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La première boutique de Juliette Longuet ouvre ses portes

“J’ai toujours voulu avoir ma boutique, seulement je pensais que c’était impossible”, raconte, souriante, Juliette Longuet à une semaine de l’ouverture… de sa première boutique. “Une nouvelle aventure commence”.

Dans son showroom de Central Park South, elle s’affaire autour des derniers préparatifs. Les collections qui seront exposées sont déjà prêtes. Reste à ranger les derniers cartons dans le futur magasin et à installer la devanture. Sur un canapé, devant une vue superbe du parc new-yorkais, elle revient sur son parcours typique de l’American dream.

Après une école de commerce et un premier emploi chez Céline, elle part à Miami où elle travaille pour l’Oréal. Elle a 23 ans. “A ce moment là, je me suis dit, pourquoi ne pas me lancer et créer ma propre marque?” Une ambition et un goût de l’aventure qui l’aide à se faire connaître dans le milieu de la mode new-yorkais.

Dix ans après, Juliette Longuet a connu des hauts et des bas mais s’est accrochée. Lorsque son investisseur principal la laisse tomber quelques années après ses débuts, elle reprend tout à zéro et remonte la pente. “Tout est une question de mentalité, affirme-t-elle, ça n’aurait pas été plus compliqué à Paris. Il suffit juste de se dire que quand on veut, on peut”. Elle se sent plus Américaine que Française : “J’ai une mentalité beaucoup plus U.S, je suis très positive, j’aime cette façon de fonctionner”.

Avec trente points de vente à l’international, Juliette Longuet est l’ambassadrice du style Paris-New York. “Dans mes collections, il y a un mélange de glamour sophistiqué new-yorkais et de casual chic parisien, le côté élégant sans surplus, avec une finition française qui fait la différence. Des tenues qui restent toujours accessibles et qui peuvent se porter dans chaque situation”, précise-t-elle.

En ouvrant sa boutique, elle veut conserver la façon de conseiller les clientes qui a fait sa réputation : “Je serai toujours là pour les guider dans leur choix. En plus de vendre mes vêtements, j’offre un réel service de stylisme personnel. Je veux que chacune de mes clientes se sente belle en sortant de mon showroom, et cela ne changera pas lorsqu’elles sortiront de ma boutique.” Une boutique qui sera située au 153 East 70th street, dans un local pour lequel elle a eu “un véritable coup de foudre. C’est simple, c’était la première que je visitais, je suis rentrée et je l’ai choisie”.

Le maître du son Céleste Boursier-Mougeneot au FIAF

Le French Institute Alliance Française de New York (FIAF) et la Paula Cooper Gallery présentent une exposition intitulée « Portraits », de Céleste Boursier-Mougneot, dans la galerie du FIAF à partir du 14 septembre.
Dans cette exposition, qui fera l’ouverture de la sixième édition de Crossing the Line, le festival annuel transdisciplinaire d’art contemporain organisé par le FIAF, l’artiste se penche sur l’interaction du visuel et de l’audible. « Portraits » proposera la projection d’interviews filmées avec six musiciens sur les murs et le plafond de la galerie. Les vidéos ont été transposées par l’artiste en  sons, créant un effet hors du commun.
Céleste Boursier-Mougenot est né à Nice en 1961. Il vit et travaille à Sète (Hérault). Ses oeuvres ont déjà été présentées à Toulouse, Paris, Jérusalem, Tampa et New York. Musicien et compositeur de formation, Boursier-Mougenot est notamment connu pour ses installations d’art sonore, tel que From here to ear (1999).
 

Gérald Kurdian, la magie de la chanson

C’est un concert. C’est un spectacle de magie. C’est une expérience unique. Déjà présent pour l’édition 2011, Gérald Kurdian revient au festival Crossing the line du FIAF avec “The Magic of Spectacular Theatre”.

Mélange de pop music et de performance théâtrale avec interludes de magie, le spectacle explore deux univers “magiques”, celui des illusionnistes et celui de la sorcellerie et de l’astrologie. Attendez vous à être envoutés.

 
 

Au secours, mes parents débarquent !

Ils débarqueront le 1er août à JFK et resteront deux semaines entières chez elle. « Tu es sûr, ma puce, que l’on ne va pas te déranger ? ». Elle répond sans hésiter « mais non, maman ! », alors que sa première intention est de crier au secours. Sa mère lui ramènera son chocolat préféré, « à la noisette et à l’amande » et a hâte de rencontrer ses amis et son petit chéri. Son père voudra aller dans un club de jazz, regarder le coucher de soleil depuis le pont de Brooklyn et assister à une n-ième messe à Harlem. Il lui donnera aussi des conseils précieux sur sa carrière qu’elle n’écoutera pas : « Je n’y connais rien en fringues ma cocotte, mais le business c’est le business ».

Elle leur a promis d’aller les chercher à l’aéroport. Elle les adore, ils lui ont manqué, mais elle se sent envahie, jugée, soupesée. L’idée d’avoir à se justifier sur le mode de vie qu’elle a choisi l’angoisse d’avance. Ses parents viennent de passer la douane et lui font coucou à travers la baie vitrée. Éva leur sourit alors qu’elle songe déjà à leur départ.

« Je ne suis vraiment qu’une fille ingrate ». Assise en tailleur sur l’herbe grasse et épaisse de Central Park, Éva vient de passer notre séance de coaching à s’auto-flageller. J’avais espéré qu’une rencontre en plein air sous le doux soleil de la fin du mois d’août allait adoucir ses propos. Pas du tout. Ses parents sont rentrés à Lille et même s’il lui semble qu’ils ne se soient rendus compte de rien, leur séjour, en ce qui la concerne, a été une catastrophe. J’ai déjà travaillé avec Éva. C’était l’année dernière alors qu’elle était en pleine recherche de sa vocation. Depuis, elle a créé sa propre boutique de vêtements pour enfants et a rencontré Johnny. Sa vie, bien que toujours en construction, est devenue enfin harmonieuse. Son coup de fil m’a d’abord étonné, et puis elle s’est expliquée : « A chaque fois que je suis confrontée à mon enfance et à ma culture, j’ai l’impression que tout ce que j’ai bâti ici à la force du poignet peut s’écrouler à tout moment ». Elle n’arrive pas à être objective. Elle a conscience que seul un oeil extérieur peut l’aider à appréhender son dilemme sous un angle différent.

Je suis de nature curieuse alors j’écoute attentivement ce qu’elle me dit, et surtout ce qu’elle ne me dit pas. Je la challenge en lui posant des questions qui ne lui font pas toujours plaisir mais qui la font réfléchir. Mon but est de créer de l’espace dans son cerveau embrumé. La solution de mes clients est toujours en eux. Je ne suis là que pour les aider à la trouver en fournissant les outils adéquats. « Quand je suis avec mon père et ma mère, je redeviens immédiatement cette petite fille triste, seule et moche de la banlieue parisienne qui se cachait pour qu’on ne la blesse pas. Je n’ai que de mauvais souvenirs de mon enfance, mes parents se disputaient souvent, je n’avais pas d’amis alors je me réfugiais dans mon univers et laissais le temps filer ». Quoi d’autre ? « Mes parents symbolisent tout ce que j’ai voulu quitter, l’étroitesse d’esprit à la française, la suspicion continuelle, les commérages de quartiers, les économies « à trois francs six sous », les jugements hâtifs, les interdictions de rêver et l’obligation de faire des études pour être à l’abri de je ne sais quoi ». Et ce sont ces gens monstrueux qui ont élevé une femme aussi brillante que toi ? Elle baisse les yeux. « Je me sens coupable d’être si négatif lorsque je parle d’eux, c’est vrai, ce sont des gens bien ». Éva les tient responsables de toutes ses insécurités sans savoir pourquoi, « aide-moi à les pardonner ». Oh la la, je suis loin d’être convaincu de la culpabilité de papa et maman ! Éva doit m’offrir des arguments plus plausibles avant que je ne change d’avis.

La semaine suivante, c’est à l’aube et dans son magasin que nous nous rencontrons. Elle s’est calmée. Elle s’est même persuadée que son dilemme est réglé, « il y a prescription, c’était il y a 25 ans ! ». Mon sourire lui est familier. Elle sait que je n’ai pas terminé de creuser. Qu’est-ce qui peut bien mettre Éva dans des états pareils ? Qu’est-ce qui la fait tant douter malgré ce qu’elle a accompli ces dernières années ? « Aux yeux de mes amis et de ma famille, mon histoire new-yorkaise est totalement glamour et représente la parfaite success story. J’ai joué le jeu alors qu’en réalité, mon départ aux États-Unis est aussi la fuite d’une jeune femme en colère contre son pays natal et ses habitants. J’ai voulu réussir pour prouver à mes parents que je pouvais le faire « à ma façon », loin d’eux. Je me suis oubliée au passage. Les revoir fait ressortir le côté moins romantique de mon aventure ». Et tu leur en veux terriblement pour cela ? Son visage se détend, Éva est soulagée. Elle ne le sait peut-être pas encore, mais elle vient de découvrir les vraies raisons de ses souffrances. Fini de se planquer derrière de fausses excuses, même si celles-ci sont douloureuses. Son dilemme est avant tout entre elle et elle. C’est le moment d’aller à la découverte de soi.

« Je ne veux plus me tourmenter quand je vois mes parents, je souhaite me débarrasser de cette amertume injustifiée à leur égard ». Nos séances suivantes sont destinées à déterminer quelles sont les options d’Éva pour parvenir à ses fins. Elle a tendance à s’enivrer de monologues nébuleux. Je la coupe rapidement, elle est trop proche du but pour que je la laisse s’égarer. J’ai une bonne idée de ce qu’elle pourrait faire, mais je reste fidèle à mes convictions. C’est à elle de trouver ce qui lui convient, cela aura tellement plus de force qu’une leçon d’un coach-gourou répétée par coeur. « J’ai besoin de parler à mes parents du travail que j’ai fait avec toi. Ils sont en droit de savoir ce que je pense parfois d’eux. Je veux aussi leur dire que je les aime, malgré tout et malgré moi ». C’est bien, et ensuite ? « Je veux m’accepter comme je suis. Jouer la victime ne me ressemble plus ». Quoi d’autre ? Mon insistance l’amuse. Je ne la lâcherai que lorsque son horizon s’éclaircira pour de bon, « je veux réussir pour moi et avec moi, c’est ma grande découverte de l’année ! ». Tout à fait, C’est elle qui s’empêchait d’avancer. Elle cherchait des maigres excuses enfouies dans le passé au lieu de faire face à la réalité d’aujourd’hui. Son angle de vue tronqué, elle ne pouvait que continuer à se cogner la tête contre le mur. Notre coaching l’a aidé à ne plus se mentir, à se retrouver et à enfin s’apprécier.

Il ne nous a pas fallu longtemps pour remettre le « puzzle-Éva » en place, à coup de discussions sincères et profondes sur la source de son dilemme. Etre honnête avec elle-même en se regardant telle qu’elle est était l’outil qui lui manquait. Depuis, Éva rayonne.

Alain Braux, un chef pâtissier contre la malbouffe

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Alain Braux, c’est un peu le Mireille Giuliano (French women don’t get fat) du Texas. Dans son dernier livre, Healthy French Cuisine for less than $10/day,  le chef austinite conseille de manger moins, de consommer local et de saison, de choisir des produits frais plutôt que des aliments transformés, de ne pas se sentir obligé de manger de la viande rouge tous les jours, de prendre ses repas en famille, sans se presser, de faire les courses avec le ventre plein en se tenant à sa liste…

Contrairement aux précédents ouvrages de ce chef pâtissier reconverti en nutritionniste pour cause d’excès de cholestérol, ce recueil de recettes et de conseils alimentaires, édité à compte d’auteur en versions papier et électronique, n’est pas basé sur l’expérience personnelle de ce Niçois d’origine, arrivé au Texas avec Lenôtre, il y a trente ans. Non, au-delà des menus hebdomadaires chiffrés pour chaque saison de l’année et des conseils précis pour faire les courses, stocker les aliments ou les cuire, son livre est un ouvrage politique.

D’utiles rappels pour les Français aussi

Révolté de voir les plus pauvres vieillir en mauvaise santé car ils ont cru faire de bonnes affaires en achetant de la nourriture industrielle à bas prix, Alain Braux s’emporte contre les biocarburants, la faiblesse de l’action gouvernementale pour limiter le recours aux produits chimiques en agriculture et l’absence d’étiquettage des produits génétiquement modifiés, entre autres. L’auteur en vient même à se demander si les responsables politiques n’auraient pas besoin de quelques têtes coupées, comme sous la Révolution française, pour avancer sur ce sujet !

Heureusement, ce passionné de cuisine et de nutrition trouve aussi des raisons de se réjouir. Par exemple, l’engagement de la Première dame dans la lutte contre l’obésité infantile. Mais quand on lui demande si la France est en avance sur les Etats-Unis en matière d’équilibre et de qualité alimentaires, le chef, qui rentre régulièrement en France, redevient pessimiste : « Le régime alimentaire états-unien envahit la France ». En plus d’une agréable évocation des fondements de leur culture culinaire, les Français des Etats-Unis pourraient donc trouver dans le dernier livre d’Alain Braux un utile rappel à plus de sobriété alimentaire.

Cyrano de Bergerac pointe le bout de son nez sur Broadway

“C’est un roc !… c’est un pic !… c’est un cap ! Que dis-je, c’est un cap ?… C’est une péninsule !” Cette tirade mythique résonnera en octobre sur Broadway. Cyrano de Bergerac, la pièce d’Edmond de Rostand, revient sur les planches de New York le 11 octobre à l’American Airlines Theatre. C’est l’une des pièces les plus attendues de la rentrée.

Le triangle amoureux le plus célèbre du théâtre français est interprété cet automne par Douglas Hodge, qui s’est illustré dans plusieurs pièces de Harold Pinter; la Française Clémence Poésy, qui a joué le personnage de Fleur Delacour dans la saga Harry Potter ; et Patrick Page, un habitué de Broadway qui incarne actuellement The Green Goblin dans la comédie musicale choc Spiderman : Turn off the Dark.

L’intrigue de Cyrano de Bergerac est bien connue : le disgracieux Cyrano de Bergerac, épris de la belle Roxane qui ne lui rend pas son amour, permet au jeune et charmant Christian de Neuvillette de la séduire grâce à la beauté de son langage. Ce n’est pas la première fois que la pièce est jouée sur Broadway. Elle avait déjà séduit les New-Yorkais en 2007. La version présentée en octobre est dirigée par Jamie Lloyd, un metteur en scène britannique considéré, en 2009, comme une « étoile montante »  par le journal britannique The Daily Star.

Aux Etats-Unis, la mode française s'offre un road trip

Plutôt que d’attendre qu’ils se déplacent, on a préféré aller directement à la rencontre des distributeurs“. Depuis plus d’un mois, Jean-Baptiste Langlais, le créateur du French Fashion Tour (FFT), sillonne l’Amérique dans un van argenté pour y présenter les collections printemps/été 2013 d’une dizaine de marques françaises.

Cet entrepreneur français, qui travaille dans le milieu des salons de mode depuis plusieurs années, a créé Transatlantic en début d’année, une entreprise qui met en relation marques françaises et distributeurs américains avec l’ambition de tisser de “nouveaux liens, plus étroits” entre les secteurs de la mode des deux pays.

Accompagné de deux collègues et d’un photographe, il a sauté dans une grande caravane avec pour principal bagage de nombreux échantillons des marques qu’il représente (Guibert Paris, Royalties, Corpus Christi…) et le voilà parti pour un road trip très fashion. De San Francisco à Atlanta, les membres de ce FFT ont parcouru des milliers de kilomètres pour venir à chaque fois au plus près de leurs potentiels clients. Les onze marques représentées sont toutes françaises: “Elles véhiculent une vraie histoire, une identité“, explique Jean-Baptiste Langlais. Peu connues et plutôt haut-de-gamme, aucune n’est encore présente aux Etats-Unis.

À Los Angeles, l’équipe du FFT s’est installée à un point fixe de la ville, et a reçu la visite de plusieurs magasins intéressés par les marques. À Austin, la caravane argentée s’est déplacée chez chaque distributeur. “Selon la ville, on a adapté notre façon de présenter les marques, explique le fondateur de Transatlantic. Mais dans tous les cas, ça nous a permis de mieux appréhender l’opinion des acheteurs sur la mode française“, affirme-t-il.

Et quelle est-elle, cette opinion ? “Les distributeurs américains sont souvent fiers d’avoir des créations françaises, se réjouit Jean-Baptiste Langlais. Mais ils ne font pas eux-mêmes la démarche d’aller vers les marques, et ne sont pas du tout accompagnés sur la Fashion Week française“, constate l’entrepreneur. Le FFT agit aussi sur ce terrain-là : l’équipe propose des offres spéciales aux distributeurs pour faciliter leur venue à Paris en octobre (lors de la Fashion Week). Une manière d’honorer le sponsorship de Transatlantic par le salon parisien de mode Who’s Next.

Ces road-trippeurs de la mode sont finalement arrivés jeudi soir à New York, où un programme serré les attend. L’équipe s’installera au Phyto Universe (Lexington et 58ème avenue) pour présenter ses collections durant la Fashion Week new-yorkaise. Le FFT conclura son road trip chic avec Chicago, la dixième ville du voyage, à la mi-septembre. Après quarante jours de voyage et 7.000 kilomètres dans les dents, Jean-Baptiste Langlais est épuisé. “C’était intense, mais c’était une très belle aventure, insiste-t-il. L’idée maintenant, c’est de faire ça tous les ans !

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Crédit photo : Adrien Dubuisson

Jacques Pépin, star du Metropolitan Cooking Show

Le chef préféré des Américains amoureux de cuisine française fait escale au Texas. Les 15 et 16 septembre, Jacques Pépin participera au Metropolitan Cooking & Entertaining Show, à Houston.

Accompagné de sa fille Claudine, il participera pour la première fois à cette grand-messe culinaire. Le concept: réunir les plus grands chefs des Etats-Unis, avec des centaines d’exposants, des démonstrations de cuisine et des dégustations. Un rassemblement qui saura séduire tous les adeptes de bonne cuisine durant les deux jours de l’exposition.

Chouchou des Américains depuis son arrivée sur le continent en 1959, le chef français de 76 ans a servi les plus grands, de Charles de Gaulle à Barack Obama. Cuisinier mais aussi animateur de télévision, il est la vedette de plusieurs émissions, dont « Jacques Pépin : Fast Food My Way » et la fameuse « Julia and Jacques Cooking At Home » avec la mythique Julia Child.

Infos pratiques:

Metropolitan Cooking & Entertaining Show – 15 et 16 septembre – Reliant Park, 1 Reliant Park Houston, TX 77054 – Réservations ici

Crédit photo: Tom Hopkins

Le Ladurée de SoHo n'ouvrira pas en septembre

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Les amoureux de macarons dans le sud de Manhattan devront prendre leur mal en patience. L’ouverture de la deuxième boutique Ladurée à New York, dans le quartier de SoHo, a été repoussée jusqu’au « printemps 2013 », selon l’enseigne, qui n’a pas souhaité communiquer les raisons du délai.

Ce nouveau magasin, dont l’ouverture était prévue pour septembre, doit être « le plus beau Ladurée du monde entier» selon les confidences de David Holder au New York Times en juin dernier. Il sera composé d’un point de vente au détail, puis un salon de thé et un restaurant de 200 places avec salles privées et jardin seront ajoutés.

Les fans de macarons de Downtown pourront toutefois se rassasier en se rendant dans l’Upper East Side, sur Madison Avenue, où l’entreprise a ouvert son premier magasin l’année dernière.

XL Airways ouvrira une ligne Marseille-New York

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XL Airways prend l’accent du sud. En mai 2013, la compagnie française lancera sa ligne directe Marseille-New York. Ce qui devrait faciliter la vie des voyageurs phocéens, obligés de faire escale à Roissy-Charles-de-Gaulle ou Lyon-Saint-Exupéry pour se rendre outre-Atlantique.

“Il s’agit là de relier l’une des villes les plus mythiques de la planète à une ville pluriculturelle, génératrice d’énergie”, raconte Laurent Magnin, le président de la compagnie, lors d’une conférence de presse. Du 31 mai au 25 octobre 2013, l’aéroport Marseille-Provence proposera deux vols hebdomadaires aller-retour en A 330-200, au prix d’appel de 449€ A/R. “Douze pourcent de la capacité sera à ce tarif, précise Laurent Magninet les tarifs grimperont par tranche de 50€, jusqu’à 1149€”. Un repas chaud ainsi que des boissons fraîches et chaudes seront proposées gratuitement aux voyageurs.

Créée en 1995, XL Airways couvre plus de 25 destinations depuis la France sur des moyen- et long-courriers. Pour cette première saison, la compagnie française low-cost vise 27.000 passagers, “des personnes qui n’ont pas les moyens de se rendre à New York, selon le président de XL Airways. Et si ça ne marche pas, je me ferai curé… enfin pour six mois”.

Journée portes ouvertes au FIAF

Rendez-vous le 12 septembre entre 18h et 20h pour un après-midi frenchie. Le French Institute Alliance Française (FIAF) lance la deuxième édition de son “Open House”. L’occasion pour les jeunes et les moins jeunes de découvrir un avant goût de la saison d’automne.

Au programme: le court-métrage français primé Green Porno d’Isabella Rossellini dans le Florence Gould Hall, le théâtre récemment rénové du FIAF; des cours de français au Language Center; un aperçu de la nouvelle exposition de Céleste Boursier-Mougenot intitulée “Portraits”; des ateliers d’arts. Pour que cet après-midi français soit réussi, un spa éphémère avec des produits bio français sera installé dans les locaux de l’institut.

Information non négligeable, toutes les prestations sont gratuites et l’Open House permet, en plus, d’obtenir des rabais sur les abonnements pour la saison d’automne.

 

Jeffery Lopez, la naissance d'un francophile

En retrouvant les bancs de son école de Houston lundi 27 août, Jeffery Lopez ne semblait guère se distinguer de ses camarades de classe. Pourtant, à 15 ans, le jeune Texan vient de faire une expérience que peu de ses pairs ont connue : passer trois semaines en France en immersion dans la langue et la culture françaises après seulement une année d’apprentissage du français !

Ce voyage « qui restera spectaculaire pour toujours » lui a été offert par le l’Ambassade de France aux Etats-Unis et l’association Orca (pour ORganisation de séjours linguistiques et culturels en Centres Américains), basée à Houston, à l’issue du dernier Texas French symposium, cette compétition de français qui voit chaque année s’affronter un peu plus d’un millier de lycéens texans. Jeffery fait partie des dix lauréats de la dernière édition.

« Mon voyage était unique parce que je suis resté dans un camp d’études françaises à l’université de Perpignan pour deux semaines et la troisième semaine j’ai séjourné dans une famille d’accueil [toujours à Perpignan], raconte le jeune Hispanique, qui a pu recourir à l’espagnol quand il butait sur un point de vocabulaire. Les semaines à l’université étaient incroyables ! Je me suis fait beaucoup de copains et j’ai pratiqué des activités que je n’avais jamais tentées, comme le canyoning ou la descente de rivières en bouée. Il y avait d’autres Américains, mais aussi des Espagnols, des Italiens… des jeunes du monde entier ! donc nous parlions en français.

Grâce à cela et aux quatre heures de cours journalières, il a fait des progrès, notamment en prononciation, et quand il est arrivé dans la famille d’accueil, il était déjà habitué à l’accent de la région. « Avec eux, j’ai été à la plage, dans un restaurant de pirates, au marché, j’ai vu les vignobles et même goûté le vin ». Mais ce qui a le plus marqué le jeune Texan habitué aux sodas, c’est la quantité d’eau ingérée par sa famille d’accueil. « Ils aiment beaucoup l’eau et la nourriture est plus saine également ».

Déjà conquis par la chanson française avant d’entreprendre ce premier voyage en Europe, Jeffery a développé une véritable « passion » pour la France, où « tout est joli ». Il entame donc sa deuxième année de français avec une motivation décuplée.