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Après le succès d'"Intouchables", Omar Sy débarque à LA

Le Français Omar Sy veut donner un nouveau souffle à sa carrière. Après le triomphe en salles du film d’Eric Toledano et d’Olivier Nakach “Intouchables”, la popularité de l’acteur a soudainement explosé. C’est notamment pour protéger sa vie privée et celle de sa famille qu’il a cherché à fuir les projecteurs français pendant un temps.

Direction Beverly Hills pour Omar Sy, qui a par ailleurs annoncé récemment la fin du “SAV des émissions” qu’il animait sur Canal+ avec son ami Fred Testot.

Omar Sy cherche surtout à donner un nouveau tournant à son activité professionnelle dans un pays qui a si bien accueilli sa prestation dans “Intouchables”. Le film a eu un succès inattendu aux Etats-Unis, et les droits pour une adaptation américaine ont déjà été achetés par Hollywood. Ce sont même des acteurs aussi prestigieux que Jamie Foxx ou Chris Rock qui reprendraient  le rôle d’Omar Sy, donnant la réplique à Colin Firth (pour le rôle de François Cluzet). Le grand Harvey Weinstein, qui assure la production de ce remake, a aussi pris l’acteur français sous son aile, et souhaite importer son talent aux Etats-Unis.

Pas de panique pour le cinéma français pour autant, Omar Sy tourne actuellement dans “L’Ecume des jours” (réalisé par Michel Gondry), et sera à l’affiche cette année de “Qui a retué Pamela Rose ?” (Kad Merad) et “Les seigneurs” (Olivier Dahan).

"Crossing the Line" 2012 dévoilé par le Fiaf

“Un des festivals d’art les plus excitants et provocants de l’automne” promet le New York Times sur la vidéo du site. La sixième édition de “Crossing the Line”, le festival organisé par le French Institute Alliance Française (Fiaf), commencera le 14 septembre. Au programme: un mois de spectacles explorant les différentes disciplines, et les limites, de l’art contemporain. Revue des festivités.

Cette année encore, le festival se veut provocant, vivant et trace sa route en dehors des sentiers battus. L’ingrédient principal? Des artistes visionnaires venus du monde entier, reconnus ou non, qui refondent le moule dans lequel nous vivons. L’Essex Street Market dans le Lower East Side, la Chocolate Factory de Long Island City, Christ Chruch, à Greenwichdifférents espaces de la ville de New York accueilleront les performances et les expositions. International, itinérant, “Crossing the Line” est aussi inter-disciplinaire.

L’ouverture du festival se fera en musique dans le Florence Gould Hall du Fiaf, entièrement rénové. Connu pour ses sons éclectiques et visionnaires, le guitariste et compositeur américain Bill Frisell ouvrira la danse en unissant deux de ses groupes (858 Quartet et Beautiful Dreamers Trio) pour une musique jazzy et enivrante qui ravira les amoureux de la gratte.

Et la France dans tout ça? Elle sera représentée par le Français Céleste Boursier-Mougenot. Son exposition, Portraits, sera inaugurée par Antoine Guerrero, nouveau directeur des Arts Visuels et de la Programmation de la Fiaf. Attention aux yeux … et aux oreilles! L’installation vidéo et audio de Céleste a été conçue pour brouiller les pistes entre le musical et le visuel.

L’artiste brésilien Bel Bourba présentera, dans plusieurs endroits de New York, un concept “Un jour/Une oeuvre” qui devrait en étonner plus d’un. En n’utilisant que du matériel trouvé et recyclé, le moustachu créera un nouvel objet pour tous les jours du festival.

Anthropologie expérimentale, dance, musique pop font partie du nouveau travail de Gerald Kurdian qui explore les notions contemporaines de la magie. Entre illusion et paranormal, ce spectacle provoque les limites de notre imagination et de nos croyances. Mystique sera aussi l’intervention du français Joris Lacoste pour qui l’hypnose … est support artistique!

Participeront aussi les artistes Faustin Linyekula (danseur et chorégraphe), Steven et William Ladd (sculpture, design), DD Dorvillier (chorégraphe), Sarah Michelson (chorégraphe), Kate Moran et Jim Fletcher (comédiens et danseurs), Lotte Van Den Berg (théâtre), mais beaucoup d’autres sont à découvrir!

Les tickets seront disponibles dès le 1er août. Plus d’informations ici et ici

Photo: Steven and William Ladd, Guys with boxes. Crédit Photo: Steven & William.

La fin de la PEC, oui… mais pas trop vite

La «prise de PEC» continue. Alors que la suppression de la Prise en Charge (PEC) des frais de scolarité dans les lycées français de l’étranger a été entérinée en conseil des ministres le 4 juillet dans le projet de loi de finances rectificative pour 2012, certains se demandent si la nouvelle majorité n’avance pas trop rapidement sur ce dossier.

Conseiller élu à l’AFE pour le Texas, la Louisiane, l’Oklahoma et l’Arkansas, l’UMP Damien Regnard vient de remettre à Laurent Fabius, Jérôme Cahuzac et d’autres responsables politiques une pétition appelant le Parlement à reporter l’abrogation de la mesure à la rentrée 2013-2014 pour éviter de pénaliser les familles et les établissements. L’élu pense que la suppression annoncée de la mesure, à quelques semaines de la rentrée, pourrait plonger certaines familles, « prises par surprise », dans des difficultés financières. Il déplore également que les critères d’attribution des bourses et leur enveloppe n’aient subi aucun ajustement pour prendre en compte la fin de la PEC. « La pétition n’est pas un acte de politique politicienne. Nous demandons simplement un peu de respect envers les Français de l’étranger », confie-t-il.

La suppression de la PEC faisait partie des promesses du candidat François Hollande. Elle a été inscrite à l’article 30 du projet de loi de finances rectificative, sur lequel l’Assemblée nationale doit se prononcer le 30 juillet prochain. Sur le terrain, certains établissements se montrent inquiets de cette mort subite. « Nous nous attendions à l’abrogation de la Prise en Charge de la part du nouveau gouvernement français car cela avait été annoncé pendant la campagne. Nous regrettons cependant une mise en oeuvre aussi rapide, qui met en difficulté un certain nombre de nos familles, estime pour sa part Evelyne Estey, CFO du Lycée français de New York (LFNY)Ces dernières comptaient en effet sur cette aide financière pour scolariser leurs enfants au Lycée Français cette année ».

« Même quand vous êtes une famille aisée, vous avez un budget. Difficile d’apprendre pendant les vacances  que vous allez devoir débourser 20-25.000 dollars de plus à la rentrée », estime Joël Peinado, directeur de la French American School of New York (FASNY), qui précise qu’il n’est pas opposé à la suppression de la PEC en elle-même. « L’application arrive brutalement. La rentrée suivante aurait été mieux ».

Même son de cloche chez la FAPEE (Fédération des Associations de Parents d’élèves des Etablissements d’enseignement français à l’Etranger). Son président, François Denis,  précise que l’organisation ne soutenait pas la PEC, mais regrette un « mouvement un peu trop rapide » pour la supprimer.

Il est conseillé aux parents qui bénéficiaient de la PEC, et qui n’ont pas déposé de demande de bourse en première commission en avril dernier, de se faire connaître auprès de leur consulat pour adresser une demande en seconde commission. Date limite de dépôt des dossiers au consulat: le 15 septembre. «Pour les familles qui n’entrent pas dans les critères de bourses, nous serons vigilants », ajoute M. Denis, exhortant les familles à se manifester «sans plus attendre» auprès de leur consulat général et de la FAPEE.

Corinne Narassiguin, députée PS-EELV des Français d’Amérique du Nord, a précisé sur son site que, si elle «comprend» la décision du gouvernement d’agir sans délais, elle aurait «préféré attendre la rentrée de 2013 pour supprimer la PEC dans un contexte plus complet d’une réforme de la scolarité à l’étranger». Elle indique également qu’un amendement visant à garantir la réaffectation des crédits PEC à l’enveloppe consacrée aux bourses scolaires est «en cours de rédaction». «Son but est également de permettre une première réévaluation des bourses dès 2012 en élargissant les critères d’éligibilité», ajoute-t-elle.

M. Regnard parle, lui, de « confusion ». « Le gouvernement devrait montrer un minimum de courtoisie envers les Français de l’étranger et accorder un délai raisonnable aux familles, aux établissements et aux consulats», dit-il. Mardi matin, sa pétition avait reçu plus de 400 signatures, issues « de 27 pays » et de tous les bords politiques, assure-t-il. « Les Français de l’étranger ne peuvent ni faire grève ni descendre dans la rue, mais ils peuvent faire front commun ».

Réflexion d'adultes sur jeux d'enfants au MoMA

Le Musée d’Art Moderne de New York (MoMA) analyse la notion d'”enfant” à travers une rétrospective contemporaine du design pour enfants. L’exposition “Century of the Child: Growing by Design, 1900-2000” aura lieu du 29 juillet au 5 novembre 2012.

Sorti en 1900, l’ouvrage de la sociologue et designer suédoise Ellen Key, “Century of the Child”, prédit le vingtième siècle comme une période de reflexion intense et d’évolution de la pensée sur les droits, le développement et le bien-être des enfants, qui ne sont plus seulement considérés comme de petits adultes.

Inspirée par Key, cette exposition ambitieuse propose une vue d’ensemble des préoccupations modernistes par rapport aux enfants et à l’enfance. Jouets, écoles, vêtements, livres, hôpitaux pour enfants, différents domaines ayant subi l’influence des penseurs et architectes modernes seront exposés.

Infos pratiques:

“Century of the Child: Growing by Design 1900-2000”: Galerie Joan et Preston Robert Tisch, sixième étage, MoMA, 11 West 53rd St. New York. Ouvert de 10h30 à 17h30 du lundi au dimanche, jusqu’à 20h00 le jeudi et le vendredi. 25$ pour les adultes; 18$ pour les séniors (plus de 65 ans) et 14$ pour les étudiants sur présentation de la carte d’identité / carte d’étudiant; Gratuit pour les membres; 5$ pour les invités des membres. Plus d’information ici.

Photo: La “Factory Town” de Ladislav Sutlar, Crédit Photo: MoMA.

Atlantic City célèbre la nourriture et le vin

Les stars américaines de la cuisine seront à Atlantic City, fin juillet, pour le 6ème Food and Wine Festival. Des grands chefs, célébrités de la télé, vignerons de renom parmi lesquels Andrew Zimmern, Anne Burrell, Buddy Valastro et Robert Irvine.

Les festivités commenceront jeudi 26 juillet avec la soirée de lancement au bord de la piscine du Harrah’s Resort (55$).

De vendredi 27 à dimanche 29 juillet, les visiteurs pourront profiter d’une trentaine de manifestations. Un village italien avec plus de cent stands proposera une sélection de mets locaux, de vins, bières et spiritueux. La chef Diane Henderiks initiera à la cuisine viking. Robert Irvine, star de la chaîne de télévision culinaire Food Network, proposera une expérience digne de son émission Dinner: Impossible. Le musicien de hard rock, Meat Loaf, donnera un concert au Music Hall. Le reste du programme est à découvrir ici.

Infos pratiques : 

Food and wine Festival, à Atlantic City, dans le New Jersey. Du jeudi 26 au dimanche 29 juillet. Compter entre 40$ et 150$ par événement. Plus d’informations ici

Séparation estivale et survie du couple

Pendant que l’un mange tout le sable de la plage et que l’autre hurle pour qu’on lui reconstruise le centième pâté de la matinée, elle enrage silencieusement contre celui qui, non seulement lui a fait ces gamins mais en plus, l’a envoyée passer l’été chez ses parents. Lui, où est-il ? A New York, pour travailler. Congelé le jour par la clim de sa tour, abattu la nuit par la chaleur de la ville, il est sans femme ni enfant pendant quelques semaines cet été. Le pauvre ? Pas si sûr. Pour peu que la voisine jeune blonde et pulpeuse -exactement ce que sa femme n’est pas ou plus- débarque chez lui mendier quelques glaçons et la traditionnelle séparation estivalière se transforme en une savoureuse respiration ! Le veinard, oui ! Tiens, le voilà justement qui appelle. Il vient de se réveiller. Le coup de fil dégénère en un rien de temps, fait de reproches et d’incompréhensions.

Comment rester près du cœur, loin des yeux ? Force est de constater que l’I-phone ne suffit pas à entretenir l’amour à distance… Décalage horaire oblige, il va falloir réfléchir à une stratégie pour faire de lui votre allié ! Les conversations téléphoniques étant à très haut risque, pensons désormais à d’autres façons de conserver, augmenter ou réparer la connexion. Voici cinq idées pour cet été.

1-Se rendre des services : courses, ménages, baby-sitter, etc. Même de l’autre côté de l’océan, il vous est possible de penser aux besoins du quotidien de l’être aimé grâce aux innombrables sites Internet dédiés à cet effet. Objectif réussi: exprimer son amour par des actions concrètes et utiles.

2-S’offrir des cadeaux : des traditionnelles fleurs à la place de concert, en passant par un bons pour un spa ou un ciné, sachez rappeler à l’autre votre présence amoureuse comme au bon vieux temps des premières semaines de votre idylle. Un clic, une adresse et le tour est joué. Objectif réussi : exprimer son amour par des attentions désintéressées.

3- S’écrire : échangez les textos et e-mails contre des cartes postales et des lettres manuscrites. L’expérience est radicalement différente. Elle permet de dire avec plus de recul ses joies et ses peines et donne au lecteur le loisir de les recevoir posément. Les lettres sont aussi des traces écrites de l’histoire vécue. Objectif réussi : exprimer son amour par des mots qu’on n’ose pas toujours dire.

4- Eveiller, entretenir et faire monter le désir : sachez ridiculiser l’offre pornographique disponible si facilement sur le Net en faisant preuve de créativité et de fantaisie. A ce jeu, les smartphones se transforment en amis à condition toutefois de ne pas oublier que suggérer est plus fort que montrer. Objectif réussi : exprimer son amour par la sensualité partagée.

5- Préparer les retrouvailles : se retrouver à l’aéroport ou se donner rendez-vous dans un lieu spécial mais aussi arranger une jolie chambre accueillante ou réserver un hôtel… Soignez ce moment en vous accordant du temps et un contexte favorable pour que vos retrouvailles soient une fête. Objectif réussi : exprimer son amour en passant un moment de qualité ensemble.

Séparés pour l’été, vous voilà enfin libérés de la routine, capables de romantisme. C’est l’occasion rêvée pour s’occuper de cette petite flamme qui s’éteint aussi facilement qu’elle peut se rallumer !

Les Français plus heureux au travail

Ils ronchonnent souvent, et pourtant, trois Français sur quatre se disent heureux au travail, selon le 7e baromètre du bonheur au travail réalisé par l’institut de sondage Opinion Way en octobre 2011. C’est bien plus que leurs homologues américains. Selon les résultats de la dernière étude “What’s working” menée (en octobre 2011 également) par le cabinet américain de conseil en ressources humaines, Mercer, seulement un salarié américain sur deux est heureux dans son entreprise.

Américains comme Français classent le salaire comme élément le plus important dans leur travail. Mais les Américains ne sont plus que 53 % à en être satisfaits (58% en 2005). Résultat quasi similaire en France, où 54% de salariés jugent être suffisamment rémunérés (même résultat en 2005).

La tâche effectuée se place en 3e élément le plus important pour les Américains (après le salaire et le plan de retraite). 79 % aiment leur emploi (84 % en 2005). 70 % des salariés français apprécient leurs taches quotidiennes au bureau (2e élément le plus important pour les Français, après le salaire et avant les avantages sociaux).

Et pourtant, l’engagement des salariés envers leur entreprise est en chute libre. 32 % des salariés américains songent en ce moment sérieusement à quitter leur emploi (contre 23 % en 2005, avant la crise). Les salariés français aussi, n’ont jamais eu autant envie de quitter leur entreprise. 30 % des Français pensent donner leur démission (19 % en 2005).

Alors pour éviter la morosité, on se sert les coudes. La majorité des Français heureux au travail (76%) attribuent leur bien-être à leurs collègues.

Crédit photo : Travailleurs © julien tromeur – Fotolia.com

Le retour de la fermeté nationale

Les ratés du “président normal” font les délices de la presse américaine qui n’allait évidemment pas manquer une bonne “querelle familiale”, comme dit le Washington Post qui note que la polémique a “assombri la cérémonie“. Le New York Times prend un certain plaisir à souligner que le fils du président, Thomas Hollande, “aurait peu de rapports avec Valérie Trierweiler”, comme il l’a lui-même déclaré au Point la semaine précédente. Le NYT rappelle aussi que ce tweet “vindicatif” n’est qu’un énimème épisode à ajouter “aux autres manifestations de jalousie vis-à-vis de Ségolène Royal” de la part de la compagne de François Hollande. Pour le journal, l’épisode a “détérioré l’image de François Hollande, [incapable] de séparer sa vie privée de sa carrière politique“.

Et pour le Boston Globe, il sera difficile de revenir en arrière : “il est peut être déjà trop tard pour remettre le génie dans sa lampe”, affirme le quotidien. Celui-ci rappelle aussi qu'”Hollande a battu Sarkozy (…) en grande partie parce que les Français sont devenus fatigués de la vie privée très publique de Sarkozy“, et explique que le champ d’action de la famille Hollande se borne désormais à “tenter de limiter les dégats“.

L’impossible défi industriel du président

Même évènement, nouvelle annonce de fermeté : le gouvernement français s’opposera vigoureusement au plan social de PSA Peugeot-Citroën. L’entreprise en déficit a prévu de couper environ 8000 emplois pour récupérer un milliard d’euros. Un plan jugé “inacceptable” par François Hollande lors de l’entretien télévisé du 14 juillet. Le LA Times voit la résolution du problème comme « le premier grand défi » du président vis-à-vis de sa promesse de ré-industrialiser la France.

Mais le San Francisco Chronicle n’y croit guère: “Hollande est coincé entre les attentes des partisans de son parti et les plans de certaines des plus grandes entreprises françaises de réduire leur nombre de salariés pour s’adapter à la croissance économique lente“. Le journal parle d’un “paradoxe à la française“, dans lequel la France répondrait à des problèmes de long terme par du court terme inefficace, remettant en cause sa croissance et sa compétitivité.

Material girl vs. Bad girl

Dernière clarification après un jour de fête nationale agité: le Front national attaquera bien en justice Madonna. La chanteuse américaine est sous les feux de la rampe depuis son concert en Israël en mai. Elle y avait diffusé durant une nano-seconde le visage de Marine Le Pen avec une croix nazie sur le front, pendant la chanson “Nobody knows me“. Le parti avait déjà prévenu qu’il porterait plainte si Madonna réitérait l”insulte”. C’est chose faite puisque le 14 juillet, Madonna a prouvé qu’elle n’avait rien à craindre de l’ancienne candidate à la présidentielle, dont elle a une fois de plus affiché le portrait orné d’une swastika au Stade de France.

Pour TIME, il s’agit d’un excellent coup de pub pour la “bad girl de la scène politique française” Marine Le Pen. “La chanteuse risque d’avoir peu d’alliés en France si elle associe Le Pen et le nazisme. (…) Même si Le Pen préside un parti réactionnaire et islamophobe, elle n’est clairement pas une fasciste, pas une nazie, et pas Hitler(…) Cette comparaison peut amener les Français à victimiser Marine Le Pen“. Et l’hebdo de conclure : “même si elle perd son procès, Le Pen semble en position de gagner la sympathie du public français“. Une opération de sensibilisation somme toute assez ratée de la part de Madonna, que le magazine surnomme désormais la “material girl”.

Crédit photo : Epa / Maxpp Ian Langsdon

Les food trucks de Parked! à South Street Seaport

Parked! fête ses cinq ans et débarque à South Street Seaport, samedi 4 août. Plus de trente camions proposeront de la nourriture à emporter. Un beer garden sera mis en place pour les rafraîchissements.

Sont aussi au programme: des DJs, des démonstrations de cuisine, des ateliers de peinture faciale, de maquillage, une aire de jeux et un spectacle de magicien pour les enfants.

Un pass VIP (65$) permet de couper les files d’attente à chaque camion, de tester la nourriture de dix trucks et comprend une boisson.

Infos pratiques : 

Parked!, à South Street Seaport. Samedi 4 août, de 10h à 21h. South Street & Fulton Street. Entrée gratuite. Plus d’informations ici

Crédit photo : Parked 2011 Linh N.

Un Bastille Day de macarons

Non ce n’était pas la fête du macaron, mais ça y ressemblait. La délicieuse confiserie française est décidemment le “must” du moment à New York et les stands spécialisés étaient nombreux à se disputer les faveurs des Français et francophiles ce dimanche. Plus de 25.000 personnes se sont préssées sur les 3 blocs de cette traditionnelle fête organisée par le French Institute Alliance Française au milieu de stands très majoritairement consacrés à la gastronomie.
(Photos Michael George et Shasha Arutyunova)
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Amélie Poulain sous les étoiles à Riverside Park

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Un cinéma en plein air, dans Riverside Park, face à l’Hudson river… Le décor ne pourrait pas être plus approprié pour (re)découvrir les aventures de la candide Amélie Poulain. Le film de Jean-Pierre Jeunet, Le Fabuleux destin d’Amélie Poulain (2001), sera projeté mercredi 1er août, au Pier 1, au bout de la 70e rue. Ce programme gratuit fait partie du festival Summer on the Hudson.

Cette comédie romantique raconte l’histoire d’Amélie Poulain, dans un Paris couleurs carte-postale. Dans un bar de Montmartre, la jeune serveuse  (interprétée par Audrey Tautou) passe son temps à observer les clients et laisse son imagination divaguer. Amélie se fixe pour objectif d’améliorer leur vie. La brunette met en place des stratagèmes qui la conduisent sur la route du maladroit Nino Quincampoix (Mathieu Kassovitz).

Infos pratiques :     

“Le Fabuleux destin d’Amélie Poulain”, à Riverside Park, dans l’Upper West Side. Mercredi 1er août, à 20h30 (ouverture dès 18h30). Pier I (70th St). Gratuit. Plus d’informations ici.  

Hot Chip atterrit au Terminal 5

Depuis son single “Over And Over” (2006), entré immédiatement au top des charts britanniques, Hot Chip est devenu une référence en matière de musique pop-électro innovante et à la mode. Le groupe né en 2000 à Londres a conquis un vaste public international, séduit par ses sons pop et ses compositions originales.

Hot Chip a depuis pris un tournant nettement plus électro avec les albums “Made in the Dark” (2008) et “One Life Stand” (2010). Tournant confirmé avec ce cinquième opus, “In Our Heads”. Les chansons y sont rythmées et festives, dont “Night and Day”, qui est déjà devenu un tube. Leur performance new-yorkaise ce 20 juillet est attendue, le groupe étant connu pour son énergie sur scène et pour sa grande créativité.

Le show sera précédé par une première partie de Chromatics, un groupe d’électro américain, qui vient de sortir l’album “Kill for Love” (2012).

Infos pratiques :

Le 20 juillet 2012, au Terminal 5, 610 W 56th St, New York. 39,5$ en avance, ou 45$ sur place, ouvert pour tous les âges. Tickets ici. Site officiel du groupe ici.