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Bertrand Delanoë en visite à San Francisco

A San Francisco, Bertrand Delanoë se sent un peu chez lui. “J’ai connu la ville lorsque j’étais tout jeune homme“, confie le maire de Paris, assis dans le lobby du Fairmont Hotel, dans les hauteurs de la ville.

Depuis 16 ans, les deux villes sont jumelées et partagent des projets de développement dans des domaines tels que les énergies nouvelles, les technologies de l’information et la culture. Mercredi, Bertrand Delanoë et son homologue san franciscain, Ed Lee, ont signé un nouveau mémorandum de coopération et discuté de futurs projets. “On voit qu’ils sont par exemple en avance sur l’implantation de vélos électriques en libre-service, explique le maire de Paris, tant mieux, ce sont des innovations qui peuvent nous servir.

Twitter va ouvrir un bureau à Paris

Puis, jeudi, avant d’assister à la première de “Rhinocéros”, la pièce mise en scène par Emmanuel Demarcy-Mota et la troupe parisienne du Théâtre de la ville à l’université de Berkeley, Bertrand Delanoë s’est immergé dans l’économie bouillonnante des start-up.

A Parisoma d’abord, un espace de co-working créé par le Français Stéphane Distinguin sur le modèle parisien de La Cantine et qui a lancé plus de 300 start-up dans la région de San Francisco. Mais surtout chez Twitter, dans les nouveaux locaux de la société de micro-blogging, sur Market street, en plein centre-ville.

Et Jack Dorsey, son PDG, a accueilli le maire de Paris avec une bonne nouvelle : son intention d’ouvrir un bureau dans la capitale au printemps prochain. Avec près de 5,5 millions d’inscrits, la France représente un marché attractif pour Twitter. La société compte profiter de son implantation physique dans l’Hexagone pour développer ses partenariats avec les grands médias français, TF1 et Canal Plus, notamment.

Je considère qu’il est le bienvenu à Paris. J’en ai profité pour lui transmettre le dynamisme de notre ville et son adhésion à l’innovation, commente, ravi, Bertrand Delanoë. Jack connait très bien Paris, il y vient souvent et y a des amis. Mais je crois qu’il avait l’impression que la France était un peu fermée à toutes ces aventures, je lui ai dit que Paris était un microcosme. Je lui ai parlé de nos pépinières d’entreprises telles que Silicon Sentier ou la Gaité lyrique, le centre d’art numérique. Paris est une ville attractive, ce n’est pas par hasard“, explique le maire de la capitale, qui a même proposé ses services pour aider la compagnie américaine à trouver des locaux, une centaine de mètres carrés pour accueillir une vingtaine de salariés “dans Paris intra-muros j’espère !“, ajoute-t-il.

Au Met, ces photos qui nous manipulent

En deux temps, trois retouches, les photographes d’aujourd’hui manipulent leurs clichés à volonté. Il n’aura pas fallu attendre l’ère du numérique et des logiciels de retouche, Photoshop en tête, pour que les artistes s’amusent à tronquer la réalité.

Le Metropolitan Museum of Art présente, du jeudi 11 octobre au dimanche 27 janvier, la plus grande exposition jamais consacrée à la manipulation photographique. Intitulée “Faking It, Manipulated Photography Before Photoshop”, la présentation raconte plus d’un siècle de manipulation, des retouches peintes à la main sur les daguerréotypes, dans les années 1840, aux paysages fantasmés de la fin du XXe siècle. Les photographes, dont des artistes de renom, comme Gustave Le Gray, Henry Peach Robinson, Edward Steichen ou encore John Baldessari, ont fabriqué, modifié, et changé de multiple manières les clichés, depuis les premières années de la photographie. Plus de deux cents photos seront exposées.

L’exposition sera complétée par une série de 25 clichés, empruntés à la collection permanente du musée. Cette sélection, baptisée “After Photoshop : Manipulated Photography in the Digital Age”, sera à retrouver dans la salle 851, du mardi 25 septembre au lundi 27 mai.

New York attend Johnny

En un demi siècle de carrière, Johnny Hallyday en a encensé des foules. Cent quatre-vingt une tournées, 21 disques de platine, 1.000 chansons et 100 millions de disques vendus, celui qui a débuté dans l’émission de radio Paris Cocktail à 14 ans n’en est pas à sa première représentation.

Le 4 octobre, il démarre sa tournée internationale par Montréal avant de se produire pour la première fois de sa longue carrière à New York, trois jours plus tard. Selon Rémi Bouet, Président du fan club officiel et auteur de Johnny Hallyday, de l’idole à la légende (Marque Pages Editions), ce concert new-yorkais, qui aura lieu au Beacon Theatre, “est une évidence. New York a toujours eu une résonance particulière pour Johnny. Il vient jouer ici car il aime cette vibration singulière new-yorkaise. Et à travers ce concert, il réalise aussi un des fantasmes de ses fans”. Une opinion que partage Sébastien Farran, l’agent de la star. “New York est la ville la plus rock’n’roll du monde, autant historiquement que culturellement parlant. Johnny a toujours voulu y jouer pour cette raison mais jusque là, ses collaborateurs ne voulaient pas travailler sur l’international. Ce qui lui a beaucoup manqué. Aujourd’hui, il réalise son rêve”.

Adulé en France, reconnu aux Etats-Unis 

Rockeur jusqu’au bout du bouc, Johnny Hallyday n’hésite pas à aller au bout de ses limites. Chanteur né, il diversifie ses prestations et s’essaie au cinéma. Henri-Georges Clouzot, Claude Lelouch, Jean-Luc Godard, Robert Hossein : les grands noms du grand écran croient en lui. En 2003, Patrice Leconte lui confie l’un des rôles principaux de son film “L’homme du train”. Aux côtés de Jean Rochefort et de Jean-François Stévenin, Johnny rencontre un succès qui confirme son don pour la comédie… et retentit aussi outre Atlantique. “A New York, on m’arrête dans la rue pour me dire : “On te connaît, on t’a vu dans “L’homme du train”. Super film!” Cela me fait vraiment bizarre. La plupart des gens ne savent pas que je suis chanteur !”, confie Johnny au New York Times en 2011.

Car si on lui concède largement le titre de star éternelle en France, la “Johnny Hallyday mania” aurait toutes les raisons de ne pas transcender les foules au pays de l’Oncle Sam. Et encore moins à New York. En effet, à part des enregistrements en studio et une prestation en 1962 sur le paquebot Le France, amarré au Pier 88, à l’occasion d’un bal de charité, Johnny n’y a pas donné de concert à proprement parler.

Et pourtant, à Manhattan, Johnny fait partie des grands. “Bien sûr que l’on connaît Johnny Hallyday à New York ! », défend James McKinley Jr., journaliste au New York Times. « On le surnomme le “French Elvis Presley”. Les Américains calés en rock’n’roll admirent son talent. Johnny est un vrai rockeur, il est authentique”. Une réputation installée qui annonce un public franco-américain plutôt que franco-français pour son concert du 7 octobre. “Je n’irai pas jusqu’à dire que Johnny aura la même foule américaine que Jay-Z ou Beyonce, mais son concert est très attendu”, ajoute James McKinley Jr.

Pour l’instant, Johnny ne joue qu’un soir à New York. “Nous essayons de prévoir d’autres dates”, confie Sébastien Farran. En attendant, M. Hallyday repart dès le lendemain pour la suite de sa tournée. Internationale cette fois. Londres, Moscou, Tel-Aviv : “Nous voulons trouver à Johnny un public en dehors des frontières françaises”, explique l’agent. A 69 ans, Johnny a essuyé plusieurs problèmes de santé mais se relève toujours. Et qui sait, peut-être remplira-t-il un jour le Madison Square Garden…

Joris Lacoste, l'art sous hypnose

Joris Lacoste a toujours eu un faible pour tout ce qui sort du cadre. Et le travail qu’il présentera au French Institute Alliance Française (FIAF) du 10 au 13 octobre, sort vraiment du cadre. Le concept : utiliser l’hypnose comme moyen de création artistique. “Je m’intéresse beaucoup à toutes les formes de la parole et j’ai un intérêt pour les rêves depuis très longtemps, raconte l’artiste. L’idée était alors de conjuguer ces deux intérêts.

Depuis 2004, dans le cadre de son projet Hypnographie, Joris Lacoste réalise pièces radiophoniques, spectacles et performances à l’aide de l’hypnose. Pour son spectacle intitulé Le Vrai Spectacle (2011), il a même hypnotisé un public de 200 personnes au Centre Pompidou à Paris. Pour lui, l’hypnose sert à révéler la performativité de la parole, c’est-à-dire la capacité de cette dernière à produire des effets visuels, auditifs ou tactiles. “Je me suis rendu compte que quand on raconte une histoire à quelqu’un sous hypnose, il l’entend, la vit de manière beaucoup plus intense. La personne est littéralement plongée dans une fiction. Elle va la vivre comme dans une situation réelle.”

A l’occasion du festival Crossing the Line du FIAF, Lacoste a conçu une nouvelle performance intitulée 4 Prepared Dreams. Lors de quatre séances individuelles, il hypnotisera les artistes April March, Annie Dorsen, Tony Conrad et Jonathan Caouette et les soumettra à des scenarii préparés à l’avance. Par la suite, les artistes partageront leur rêve et leurs impressions dans une conversation avec lui, devant le public. Les histoires scénarisées sont toujours interprétées et modifiées, parfois même complètement transformées par les hypnotisés.

Comme Lacoste et les artistes ne discutent ni pendant ni après la séance individuelle, leur conversation constitue une découverte pour tout le monde : l’hypnotiseur, l’hypnotisé et le public.” La fiction inventée par la personne est très mesurable car je sais ce que j’ai raconté et l’on voit la plus-value de la fiction produite, dit-il. Quand on est sous hypnose, on produit de la fiction”.

Lacoste souligne que sa performance au FIAF est risquée, car on ne peut pas savoir ce qu’il va se passer. “La plupart du temps, rassure-t-il en souriant, il se passe des choses folles.”

Yamina Benguigui: nouvelle vie, même combat

“Je n’ai pas laissé mon combat pour les droits de l’Homme à la porte du ministère!” De réalisatrice à ministre, c’est un changement radical de carrière pour Yamina Benguigui, qui participe pour la première fois à l’Assemblée Générale des Nations unies à New York, au côté de François Hollande.

Jeudi matin, elle participait à une réunion dite de « haut-niveau » sur la République Démocratique du Congo, pendant laquelle elle a demandé de “faire cesser les violences“. Dans l’après-midi, elle rencontrait la presse new-yorkaise pour lancer son Forum Mondial des Femmes Francophones. Une idée partie d’un constat : “Il n’y a pas assez de femmes associées aux prises de décision dans le monde“.

Réalisatrice avant tout, Mme Benguigui a surtout fait parler d’elle à travers ses oeuvres consacrées à la question de l’immigration, à la violence contre les femmes et aux inégalités. Son statut de cinéaste, réalisatrice, et productrice primée l’a propulsée au rang de figure emblématique de l’intégration réussie et du féminisme engagé.

Appelée au premier gouvernement Ayrault en mai 2012, Mme Benguigui est la seule personnalité du gouvernement non issue du sérail politique. Nommée ministre déléguée en charge des Français de l’étranger et de la Francophonie, elle ne conserve que le portefeuille de la Francophonie à la suite du mini remaniement post-législatives. Elle a par ailleurs été nommée représentante personnelle du Président de la République française à l’OIF (Organisation Internationale de la Francophonie), poste auquel elle a succédé à Jean-Pierre Raffarin.

Mme Benguigui décrit son nouveau statut de ministre comme la continuité de son engagement politique. Une mission qui “fait écho à ce que j’ai toujours défendu dans ma vie“, confie-t-elle, se disant prête à mener à bien sa tâche au nom de “cette belle idée qu’est la Francophonie“.

Un combat qu’elle poursuit aujourd’hui à travers son Forum Mondial des Femmes Francophones. Celui-ci se tiendra en mars 2013 à Paris. Il rassemblera 500 femmes francophones pour mettre en lumière les problèmes qui existent aujourd’hui dans les pays de la Francophonie, notamment les mouvements de rébellion qui sévissent en République Démocratique du Congo. “C’est une guerre sans visage, sans images et sans cris. Elle n’intéresse pas les médias. C’est pour cela qu’il faut en parler!

Pour lancer son projet, Yamina Benguigui a rencontré des femmes francophones engagées, autour d’un déjeuner au Consulat général de France à New York. “Ce déjeuner est très symbolique. C’est le premier relais de cette initiative. Aujourd’hui, elles étaient une dizaine, en mars, elles seront 500“.

Près d'Union Square, le temple du croque-monsieur

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Déjà bien implantés dans le paysage gastronomique new-yorkais, Alberto Benenati et Yves Jadot préparent leur prochain coup. Ils espèrent régaler la Grosse Pomme (et faire recette) avec un plat bien de chez nous: le croque-monsieur. Leur nouvel établissement, La Maison du Croque Monsieur, ouvrira ses portes début octobre, à quelques pas d’Union Square, avec un menu 100% croque.

Pour Yves Jadot, fondateur de la chaîne de restaurants belges Petite Abeille, l’idée d’un restaurant spécialisé dans le croque-monsieur s’est imposée d’elle-même: “S’il y a bien un produit de la Petite Abeille qui connaît un grand succès, c’est le croque-monsieur”, explique l’entrepreneur, qui veut rentabiliser l’opération en faisant du “volume“. “L’idée, c’est de tester le produit et éventuellement se développer et d’ouvrir d’autres points de vente”, ajoute son partenaire Alberto Benenati.

Les deux hommes, qui se connaissent depuis plus de douze ans, veulent profiter de la démographie du quartier: la Maison du Croque Monsieur, située à quelques pas de la New School, proposera des croques à emporter pour les pressés. Le restaurant disposera aussi de places assises pour les autres.

Sur la carte, des croques classiques composés de jambon, sauce béchamel et d’un large éventail de fromages. Mais aussi des recettes plus originales : des New Croques, des Breakfast Croques et des Sweet Croques. Et ce n’est pas seulement le menu proposé qui rend le restaurant unique, il y aussi l’histoire du lieu où La Maison du Croque Monsieur a décidé d’élire domicile: un espace ayant accueilli la première charcuterie de New York et qui a été occupé par l’auteur franco-cubain Anaïs Nin. “C’était une écrivaine française. Pendant la Grande Guerre, elle est venue ici pour fuir l’Europe. Elle écrivait des journaux intimes, mais elle ne pouvait pas les publier ici. Donc elle a installé une imprimerie et éditait ses propres livres”, poursuit M. Benenati.

Cette histoire a inspiré le décor, mais aussi le menu. Les croque-monsieur sur la carte portent le nom de chacun des nombreux amants de l’auteur: « Henry » (Henry Miller), « Gore » (Gore Vidal), « Antonin » (Antonin Artaud), « Gonzalo » (Gonzalo Moré). Il y a bien sûr un croque-madame prénommé « Anaïs » (Anaïs Nin).“Elle avait beaucoup d’amants connus, des écrivains, des producteurs de cinéma, ajoute M. Benenati, d’ou le lien avec le croque-monsieur : Anais Nin était une mangeuse d’hommes, donc une croque messieurs”.

En bons entrepreneurs, les deux hommes pensent que le croque peut conquérir d’autres quartiers. “Ca peut être quelque chose de replicable, probablement dans des quartiers plus ‘office’, indique Alberto Benenati. Midtown, Wall Street”. Vont-ils se laisser croquer?

Un documentaire sur l'évolution du français

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Cet automne, l’Alliance Française de Houston (AFH) montre le documentaire en trois parties “Rêver le français”. Chaque mois, la projection d’un chapitre de ce film réalisé par l’intellectuel et journaliste français Jean-Michel Djian aura lieu dans les locaux de l’AFH. “Rêver le français” explore les perceptions de la langue française.

La première partie du documentaire “La Fabrique des Mots (28 septembre) traite de l’évolution de la langue, du point de vue de l’Alliance Française, des rappeurs du Québec et des poètes du Sénégal. Puis, “Le Spectacle de la Langue” (le 26 octobre) se penche sur les nuances de la langue perçues par les artistes, les réalisateurs et les acteurs. La série documentaire se terminera par “Le Pouvoir du Verbe” (le 30 novembre), sur l’art de la rhétorique.

Une nouvelle vice-consule à Houston

Carl Poirier ayant été nommé consul de France à Santiago-du-Chili, une nouvelle diplomate rejoint l’équipe du consulat général de France à Houston« C’est avec beaucoup d’enthousiasme que je prends mes fonctions de vice-consule et chef de chancellerie », déclare Chun-Mee Chaline.

Cette dernière a grandi dans le Loiret, au Mexique, en région parisienne et en Equateur, avant de faire des études de commerce à Reims et à Boston. Une fois son MBA en poche, la bougeotte ne l’a pas quittée. Alors que tout la destinait à travailler en entreprise, elle a mis à profit ses compétences de gestionnaire au service d’une association cherchant à démocratiser l’usage des instruments à cordes. La fonctionnaire a néanmoins par la suite fait du contrôle de gestion dans une usine Valéo au Mexique avant de se décider à passer le concours du ministère des Affaires étrangères.« Je voulais faire un volontariat international et je n’avais pas les contacts pour en décrocher un en administration, alors je l’ai fait en entreprise et ça a été une expérience humaine extrêmement enrichissante », explique la vice-consule.

Passée par la tutelle de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE) au ministère, elle déménage au Texas. Sa mission en tant que vice-consule: accompagner les ressortissants français de la circonscription dans leurs démarches administratives, voire les assister au titre de la protection consulaire en cas de difficulté.

La valse des attachés

Mme Chaline n’est pas le seul nouveau visage en cette rentrée 2012-2013. Le consulat général de France à Houston accueille également un nouvel attaché scientifique et un attaché économique (ce dernier poste étant vacant depuis un an).

Le premier, Christian Turquat, docteur en chimie et en sciences des matériaux, remplace Alberto Pimpinelli (qui a rejoint l’université Rice en tant que professeur). Il arrive du consulat général de France à Toronto, au Canada.

Le second, Serge Krebs, est détaché du service économique de l’ambassade de France à Washington pour suivre le secteur de l’énergie à l’échelle nationale ainsi que l’ensemble des affaires économiques de la circonscription. Cet agent du Trésor arrive du consulat récemment ouvert en Alberta.

Enfin, l’attaché culturel du consulat, Patrice Vanoni, s’apprête à rejoindre Paris. « Son successeur devrait être nommé d’ici la fin de l’année », indique le consulat.

Patricia Kaas chante Edith Piaf au Carnegie Hall

Plus de 40 concerts dans le cadre de sa tournée internationale “Kaas chante Piaf”, Patricia Kaas ne se ménage pas. Outre Paris, Genève, Berlin, Londres et Vienne, elle fera escale à New York. Le 20 novembre, elle présentera au Carnegie Hall les chansons de son nouveau album, dont son interprétation des classiques à succès ParisLa Vie en Rose et Non, Je ne regrette rien.

L’album Kaas chante Piaf et la tournée du même nom se veulent un hommage à Edith Piaf à l’occasion du 50ème anniversaire du décès la reine de la chanson française. Patricia Kaas est née en 1966 à Forbach en Lorraine. Son premier album Mademoiselle chante… paraît en 1988. A ce jour, elle a déjà vendu plus de 15 millions d’albums dans une quarantaine de pays.

Les mythiques "Cinéastes de notre temps" au New York Film Festival

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Dans le cadre de la 50ème édition du New York Film Festival (du 28 septembre au 14 octobre), l’Institut national de l’audiovisuel (INA) montre 31 films issus de la célèbre collection “Cinéastes de notre temps”, de Janine Bazin et André S. Labarthe.

La série de documentaires a été diffusée pour la première fois de 1964 à 1972. Elle a été reprise sous le titre Cinéma, de notre temps par ARTE  en 1989, après 17 ans d’absence.

Dans chaque documentaire, un cinéaste rencontre un autre cinéaste ou présente une école cinématographique, telle que la Nouvelle Vague. Les films sont en français, parfois sous-titrés en anglais, mais ne se limitent pas aux seuls cinéastes français comme François Truffaut ou Jean-Luc Godard. Des réalisateurs internationaux tels que l’Américain David Lynch partagent aussi leur conception du cinéma. Les portraits Jean-Pierre Melville, Jerry Lewis et Shohei Imamura figurent au programme du New York Film Festival.

La projection de ces documentaires aura lieu au Lincoln Center et débutera le 3 octobre avec la projection de “Cinéma, de notre temps : John Cassavetes”, réalisé par André Labarthe.

L'amitié en prison jouée par "Et Voilà Théâtre"

Que peut dire une mère contrainte d’abandonner sa fille car elle doit aller en prison? Dis à ma fille que je pars en voyage est le titre de la pièce que présente la troupe francophone “Et Voilà Théâtre” les 28 et le 29 septembre et les 5 et 6 octobre au Frenetic Theatre à Houston.

Cette comédie dramatique raconte l’histoire de Dominique et Caroline, deux femmes que tout oppose, mais qui se retrouvent dans la même cellule de prison. Leur amitié, intense, avec ses rires et ses larmes, veut rappeler aux spectateurs que la vie continue en prison autant qu’en dehors.

Cette pièce de théâtre écrite par Denise Chalem a fêté sa première en 2004 au Théâtre du Rond Point à Paris. A Houston, les acteurs Anne-Laure Reymond, Valerie Huguet, Laurence Sebeyran and Pascale Lazare joueront les personnages principaux. La pièce de théâtre est dirigée par Hermine Benard et sera jouée en français.

Education française Greater Houston se trouve une directrice

Du nouveau à Education française Greater Houston (EFGH) : Céline Mustière est devenue la première directrice du programme de français langue maternelle (Flam) de la plus grande agglomération texane.

Pour cette professeure de Lettres classiques affichant quinze années d’expérience en France, c’est une mission « stimulante » à laquelle elle se consacre « sans compter (s)es heures », convaincue de l’importance de cet after-school francophone.

Ce nouveau poste correspondait à une nécessité pour l’association, en pleine croissance. Gérée jusqu’à présent par des bénévoles, elle compte seize classes réparties sur sept sites, des Woodlands à Sugar Land. Son effectif a triplé l’année dernière, passant de 35 à une centaine d’élèves, principalement de jeunes Français souhaitant rester exposés à la langue de Molière. Elle s’est également dotée d’une cellule de recruteurs et de coordinateurs par site pour faire face à l’expansion de ses activités.

 « Pas ouvrir de site à tout prix »

Céline Mustière, directrice d'Education française Greater Houston depuis août 2012. Photo : C. Mustière.
Céline Mustière, directrice d’Education française Greater Houston depuis août 2012. Photo : C. Mustière.

« Nous avons des demandes à Montrose, à River Oak… Ou pour des enfants de moins de quatre ans. Et c’est frustrant de ne pouvoir répondre à la demande, commente Céline Mustière, la première salariée à temps complet d’EFGH, arrivée au Texas en août 2011. Mais nous ne souhaitons pas ouvrir de site à tout prix. Ma priorité, c’est de m’assurer que chacun y trouve son compte dans les cours actuels. Nous avons besoin de projets transversaux aux différents sites et nous nous impliquons dans une réflexion pédagogique avec d’autres sites de Flam USA pour donner de la consistance à cet enseignement de français langue maternelle aux multiples facettes ».

Céline Mustière travaille actuellement sur l’ouverture d’un nouveau site à Katy et réfléchit à l’organisation d’évènements, tels que la semaine de la francophonie qui s’est déjà tenue l’année dernière. Mais elle passe aussi beaucoup de temps, avec la coordinatrice pédagogique, à accompagner les enseignants et à affiner leur recrutement (deux nouvelles enseignantes de l’Education nationale vivant à Houston viennent d’ailleurs de faire leur première rentrée à EFGH).

Education française Austin aussi, l’équipe a été renouvelée. Mais là-bas, comme à Dallas, les effectifs sont stables. L’heure est à la consolidation de l’existant avant de grandir.