Après “Jean de Florette”, dans lequel il jouait Ugolin, et “Manon des sources”, Daniel Auteuil s’attaque de nouveau à Pagnol. Avec “La Fille du Puisatier”, il signe son premier film en tant qu’acteur et réalisateur en revisitant ce qui fut un film de son temps, tourné en 1940, pour en faire une oeuvre historique gentiment nostalgique.
Sur fond de seconde guerre mondiale, cette comédie de moeurs, naturelle et réaliste, parle une langue universelle. Un puisatier (Daniel Auteuil), veuf, a hérité de six filles. La plus grande, Patricia (Astrid Berges-Frisbey), éduquée à Paris, est revenue en Provence pour s’occuper de ses soeurs et de la maison. Ce puisatier adule cette enfant, “qu’il aime autant qu’un garçon“. Pour ne pas la perdre, il souhaite la marier à son fidèle ami Felipe (Kad Merad). Mais la jeune fille, tombée sous le charme du fils Mazel (Nicolas Devauchelle), ne l’entend pas ainsi.
Soixante ans après, Daniel Auteuil a totalement respecté et honoré la France de Pagnol. Pour incarner l’esprit de Salon-de-Provence, il a choisi de tourner dans les Alpilles ou encore à Saint-Remy. Le choix de plans larges et fort lumineux rendent cette Provence accueillante et enveloppante, et plonge le spectateur dans ce décor caractéristique des oeuvres de Pagnol. La véracité et l’honnêteté des scènes de l’écrivain provençal habitent aussi ce film-hommage. La morale renaît de ses cendres avec Daniel Auteuil, qui manie la parabole aussi bien que la pioche. Ses monologues sont efficaces et sincères.
Daniel Auteuil montre qu’il maîtrise la comédie aux pointes tragiques propre à Marcel Pagnol, notamment dans son choix d’acteur. La belle Astrid Berges-Frisbey a compris les tempérements de Patricia et sait être bête et amoureuse aussi bien que réfléchie, têtue, et fière. Daniel Auteuil incarne parfaitement le rôle du vieux père maintenant qu’il a 62 ans tandis que Kad Merad joue agréablement le rôle de l’ami fidèle, et en qui on peut avoir confiance.
L’accent du sud est légèrement surjoué et parfois peu crédible mais Daniel Auteuil a réussi son passage derrière la caméra. “La Fille du Puisatier” est une belle carte postale historique, Marcel Pagnol peut dormir tranquille.
Infos pratiques:
“La Fille du Puisatier” (The Well-Digger’s Daughter): au Camera Cinemas de San Jose du 27 juillet au 2 août; au Landmark Shattuck Cinemas de Berkeley du 27 juillet au 2 août; au Landmark Lumiere Theather de San Francisco du 27 juillet au 2 août.
"La Fille du Puisatier", retour dans la France de Pagnol
"La Fille du Puisatier", retour dans la France de Pagnol
Après “Jean de Florette”, dans lequel il jouait Ugolin, et “Manon des sources”, Daniel Auteuil s’attaque de nouveau à Pagnol. Avec “La Fille du Puisatier”, il signe son premier film en tant qu’acteur et réalisateur en revisitant ce qui fut un film de son temps, tourné en 1940, pour en faire une oeuvre historique gentiment nostalgique.
Sur fond de seconde guerre mondiale, cette comédie de moeurs, naturelle et réaliste, parle une langue universelle. Un puisatier (Daniel Auteuil), veuf, a hérité de six filles. La plus grande, Patricia (Astrid Berges-Frisbey), éduquée à Paris, est revenue en Provence pour s’occuper de ses soeurs et de la maison. Ce puisatier adule cette enfant, “qu’il aime autant qu’un garçon“. Pour ne pas la perdre, il souhaite la marier à son fidèle ami Felipe (Kad Merad). Mais la jeune fille, tombée sous le charme du fils Mazel (Nicolas Devauchelle), ne l’entend pas ainsi.
Soixante ans après, Daniel Auteuil a totalement respecté et honoré la France de Pagnol. Pour incarner l’esprit de Salon-de-Provence, il a choisi de tourner dans les Alpilles ou encore à Saint-Remy. Le choix de plans larges et fort lumineux rendent cette Provence accueillante et enveloppante, et plonge le spectateur dans ce décor caractéristique des oeuvres de Pagnol. La véracité et l’honnêteté des scènes de l’écrivain provençal habitent aussi ce film-hommage. La morale renaît de ses cendres avec Daniel Auteuil, qui manie la parabole aussi bien que la pioche. Ses monologues sont efficaces et sincères.
Daniel Auteuil montre qu’il maîtrise la comédie aux pointes tragiques propre à Marcel Pagnol, notamment dans son choix d’acteur. La belle Astrid Berges-Frisbey a compris les tempérements de Patricia et sait être bête et amoureuse aussi bien que réfléchie, têtue, et fière. Daniel Auteuil incarne parfaitement le rôle du vieux père maintenant qu’il a 62 ans tandis que Kad Merad joue agréablement le rôle de l’ami fidèle, et en qui on peut avoir confiance.
L’accent du sud est légèrement surjoué et parfois peu crédible mais Daniel Auteuil a réussi son passage derrière la caméra. “La Fille du Puisatier” est une belle carte postale historique, Marcel Pagnol peut dormir tranquille.
Infos pratiques:
“La Fille du Puisatier” (The Well-Digger’s Daughter): au Quad Cinema, 34 W 13th St, New York du 20 au 26 juillet; au Elinor Bunin Monroe Film Center, 144 W 65th St., New York, du 20 au 26 juillet.
Se perdre dans le labyrinthe musical de Bushwick
La communauté artistique de Brooklyn n’est jamais à court d’idée. Sa scène musicale foisonnante ne saurait se contenter d’un festival classique, groupe sur la scène, public dans la fosse. A Bushwick, les barrières tombent. Le festival You are Here (aka The Maze) investit les lieux pour sa 3e édition. Jusqu’au 4 août, tous les jeudis, vendredis et samedis soirs, la galerie Secret Project Robot se transforme en labyrinthe.
L’installation s’étale sur 250m2. Les murs du labyrinthe sont confectionnés à partir de câbles électriques entrelacés. Des rayons de lumière se faufilent grâce à six projecteurs surplombant la salle. “Nous voulons attirer un public qui ne sait pas où il va et qui se perd. Les visiteurs, comme les artistes, partagent la même expérience. Il n’y a pas de règle”, raconte Charlotte von Kotze, l’une des huit curateurs du festival, originaire de Paris. “Des artistes sont à même le sol. L’objectif est de renforcer la proximité.”
The Maze se démarque à coup sur de l’avalanche de festivals estivaux. Par son concept innovant, mais aussi par sa programmation : un affiche 100 % brooklynite. Deux amoureux du quartier, Laura Paris (sculptrice) et Sam Hillmer (saxophoniste), du duo Trouble, ont lancé la manifestation en 2007. “D’habitude, les festivals amènent des artistes internationaux vers une communauté locale, là nous voulons faire de cette communauté une majorité”, poursuit la franco-allemande. “Il existe beaucoup de groupes qui ont un talent fou à Brooklyn et qui ne sont pas mis en avant.”
Une trentaine de personnes travaillent sur le festival (producteurs, curateurs, développeurs). 15 000 $ ont été réunis pour monter l’événement, entièrement financé par des dons de la communauté de Brooklyn.
Cinquante-quatre groupes se prendront au jeu cette année pour des concerts atypiques. Des artistes reconnus (Laurel Halo, Amen Dunes, Dustin Wong) succèderont à des musiciens émergents. Les soirées se termineront sur les disques de DJ sets. En tout, trois à six groupes se produiront par soir.
La petite touche française est assurée par Charlotte von Kotze. La jeune franco-allemande, arrivée à New York en 2009, s’est spécialisée dans l’export musical. Elle a engagé pour le festival le duo de musique électronique Xeno and Oaklander, à la chanteuse franco-norvégienne. Un duo à moitié européen qui a pris racine dans le vivier musical de Brooklyn.
Infos pratiques :
The You Are Here Festival (aka The Maze), à la galerie Secret Project Robot, à Brooklyn. Tous les jours, de jeudi à samedi, galerie ouverte de 14h à 20h, concerts de 20 h à minuit. Jusqu’au samedi 4 août. 389 Melrose St, Bushwick. Ticket 10$. Plus d’informations ici.
Dans la chaleur de l'été new yorkais avec "30 Beats"
“30 Beats” est une libre adaptation de la pièce de théâtre “La Ronde”, d’Arthur Schnitzler. Le concept ? Dix personnages se croisent et s’aiment, une relation charnelle en entrainant chaque fois une autre. L’oeuvre de l’écrivain autrichien se déroulait à l’origine à Vienne, le Français Alexis Lloyd l’a transposée à New York.
“Je cherchais un texte qui corresponde à la ville“, explique Alexis Lloyd, le réalisateur. Pour ce cinéphile installé à New York depuis sept ans, c’est d’abord la ville qui lui a donné l’envie de réaliser son premier film. Il nous dit être fasciné par “la manière dont New York agit sur les personnes, leurs comportements, leurs pulsions“, et plus particulièrement encore durant la canicule de l’été. Inspiré par la structure du texte de Schnitzler, ce chassé-croisé sensuel s’adapte parfaitement à l’ambiance de New York qu’Alexis Lloyd souhaitait retranscrire.
“30 Beats” est effectivement très new yorkais, et pourtant, pas nécessairement tourné vers un public américain : “New York est une ville tellement internationale, quasi extraterritoriale !” affirme le réalisateur. Il veut d’abord séduire les amoureux de New York comme lui. D’ailleurs, les acteurs sont tous des locaux, s’étant d’abord brillament illustrés à l’exercice des planches de Broadway. Tous sauf… Vahina Giocante : ” je voulais une actrice française capable d’interpréter une femme au caractère aventurier. Son personnage a une grande liberté psychologique et une sensualité naturelle“, décrit le réalisateur. Ces acteurs de qualité interprètent des personnages qui assument pleinement leurs envies et leur désir, exacerbés par la fièvre de l’été.
Un film sur le désir… qui en provoque pourtant peu. On s’étonne du manque de scènes à proprement parler sexuelles, la caméra s’éloignant pudiquement chaque fois que la tension devient palpable entre les protagonistes. Cet enchainement de saynettes devient alors confus, et un peu vain.”C’était un choix esthétique. La culture environnante a banalisé l’acte sexuel. Le sujet du film n’est pas l’acte en soi, tout se centre autour des moments qui le précèdent” répond Alexis Lloyd.
“30 Beats” est un divertissement léger, new yorkais en diable, qui nous parvient au moment même où New York est frappée par une vague de chaleur insoutenable…
Infos pratiques :
“30 Beats” de Alexis Lloyd, avec Vahina Giocante, Ingeborga Dapkunaite, Jason Day, Paz de la Huerta,… En salles aux Etats-Unis le 20 juillet 2012. Sortie à New York au Village East Cinema et au First & 62nd, à Forest Hills au Cinemart Cinemas, à Maplewood au Maplewood Cinema 6, et à Montclair au Clairidge Cinemas 6. Sortie en VOD sur Itunes le même jour. Bande-annonce ici.
Le Newport Jazz Festival, Woodstock du jazz
Un lieu isolé. Une foule gigantesque. Et surtout de la musique plein les oreilles… Nous ne sommes pas à Woodstock mais au festival de jazz de Newport.
Chaque année depuis plus de cinquante ans, la ville du Rhode Island attire la crème de la crème de la scène jazz mondiale. Le festival revient du 3 au 5 août avec une nouvelle ribambelle de stars, parmi lesquelles Dianne Reeves, Kurt Elling et le Maria Schneider Orchestra entre autres. «Comme je savais que je ne serai pas un bon pianiste, j’ai décidé de contribuer différemment», explique le créateur de l’événement, le charismatique George Wein.
La manifestation est le premier festival de jazz à avoir vu le jour aux Etats-Unis, en 1954. Wein l’a lancé à la demande de Louis et Elaine Lorillard, un couple de Newport désireux de voir sa ville revitalisée. « Les lois Jim Crow existaient, mais je n’y ai jamais vraiment fait attention ». La première édition du festival est un succès. « Dix mille personnes sont venues. C’était incroyable. Il n’y avait ni trains, ni avions qui se rendaient à Newport. C’était très difficile », se souvient-il.
La renommée de Newport tient à la qualité musicale de la programmation, devenue historique, avec des artistes tels que Miles Davis, Billy Holiday, Carmen McRae, James Brown, Ray Charles, Nina Simone, Etta James, Frank Sinatra, Duke Ellington, Led Zeppelin ou Esperanza Spalding.
«On essaie de promouvoir la nouvelle musique à l’heure actuelle», explique George Wein, qui veut permettre aux jeunes talents du jazz de se faire connaitre. Heureusement, aujourd’hui, il est possible de prendre le train pour les découvrir.
Infos pratiques:
Newport Jazz Festival – du 3 au 5 août – Le festival prend place dans plusieurs lieux. Pour plus d’information et acheter les billets, visiter le site
Le meilleur des dîners sous les étoiles
Fuyez les salles de restaurants trop climatisées ! Et acceptez avec plaisir de vous livrer à la douce chaleur de la nuit pour déguster de bons petits plats sur jolis patios, grandes terrasses, et jardins luxuriants. French Morning vous propose sa sélection annuelle des meilleures terrasses de restaurants à New York.
Que vous hésitiez entre branchitude et ambiance romantique (comme au Barolo, ci-contre), que votre portefeuille soit bien garni ou un peu en crise, vous trouverez forcément votre bonheur ci-dessous…
Les petites nouvelles
Deux nouveaux venus viennent brancher vos papilles cet été. Vu l’ambition de ces splendides projets, on ne doute pas un instant de leur succès à venir.
La Marina (ci-contre). La terrasse de ce nouveau restaurant offre une vue à couper le souffle sur l’Hudson River. Situé au nord de Harlem, l’espace procure une véritable bouffée d’air frais à ceux qui veulent quitter un moment l’agitation de Manhattan, et y déguster poissons et fruits de mer par la même occasion. 348 Dyckman St, sur l’Hudson river – Washington Heights.
Chateau Cherbuliez. Ce restaurant français ouvrira ses portes cette semaine. Il se veut également être un havre de paix pour le new yorkais pressé. Sa grande terrasse est située au milieu d’une ancienne cathédrale, et promet intimité et raffinerie culinaire à tous ceux qui s’y rendront. Le lieu devrait aussi devenir une référence pour sa cave à vins d’exception. 47 W 20th St – Midtown.
Les branchées
Pour vous retrouver entre amis dans une ambiance hype et tendance, n’hésitez pas à profiter des terrasses du Yaffa Cafe et de l’Hudson River Cafe.
Yaffa Cafe (ci-contre). Ce restaurant à l’allure hyper kitsch et exotique est en prime doté d’un joli patio tropical où les hipsters viennent s’installer quand tombe le jour. Le Yaffa Cafe sert une cuisine d’inspiration asiatique, saine et de bonne qualité. 97 Saint-Marks Pl – East Village. 15-20$
Hudson River Cafe. Une véritable institution. La terrasse de l’Hudson River Cafe est chic et trendy, à l’image de sa clientèle. On profite de la somptueuse vue sur l’Hudson River en dégustant les délicieuses spécialités latinos de la maison. 697 West 133rd street – Harlem. 20-30$.
Les italiennes romantiques
Si vous avez besoin d’impressionner votre “date” ou si vous souhaitez vous offrir une petite escapade en amoureux, rendez-vous à l’une de ces deux adresses garanties romantiques et élégantes. Mais votre portefeuille aura intérêt à être aussi de la partie…
Barbetta (ci-contre). Ce magnifique restaurant débouche sur un non moins somptueux jardin rococco et romantique à souhaits. Depuis plus d’un siècle (le restaurant est né en 1906), l’un des meilleurs italiens de la ville fournit aussi lière, fontaine et ambiance intimiste. 321 West 46th Street – Midtown. A partir de 30$.
Barolo Acclamé par les critiques pour sa succulente cuisine piémontaise, Barolo est en prime doté d’un jardin ravissant qui promet un moment plein de charme à ses clients. Le restaurant est également connu pour sa cave à vin exceptionnelle. 398 West Broadway -SoHo. A partir de 25$.
Les verdoyantes
L’agitation de la ville ? Oubliée. Deux endroits pour se croire, le temps d’un repas, au calme de la campagne.
Shake Shack (ci-contre). Le restaurant de la chaine Shake Shack de Madison Park jouit d’une location de rêve. Doté d’une grande terrasse débordant sur ce joli parc du centre-ville, le lieu propose de la restauration rapide (hot dogs et hamburgers, milkshakes à gogo) à prix légers. Madison Square Park – Midtown. 10-15$.
The Loeb Boathouse Le deck du restaurant donne directement sur le lac de Central Park, une vue délicieuse pour un espace privilégié au beau milieu de New York. La carte est appetissante (fruits de mer en tous genres) et l’ambiance idyllique. East 72nd St. & Park Drive North – Upper East Side/Central Park. A partir de 30$.
Les petits prix
Pas besoin d’être millionaire pour profiter du plein air. Une bonne cuisine, tout en économisant quelques deniers, et dans une ambiance sympa en prime, que demander de plus ?
Habana (ci-contre). Un petit endroit brooklynite qui connait un succès fou dans le quartier . La cuisine et la clientèle y sont dépaysantes, on se croirait presque en Amérique Latine. Prenez un ou deux “grilled corn” (maïs grillé) à grignoter sur la terrasse animée. Celle-ci a des airs de cour de récré colorée et conviviale. 757 Fulton Street – Brooklyn (Fort Greene). 5-10$
Sidewalk. Comme son nom l’indique, la terrasse de Sidewalk donne sur des rues typiquement new yorkaises de l’East Village. Le lieu a pour spécialité des hamburgers maisons à tout petits prix, servis avec une bière bien fraiche dans une ambiance rock’n’roll. 94 Avenue A – East Village. 10-15$
Les frenchies
Et pour ceux qui voudraient retrouver l’ambiance des bistrots parisiens, rendez-vous à ces trois adresses du sud de Manhattan, qui vous ouvriront leurs jolies terrasses pour des diner d’inspiration purement frenchy.
Bobo (ci-contre). Après un début culinaire laborieux, le restaurant est désormais dôté d’un troisième chef talentueux et inspiré qui saura régaler les gros portefeuilles. La carte propose des plats raffinés et typiquement français (bouillabaisse et steak tartare) dans une ambiance chic et stylisée. 181 West 10th street -West Village. A partir de 30$ pour le diner, 15$ pour des snacks.
Le Cercle Rouge. Dans un décor de brasserie parisienne plus vrai que nature, Le Cercle Rouge propose des viandes succulentes (steak, côtes d’agneau et onglet à l’échalotte) à prix élevés. Sur la petite terrasse aménagée en bord de rue, l’ambiance “so french” est palpable. 241 West Broadway – Tribeca. A partir de 30$.
Casimir Le chouchou des expats. Casimir offre à prix raisonnables une cuisine française de grande qualité dans une ambiance cliché, mais pas trop. A l’arrière, le petit jardin est vite pris d’assaut. Il offre un peu plus de tranquilité que la salle principale, dont le rythme parfois frénétique rappelle indiscutablement un certain charme de Paris. 103 Avenue B # Stn – East Village. 15-20$.
"Bonjour Tristesse" à Santa Monica
Deux films du réalisateur américain d’origine autrichienne, Otto Preminger, seront diffusés à l’Aero Theatre de Santa Monica, dimanche 22 juillet.
Laura (1944), sera suivi de Bonjour Tristesse (1958). Pour ce deuxième film, Otto Preminger s’est inspiré du roman éponyme de Françoise Sagan, publié en 1954, quand la Française n’avait que 18 ans. L’actrice Jean Seberg joue une jeune adolescente gattée qui ne supporte pas le mariage de son riche et séduisant père (David Niven) avec Deborah Kerr.
Dans son film, alternant entre noir et blanc et couleurs saturées, Preminger explore les difficultés du passage à l’âge adulte.
Infos pratiques :
“Bonjour Tristesse”, à l’Aero Theatre, à Santa Monica. Dimanche 22 juillet, à 19h30. 1328 Montana avenue. Tickets 11 $. Plus d’informations ici.
"Remorques" et "Les Salaires de la Peur", diffusés au LCMA le 27 juillet
L’organisation “Film Independant” du LCMA, présente les French Film Fridays. En partenariat avec le département “Film et TV” du Consulat Général de France à Los Angeles, des films du terroir sont projetés tous les vendredis jusqu’au 27 juillet. Au programme de cette dernière édition: “Remorques” de Jean Grémillon (1941) et “Le Salaire de la Peur” de Henri-Georges Clouzot (1953).
Co-écrit par Jacques Prévert, la romance dramatique “Remorques” eut un grand succès dans la France occupée. André Laurent (Jean Gabin) est le capitaine d’un bateau et le mari d’une femme gravement malade. Lors d’une croisière, il décide de laisser le Cyclone, son navire, pour aller secourir un autre bateau, le Mirva. Tombé amoureux de la femme du capitaine du Mirva il doit choisir entre sa femme et la nouvelle aimée.
Pour voir les débuts d’Yves Montand, direction: “Les Salaires de la Peur”. Jo (Yves Montand) et trois de ses amis se retrouvent sans un sou à Las Piedras, une petite bourgade du Guatemala. Après l’explosion d’un puit de pétrole, une compagnie américaine engage ces quatre européens. Ils doivent convoyer 400 kilos de nitroglycérine jusqu’au puit. Mais la route est dangereuse, et le risque d’un accident mortel pèse sur la tête de ces travailleurs de l’extrême …
Infos pratiques
French Film Fridays: “Remorques” à 19h30, “Les Salaires de la Peur” à 21h au LCMA, 5905 Wilshire Boulevard, Los Angeles. Tarif normal: 10$; Tarif Réduit: 7$ (étudiants, personnes âgées (+ 62ans), et membres du LCMA); Tarif ‘Cineclub’: 5$ (membres du LCMA film club et film independant et membres du New York Times Film Club). Plus d’informations ici
Crédit Photo: The Criterion Collection
Le jazz manouche de Stéphane Wrembel
Peu connu du grand public, Stéphane Wrembel s’est pourtant illustré cette année en jouant sur la scène de la cérémonie des Oscars. Compositeur de la bande musicale du film de Woody Allen « Midnight in Paris », le guitariste français installé à New York a ainsi pu dévoiler sa maîtrise du jazz manouche, façon Django Reinhardt, aux célébrités d’Hollywood.
Surfant sur cette notoriété, Stéphane Wrembel vient de sortir voici quelques semaines son cinquième album studio, baptisé « Origins ». Dans la foulée, le musicien formé au piano classique dès l’âge de 4 ans à Fontainebleau, a entamé une tournée américaine qui le mènera dans les principales villes de la côte Ouest (San Diego, Los Angeles, Oakland, Lake Tahoe, etc.), avant de se produire sur la côte Est.
Le guitariste français sera notamment en concert sur la scène du club Soho, à Santa Barbara, le dimanche 22 juillet (20 heures). L’occasion pour le public de découvrir dans une ambiance intimiste ce musicien diplômé de l’école américaine de musique moderne, mais aussi de l’université musicale de Berklee, à Boston, et que le magazine Rolling Stone présente comme une « révélation musicale à ne pas manquer ».
Stéphane Wrembel se produira durant deux semaines de San Diego à Portland:
- Mercredi 18 juillet – 8:00pm Altadena, CA The coffee Gallery
- Jeudi 19 juillet – 8:00pm Culver City, CA Culver City Music Festival
- Vendredi 20 juillet – 8:00pm San Diego, CA The Cosmopolitan Hotel
- Samedi 21 juillet – 8:00pm Culver City, CA Boulevard Music
- Dimanche 22 juillet – 8:30pm Santa Barbra CA SOhO Restaurant and Music Club
- Mercredi 25 juillet – 8:00pm Oakland, CA Yoshi’s Oakland
- Jeudi 26 juillet –8:00pm Lake Tahoe, CA Wanderlust Festival
- Dimanche 29 juillet -6:00pm Eugene, OR Jazz Station
- Dimanche 29 juillet – 8:00pm Eugene, OR Jazz Station
- Mardi 31 juillet –7:45pm Portland, OR Lan Su Garden
Après le succès d'"Intouchables", Omar Sy débarque à LA
Le Français Omar Sy veut donner un nouveau souffle à sa carrière. Après le triomphe en salles du film d’Eric Toledano et d’Olivier Nakach “Intouchables”, la popularité de l’acteur a soudainement explosé. C’est notamment pour protéger sa vie privée et celle de sa famille qu’il a cherché à fuir les projecteurs français pendant un temps.
Direction Beverly Hills pour Omar Sy, qui a par ailleurs annoncé récemment la fin du “SAV des émissions” qu’il animait sur Canal+ avec son ami Fred Testot.
Omar Sy cherche surtout à donner un nouveau tournant à son activité professionnelle dans un pays qui a si bien accueilli sa prestation dans “Intouchables”. Le film a eu un succès inattendu aux Etats-Unis, et les droits pour une adaptation américaine ont déjà été achetés par Hollywood. Ce sont même des acteurs aussi prestigieux que Jamie Foxx ou Chris Rock qui reprendraient le rôle d’Omar Sy, donnant la réplique à Colin Firth (pour le rôle de François Cluzet). Le grand Harvey Weinstein, qui assure la production de ce remake, a aussi pris l’acteur français sous son aile, et souhaite importer son talent aux Etats-Unis.
Pas de panique pour le cinéma français pour autant, Omar Sy tourne actuellement dans “L’Ecume des jours” (réalisé par Michel Gondry), et sera à l’affiche cette année de “Qui a retué Pamela Rose ?” (Kad Merad) et “Les seigneurs” (Olivier Dahan).