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Mélenchon inspiré par les Etats-Unis

Le candidat du Front de Gauche Jean-Luc Mélenchon admire au moins les Etats-Unis sur un point : la politique de taxation des expatriés. « Qu’allons-nous faire avec ceux qui s’enfuient avec leur argent ? Nous allons les pourchasser ! » a-t-il clamé lors de son meeting du 6 mars 2012 à RouenEt comment ferons-nous ? (…) Comme font aujourd’hui les Etats-Unis d’Amérique ».

Si un Américain à l’étranger paie moins d’impôts dans son pays d’accueil qu’aux Etats-Unis, à cause de niches fiscales par exemple, il doit s’acquitter de la différence auprès du fisc américain. C’est le principe de taxation différentielle. Un Français, à l’inverse, ne paye d’impôts que dans son pays d’accueil en vertu de la non double-imposition.

L’admiration de M. Mélenchon pour les Etats-Unis ne s’arrête pas là. Lors de son discours, il a également rappelé avec humour qu’il y a eu « une période où (sur la dernière tranche des revenus) on prenait 90%. C’était sous le régime communiste de Roosevelt aux Etats-Unis d’Amérique ».


L’élection présidentielle pour les nuls

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Décalage horaire oblige, les votes dans les Amériques ont lieu une journée avant le reste du monde afin d’éviter d’être influencés par les tendances à la sortie des urnes en France. Le vote est possible de deux manières : à l’urne en personne ou par procuration. La condition nécessaire est d’être inscrit au 31 décembre 2011 sur une liste électorale.

Si vous êtes inscrit sur la liste électorale consulaire de votre lieu de résidence, il faut vous rapprocher de votre consulat pour connaître le bureau de vote dont vous dépendez.

Vous pourrez voter en personne à l’urne ou par procuration, établie par une autorité consulaire compétente :

  • Ambassadeur pourvue d’une circonscription consulaire ;
  • Chef de poste consulaire ;
  • Consul honoraire de nationalité française habilité.

Il faut justifier de son identité et attester sur l’honneur de ne pouvoir se rendre au bureau de vote le jour du scrutin (sans justification). Il est possible de choisir d’établir une procuration pour un tour, les deux tours ou l’ensemble des scrutins pour trois ans à condition que le mandataire et le mandant soient inscrits sur la même liste électorale.

Si, résidant à l’étranger, vous êtes toujours inscrit sur une liste électorale en France, les mêmes modalités s’appliquent : vote à l’urne en personne ou par procuration établie soit à l’étranger par une autorité consulaire compétente, soit en France, au tribunal d’instance, au commissariat de police ou à la gendarmerie du lieu d’inscription. Attention, il faut se présenter en personne pour faire cette demande.

Pour en savoir plus sur votre situation consulaire, vous pouvez vous connecter à MonConsulat.fr.

Attention: pour les élections législatives de juin, les modalités sont différentes. Voir ici.

Marianne Faithfull le retour

L’égérie des 60’s, Marianne Faithfull, quittera son “Swinging London” le temps de deux concert dans la Grosse Pomme. Si Andy Warhol ou Velvet Underground ne sont plus dans les parages, la diva sera présente pour envoûter le public new-yorkais de sa voix grave, au City Winery. La chanteuse, qui est aussi actrice, a récemment sorti un album nommé “Horses and High Heels” qui a reçu d’excellentes critiques de la part de la presse internationale. Elle chantera comme à son habitude plusieurs chansons des Rolling Stones, dont le tube “Sister Morphine”.

Infos pratiques : 

Marianne Faithfull en concert les jeudi 15 mars et vendredi 16 mars à 20h30 au City Winery, 155 Varick Street. Tickets de $70 à $90. 

Ayo au Highline Ballroom

La  chanteuse à la voix unique Ayo débarque à New York pour un concert au Highline Ballroom. L’artiste dont le style musical se situe entre soul, folk et reggae a connu un succès fulgurant en 2006 avec son album “Joyful”, notamment grâce au morceau devenu tube “Down on my knees”. Son dernier album “Billie-Eve”, dont le titre est un jeu de mot avec le verbe “believe” et le prénom de sa fille, a été entièrement enregistré à New York et produit par la chanteuse.

Infos pratiques : 
Ayo en concert le mercredi 21 mars à 21h au Highline Ballroom, 431West 16th Street. Entrée à $20. 

Fort Greene selon Nelson George

Le 15 mars au Brooklyn Historical Society (BHS), le réalisateur Nelson George présente « Brooklyn Boheme ». Co-réalisé avec Diane Paragas, le documentaire relate le mouvement artistique afro-américain qui s’est développé dans le quartier brooklynite de Fort Greene dans les années 80 et 90. Spike Lee, Chris Rock, Rosie Perez, Branford Marsalis et Saul Williams figurent dans le film. La projection a lieu dans le cadre d’Inventing Brooklyn, la série d’évènements qui se penche sur les tendances culturelles et les personnages clé qui ont jalonné l’histoire du borough. Les places sont limitées. Premier arrivé, premier servi.

Infos pratiques  : 

« Brooklyn Boheme » de Nelson George et Diane Paragas, le jeudi 15 mars à 19h au Brooklyn Historical Society, 128 Pierrepont Street (Brooklyn) –  $6 pour les adultes, $4 pour les étudiants / enseignants / seniors et gratuit pour les enfants de moins de 12 ans. Plus d’informations ici

Montebourg à la chasse aux évadés fiscaux

Les évadés fiscaux inspirent le socialiste Arnaud Montebourg. Lors de l’émission la « Preuves par 3 » du 6 mars 2012, il a affirmé que son parti « demanderait des comptes » aux riches exilés qui « ont le passeport français ». Croire « qu’abaisser les impôts, ça fait revenir les riches », c’est se mettre « le doigt dans l’œil », selon M. Montebourg qui a pris Johnny Hallyday en exemple. «Il ne fait l’objet d’aucune inquiétude de la part des services fiscaux ».

Il estime que payer des impôts à son pays est synonyme de patriotisme. Désignant cette fois le joueur de football Nicolas Anelka,  payé 12 millions d’euros par an dans son nouveau club à Shanghai, il propose de lui « demander d’aimer son pays », et, de la même manière « qu’il parle un français châtié, qu’il respecte les couleurs, qu’il chante la Marseillaise sur les terrains et les pelouses, et bien il paiera plus d’impôts, voilà ».

Au MAD, une exposition de poussière

Dans l’une des salles du Museum of Arts and Design, du papier-peint. Sur ce papier-peint, des fleurs noires. Lorsque le visiteur se rapproche de ces fleurs, il remarque que celles-ci ont été réalisées à base de… poussière.

Cette œuvre, signée par l’artiste anglaise Catherine Bertolo, est l’une des 34 pièces présentées dans le cadre de l’exposition Swept Away. Les travaux exposés ont été réalisés par 25 artistes internationaux à partir de poussière, suie, cendre ou encore de fumée.  Photographie, installations, peintures, sculptures et vidéos: le visiteur est surpris par tout ce qui peut être réalisé à partir de ces éléments. Le but pour David McFadden, le commissaire de l’exposition, est de trouver la poésie dans ce qui nous repousse. « Les artistes dans Swept Away ressuscitent des matériaux négligés de la vie quotidienne », dit-il.

Parmi les œuvres, on note une installation d’échantillons de sol ramassé dans les cinq borough de New York. Elle a été confectionnée par Margaret Boozer, une artiste américaine connue pour réutiliser des matériaux ramassés dans la nature pour créer des œuvres. Treize photos montrant les sculptures de pierre, neige et de boue du Britannique Andy Goldsworthy sont également visibles.

Une des œuvres les plus marquantes de l’exposition est celle du grapheur brésilien Alexandre Orion. L’œuvre est visible seulement en vidéo. Elle montre l’artiste appliquer un chiffon sur les parois d’un tunnel de Sao Paolo noirci par la pollution. Il se sert ensuite de ce chiffon pour dessiner des crânes sur environ 160 mètres. Plus minutieux, le travail de l’artiste américain Jim Dingilian. Ce dernier a dessiné des paysages naturels d’une précision surprenante sur le verre de bouteilles calcinées.

Infos pratiques :

Swept Away: Dust, Ashes, and Dirt in Contemporary Art and Design. Du 7 février au 12 août 2012. Museum of Art and Design. 2 Columbus Circle. Pour plus d’informations ici

Le marketing "made in Brooklyn"

Brooklyn se vend bien. Il suffit pour s’en rendre compte de se pencher sur le succès fulgurant de la marque de vêtements Brooklyn Industries, qui compte aujourd’hui 14 boutiques, à New York, mais aussi à Chicago, Portland et Philadelphie. Mais l’engouement ne se limite pas aux penderies, il est aussi dans les assiettes et les verres. Le label “made in Brooklyn” s’est peu à peu imposé comme un gage de qualité, voire d’éthique et de responsabilité environnementale, d’abord plébiscité par les Brooklynites eux-même.

De ce côté de l’East River, les adeptes de produits locaux n’ont que l’embarras du choix : les cornichons McClure’s, le chocolat Mast Brothers, le beurre Butter Queen of Brooklyn, sans oublier les sodas Brooklyn Soda Works. Reste que les consommateurs seront parfois déçus de découvrir que, loin d’être « made in Brooklyn », les vêtements de Brooklyn Industries sont fabriqués en majeure partie au Pérou et en Chine où les coûts de production sont moins élevés. Même les confitures de la petite entreprise Anarchy in the Jar ne sont pas « 100% locales » – sa fondatrice Laena McCarthy est la première à le reconnaître.

Tendance

C’est auprès de sa mère qu’elle a appris à faire la confiture. Et lorsqu’elle décide d’en faire son métier en 2009, elle choisit d’établir sa cuisine industrielle dans le quartier de Greenpoint à Brooklyn. « Je fais partie de cette génération, frappée par la crise économique de 2008, qui doit créer ses propres jobs », explique l’entrepreneuse. « Et Manhattan, c’est trop cher », ajoute-t-elle, avant de reconnaître que Brooklyn est devenu « une marque branchée, qu’il est intéressant de vendre ».

Une tendance récente que le célèbre graphiste américain Milton Graser avait anticipée dès la fin des années 80. Lorsque Steve Hindi vient le trouver pour qu’il conçoive le logo de sa brasserie, la désormais fameuse Brooklyn Brewery,  le graphiste aurait en effet été catégorique : « La meilleure chose que vous ayez c’est votre nom : Brooklyn a une image et une identité qui lui sont propres ». D’où un logo épuré qui met en valeur le B de Brooklyn, encadré par deux pois jaunes censés rappeler les phares du train que les New-Yorkais prennent pour aller d’un borough à l’autre.

A double tranchant

La fondatrice de Brooklyn Industries, Lexy Funk, nuance néanmoins l’impact positif du nom de sa marque sur la perception de ses vêtements. « C’est à double tranchant », dit-elle, « sur la côte ouest et en Europe, vous êtes cool parce qu’exotiques, mais sur la côte est, en dehors de New York, vous êtes seulement prétentieux : à Philadelphie, on pense qu’on n’a pas besoin de Brooklyn pour être cool ». Il est donc parfois délicat d’exporter une stratégie marketing, parfaitement adaptée à la clientèle locale. « Les Brooklynites revendiquent depuis le milieu du XVIIe siècle une identité forte, construite à la fois sur la proximité et la différenciation par rapport Manhattan », souligne en effet Julie Golia, historienne au Brooklyn Historical Society.

Deuxième fournisseur en produits agricoles du pays jusqu’à la fin du XIXe siècle, Brooklyn a vu disparaître ses dernières fermes dans les années 20 et s’est massivement désindustrialisé dans la période de l’après-guerre. L’heure de la revanche aurait-elle sonné ? « Les jeunes entrepreneurs comme moi veulent lui rendre un peu de la gloire de son passé industriel, artisanal et agricole »,  affirme McCarty. L’historienne tempère : « la revitalisation économique et le phénomène très médiatisé de la boboisation ne concernent en fait qu’une minorité des quartiers de Brooklyn », pourtant consacrée « ville la plus cool du monde » par le magazine masculin GQ en novembre 2011.

Des caleçons Pull-in encore plus fous

Pull-in et StepArt s’associent pour créer une collection capsule. StepArt est une marque fondée en 2009 et fonctionne à la manière d’un label, représentant des artistes. Pull-in est une marque de sous-vêtements connue pour ses caleçons aux imprimés rigolos. Fondée en 2000, cette société possède 14 magasins dans le monde et plus de 1.200 revendeurs. Originaires du Sud-Ouest de la France (Hossegor) mais créées à 10 ans d’intervalle, les deux entités se sont rapprochées pour partager leurs expériences et leur vision de la mode et du graphisme. Sept artistes participent à cette collection exclusive. Pull in x StepArt, à retrouver dans la boutique Pull-in new-yorkaise au 259 Bowery Street.

Les podiums ont parlé. Les motifs ethniques seront à la mode pour la saison printemps-été 2012. L’occasion est donc bien choisie pour se ruer chez Roberta Freymann, créatrice new-yorkaise qui propose des accessoires et vêtements d’inspiration indienne. Et puisqu’une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, motifs cachemire, bijoux fantaisistes et robes féminines inspirées du sari traditionnel et issues de sa dernière collection sont soldés à 80%. Roberta Freymann, 260 5th ave.

La boutique de bijoux Slane propose ses soldes de printemps avec des rabais de 50% à 70%. Entre style classique et esprit bohème, les créations de Slane sont faciles à porter, discrètes et chic. Mixant parfois l’or et l’argent, elles ne manqueront pas de séduire les femmes de tous âges. Slane, 48 West 25th Street.

Après la lingerie et le prêt-à-porter, il ne reste plus qu’à se chausser pour pas cher. Ce sera chose faite puisque The Shoe Box solde sa collection jusqu’à 90%. On pourra donc craquer pour un modèle Michael Kors, Kate Spade ou Giuseppe Zanotti à des prix mini. The Shoe Box, 537 3d Ave.

Les voitures italiennes roulent sur LA

Des premiers modèles des années 30 aux super bolides « tunés » d’aujourd’hui, le design automobile a beaucoup évolué. Pour retracer ces transformations, le Petersen Automotive Museum revient dans son exposition « Sculpture in motion : Masterpiece of Italian design » sur le dessin des automobiles italiennes. Le visiteur pourra ainsi découvrir comment la voiture est devenue un objet quasiment artistique à travers l’histoire des grandes marques italiennes comme Ferrari, Maserati ou Lamborghini. Celles-ci sont connues pour être à la pointe en matière de design automobile. Par exemple, la Cisitalia (1947) sera exposée. Elle fut la première voiture à entrer au Museum of Modern Art (MoMA) à New York grâce à sa beauté.

Infos pratiques :

“Sculpture in motion : masterpiece of Italian design”, jusqu’au 3 février 2013 au Petersen Automotive Museum, 6060 Wilshire Blvd, entrée à $10.  Site ici 

L'Europe en peinture à Pasadena

L’Alliance française de Pasadena organise, dans le cadre de la Nuit de l’Art, le vernissage de l’artiste peintre Elisabeth Johns. Elle y exposera des tableaux inspirés des paysages et endroits qu’elle a visités lors de ses voyages en Europe. La ville de Bruges en particulier tient une place importante dans son oeuvre. Belge de naissance, elle a émigré aux Etats-Unis en 1964 et vit  aujourd’hui avec son mari Bill, artiste lui aussi, à San Marino. Tous les tableaux exposés seront à vendre.
Infos pratiques : 
Voyages à travers l’Europe, le vendredi 9 mars de 18h à 22h à l’Alliance française de Pasadena, 34 East Union Street, Pasadena, entrée libre. http://afdepasadena.org/