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L'Europe unie… sur grand écran

Les centres culturels roumain et tchèque de New York, en collaboration avec ceux de 23 autres pays européens, présentent la quatrième édition de “Disappearing Act : European Film Festival” à New York du 11 au 22 avril.

Cette année, la programmation comporte de nombreux films primés dans des festivals internationaux. Le film d’ouverture sera “The System” (ci-contre), un long-métrage allemand de Marc Bauder qui raconte l’histoire d’un jeune homme ambitieux qui décide de fouiller dans son passé afin de découvrir les raisons de la mort de son père.

Plusieurs films français sont également annoncés comme “Memory Lane” de Mikhael Hers, adapté d’un roman de Patrick Modiano. Il retrace le destin de sept amis qui se retrouvent fortuitement dans la ville de leur enfance. Egalement au programme, “The Mouth of golf”, long-métrage franco-italien entre fiction et documentaire, autour de Vincenzo Motta, un truand repenti. “Our beloved month of August”, film familial portugais nominé dans la catégorie meilleur film étranger aux Oscars en 2008, sera également projeté.

Infos pratiques :

«Disappearing Act : European Film Festival», du 11 au 22 avril, au IFC Center, 323 6th Avenue. Soirée d’ouverture à $13. Infos ici

Le sport universitaire aux USA, ça me dit !

Qu’est ce que le basketteur  Shaquille O’Neal, le golfeur Tiger Woods et le tennisman John McEnroe ont en commun ? A part d’en avoir dans les jambes, ils en ont aussi dans la tête : ils sont tous les trois passés par la case « université » avant de réaliser la carrière qu’on leur connaît.

C’est pour permettre à de jeunes européens de marcher dans les pas de ces stars que Benoît Matival, 27 ans, ancien joueur de tennis à niveau avancé, a co-fondé OverBoarder en 2007, avec son ami Dennis Mertens, sportif de haut niveau. La société fait le lien entre jeunes sportifs et universités américaines pour faciliter l’obtention de bourses. Environ une centaine de « gars », comme M. Matival les appelle (il y a aussi des filles, précise-t-il) sont admis chaque année. Parmi les sports les plus populaires, il y a le tennis, le basket et le soccer… mais aussi le cheerleading ou le rodéo. “C’est une bonne alternative pour les jeunes sportifs qui veulent allier passion et études, ou qui ont peur de s’engager directement dans la voie professionnelle car très peu de personnes arrivent à vivre de leur sport”, note Benoît Matival.

Le sport aux Etats-Unis, c’est aussi une expérience unique. M. Matival l’a vécue aux premières loges. Natif de Lièges, il a partagé sa scolarité entre la Belgique et la France. C’est lors d’une année d’études à Louisiana State University (LSU) qu’il se rend compte que le sport n’est pas qu’un passe-temps à l’université américaine. Stades d’une capacité de plusieurs dizaines de milliers de personnes, retransmission des matches en direct à la télévision, produits dérivés : le sport universitaire aux Etats-Unis est un vecteur d’excellence. « Les résultats sportifs des équipes universitaires sont publiés dans les journaux locaux et les gens sont toujours tous très attachés à leur université. Plus une université a de bonnes équipes, meilleure sera sa réputation », souligne-t-il.

Mais pour beaucoup de jeunes sportifs européens, le rêve américain parait souvent bien loin. Les niveaux requis, les frais d’inscription exorbitants pour les universités les plus prestigieuses comme Harvard ou Yale, et la question de l’équivalence des diplômes sont autant d’obstacles qui se posent à eux. OverBoarder veut les contourner en faisant la promotion de talents auprès des coaches, qui décideront de l’attribution de la bourse et son montant. Seule condition : avoir un très bon niveau scolaire et réaliser des performances sportives susceptibles d’intéresser l’entraîneur.  “Chaque sportif est accompagné de A à Z. Nous les aidons à préparer le TOEFL et le SAT, nous contactons les coaches et gérons les candidatures. Nous suivons aussi avec précision le parcours de chaque jeune après son admission, précise Benoît Matival. Un accompagnement qui ne doit pas faire oublier l’essentiel : sur le terrain, ce sera à eux de jouer.

Visiter le site d’OverBoarder ici

Quand l'obsession de la réussite tue l'amour

Une fois encore, il se retrouve au bord du lit. Incapable de s’endormir, il rumine la même question : « Pourquoi je n’y arrive pas ? ». Elle fait mine de ne pas être vexée et dit : « C’est pas grave, tu sais ».  Au fond, elle se demande : « Qu’est-ce que j’ai fait pour qu’on en arrive là ?» C’est l’incompréhension qui les envahit d’abord, le sentiment d’échec qui les domine ensuite. Il me confie : « Je ne suis pas capable d’offrir à l’autre le plaisir que je lui dois ». Voyez comme le plaisir est devenu un devoir et la jouissance, la mesure de la réussite. Un tel objectif induit inexorablement des inquiétudes : « Suis-je assez belle » – entendez “excitante” ?  -, « serai-je à la hauteur ? » – entendez “durerai-je assez longtemps ?

Derrière le souci affiché de se préoccuper du plaisir de l’autre, ils sont chacun obsédés par leur propre personne. Se croyant jugé sur ses performances, chacun s’observe soi-même au lieu d’être à l’écoute de l’autre et s’applique à bien faire ce qu’il pense devoir faire… Autant d’attitudes qui ont un impact directement négatif sur l’union sexuelle. Et une fois l’échec vécu, la confiance en soi diminue, le sentiment d’insécurité, d’être abandonné, surgit et la peur de récidiver revient, amplifiant le stress qui, à son tour,  accroît le problème. Enfermé dans cet infernal cercle vicieux, trois options s’ouvrent à eux pour essayer de s’en libérer. Mais serviront-elles leur amour ?

Une première issue : l’abandon progressif des unions sexuelles. Chacun anticipe la déception et use de différentes stratégies pour fuir ce moment. Les uns se donnent à corps perdu dans leur travail, les autres à leurs enfants ou dans des activités en tout genre. Les moindres maux de tête ou fatigue passagère deviennent le prétexte idéal pour remettre à plus tard l’invitation à se retrouver. Et moins ils s’unissent, plus l’acte sexuel devient une montagne insurmontable qu’ils idolâtrent et contemplent avec effroi. Comment ne pas alors se dégonfler ? Les personnes perfectionnistes tombent presque systématiquement dans cette impasse ne supportant pas les défauts, l’imperfection et les ratés qui font inévitablement partie de la sexualité et des relations humaines. « Rassurez-vous ! C’est normal ! » Ce sont des premières paroles qui libèrent d’un poids introduit par le sentiment d’échec. Revenir sur le fonctionnement du désir et du plaisir, réintroduire la sexualité dans une dynamique relationnelle, sortir de la logique d’efficacité et apprendre à lâcher prise constituent mes principaux échanges avec ceux pour qui dédramatiser, c’est soulager.

Une deuxième issue : l’isolement. La peur de l’échec et de son lot de disputes interminables, frustrations, honte et culpabilité, conduit aussi au rejet de l’autre. « Après tout, on est jamais mieux servi que par soi-même ! » En terme de plaisir immédiat et efficace, ça ne semble pas tout à fait faux. Chacun, à sa manière, s’engouffre dans cette brèche y trouvant une certaine consolation, un palliatif à l’insatisfaction. Le calme dans le couple semble revenir, les attentes disparaissant progressivement. Mais en réalité, ils s’enferment dans une logique où le plaisir est recherché pour lui-même et le sexe se réduit à une pulsion à satisfaire. Comment dès lors se reconnecter ? Justement, en se retrouvant de manière désintéressée ! Comment faire ? En s’accordant des moments de « pause ».  En caressant le corps de l’autre excepté ses zones érogènes, l’objectif n’est plus la recherche du plaisir sexuel mais la découverte d’un plaisir sensuel. Il n’y a pas de performance à atteindre, de désir à satisfaire. Il y a simplement à être présent à ce que l’on ressent.

Une troisième issue : l’infidélité pour se tester. L’objectif avoué et parfois même proposé ou approuvé par le conjoint est de s’essayer dans d’autres conditions. L’expérimentation permettra de savoir si le « blocage » vient de soi ou de l’autre. L’idée est séduisante, elle sera très certainement concluante. La raison est simple. Le changement d’environnement et de rôle casse le cercle vicieux dans lequel le couple s’est installé, dégage l’angoisse de ne pas y arriver et révèle de nouvelles potentialités. Enfin… dans un premier temps. Quoiqu’il en soit, l’infidélité en elle-même blesse considérablement celui qui avait reçu la promesse d’être l’unique, plus encore dans cette situation d’insatisfaction et de culpabilité. Pourquoi donc ne jouer ensemble à se redécouvrir autrement? Changer le lieu, l’heure, la manière de séduire et de faire l’amour permet de sortir des habitudes associées à l’échec et la déception.

Pour « débloquer » le corps, mon travail consiste principalement à corriger les croyances et les connaissances sur le fonctionnement de la sexualité. Il va donc falloir désapprendre à se comporter comme un « bon élève », sortir de la logique « réussite-échec » pour entrer dans un « lâcher prise » et penser « échange » plutôt que « performance ». Un défi parfois inquiétant mais efficace et ô combien bénéfique.

Visiter le site de Thérèse Hargot-Jacob ici
Avertissement: Thérèse Hargot-Jacob est sexologue à New York. Ses chroniques sur French Morning s’inspirent de sa pratique professionnelle, mais les témoignages individuels qu’elle rapporte sont modifiés de manière à préserver l’anonymat de ses clients. Ce qui se dit dans son cabinet reste dans son cabinet!

Un show très suisse pour Benjamin Millepied

Le ballet du Grand Théâtre de Genève débarque pour la première fois à Los Angeles pour un spectacle époustouflant mélangeant trois oeuvres de danse classique : “Le spectre de la Rose” et “Les Sylphides”, chefs d’oeuvre des ballets russes, dont la musique a été respectivement composée par Carl Maria von Weber et Frédéric Chopin, et “Amoveo”, une création originale du Ballet de l’Opéra de Paris. Ces trois mouvements de danse ont été chorégraphiés par Benjamin Millepied, danseur français émérite, qui s’est récemment fait connaitre du grand public pour son travail sur le film oscarisé “Black Swan” de Darren Aronofsky, avec Natalie Portman.

Infos pratiques : 

Ballet du Grand Théâtre de Genève, les 13, 14 et 15 avril au Dorothy Chandler Pavilion, 135 North Grand Avenue. Tickets entre $34 et $125. 

"La Couleur Pourpre", une histoire de femmes

La célèbre comédie musicale de Broadway “La Couleur Pourpre” est jouée au Celebration Theatre de Hollywood. Basée sur le roman d’Alice Walker, qui a été popularisé dans les années 90 par le célèbre film de Steven Spielberg avec Whoopi Goldberg, “La Couleur Pourpre” raconte l’histoire de Celie, une jeune fille noire qui vit dans le sud des Etats-Unis dans les années 1900. Travailleuse dans une plantation de coton, la jeune femme subit les humiliations répétées de son mari qui la bat et la viole. En rencontrant la maitresse de son mari, elle va se rendre compte qu’elle doit se libérer de ses chaines et conquérir son indépendance. La comédie musicale a été recompensés de multiples Tony Awards.

Infos pratiques :

La Couleur Pourpre, jusqu’au 26 mai au Celebration Theatre, 7051B Santa Monica Boulevard. Entrée à $34. 

Vote en ligne: mon ordinateur est-il compatible?

Avis aux votants électroniques. Le Quai d’Orsay a annoncé la mise en place de « MonVoteSecurisé », un service qui permet aux Français qui envisagent de voter par Internet aux prochaines législatives (2 et 16 juin prochains) de vérifier la compatibilité de leur ordinateur avec les normes de sécurité requises pour garantir l’anonymat et l’intégrité du scrutin.

Selon le Ministère des Affaires étrangères (MAE), cet outil va vérifier votre java (la technologie permettant de sécuriser et anonymiser votre ordinateur), votre navigateur Internet et le système d’exploitation de votre ordinateur. « En quelques instants, vous saurez si votre ordinateur vous permettra de voter par Internet, ou éventuellement ce que vous pouvez faire pour le mettre à jour et le rendre compatible », souligne le ministère dans un communiqué.

Le vote électronique est la grande innovation de cette élection législative des Français établis hors de France. Un test grandeur nature, réalisé fin janvier, avait permis de déterminer que ce mode de scrutin n’était pas au point. Seul 30% des 15 000 volontaires mis à contribution pour ce vote-test avaient pu mettre leur bulletin virtuel dans l’urne au premier tour. Le vote par Internet sera pourtant essentiel pour les électeurs français du Canada, qui ne pourront voter que dans leurs locaux consulaires ou à l’Ambassade.

Se rendre sur «MonVoteSecurisé» ici 

Lancer mon entreprise, leçon n°1

L’Association des Amis des Grandes Ecoles Françaises à New York (AAGEF) organise une table ronde autour du thème de l’entreprenariat. François Janson (Holland & Knight LLP), Alexandre Winter (LTU Technologies), Thomas Ferré (Tomi Otee) et Serge Seguin (A Safer Group), créateurs d’entreprise, viendront parler de leurs expériences. Et peut-être susciter des vocations ! La discussion sera animée par Yves Coleon, président de Transmark Partners.

Infos pratiques :

« Entrepreneurship : You too can do it », le 12 avril de 18h à 20h, à Holland & Knight LLP, 32 West 52nd Street. Entrée libre. Site ici

Ralph Lemon, chorégraphe du choc des cultures

Le Studio Museum de Harlem consacre une exposition au chorégraphe américain Ralph Lemon. Elevé dans un milieu religieux, Ralph Lemon a très tôt aiguisé sa créativité artistique. Il a d’abord été peintre, puis écrivain. C’est la chorégraphe Meredith Monk qui lui fera découvrir que le mouvement physique peut être un moyen d’expression. En 1995, il a fondé la prestigieuse compagnie de danse Cross Performance avec laquelle il s’est attelé à réaliser le projet de sa vie, “The Geography Trilogy”, une série de performances artistiques ayant pour thème le choc des cultures.

Infos pratiques : 

Ralph Lemon, 1856 Cessna Road”, jusqu’au 27 mai au Studio Museum, 144 West 125th Street. Entrée à $7. 

Chilly Gonzales, recordman du concert le plus long

Chilly Gonzales, Jason Beck de son vrai nom, est un musicien canadien. Sa musique electro-pop  est volontairement cheap, humoristique et déjantée. Ces textes sont faussement naïfs et remplis d’autodérision, versant parfois dans une parodie de hip-hop.

Il a quitté le Canada pour Berlin en 1998 et a fait son chemin depuis. Gonzales est le titulaire d’un Guinness World Record, qu’il a remporté en 2009 pour le concert en solo le plus long: 27 heures de piano. Le musicien a aussi collaboré régulièrement avec des artistes d’horizons divers, tels que Mocky ou Feist, mais aussi avec Jamie Lidell et Socalled sur ses albums “Ghettoblaster” et “Sleepover”.

 Infos pratiques :

Chilly Gonzales. The Bell House. 149 7th Street. Le 20 avril à 22h.  $25. Tickets et informations ici. Au Poisson rouge. 158 Bleecker St. Le 21 avril. L’entrée est à 19h30. $25. Tickets et infos ici

Ghett'Out, le festival des marginaux

Organisé par Alain Kassanda et Pascal Tessaud entre New York et Boston, le festival présente, du 9 au 12 avril, des productions aux marges du cinéma classique et des circuits de distribution traditionnels, avec un accent particulier sur le multiculturalisme – un des films présentés, “Donoma”, a coûté 200 dollars.

Au programme: des films français et étrangers, dont “Killer of the Sheep” de Charles Burnett sur la population afro-américaine du quartier de Watts à Los Angeles, théâtre d’émeutes en 1992. Ou encore “L’Afrance” (photo ci-contre), un film sénégalais sur la douleur de partir. Divers sujets de société seront abordés à travers des longs métrages comme “La BM du seigneur”, réalisé en immersion dans une communauté gitane, ou “Qu’ils reposent en révolte”, fiction retraçant le parcours du combattant des migrants de Calais. Cinq courts métrages seront aussi à l’affiche. Des discussions avec les réalisateurs auront lieu à Boston et New York.

Infos pratiques : 

“Ghett’ Out Film Festival”, du 9 au 12 avril. Entrée à $10 et Pass à $35. Pour plus d’informations sur les salles et les horaires, www.ghettoutfilms.com  

Un atelier pour réaliser son "Wallace and Gromit"

Comment le film d’animation « Wallace and Gromit » a-t-il été réalisé? Si cette question vous taraude, l’atelier d’éveil proposé au Museum of the Moving Image pendant la première quinzaine du mois d’avril est pour vous. “Claymation”, c’est son nom, propose de revenir de manière ludique sur la technique dite de “stop motion” utilisée dans le film de Nick Park. Au programme : cours de pâte à modeler pour fabriquer des personnages, cours d’animation et doublage final. L’activité s’adresse aux enfants de plus de 10 ans et leurs parents.

Infos pratiques : 

Claymation du 6 au 15 avril au Museum of the Moving Image, 3601, 35th Avenue, Astoria, Queens. Entrée adulte à $10 et enfant à $5. 

Le Paris de Jackie Kennedy à Columbia

La femme de lettre américaine et francophile Alice Kaplan sera à la Maison Française de Columbia pour parler de son dernier ouvrage Dreaming in French : The Paris Years of Jacqueline Bouvier Kennedy, Susan Sontag and Angela Davis. Ce livre décrit comment la ville lumière a changé la vie de trois femmes illustres devenues des figures centrales de la culture et de la politique américaines. L’auteur discutera de ces trois femmes influentes qui, a priori, n’avaient pas grand chose en commun, mais qui, en réalité, partageaient beaucoup.

Infos pratiques : 

Alice Kaplan en conférence le 12 avril à 18h à la Maison française de Columbia, 2920 Broadway, entrée libre.