14 octobre), l’Institut national de l’audiovisuel (INA) montre 31 films issus de la célèbre collection “Cinéastes de notre temps”, de Janine Bazin et André S. Labarthe.

La série de documentaires a été diffusée pour la première fois de 1964 à 1972. Elle a été reprise sous le titre Cinéma, de notre temps par ARTE  en 1989, après 17 ans d’absence.

Dans chaque documentaire, un cinéaste rencontre un autre cinéaste ou présente une école cinématographique, telle que la Nouvelle Vague. Les films sont en français, parfois sous-titrés en anglais, mais ne se limitent pas aux seuls cinéastes français comme François Truffaut ou Jean-Luc Godard. Des réalisateurs internationaux tels que l’Américain David Lynch partagent aussi leur conception du cinéma. Les portraits Jean-Pierre Melville, Jerry Lewis et Shohei Imamura figurent au programme du New York Film Festival.

La projection de ces documentaires aura lieu au Lincoln Center et débutera le 3 octobre avec la projection de “Cinéma, de notre temps : John Cassavetes”, réalisé par André Labarthe.

L'amitié en prison jouée par "Et Voilà Théâtre"

Que peut dire une mère contrainte d’abandonner sa fille car elle doit aller en prison? Dis à ma fille que je pars en voyage est le titre de la pièce que présente la troupe francophone “Et Voilà Théâtre” les 28 et le 29 septembre et les 5 et 6 octobre au Frenetic Theatre à Houston.

Cette comédie dramatique raconte l’histoire de Dominique et Caroline, deux femmes que tout oppose, mais qui se retrouvent dans la même cellule de prison. Leur amitié, intense, avec ses rires et ses larmes, veut rappeler aux spectateurs que la vie continue en prison autant qu’en dehors.

Cette pièce de théâtre écrite par Denise Chalem a fêté sa première en 2004 au Théâtre du Rond Point à Paris. A Houston, les acteurs Anne-Laure Reymond, Valerie Huguet, Laurence Sebeyran and Pascale Lazare joueront les personnages principaux. La pièce de théâtre est dirigée par Hermine Benard et sera jouée en français.

Education française Greater Houston se trouve une directrice

Du nouveau à Education française Greater Houston (EFGH) : Céline Mustière est devenue la première directrice du programme de français langue maternelle (Flam) de la plus grande agglomération texane.

Pour cette professeure de Lettres classiques affichant quinze années d’expérience en France, c’est une mission « stimulante » à laquelle elle se consacre « sans compter (s)es heures », convaincue de l’importance de cet after-school francophone.

Ce nouveau poste correspondait à une nécessité pour l’association, en pleine croissance. Gérée jusqu’à présent par des bénévoles, elle compte seize classes réparties sur sept sites, des Woodlands à Sugar Land. Son effectif a triplé l’année dernière, passant de 35 à une centaine d’élèves, principalement de jeunes Français souhaitant rester exposés à la langue de Molière. Elle s’est également dotée d’une cellule de recruteurs et de coordinateurs par site pour faire face à l’expansion de ses activités.

 « Pas ouvrir de site à tout prix »

Céline Mustière, directrice d'Education française Greater Houston depuis août 2012. Photo : C. Mustière.
Céline Mustière, directrice d’Education française Greater Houston depuis août 2012. Photo : C. Mustière.

« Nous avons des demandes à Montrose, à River Oak… Ou pour des enfants de moins de quatre ans. Et c’est frustrant de ne pouvoir répondre à la demande, commente Céline Mustière, la première salariée à temps complet d’EFGH, arrivée au Texas en août 2011. Mais nous ne souhaitons pas ouvrir de site à tout prix. Ma priorité, c’est de m’assurer que chacun y trouve son compte dans les cours actuels. Nous avons besoin de projets transversaux aux différents sites et nous nous impliquons dans une réflexion pédagogique avec d’autres sites de Flam USA pour donner de la consistance à cet enseignement de français langue maternelle aux multiples facettes ».

Céline Mustière travaille actuellement sur l’ouverture d’un nouveau site à Katy et réfléchit à l’organisation d’évènements, tels que la semaine de la francophonie qui s’est déjà tenue l’année dernière. Mais elle passe aussi beaucoup de temps, avec la coordinatrice pédagogique, à accompagner les enseignants et à affiner leur recrutement (deux nouvelles enseignantes de l’Education nationale vivant à Houston viennent d’ailleurs de faire leur première rentrée à EFGH).

Education française Austin aussi, l’équipe a été renouvelée. Mais là-bas, comme à Dallas, les effectifs sont stables. L’heure est à la consolidation de l’existant avant de grandir.

De Gaulle à Columbia

Charles de Gaulle, 18ème Président de la République française et résistant légendaire, est à l’honneur à l’université de Columbia. Le 24 octobre, Jonathan Fenby, auteur de The General: Charles de Gaulle and the France he saved, est l’invité d’une conférence sur le « Grand Charles » à la Maison Française. L’historien Robert O. Paxton l’animera.

Emblématique des deux côtés de l’Atlantique, Charles de Gaulle reste un sujet que s’arrachent les écrivains. On compte plus de 100 ouvrages dédiés au Général. L’homme, le président, ses décisions politiques. Jonathan Fenby, auteur britannique et ancien journaliste pour The Observer, présente ici un ouvrage particulier. Entre Histoire pure et pointe de drame journalistique, il raconte comment Charles de Gaulle a sauvé la France en alliant ruse et intelligence. Une biographie saluée par la critique. “Orson Welles aurait pu transformer “The General: Charles de Gaulle and the France he saved” en fresque cinématographique. Qu’Hollywood en prenne note“, affirme le New York Times. Et le Washington Independent Review of Books de rajouter “ceux qui veulent en savoir plus sur la France et Charles de Gaulle ne peuvent pas mieux faire que de lire cette magnifique biographie“.

La culture en fête au New Yorker Festival

Imaginez un festival, au coeur de la Grosse Pomme, capable de réunir la crème de la crème de la scène culturelle, le temps d’un week-end. Il existe : c’est le New Yorker Festival, organisé par le célèbre hebdomadaire The New Yorker.

Chaque année, le magazine américain organise ce festival, qui se veut “un week-end de célébration des arts et des idées“. Du 5 au 7 octobre, la 13ème édition accueillera une liste d’invités aussi variée qu’originale, de Norah Jones à Christian Louboutin, en passant par Ben Stiller et Raphael Saadiq. Sur la scène des plus prestigieux théâtres de Manhattan, écrivains, acteurs, musiciens, personnalités politiques, réalisateurs, créateurs et autres artistes participeront à des discussions sur des thématiques diverses. Le public pourra également profiter de concerts, spectacles et projections. Diversité, cosmopolitisme, inventivité : un festival à l’image de la ville où il se tient.

Vidéo: l’intégralité du discours de François Hollande aux Français de New York

Mardi, le président de la République participait à une réception en l’honneur de la communauté française de New York au Roseland Ballroom. Plus de 1.000 invités avaient fait le déplacement. Retrouvez la vidéo de son discours.
 

Le Taste of France, c'est ce week-end (avec Laurent Fabius)

Le grand raout gastronomique de ce mois de septembre, le Taste of France Show, va attirer plusieurs milliers de personnes samedi 29 et dimanche 30 sur Pier 54. Parmi eux, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius.

Ce dernier, qui effectue à New York une tournée de « diplo-business » en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies, a promis, sur son twitter, de faire une halte à la jetée du Meatpacking District « pour soutenir la gastronomie française ».

Emilie Simon sera de la partie

Evénement inédit, le Taste of France Show ambitionne de faire découvrir aux New-Yorkais le meilleur de la gastronomie et de l’art de vivre tricolores. Lors de cet événement parrainé par les chefs Marc Murphy, Jacques Pépin et Ariane Daguin, les cordons bleus de l’Académie culinaire de France et des Maîtres Cuisiniers de France, deux associations internationales de chefs cuisiniers, proposeront leurs plats au public. Du bon vin et des produits régionaux français compléteront ce feu d’artifice culinaire, agrémenté d’un zeste d’activités ludiques comme la traditionnelle pétanque et un concours de French Bulldogs.

Samedi soir, les amateurs de cuisine et de bonne musique sont conviés à « La Soirée », une expérience musicalo-culinaire pendant laquelle se produiront les chanteuses Emilie Simon et la star du zouk Perle Lama. CharlElie Couture exposera également ses travaux. Bref, tous les sens seront en éveil.

Demain, nous roulerons tous aux algues

Des voitures qui carburent aux algues ? Ce ne serait plus qu’une question d’années.

Aux Etats-Unis principalement (mais aussi au Japon, en Israël ou encore en Europe), on s’intéresse de très près à ce nouveau type de biocarburant comme alternative au pétrole. Le ministère américain de l’Energie soutient plus d’une trentaine de projets visant à produire ce nouvel or vert, soit au total 85 millions de dollars d’investissement. Selon un rapport de ce même ministère paru en 2011, les micro-algues pourraient en effet, à terme, remplacer jusqu’à 17% des importations pétrolières américaines. « Ces dix dernières années, de nombreuses entreprises qui parient sur le succès de ce nouveau biocarburant, se sont créées, notamment en Californie dont l’état d’esprit est propice à ce genre d’innovation» explique le chercheur français Laurent Pilon, professeur à UCLA, invité du Café des Sciences à l’Alliance Française de Los Angeles, le 4 octobre prochain. Les deux premiers essais sur une voiture et sur un avion en 2008 et 2009, ont d’ailleurs été effectués avec des carburants à base d’algues produits par deux entreprises californiennes Solazyme, et Sapphire Energy dans laquelle Bill Gates a notamment investi.

Bien que cet engouement soit relativement récent, l’idée d’un tel carburant n’est pas nouvelle. «Elle est née dans la foulée du choc pétrolier, en 1978, sous l’administration Carter, qui a créé l’Aquatic Species Program, pour l’étude des plantes aquatiques comme source nouvelle d’énergie. Le projet a été abandonné en 1996, probablement en raison du faible coût du pétrôle à cette date». Elle a été remise au goût du jour ces quatre dernières années, avec l’arrivée au pouvoir de Barack Obama dont la politique environnementale « encourage beaucoup les énergies durables».

30 fois plus de litres/hectare que le colza

Et pour cause, les qualités des micro-algues seraient nombreuses : « Elles ont quatre avantages considérables sur les biocarburants de première génération, comme le maïs et le soja par exemple. Contrairement à ces derniers qui consomment beaucoup d’eau potable, les micro-algues peuvent pousser dans les eaux usées ou salines et ne nécessitent donc aucun apport supplémentaire d’eau potable pour leur culture». Elles peuvent aussi « produire 30 fois plus de litres de carburant par hectare » que certaines céréales ou oléagineux, comme le maïs ou le colza. Par ailleurs, à l’inverse des biocarburants issus du blé, du soja ou de la canne à sucre qui font augmenter le prix des denrées alimentaires cultivées pour la consommation humaine, « l’utilisation d’algues pour les bio-carburants n’a aucun impact sur la production alimentaire». Enfin, elles auraient aussi l’avantage de « démocratiser l’accès à l’énergie puisque ces micro-algues peuvent pousser n’importe où dans le monde», précise Laurent Pilon.

Des prix encore trop élevés

De nombreuses questions restent toutefois en suspens : « On ignore aujourd’hui quel pourrait être l’impact environnemental de ce nouveau biocarburant, car il n’y a pas encore de production à l’échelle industrielle. Bien sûr, du fait de son caractère biodégradable, les risques sont sûrement moindres que ceux posés par le pétrole. Certains chercheurs travaillent à l’heure actuelle sur la question des résidus et de leur transformation (nouveaux matériaux, nourriture pour animaux, etc.)». L’autre obstacle majeur à la commercialisation est celui du prix : en l’état des recherches actuelles, un litre de biodiesel à base de micro-algues coûterait environ 8 dollars le gallon, soit deux fois plus que le prix de l’essence. « Les chercheurs travaillent notamment à identifier » la perle rare « parmi près de 200.000 espèces : elle doit contenir un maximum de lipides et grossir vite». Il faudra probablement attendre, au minimum, les années 2020 pour obtenir un biocarburant à base de micro-algues vraiment compétitif – aux environs de 2 dollars/gallon – selon certains chercheurs.