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GrapeFest célèbre le vin texan

Depuis plus d’un quart de siècle, les Texans fondus de vin se retrouvent à Grapevine, nommée capitale viticole de la région. GrapeFest rassemble chaque année de grands producteurs et vendeurs de vins et attire des milliers d’oenologues en herbe et confirmés.

Pendant quatre jours, de nombreux évènements sont prévus, et le public prend part aux festivités. Il vote par exemple chaque jour pour le meilleur vin parmi 130 produits locaux, au terme d’un après-midi de dégustations. L’admission à ce “People’s Choice Wine Tasting” coûte 20$.

Le public de GrapeFest est également invité à participer à une vente aux enchères le 14 septembre, dont les très prestigieux prix (dîners gastronomiques, somptueux verres à vin et à champagne, caisses de vins locaux, etc…) se vendront au plus offrant ! Le 15, ne manquez pas le Texas Wine Tribute Dinner, durant lequel plusieurs restaurants de la ville proposeront des menus spécialement composés pour faire honneur aux meilleures bouteilles servies.

Infos pratiques :

GrapeFest, du 13 au 16 septembre. Au Grapevine Convention & Visitors Bureau, 636 S. Main St Grapevine, Texas. Billets de 20$ à 125$ selon l’évènement. Weekend pass : 18$. Réservations et plus d’informations ici.

Crédit photo : ©Fayrouz Hancock / newseagles.com

La culture s'invite dans le quartier d'affaires de Miami

Qui a dit que l’art n’avait pas sa place dans le quartier d’affaires de Miami ? Le festival DWNTWN Art Days investit de nouveau Downtown Miami, vendredi 7 et samedi 8 septembre. L’association DWNTWN Art & Culture a lancé cette manifestation il y a deux ans, avec pour objectif de “lier la culture et le business“.

Pari réussi pour cette nouvelle édition avec plus de cinquante manifestations mises en place. Pendant deux jours seront organisés des nocturnes dans les musées, des expositions, des balades artistiques menées par un guide, des portes ouvertes d’ateliers d’artistes, mais aussi des spectacles de rue, une promenade à vélo ou encore un match de kickball. Des navettes seront mises en places pour vous emmener d’un événement à l’autre. Et c’est gratuit !

Infos pratiques : 

DWNTWN Art Days, vendredi 7 et samedi 8 septembre, dans plusieurs lieux de Downtown Miami. Gratuit. Plus d’informations ici

Photo : McCormick Place, avec les peintures de Stephen Gamson et Eleazar Delgado 

Madonna fait son show à l'American Airlines Arena

Du mystique Frozen à l’épique Beautiful Sranger, en passant par le sulfureux Masterpiece et l’énergique Hung Up, la reine de la chanson jouera sur tous les tableaux. Surnommée “Queen of the Pop“, Madonna n’hésite cependant pas à s’ouvrir à d’autres registres comme le rock, le jazz, l’electro, le R’N’B et la dance music qui l’a si bien accueillie ces dernières années.

Le Guinness Book des Records l’a reconnue comme la chanteuse ayant vendu le plus grand nombre de disques de tous les temps (320 millions). Réalisatrice, compositrice, écrivaine, danseuse, chanteuse, actrice, mannequin, entrepreneuse: elle touche à tout. Ces multiples casquettes, qu’elle superpose et échange à son gré, font d’elle l’une des “femmes les plus influentes de tous les temps”  selon Time.

Pour son dernier et douzième album, MDNA, Madonna a collaboré avec notre Martin Solveig national, pour offrir à ses fans des sons pop et dance qui feront bouger les foules de l’American Airlines Arena.

Infos pratiques:

MDNA Tour: les 19 et 20 novembre à partir de 20h. À l’American Airlines Arena, 601 Biscayne Boulevard, Miami. Billets à partir de 67$. Réservations et plus d’informations ici.


L'opéra pour tous à El Paso

L’Opera d’El Paso ouvre sa saison d’opéra ce vendredi 7 septembre au Abraham Chavez Theatre avec une soirée intitulée “Opera for all”. Objectif : faire découvrir le monde des arias à tout ceux qui ne sont pas (encore) des passionnés d’opéra.

Ce programme conçu par le directeur de l’Opéra d’El Paso, David Grabarkewitz, proposera une grande variété de morceaux célèbres, qui donneront un avant-goût de la saison à venir : Die Fledermaus de Strauss et le Barbier de Séville de Rossini seront notamment jouées. La soirée sera ensuite couronnée par la représentation de morceaux de Puccini et d’arias de Verdi.

Les participants du festival “Opera for all” auront la chance de voir entre autres Vanessa Cariddi et Lauren Flanigan, qui a déjà chanté à La Scala en Italie et au Metropolitan Opera de New York.

Infos pratiques :

“Opera for all” – 7 septembre 2012 à 19h The Abraham Chavez Theater, Civic Center Plz – Billets: 25$ pour adultes, gratuit (1 $ facility fee) pour enfants âgés de 16 accompagnés d’un adulte. Réservations ici ou cliquez ici.

La rentrée de toutes les sorties

La rentrée, c’est maintenant… Ce début d’année scolaire est l’occasion de découvrir ou de redécouvrir quelques endroits bien sympathiques et plus tranquilles, en particulier une série de boutique hotels à Brooklyn qui proposent une ambiance et une sélection musicale moins génériques que leurs concurrents de Manhattan.

Nu Hotel (85 Smith Street, Brooklyn) : entre Brooklyn Heights & Boerum Hill, le Nu Hotel et sa Misdemeanor Lounge, un complexe terrasse, restaurant,  bar et lounge, permet de passer une soirée à naviguer entre extérieur et intérieur, avec une fois par mois un invité spécial, DJ pour un soir, qui partage avec nous ses morceaux du moment. Page Facebook

Wythe Hotel (80 Wythe Avenue, Brooklyn) : tout au bout de North 12th Street, le Wythe Hotel est un immeuble industriel historique reconverti dont une bonne partie du mobilier a été construit à partir du bois récupéré pendant sa rénovation. On y mange au restaurant de marque Reynards, boit, au bar-brasserie de l’hôtel ou sur des sons rock & reggae des DJs sur le majestueux rooftop en forme de L, puis dort dans des chambres qui sont chacune équipées d’enceintes intégrées et d’un joli câble rouge high tech pour relier son iPod. Page Facebook

King & Grove Williamsburg (160 North 12th Street, Brooklyn) : non loin du Wythe, la version Williamsburg de la famille des King & Grove Hotels (New York, Miami et le Ruschmeyer’s à Montauk), reste fidèle à l’élégance urbaine qui fait l’originalité de la chaîne. Une piscine à l’eau de mer ouverte toute l’année, un rooftop bar avec vue plongeante sur McCarren Park & Manhattan où sont projetés des films le mercredi, et qui accueille de nombreux DJs locaux ou internationaux le jeudi, vendredi et samedi, en font un choix idéal de sortie pour ce doux mois de septembre. Page Facebook

Quelques soirées pour commencer l’année plus fort…

Jeudi 6 septembre : les soirées Endless fêtent leur 1 an ! Pour cette occasion, elles rassemblent à Cielo le groupe espagnol Uner et le duo de DJs anglais Audiofly. Infos et billets ici

Mardi 18 septembre : pour sa soirée hebdomadaire à Sapphire LoungeDJ Disciple reçoit un autre grand de la House New Yorkaise, et un de mes favoris, Mr. V. Infos et billets ici

Samedi 22 septembre : Agoria (Sébastien Devaud), le DJ/producteur français et fondateur du festival Lyonnais les Nuits sonores revient à New York dans le cadre des soirées Verboten, cette fois au Sullivan Room en compagnie du trio de DJs anglais WildKats. Infos et billets ici

Jeudi 27 septembre : les fans d’Avicii pourront retrouver le jeune prodige de l’Electronic Dance Music (EDM) et s’en mettre plein la vue et les oreilles au Radio City Music Hall. Infos et billets ici

Dimanche 30 septembre : les soirées légendaires Body & Soul inaugurent une nouvelle série sous un nouveau toit au Club XL du Out Hotel. On retrouve ses fondateurs au complet, François K., Joaquin ‘Joe’ Claussell & Danny Krivit. Infos et billets ici 

En vous souhaitant une excellente rentrée en musique!

Salman Rushdie à la New York Public Library

Rares sont les auteurs qui déclenchent une véritable controverse mondiale par la publication d’un roman. L’écrivain Salman Rushdie en fait partie… et il a dû le payer par une vie sous protection policière et une existence dans l’anonymat.

C’est sur cette expérience difficile que le romancier britannique d’origine indienne donnera une conférence à la New York Public Library le 20 septembre. Dans une conversation avec Paul Holdengräber (NYPL), intitulée « From Fatwa to Freedom », il racontera également comment il a enfin retrouvé sa liberté personnelle.

Salman Rushdie est né à Mumbai et quitte son pays pour l’Angleterre à l’âge de 14 ans. Son deuxième livre Les Enfants de Minuit, pour lequel lui a été décerné le Booker Prize en 1981, le rend célèbre. En 1989, à la suite de la publication du roman controversé Les Versets sataniques, l’ayatollah Khomeini prononce une fatwa  contre lui, exigeant l’assassinat de l’écrivain. Rushdie se trouve alors de contraint de se cacher pour y échapper.

Les créatures cauchemardesques d’Octoputsch à Culver City

Octoputsch, nous explique Anthony Jegu, c’est un terme inventé qui représente en même temps ‘octopus’, la pieuvre, symbole de multi-media-multi-création, et le putsch…la révolution!” Pièces murales dont surgissent tentacules et visages grimaçants, entre lesquels s’imbriquent des labyrinthes, des forêts de pierres et des fresques primales : nous sommes dans le monde d’Anthony Jegu, ou plus précisément dans son atelier perché sur les hauteurs de Malibu, où il habite depuis plus de trois ans.

Sculpteur professionnel depuis une dizaine d’années, Anthony Jegu a toujours été immergé dans son art : dessinateur depuis tout petit, le môme de la Place des Fêtes dans le 19ème arrondissement de Paris vit une enfance turbulente, et se réfugie dans son imaginaire. Adolescent, il devient un adepte du graffiti. C’est ce rapport au mur qui l’entraîne vers le Design, et développe son goût pour le bas-relief.

Pas d’autre école d’art pour Jegu que celle des rues de Paris : de ses premiers dessins sur des morceaux de bitume, il réussit à exposer ses sculptures bas-relief dans des restaurants parisiens. Pendant ces années, il travaille en parallèle pour la télévision, mène ses propres travaux de production, voyage à l’international, et rencontre plusieurs personnes notables qui lui offrent leur soutien pour qu’il puisse continuer à créer.

Aujourd’hui, il travaille également pour un studio d’effets spéciaux pour lequel il effectue du « compositing/map painting » ; une technique qui consiste à décomposer tous les éléments, toutes les peintures, et les recomposer dans l’image vidéo. “C’est un peu comme jouer au Légo, précise Jegu, je passais d’ailleurs des heures à y jouer quand j’étais gamin.

C’est de ce monde de Légos qu’il a tiré ses formes fétiches : les mosaïques, les fragments, les cellules, les têtes, et les visages. Il aimerait que ses créations soient habitées d’une foultitude de personnages. Il se dit d’ailleurs grand fan de Dostoïevski pour son imagination sociale fascinante, les rapports qu’il crée entre les gens, le tissu social qu’il tisse « aux limites de la science fiction ».

Comme source d’inspiration il évoque aussi les romans de Jules Verne et Asimov, ou bien les films de Miyazaki et le monde des esprits et du rêve. « Tout le monde pense que je fais de l’art maya ou aztèque, mais il s’agit plutôt de la culture des Yôkai. Quand je sculpte quelque chose, je pense souvent à leurs parades dans les légendes des cauchemars japonais. »

C’est d’ailleurs après un voyage au Japon qu’il découvre la résine ; il apprend cette technique de moulage en essayant de reproduire les figurines japonaises. S’en suit dix ans de recherche et d’expérimentations avec la résine: composition, pigmentation, assemblage, ponçage, gravure, sculpture, et peinture. “J’aime bien pouvoir jouer avec différents mélanges de résine ou de peinture, j’adore le fait d’avoir une technique qui m’est propre. C’est très long, mais au final, cela donne quelque chose qui pourrait ne pas venir de moi, mais d’un autre temps.”  Il nous montre le plus grand de ses moules: une nouvelle pièce d’environ 1m50 de hauteur, telle des blocs de ciments empilés qu’il transforme peu à peu en monde vertical habité par des milliers d’êtres troglodytes.

Les premières expositions américaines de Jegu ont eu lieu en octobre 2011 à Malibu. Il a exposé son travail plusieurs fois à Beverly Hills (magasin Minotti et Beverly Hills Art Show) et expose dorénavant à The Gallery, à Culver City.

Apprendre à cuisiner comme Julia Child

Assez de la cuisine américaine ? Le Chef Eric’s Culinary Classroom à Los Angeles propose, à partir du 8 septembre, une série de cours de cuisine française.

Il ne s’agit pas de suivre n’importe quelle recette. Le cours se base en effet sur celles de Julia Child (1912 – 2004), devenue célèbre pour avoir fait connaître la cuisine française au grand public américain par son livre Mastering the Art of French cooking. Le cours permettra aux participants de vivre une expérience culinaire pratique qui leur permettra de briller lorsqu’ils recevront.

Que ce soit un délicieux boeuf bourguignon ou des haricots verts provençaux avec tomates, ail et herbes fraîches : le menu proposé comporte une multitude de recettes reflétant la diversité de la cuisine bien de chez nous.

Infos pratiques:

French Cooking with Julia Child, le samedi 8 septembre  de 19h à 21h30, le vendredi 10 octobre 2012 de 19h à 21h30 et le samedi 1 décembre de 14h30 à 17h2366 Pelham Avenue  Los Angeles, CA 90064 (310) 470-2640 Prix: 90 $ par personne Billets: ici

Désespéré comme un entrepreneur en France

C’est la rentrée! Et pour le gouvernement Ayrault, tout juste revenu de vacances, elle est synonyme de mauvaise nouvelle: l’augmentation du taux de chômage. “Le nombre de chômeurs en France a dépassé la barrière des 3 millions pour la première fois depuis 1999. Un taux qui rajoute de la pression sur le président François Hollande, dont le gouvernement est critiqué pour ne pas en faire assez concernant la crise économique”, affirme l’agence de presse Associated Press dans un article repris par plusieurs médias américains.

La France contre ses entrepreneurs

Que faire pour sortir du chômage? On peut chercher du travail ou alors, créer son entreprise. Le Washington Post s’intéresse lui à cette seconde option. Or, en la matière, le constat dressé par le quotidien est sévère : se lancer en France est une mission impossible.“Les entrepreneurs se battent contre la culture du “non”, affirme-t-il.

Alexandre Marciel fait partie de ces entrepreneurs auxquels on a dit « non ». Ce Toulousain s’est vu refuser son projet de start-up écolo, ce qui montre, selon le journaliste, « combien il est difficile d’innover au pays de l’aversion au risque ». Et de raconter que Marciel a été malmené par les banques françaises qui ont refusé tour à tour son projet révolutionnaire. Cela « suggère pourquoi sortir du moule […] est si difficile pour les futurs entrepreneurs de France. »

Même traitement pour Laurent Villerouge, qui était pourtant “excité de devenir riche en économisant de l’énergie”. Le Washington Post est conforté dans ses propos : “Banque après banque, ministère après ministère, la France n’a pas voulu prendre le risque de s’aventurer dans le projet de Villerouge.” Et de remuer le couteau dans la plaie : “Enfin, frustré et se sentant trahi par sa patrie, il demande de l’aide à une connaissance aux Etats-Unis” qui n’hésitera pas une seconde à se lancer dans le projet, contrairement à la “vieille” France qui “a toujours dit niet” à son enthousiasme.

La faute à qui ? Comme tous les chemins mènent à Rome, les maux de la France mènent tous au système de protection sociale à en croire nos amis américains. Le Washington Post cite Villerouge : “Ce n’est pas par accident, note t-il, que la France bénéficie d’un des meilleurs systèmes de protection sociale du monde, d’une assurance santé qui fait envie à ses voisins, et d’un système de retraite confortable. […] Les gens veulent être en sécurité, il y a trop d’aides pour les Français.” Avant de conclure : “Les notions d’audace ou d’innovation ne sont pas dans le programme des écoles françaises”.

Tourisme sauvage à Saint-Circq Lapopie

Pour terminer cette revue de presse, direction Saint-Circq Lapopie. Ceux qui ont suivi l’émission de France Télévisions “Le plus beau village de France” auront entendu parler de cette cité médiévale du Lot, perchée sur des falaises vertigineuses et qui est en passe de devenir la nouvelle destination numéro un des Français.

Dans cette petite bourgade, la modernité n’a pas le droit de cité, selon le Los Angeles Times, qui lui consacre un article. « Il existe peu de signes de la vie moderne; pas de câbles téléphoniques, pas d’antennes paraboliques, pas de fils électriques. […] Même avec le transport du XXIe siècle, Saint-Cirq-Lapopie n’est pas facile à atteindre.” 

Le quotidien ne s’y intéresse pas pour son côté plus que rétro, mais parce que le village est pris d’assaut par des hordes de touristes barbares, comme dans le bon vieux temps ! “Après avoir vu les armées de fiefs rivaux durant des centaines d’années, Saint-Cirq-Lapopie est aujourd’hui confrontée à une invasion d’un genre différent: les touristes.” Des touristes sans pitié qui partent à l’assaut, par bus entiers, de ce petit village de France : “Une arme à double tranchant similaire à celle des anciens assaillants”, note le quotidien. Parmi les Saint-Circquois règne l’omerta : “Personne ne veut exprimer ouvertement son mécontentement par rapport aux foules de touristes, mais il y a beaucoup d’allusions anonymes agacées “. Seuls la directrice de l’agence de tourisme et le maire Hardeveld semblent y trouver leur compte et poussent à la croissance du tourisme, selon le journal. Monsieur le Maire souligne que “à la fin de la journée, les touristes sont partis et nous avons tous dormi paisiblement.” Le mot est passé, il faut sauver Saint-Circq-Lapoupie !

Deux dates pour Beach House au Wiltern

À peine dix ans de carrière musicale et déjà quatre albums! Beach House est devenu une référence en matière de “dreamy pop”, une musique lunaire et mystique.

Le duo composé de la Française Victoria Legrand (nièce du compositeur Michel Legrand) et de l’Américain Alex Scully s’est formé à Baltimore en 2004.  À eux deux, ils n’ont besoin que d’un synthé, d’une guitare, d’une boite à rythme, et de la sublime voix de Victoria pour faire vibrer le public.

Leur pop féérique est contagieuse, et depuis la sortie de leur second opus Devotion (2008), Beach House connaît un immense succès auprès des critiques et du public international.

Le groupe vient de sortir son quatrième album, Bloom, salué par les critiques, et sera sur la scène du Wiltern pour le présenter au public californien à la fin du mois.

Des courts-métrages suisses à l'Alliance française

La Suisse fait son cinéma : “Short Films – Long Nights”, une soirée présentée par le Département fédéral des affaires étrangères et le Consulat Géneral de Suisse à Los Angeles, revient pour sa deuxième édition. Au programme : des courts métrages suisses issus de genres aussi divers que la fiction, le drame, la comédie et le documentaire.

La présentation des meilleurs films sera suivie par une remise de prix. Le public pourra voter pour le meilleur film dans deux catégories : “100% suisse” et “talents d’ici et de là-bas”.

Cette soirée, présentée par l’actrice suisse Florine Deplazes (« Savages » 2012), offrira également la possibilité de rencontrer divers acteurs et actrices, directeurs et producteurs, et permettra aux participants de profiter de boissons et de snacks fournis par Chalet Edelweiss et Swiss Chef Restaurant.

Infos pratiques:

Vendredi 7 septembre, de 18h à 22h30 au théâtre Raymond Kabbaz, 10361 West Pico Blvd Los Angeles, CA 90064 – entrée gratuite – Réservations avant le jeudi 6 septembre: [email protected] Plus d’infos, www.theatreraymondkabbaz.com

Un nouveau proviseur à la FASNY

Il est venu aux Etats-Unis pour être pianiste. Le voilà chef d’établissement. En septembre, Joël Peinado (ci-dessous) fera sa première rentrée comme proviseur de la French American School of New York (FASNY), l’école bilingue et biculturelle du Westchester. Il remplace Robert Leonhardt, parti à la retraite. « Je suis très content, c’est un défi pour moi », confie-t-il par téléphone.

M. Peinado connaît bien la FASNY où il travaille depuis 17 ans. Ces deux dernières années, il était proviseur-adjoint en charge du niveau “secondaire” de l’école. Cette dernière compte trois campus (les sections collège et lycée sont à Mamaroneck, le primaire à Larchmont et la maternelle à Scarsdale) et plus de 800 élèves de 50 nationalités différentes, selon le site de l’établissement fondé en 1980.

Natif de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), Joël Peinado arrive aux Etats-Unis en 1984, une bourse de piano classique en poche. Ce diplômé de l’université René Descartes de Paris bascule rapidement dans l’enseignement, travaillant comme professeur de SVT (Sciences de la vie et de la Terre) au Lyceum Kennedy. Il enseigne ensuite au French Institute Alliance Française (FIAF) et au Kew Forest School à Forest Hills.

Parmi les dossiers « chauds » de sa rentrée, il aura à gérer les effets de la suppression de la prise en charge (PEC) dont bénéficiaient 73 familles de la FASNY. « Il y a des familles qui vont faire défaut, affirmait-il début août. Il précise qu’il n’est pas opposé à la suppression de la PEC en elle-même mais « même quand vous êtes une famille aisée, vous avez un budget. Difficile d’apprendre pendant les vacances  que vous allez devoir débourser 20-25.000 dollars de plus à la rentrée, dit-il. L’application arrive brutalement. La rentrée suivante aurait été mieux ».

Joël Peinado fait sa rentrée

Autre challenge : la construction controversée du nouveau campus de la FASNY en lieu et place d’un ancien club de golf à White Plains dans le Westchester. En août, French Morning vous parlait de la levée de bouclier suscitée par le projet dans le quartier cossu de Gedney Farms. Pour le proviseur, la construction du nouveau campus, qui doit encore être approuvée par la Ville, est une nécessité. « Nous utilisons chaque mètre carré possible de nos bâtiments en ce moment. Nous utilisons la bibliothèque pour les cours, et nous partageons les bureaux. Nous avons besoin d’être dans un seul endroit. » Il est loin le temps où la FASNY ne comptait qu’une petite dizaine d’élèves. Ce nouveau campus permettrait de porter le nombre d’enfants scolarisés à 1.200. « Nous avons un produit extraordinaire en dépit du bâtiment ».