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Des trimarans au pied des gratte-ciel

Mercredi 4 juillet, à la North Cove Marina, c’est jour off pour les skippers de la Krys Ocean Race. Ils partiront samedi pour Brest dans la cadre de cette course transatlantique sans merci à bord de leurs trimarans multicoques. En attendant, c’est l’heure des réparations de dernière minute et le moment de prendre un peu de repos.

Une vingtaine d’hommes, aux couleurs de leurs sponsors, discutent dans un décor pour le moins inhabituel. « C’est amusant comme contraste, ces petits bateaux au pied des hauts gratte-ciel », sourit Cristina Lopez, madrilène en vacances à New York. Pour les trente skippers, dont vingt-trois Français, habitués aux ports de plaisance bretons, le changement est radical. « Nous avons l’impression de naviguer entre les buildings », s’amuse Xavier Revil, membre de l’équipe Foncia, menée par Michel Desjoyeaux. « C’est surréaliste d’arriver ici, entre les bateaux taxis, les cargos, ça grouille de partout ».

Dans le bassin, les cinq trimarans côtoient quelques yachts. La marina est petite. Trop petite pour monter un village avec des pavillons. Même le matériel des skippers est resté à Newport, d’où les marins sont partis lundi dernier. L’effectif est réduit. Près de 150 personnes (organisation et équipages) travaillent pour la course à New York, sur les 450 impliquées dans le projet. « New York, ce n’est pas pratique, mais c’est prestigieux », explique Marco Simeoni, président de Multi One Design S.A et l’un des organisateurs du projet. « C’est le départ d’un parcours transatlantique historique, qui rejoint New York à Brest, et partir d’ici nous permet d’être plus visible ».

L’occasion aussi de faire découvrir la voile aux Américains. « La France est un pays de voile. C’est plus difficile ici. Pour les bateaux, à part la Coupe de l’America, les Américains s’intéressent surtout à la pêche au gros, glisse Marco Simeoni. C’est bien d’être là pour leur montrer qu’il existe des sports fantastiques autre que le basket ou le football. »

Marco Simeoni n’aura pas le temps de visiter New York. Mais voir ces bateaux amarrés à Battery Park City représente déjà un aboutissement. « Nous travaillons depuis trois ans d’arrache pied, avec Franck David et Stève Ravussin, sur la conception des bateaux et la définition du parcours. C’est un sentiment extraordinaire de voir que les choses sont là, concrètes, ce n’est plus qu’une vision. J’apprécie chaque seconde ici à sa juste valeur », s’enthousiasme le skipper.

Ces trimarans multicoques MOD 70 sont parmi les plus rapides au monde. Ils coûtent chacun 2,2 millions d’euros, amortis sur six ans, et sont identiques (mêmes voiles, même système électronique…) « Avoir des bateaux similaires, ça met en avant l’aspect sportif, et non les supports financiers », explique Yvan Ravussin, membre de l’équipage Race for Water. « Ce sont les meilleurs marins qui gagneront. » Brest les accueillera environ une semaine après le coup de départ. Il faudra attendre 2014 et la course retour pour revoir les trimarans à Manhattan.

Le Pacifique à la nage: le défi fou d'un Français du Texas

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Tandis que l’amputé des quatre membres Philippe Croizon vient de boucler la deuxième étape de son défi de nager de l’Afrique à l’Asie via la mer Rouge, un autre Français s’apprête à se lancer dans une traversée océanique : celle du Pacifique.

Résidant au Texas depuis près de vingt ans, naturalisé américain, Benoît ou plutôt Ben Lecomte a déjà traversé l’Atlantique à la nage et à la dérive en 1998. Un exploit comparable à celui de Guy Delage, qui a rallié seul le Cap-Vert à la Barbade (4 000 kilomètres) avec un radeau en 1994. Benoît Lecomte a quitté Cap Cod, près de Boston, pour la presqu’île de Quiberon, dans le Morbihan (près de 5 300 kilomètres), sans planche, mais avec l’assistance des deux membres de l’équipage du bateau qui le suivait. Cette première aventure était dédiée à son père, qui lui a appris à nager et est mort de cancer en 1991. Elle a notamment permis de récolter des fonds pour lutter contre la maladie.

“Vivre sans regrets”

Depuis, Ben Lecomte a fondé une chaîne de spas avec sa compagne, passé un diplôme d’architecture et eu deux enfants, aujourd’hui âgés de onze et cinq ans. Mais il n’a jamais cessé de nager. « Je ne pensais pas que je repartirais, quand j’ai atteint la Bretagne en 1998, j’ai dit ‘plus jamais’. Mais la passion est toujours là », confie le quadragénaire, conscient que son projet transpacifique, prévu pour durer six mois, « affecte considérablement sa famille ». Mais il ne veut « pas vivre avec des regrets » et ressent le besoin de « repousser ses limites ».

Entre défi personnel et message universel

« Je ne tiens pas particulièrement à être le centre de l’attention, assure pourtant le sportif, qui a confié la gestion du “Longest Swim” à la société de production de films et de communication globale Ridgeline Entertainment. Je préfère qu’on me laisse nager ».

Pour Ben Lecomte, cette traversée du Pacifique à la nage (et sans dérive cette fois) doit avant tout permettre de démontrer qu’il ne faut jamais cesser de poursuivre ses rêves. « Du fait de la situation économique, beaucoup pensent que le rêve américain est mort, qu’il n’est plus possible de se fixer des objectifs. Mais moi, des personnes comme Gérard d’Aboville ou Loïck Peyron m’ont énormément influencé. Je n’aurais jamais trouvé l’inspiration sans eux. Et quand je faisais la traversée de l’Atlantique, je recevais des messages de personnes partageant leurs difficultés et j’avais l’impression de faire quelque chose de positif. Tout au long de notre périple dans le Pacifique, moi et mon équipage de marins et de scientifiques allons donc être en contact en continu avec le public afin de faire passer ce message de motivation et d’endurance ».

L’aventure maritime, spécialité française ?

En attendant le grand départ de Tokyo pour San Francisco, début août, le nageur s’entraîne quatre à six heures par jour, six jours par semaine, dans une piscine d’Arlington, tout en finissant de mettre au point les différents instruments qui permettront aux chercheurs impliqués dans le projet d’étudier son état de santé physique et psychologique. Quand on parcourt une telle distance à la nage, « il est plus aisé de penser à l’heure, car il est difficile de réaliser ce qu’il va falloir faire », explique Ben Lecomte, qui note que ce sont « bien souvent des Français » qui s’imposent des défis dépassant l’entendement.

Crédit photo : Gino Kalkanoglu.

Un photo-tour pour capturer le "Manhattanhenge"

Le “Manhattanhenge” pourrait être le nom d’un cocktail. Que nenni ! Il s’agit d’un phénomène naturel bien connu des New Yorkais. Il se produit lorsque le soleil couchant s’aligne parfaitement avec l’axe est-ouest de la ville, emplissant les rues de lumière. Un phénomène rare qui tire son nom de Stonehenge, le site mégalithique en Grande-Bretagne, où soleil et pierres s’alignent à chaque solstice.

Ce « solstice de Manhattan », Sam Levy, un ingénieur Français passionné de photographie installé depuis 13 ans à New York, a voulu l’immortaliser. Avec Citifari, l’agence de tourisme qu’il a lancée il y un an en parallèle de son travail, il proposera les 11 et 12 juillet prochains un “photo-tour” qui se clôturera par une séance de shooting du phénomène. “J’ai été intrigué par ce phénomène insolite. Il n’est pas habituel de photographier directement le soleil ou la lune, cela demande une technique bien particulière », dit-il.

Conjuguer cours de photo et visite guidée

Citifari ne pouvait pas passer à côté du “Manhattanhenge”. La société propose des excursions urbaines à mi-chemin entre le cours de photographie et la visite guidée. Elles sont destinées aux photographes amateurs qui n’ont jamais utilisé leur appareil numérique en mode manuel mais aussi aux photographes plus chevronnés qui désirent tout simplement dénicher des endroits et des détails photogéniques à New York. Citifari propose actuellement quatre tours réalisés en petit groupe afin de permettre au guide d’aider les participants individuellement. Ainsi, au cours du Landmark Photo Tour, les participants apprennent à photographier l’Empire State depuis une bouche de métro, à tirer le portrait d’un lion de la Public Library, à capturer les meilleures réflexions du Chrysler Building ou encore à immortaliser la foule mouvante de Grand Central ainsi que sa magnifique horloge. Un autre itinéraire les emmène à Central Park, pour y saisir le contraste entre la ville et la nature. “Des itinéraires dans SoHo à la découverte des immeubles cast-iron ainsi que dans Wall Street seront bientôt lancés. Nous pensons aussi mettre sur pied une balade dans Brooklyn et peut-être, plus tard, dans Harlem et le Bronx”, raconte Sam Levy dont le projet a reçu en 2011 le « Best of Manhattan Award » décerné par la US Commerce Association (USCA).

Le  “Manhattanhenge Photo Tour” passera par l’hôtel New Yorker, l’Empire State Building, le Chrysler et Grand Central, avant de prendre fin dans une rue qui permettra de capturer la beauté du soleil aligné avec les rues. Attention: le phénomène ne durera que quelques minutes.

Le site de Citifari ici

New York côté plage

La canicule est le moment de se souvenir que New York est au bord de l’océan. Et qu’à moins d’une heure de Manhattan on peut trouver sable -plus ou moins- fin et vagues rafraichissantes.

Par métro

L’option la plus facile, la plus connue et la plus accessible : Coney Island, à Brooklyn. À défaut d’être une plage reposante, Coney Island est sans conteste la plus mythique. Dans un décor figé dans les années 60, entre parc d’attraction et barres de HLM, la plage est aussi l’une des seules accessibles en métro (ligne D, F, N ou Q jusqu’à Coney Island-Stillwell Avenue). Avantage : les légendaires hot-dogs de Nathan’s ne sont pas loin, de même que l’aquarium de New York, accessible par le « boardwalk ». En marchant le long de cette promenade, les visiteurs découvriront à l’ouest l’enclave fermée de SeaGate, occupée par la communauté juive et à l’est, le fameux «Little Odessa», où la communaute russe est établie depuis plusieurs décennies. Désavantage : la plage est prise d’assaut par les touristes et les New-Yorkais, et n’est pas toujours propre.

Egalement accessible par métro, Rockaway Beach, dans le Queens (arrêt Rockaway Park – Beach 116th St, sur le shuttle). La plage est populaire, mais il n’est pas difficile d’y trouver un endroit tranquille. Crème solaire, parasols, lunettes de soleil : tout l’équipement du parfait plagiste est à disposition entre la sortie du métro et le sable, sur 116th St. Après la trempette, un passage par le bar «The Wharf», à la sortie de la plage, s’impose pour une plongée dans le New York qu’on ne voit pas en carte postale.

Enfin, pour ceux d’entre vous qui habitent dans le nord de la ville, pourquoi ne pas tenter une escapade… dans le Bronx ? Orchard Beach est l’adresse idéale. Au coeur de Pelham Bay Park, le plus grand parc de New York (avec 11 km2 soit trois fois Central Park) se trouve une plage comme on les aime: restos, magasins, promenades, concerts et terrains de sports en tout genre. Pour y parvenir, c’est tout de même un parcours du combattant, si vous n’avez pas de voiture. Il faut aller au terminus de la ligne 6, Pelham Bay Park, puis prendre le bus Bx12 pour Orchard Beach. Compter une heure et demie de trajet depuis le centre de Manhattan.

En ferry

C’est le coup de cœur de French Morning. Dans le nord du New Jersey, Sandy Hook (photo ci-contre) est accessible en quarante minutes de bateau. Cette presqu’île de 10 km sur 800 m, qui a des allures de Governors Island sans la foule, offre un contraste reposant avec l’atmosphère de la ville. Une fois sur place, de nombreuses plages s’offrent aux intéressés dans un cadre sauvage, où les voitures n’ont pas le droit de cité. La traversée en ferry coûte 45$ aller-retour. Le départ (et le retour) se fait de Pier 11, près de Wall Street, ou de East 34th St, à bord des ferries de la compagnie SeaStreak. Le bateau passe en dessous de tous les ponts de la East River, notamment l’impressionnant Verrazano Narrows Bridge qui relie Staten Island à Brooklyn.

Autre îlot de calme et de volupté : Fire Island (photo ci-contre). On ne s’y déplace qu’à pied ou en vélo, dans un cadre naturel et reposant. Et avec le large choix de plages, chacun y trouve son compte, des jeunes fêtards aux familles nombreuses. Pour s’y rendre, prendre le Long Island Railroad (LIRR) jusqu’à Bay Shore, Patchogue ou Sayvine puis sauter dans un ferry. Attention : le train est souvent bondé au retour.

Enfin, un petit trajet en ferry depuis la pointe Sud de Manhattan vous mènera gratuitement à Staten Island. L’île new-yorkaise, desservie par bus et métro, regorge de plages secrètes. Parmi elles, Wolfe’s Pond Beach (arrêt Prince’s Bay sur le ligne de métro de Staten Island), donne l’opportunité d’explorer la faune et la flore, encore préservées, en lisière de la plage.

D’un tour en train

Long Beach, sur Long Island, est un grand classique. Une plage idéale pour la famille, avec moult activités et surveillants, elle est accessible via la Long Island Railroad (LIRR) depuis Penn Station (une petite heure de trajet). La plage est payante (12 $). Il est toutefois possible, et moins cher, d’opter pour la combinaison train et plage au moment de réserver votre billet.

Un peu plus loin, Jones Beach Island abrite… Jones Beach. Parmi les nombreux atouts de la plage, ses concerts estivaux, dont la liste est visible ici. Prendre le LIRR de Penn Station à Freeport. Une navette vous y attendra pour rallier la plage.

Enfin, beaucoup plus loin, sur la pointe nord-est de Long Island, le comté de Montauk. Au revoir la ville, bonjour la nature, la mer, les phares et les plages. Pour arriver à ce havre de paix au bout du bout de la terre, il faut prendre un train au départ de Penn Station. 25 $ et 3h30 de trajet, mais c’est le prix pour s’échapper. Bonne baignade !

Photo : Une plage de Montauk, crédit Tara Donne


Les portraits de Lucian Freud à Fort Worth

Les oeuvres de l’artiste Lucian Freud, présenté comme le plus célèbre portraitiste du XXe siècle, sont exposées au Musée d’Art Moderne de Fort Worth jusqu’au 28 octobre. « Alors que de nombreux portraitistes utilisent la photographie comme support, Freud a toujours insisté pour être dans la même pièce que ses sujets, explique Michael Auping, le conservateur en chef du musée. Ses peintures sont donc le résultat de la relation qu’il établit avec ses sujets ainsi que leur personnalité intime».

Organisée par la National Portrait Gallery de Londres et le Musée d’Art Moderne de Fort Worth, cette exposition proposera environ 90 oeuvres réalisées entre 1943 et 2011. Fort Worth a l’exclusivité américaine de cette exposition.

Informations pratiques :

« Lucian Freud: Portraits » au Musée d’Art Moderne de Fort Worth, 3200 Darnell St, Fort Worth, Texas, 76107ouvert du mardi au dimanche de 10h à 17h, et jusqu’à 20h le vendredi. 10$ pour les adultes, 4$ pour les étudiants et les personnes âgées. Gratuit pour les moins de 12 ans et les membres – http://www.themodern.org/

 
 

Retour des "Warm Up" de PS1

C’est l’événement de l’été dans le Queens. Tous les samedis soir, rendez-vous au MoMA PS1, à Long Island City, pour un bain de musique électronique avec la série de concerts “Warm up”. Quatre à sept DJs ou groupes de musiciens assureront l’ambiance lors de  ces dances parties organisées dans la cour du musée, entre 15h et 21h. Parmi les têtes d’affiches de cette quinzième édition, on retrouve Jamie XX, Atoms For Peace, TRUST, Miguel, Rustie, Just Blaze et Danny Brown.

Comme chaque année, la cour du musée accueillera une installation. Cette année, il s’agit de Wendy, une structure bleue aux allures d’oursin dont la paroi en nylon est capable de “neutraliser les polluants dans l’air”, selon le MoMA. Elle a permis à son concepteur, la firme HWKN, de  remporter le prix du design lors du 13e Young Architects Program, organisé par le musée.

Infos pratiques : 

“Warm Up”, au MoMA PS1, à Long Island City. Du samedi 7 juillet au samedi 8 septembre. De 15h à 21h. 4601 21st Street. Tickets 15$. Plus d’informations ici

Plongée dans l'univers des cowboys à Fort Worth

Stockyards redonne vie à l’histoire des cowboys et des rassemblements de bétail de la fin du XIXe siècle. Le fameux quartier historique de Fort Worth accueille l’événement “Cow camp”, dimanche 8 juillet.

Pendant une heure, l’association The Fort Worth Herd va mettre à disposition des adultes et des enfants du matériel utilisé dans les années 1866 – 1886, quand les rassemblements de bétail (cattle drives) étaient une activité majeure de l’Ouest Américain.

Les visiteurs découvriront la vie quotidienne des drover (les bouviers) autour d’un feu de camps, des habitudes alimentaires aux voyages en chariot bâché, en passant par le travail du lasso.

Infos pratiques : 

The Herd’s Cow Camp, à Fort Worth. Dimanche 8 juillet, de 13h30 à 14h30. Fort Worth Stockyards, 130 E. Exchange Ave, derrière le Livestock Exchange Building. Gratuit. Plus d’informations ici

Les tableaux prennent vie à Laguna Beach

Les tableaux prendront vie avec le festival “Pageant of the Masters” du samedi 7 juillet au vendredi 31 août, tous les soirs, à Laguna Beach. Cet événement est un moment fort du Festival of Arts, chaque année depuis 1932. Pendant 90 minutes, des oeuvres classiques et contemporaines sont recrées par des centaines de bénévoles habillés et maquillés pour incarner les tableaux. De l’éclairage au décor, en passant par les accessoires, rien n’est laissé au hasard. Les scènes sont mises en place dans un amphithéâtre extérieur, accompagnées par un orchestre professionnel et une narrateur.

Pour le 80e anniversaire du Festival of Arts, “Pageant of the Masters” va lever le rideau sur le thème “The Genius”, avec la mise en scène d’oeuvres de Michel-Ange, Vincent Van Gogh, Léonard de Vinci… Plusieurs oeuvres françaises seront mises en scène, parmi lesquelles Le Serment des Horaces (1785), de Jacques-Louis David, L’Atelier du peintre (1855), de Gustave Courbet, La Musique aux Tuileries (1862), d’Edouard Manet, ou encore Le Cirque (1890), de Georges Seurat.

Infos Pratiques :

“Pageant of the Masters”, au Irvine Bowl de Laguna Beach. Du samedi 7 juillet au vendredi 31 août, tous les soirs à 20h30. Tickets à partir de 15$. Plus d’informations ici.

Crédit photo : Kate Noelle

Apprendre à cuisiner provençal avec Whole Foods

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Envie de pique-niquer dans un champ de lavande ? La chaîne de supermarchés Whole Foods Market ne vous offre pas un billet d’avion pour le sud de la France, mais vous initie à l’art de la cuisine provençal.

Au menu :  pain aux olives, tomates et formages, salade niçoise, des oeufs et des haricots verts, vinaigrette aux herbes faite maison, ratatouille, tarte aux cerises… Le chef cuisinier Carl Raymond tiendra la cuisine le temps des trois heures de cours dispensés ce mercredi 11 juillet au Bowery Culinary Center.

Infos pratiques:

“A Picnic in Provence”, au Whole Foods Market (Bowery Culinary Center), à New York. Mercredi 11 juillet, de 18h à 21h. 95 East Houston Street. Séance 55$. Plus d’informations ici.

Crédit photo : Quentin Bacon

Un expo qui transforme le chant en art

La Clover’s Fine Art Gallery de Brooklyn accueille, du vendredi 13 juillet au vendredi 31 août, l’exposition “Lyrical Encounters, A journey through the words of Karine Nguyen”. Cette exposition présentera des oeuvres de peintres, scuplteurs, graveurs et photographe, en relation avec les textes de chansons francophones composées par la chanteuse lyrique belge, Karine Nguyen.

Parmi les artistes de l’exposition figurent Paul Anel, un prêtre catholique et photographe vivant à New York, Sophie Séjourné, Franco-américaine travaillant autour du collage et résidant à Brooklyn, ou encore Francis Hilbert, connu pour ses sculptures dans des espaces publics tel “The Calling”, installée à la Georgetown University Medical School de Washington DC.

Infos pratiques : 

“Lyrical Encounters, A journey through the words of Karine Nguyen” à la Clover’s Fine Art Gallery, à Brooklyn. Du vendredi 13 juillet au vendredi 31 août. Vernissage le 13 juillet, de 18h à 20h. 338 Atlantic Avenue. Plus d’informations ici.  

Crédit photo : Acrylic/Collage 10″ x 10″ 2010 – 2011/Sophie Séjourné

Le 14 juillet au Texas : demandez le programme

La fête nationale française constitue le principal rendez-vous annuel de la communauté francophone et francophile texane.  « C’est le 14 juillet que nous avons le plus de monde, confirme la directrice de l’Alliance française de Houston, Joan Patrick. C’est toujours une belle fête, avec à manger, à boire et bien entendu une exaltante interprétation de La Marseillaise ».  L’association se joint à la fête organisée par le Consulat général de France à Houston au Musée des beaux-arts de Houston, à partir de 19 h 30, en lien avec la chambre de commerce franco-américaine de la ville, Houston Accueil et la Texan-French Alliance for the Arts. « Les entreprises ont été généreuses, ce qui nous a permis d’inviter tout le monde, mais nous sommes presque à court de tickets », commente le nouveau consul, Frédéric Bontems. Les billets sont à retirer auprès de l’un ou l’autre des organisateurs à partir du 9 juillet. Adresse de la fête : 1001 Bissonnet à Houston. A noter que, cette année, l’hymne français sera chanté par le chanteur lyrique William Lewis, cofondateur de la Franco-American Vocal Academy (FAVA) avec son épouse française.

L’embarras du choix à Houston

Les deux principaux groupes Meetup francophones de Houston fêtent également le 14 juillet. « Le rendez-vous français de Houston organise une soirée sur le thème “Liberté, égalité, fraternité” de 19 h à 23 h à l’Artisan Restaurant pour fêter à la fois Independence Day et Bastille Day, annonce Alain Harvey, son co-organisateur, qui précise qu’un menu gastronomique de cinq plats concocté par les chefs Jacques Fox et David Denis, accompagné de vins français, sera servi. 3201 Louisiana Street. Tarifs : 65 dollars en avance pour les membres et 72 dollars pour les autres (s’il reste des places). Réservation et règlement avant le 9 juillet.

La veille, une co-organisatrice du Houston French language and culture Meetup group accueillera, à partir de 19 h 30 un French potluck dans sa maison en bord de mer, à Seabrook. De là, il sera possible de voir les feux d’artifices tirés chaque vendredi et samedi soir à 21 h 30 en juin et juillet, depuis le Boardwalk de Kemah.

Du côté des restaurants, on peut signaler le menu spécial du Cep (11112 Westheimer), composé de quatre plats, les dégustations en musique du Philippe Restaurant + Lounge (1800 Post Oak Blvd, Suite 6110), ou l’offre spéciale de vins en carafe et au verre proposée au Bistro des Amis (2347 University Boulevard). Ce dernier offrira également des apetizers gratuits de 15 à 18 heures.

A Austin, rassemblement à la Légation française

A Austin, où la communauté francophone est plus modeste, le choix sera plus simple. La principale attraction sera la soirée organisée de 19 heures à 23 heures par l’Alliance française au musée de la Légation française. En plus d’un spectacle de l’icône de la “Texafrance”, Christine Albert, l’évènement comprendra une vente aux enchères par écrit dont l’ensemble des bénéfices reviendra à l’association. « C’est la principale levée de fonds de l’année, souligne Cate Logan, la présidente de l’Alliance française d’Austin. La soirée contribue à financer la bourse Frédéric Moinard, les autres rendez-vous culturels de l’association et la gestion administrative de l’école ». Elle est donc vitale pour la structure, qui n’a pas l’ancienneté de son homologue de Houston et fait appel aux bénévoles pour le bon déroulement de la célébration (inscription sur une page dédiée du site de l’association). 802 San Marcos St. Tarifs : gratuit pour les enfants de moins de douze ans, huit dollars à l’avance, dix à l’entrée.

Dans la foulée, il sera possible de se rendre chez Justine pour boire des cocktails bleu, blanc et rouge sur fond musical français. Entre 21 h et deux heures du matin, l’établissement promet également « un feu d’artifice, du gâteau, des baisers et, oui, une guillotine ». 4710 East 5th Street.

Un moyen de se faire connaître à Dallas

Pour l’Alliance française de Dallas aussi, l’occasion est cruciale. Trois rues du quartier d’Oak Cliff, au Sud-Est de Dallas, seront rendues aux piétons et accueilleront, de 19 h à 23 h, un concours de préparation de moules, un stand de crêpes, de vins, des démonstration de pétanque, un spectacle de mimes… Seules exceptions au caractère non motorisé de la fête : un défilé de Vespas et un autre de 2CV. La Chambre de commerce franco-américaine et la ville de Dijon (jumelée à l’agglomération du Nord du Texas) co-organisent cette soirée. « Le 14 juillet, c’est le moment de l’année où nous nous faisons connaître, indique Béatrice Recoussine, la nouvelle directrice de l’association. Comme la date est très importante en termes de notoriété, nous nous organisons pour être visible, dire ce que nous faisons et pourquoi ». Les personnes qui voudraient aider l’Alliance peuvent écrire à [email protected].

En lien avec le consul honoraire James Lifschutz, l’Alliance française de San Antonio devrait aussi marquer l’occasion par un déjeuner dans un restaurant de l’agglomération du Sud du Texas.

Yan-Pascal Tortelier à Santa Barbara le 14 juillet

Dans le cadre de son festival estival (proposé jusqu’au 11 août), l’organisation «Music Academy of The West» proposera le samedi 14 juillet (20h) une prestation du chef d’orchestre français Yan-Pascal Tortelier.

Fils du violoncelliste Paul Tortelier, ce musicien talentueux et précoce étudia le piano et le violon dès l’âge de 4 ans et obtint le Premier Prix de violon au Conservatoire de Paris à l’âge de 14 ans. Après être devenu chef associé de l’Orchestre national du Capitole de Toulouse, sa carrière de chef d’orchestre l’a conduit à la tête des principaux orchestres d’Europe, d’Amérique du Nord, du Japon et d’Australie.

Chef permanent de l’Orchestre philharmonique de la BBC de 1992 à 2003, Yan-Pascal Tortelier a également réalisé de nombreux enregistrements qui lui ont valu le Diapason d’Or, ou le Gramophone Award.

Après avoir dirigé l’Orchestre symphonique et l’Orchestre philharmonique de Londres, l’Orchestre de Paris, l’Orchestre national de France, l’Orchestre philharmonique de Saint-Pétersbourg, l’Orchestre royal d’Amsterdam, l’Orchestre philharmonique de la Scala, l’Orchestre philharmonique d’Oslo, et ceux de Los Angeles, Philadelphie, Pittsburgh et Montréal, il fut nommé chef principal de l’Orchestre symphonique de Sao Paulo (Brésil).

C’est d’ailleurs à la tête de cette formation qu’il se produira à Santa Barbara. Spécialiste des musiques françaises et américaines, il proposera au public un programme composé de pièces de Maurice Ravel (Ma mère l’Oie), Henri Dutilleux (Metaboles) et Elgar (Variations énigmatiques).

Infos pratiques:

Yan-Pascal Tortelier avec l’orchestre symphonique de Sao Paulo – Granada Theatre 1216 State St, Santa Barbara – 100 dollars en loge, 48 dollars, 38 dollars et 10 dollars. Billets disponibles auprès de Music Academy of The West au (805) 969 8787 ou directement au bureau des réservations du Granada Theatre : (805) 899 2222. www.granadasb.org ou www.musicacademy.org