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Descente au Musée de la Police

Cela n’est un secret pour personne : les policiers new-yorkais ne sont pas des enfants de chœur. Accusée pêle-mêle de violence injustifiée, de cibler injustement des individus issus de minorités ou de faire entorse aux libertés individuelles, la NYPD (New York Police Department) est autant sous le feu des armes que des critiques. Elle est actuellement montrée du doigt par plusieurs associations de défense des libertés pour sa surveillance d’étudiants musulmans dans différentes universités du nord-est américain. Le dispositif secret a été révélé la semaine dernière par l’agence de presse Associated Press.

Ces polémiques s’arrêtent net aux portes du Police Museum. Situé à quelques pas de Wall Street, dans le sud de Manhattan, le Musée de la Police est un temple dédié à la gloire de la NYPD. Localisé dans le bâtiment d’un ancien commissariat de trois étages, le musée est relativement petit. Mais il se veut exhaustif, retraçant l’histoire des « Finest » comme ils sont appelés à New York, de la police locale qu’elle était à ses origines en 1845 à la mini-CIA qu’elle est devenue aujourd’hui.

Dès l’entrée, le visiteur croise une mini-collection sur la « police et la mode ». Il y découvre des uniformes authentiques du XIXème siècle, non loin d’une belle « Indian Motorcycle » de 1952, le modèle de moto officiel de la police à l’époque – la NYPD roule aujourd’hui en Harley. Le deuxième étage ravira les amateurs d’armes à feu. Y est exposée une collection de pistolets et autres joujoux à gâchette utilisés par les forces de l’ordre et les gangsters ces deux derniers siècles. Le fameux Glock, le pistolet de fabrication autrichienne surnommé « America’s Gun » tant sa diffusion est importante aux Etats-Unis, y figure en bonne place. D’autres pièces, extrêmement petites, paraissent sorties d’un kinder surprise.

Ce deuxième étage accueille également une exposition des croquis et peintures de l’artiste Aggie Kenny. Cette série d’images sur les « first responders », ces personnels de secours et de nettoyage qui sont intervenus dans les ruines encore fumantes des Tours Jumelles, a été fréquemment citée dans la presse. Elle montre notamment des secouristes sans masque de protection. Un point que certains d’entre eux ont mis en avant pour expliquer le développement, parmi les leurs, de maladies parfois mortelles dans les mois et les années qui ont suivi leur intervention à Ground Zero.

Défendre New York

Le troisième étage est sans doute le plus intéressant. Consacré aux moyens déployés par la NYPD pour protéger New York après le 11-Septembre, il est destiné à montrer que « tout va très bien, Madame la Marquise ». Vous vous demandez qui sont ces militaires armés qui se baladent au Brooklyn Bridge ou Grand Central ? Il s’agit des équipes « Hercules », un dispositif de rondes irrégulières (donc imprévisibles) déployé sur différents sites à haut risque. On y apprend aussi que la NYPD organise régulièrement un « lâché » de voitures de police en ville, sirènes allumées, dont le seul objectif est d’affirmer sa présence (et dissuader au passage quelques criminels potentiels de passer à l’acte).

L’opération séduction atteint son paroxysme dans une vidéo de l’émission « 60 Minutes », diffusée en boucle sur une télévision de ce troisième étage. L’émission retrace la transformation de la NYPD, police locale, en une police internationale, traquant les terroristes dans différents pays pour prévenir toute attaque contre New York. C’est dans cette même émission, diffusée en septembre 2011, que Ray Kelly, patron des policiers, a annoncé que ses hommes avaient les moyens et la formation pour abattre un avion qui menacerait la ville. Des propos qui avaient déclenché une vive polémique sur la « militarisation » de la police. Parmi les autres pépites de l’émission, on trouve une séquence sur le réseau de caméras de surveillance développé depuis 2005 par la NYPD dans le sud de Manhattan : la controversée LMSI (Lower Manhattan Security Initiative). « Aujourd’hui, il est quasiment impossible de parcourir un bloc de Lower Manhattan sans être filmé », raconte le journaliste Scott Pelley en commentaire. Il poursuit : grâce à un programme informatique conçu spécifiquement pour la NYPD, la police est capable de repérer, dans le flot d’images enregistrées quotidiennement par ces caméras, les objets inanimés (comme les colis suspects) laissés à l’abandon, ou encore de traquer un individu suspect en fonction de ses vêtements, même lorsque celui-ci est perdu dans la foule.

La visite se termine (ou commence) par le « gift shop », situé au rez-de-chaussée. Celui du Police Museum est gratiné : caleçons estampillés NYPD, casquettes, débardeurs, jeux de société et peluches en uniforme: la boutique est un musée à elle seule. On peut même acheter des tenues policières plus vraies que nature. Décidemment, au Police Museum, nous sommes tous policiers.

Infos pratiques:

New York City Police Museum – 100 Old Islip – Ouvert du lundi au samedi de 10h à 17h. Le dimanche de midi à 17h – (212) 480-3100 – Site: www.nycpolicemuseum.org

La compagnie Mark Morris danse au BAM

La compagnie de danse Mark Morris sera au Brooklyn Academy of Music (BAM) pour présenter l’opéra de Virgil Thomson et Gertrude Stein “Four Saints in Three Acts”. La pièce parle de la délivrance des saints espagnols Teresa d’Avila et Ignatius Loyola au XVIème siècle en Espagne. Avant le spectacle, Morris présentera en avant-première son dernier travail, “A Choral Fantasy”, sur fond de Fantasia de Beethoven.

Après avoir été formé à la danse contemporaine et classique, Mark Morris fonde sa propre compagnie le Mark Morris Dance Group en 1980. A partir de 1992, il est chorégraphe-invité dans de nombreuses compagnies prestigieuses, comme le Joffrey Ballet de Chicago, le Ballet de l’Opéra de Paris ou encore le San Francisco Ballet. Depuis 2001, il est chorégraphe-résident à la Brooklyn Academy of Music.

Infos pratiques : 

Mark Morris Dance Group – Howard Gilman Opera House du BAM. 30 Lafayette Avenue, Brooklyn. Du jeudi 1er mars au samedi 3 mars. De $25 à $80. Les tickets sont disponibles ici 

Un festival du végétarien au Metropolitan Pavilion

Le NYC Vegetarian Food Festival se tiendra au Metropolitan Pavilion les 3 et 4 mars pour le plus grand bonheur des végétariens. Producteurs, restaurateurs et vendeurs se réunissent pour faire découvrir les plaisirs de l’alimentation végétarienne à travers des dégustations, des animations et des discussions. Vous pourrez par exemple y apprendre comment concocter un cheesecake traditionnel sans oeufs avec Terry Hope Romero, auteure de Viva Vegan! (3 mars à 11h45).

Infos pratiques :

NYC Vegetarian Food Festival, les 3 et 4 mars, au Metropolitan Pavilion, 125 West 18th Street  de 10h à 17h –  $5 l’entrée. www.nycvegfoodfest.com

 

Jerry Seinfeld fait marrer LA

Le comédien Jerry Seinfeld sera en spectacle les 16 et 17 mars. L’humoriste a été remarqué grâce à un sketch en 1981 au Tonight Show de Johnny Carson. Ses sketches, basés sur des observations de la vie quotidienne et ponctués de « Did you notice… » (« Avez vous remarqué… »), l’ont rendu célèbre. Jerry Seinfeld est devenu mondialement connu grâce à la sitcom Seinfeld, diffusée sur NBC pendant neuf saisons. La série fut l’un des plus grands succès télévisuels des Etats-Unis. Mais malgré une offre de contrat juteuse de NBC, le comédien décida d’y mettre un terme en 1998.

Infos pratiques:

Jerry Seinfeld. Vendredi 16 et samedi 17 mars à 19h. Pantages Theater. 6233 Hollywood Boulevard. De $108 à $325. Les tickets sont disponibles ici

"La Ruée vers l'or" au Cinefamily

La projection de la version originale de « The Gold Rush », film mythique de Charlie Chaplin (1925), au Cinefamily, est l’occasion de rester dans l’air du temps, après l’oscarisation du film muet « The Artist ». Le maître du burlesque y raconte l’histoire des chercheurs d’or dans le Klondike, dans le nord-ouest du Canada, à la fin du XIXème siècle.

Infos pratiques :

 « The Gold Rush », le 2 mars à 19h30 au Cinefamily, 611 N. Fairfax Ave., Los Angeles – (323) 655-2510 – $12 l’entrée. www.cinefamily.org

"Le Lac des cygnes" à UCLA

Le succès du film oscarisé « Black Swan » a certainement contribué à renouveler l’audience du célèbre ballet romantique « Swan Lake » – « Le Lac des cygnes » en français. La version chorégraphiée par Thordal Christensen et Colleen Neary sera présentée dans cinq théâtres de Californie du Sud au cours du mois de mars. A Los Angeles, le ballet de Tchaïkovski sera à l’affiche du Royce Hall de UCLA le 3 mars et le 4 mars.

Infos pratiques :

 « Swan Lake», le 3 mars à 19 h 30 et le 4 mars à 14 h à UCLA Royce Hall, 340 Royce Dr., Westwood –  (310) 998-7782 – De $24 à $95 la place. www.uclalive.org  

 

Daniel Pennac à NYU

L’écrivain français Daniel Pennac, lauréat du prix Renaudot en 2007 pour le troublant récit autobiographique Chagrin d’école, sera à la Maison Française de NYU le lundi 5 mars pour une conférence retraçant l’ensemble de son oeuvre. Connu pour sa saga littéraire autour de la famille fictive des Malossène, héros des très connus Au bonheur des ogres et La fée Carabine, Daniel Pennac a également écrit plusieurs romans pour enfants comme Cabot-Caboche ou L’Oeil du loup qui sont étudiés à l’école primaire. Il vient de sortir en France un étonnant ouvrage, Journal d’un corps, salué par la critique. La discussion de NYU, animée par Olivier Barrot, reviendra sur sa carrière d’écrivain prolixe à l’oeuvre éclectique.

Infos pratiques : 

Conférence de Daniel Pennac en français, lundi 5 mars de 19h à 20h30 à la Maison Française de NYU, 10 Washington Place, entrée libre. 

Matisse, Picasso et les autres: la collection Stein au Met

Assise avec distinction, appuyée sur ce qui semble être une canne, elle tourne vers nous un visage éclaboussé de vert et de mauve, dans une expression à la fois intriguée et désinvolte. Ce visage est surmonté d’un élégant chapeau qui ressemble à une riche corbeille de fruits, et dont le bleu sombre se détache des couleurs pastel du fond. « La Femme au chapeau » de Matisse est sûrement l’une des toiles les plus emblématiques de la collection Stein. C’est en tout cas la figure de proue de l’exposition « The Steins Collect : Picasso, Matisse, and the Parisian Avant-Garde », qui rassemble 200 œuvres d’art au Metropolitan Museum of Art (Met) jusqu’au 3 juin.

Et pourtant, lorsque « La Femme au chapeau » est exposée pour la première fois au Salon d’Automne de 1905 à Paris, Leo Stein hésite longuement avant de l’acquérir. A l’époque, le tableau de Matisse est pour lui le pire barbouillage de peinture qu’il n’ait jamais vu. Mais, reconnaissant son caractère révolutionnaire, il finit par l’acheter…pour 500 francs. C’est le début d’une longue collaboration entre le peintre et la famille Stein, dont le travail de collectionneurs et les salons vont avoir un impact décisif sur la perception de l’art d’avant-garde, et plus particulièrement de ses figures de proue, Henri Matisse et Pablo Picasso.

La famille Stein

Leo Stein, sa sœur Gertrude, son frère Michael, et la femme de ce dernier, Sarah, s’installent à Paris au début du XXème siècle. Issus d’une famille juive américaine de classe moyenne, ils sont curieux, hautement éduqués, et parlent plusieurs langues. Bien qu’ils perçoivent de l’argent sur leurs investissements et leurs propriétés à San Francisco, ils sont loin d’être riches.  Et après avoir commencé par acheter des œuvres d’artistes comme Gauguin, Renoir et Degas, Leo, un collectionneur par nature qui est alors le meneur, décide de se rabattre sur des peintres plus jeunes et moins connus, et donc moins cotés.

Leurs œuvres sont accrochées aux murs de l’atelier de Leo et Gertrude au 27, rue de Fleurus et à ceux de l’appartement de Michael et Sarah au 58, rue Madame. Elles y attirent bientôt une foule de curieux – amateurs, peintres, collectionneurs, musiciens et écrivains – que les Stein reçoivent chaque samedi soir.  C’est là que se sont notamment rencontrés Matisse et Picasso, tous deux proches de la famille Stein. L’exposition du Met reconstitue l’atelier de la rue de Fleurus à l’aide de photographies prises entre 1904 et 1934, projetées sur les murs d’une pièce de la même taille.

Un Paris légendaire

L’exposition recrée ainsi l’atmosphère, faite d’art et d’amitiés, d’un Paris légendaire, récemment consacré au cinéma par le film de Woody Allen « Midgnight in Paris ». Mais, en retraçant l’épopée de la famille Stein et de sa collection disséminée, en démontrant son importance dans l’histoire de l’art moderne, elle place les œuvres elles-mêmes au centre de l’attention du visiteur. Sont réunies non seulement des pièces majeures, telles que « La Coiffure » (peinte successivement par Manguin, Matisse et Picasso) mais aussi des dessins et des études préliminaires, ainsi que des œuvres moins connues, celles du peintre Juan Gris par exemple.

Infos pratiques : 

« The Steins Collect : Picasso, Matisse, and the Parisian Avant-Garde » du 28 février au 3 juin, au Metropolitan Museum of Art, 1000 Fifth Avenue –  212-535-7710, www.metmuseum.org

 

Antoine Treuille

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Age et lieu de naissance : 61 ans, né à Washington DC de parents français

Nationalité(s) : Française et Américaine

Situation familiale : Père de quatre enfants

Ville/Pays de résidence : New York, USA (installé aux USA depuis 37 ans)

Etudes :

MBA Finance à la Columbia Business School

Master of Science à la Columbia School of Engineering

Master Finance et Marketing à l’ESSEC

Profession :

Homme d’affaires, il est depuis 2000 administrateur, membre du comité des rémunérations et Président du Comité d’Audit de la Société ERAMET, société cotée à la bourse de Paris, et depuis 2005 administrateur de la Société Harris Interactive, cotée au NASDAQ. Depuis 2008, il est Président de la French-American Foundation.

Chevalier de la Légion d’Honneur et Chevalier de l’Ordre National du Mérite

Internet et réseaux sociaux:

Site officiel : antoinetreuille.com

Facebook : Antoine Treuille

Twitter : @AntoineTreuille

Lire nos articles sur le sujet:

Antoine Treuille, un Franco-Américain entre en campagne

French Cultures Festival 2012, c'est parti !

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Le mois de la francophonie au Texas et dans l’Arkansas sera lancé par le consul Frédéric Bontems à l’Alliance française de Houston ce jeudi 1er mars à 19 heures, dans la foulée de l’inauguration de l’exposition photographique « Couleurs de France : Paris et la Provence » à 18 heures. Un autre vernissage, des photos prises par le photographe parisien Jean-Claude Vargas en Mongolie, aura lieu à la Crossland gallery d’El Paso le 23 mars.
Après la représentation de la soprano Alison Green au Grand salon de la Colombe d’or toute proche, le 4 mars à 17 heures, la conférence sur « François 1er, le roi bâtisseur », le 8 mars à 19 heures, puis le concert des Apollo Chamber Players le 15 mars à 19 heures, Houston abritera cinq représentations de la troupe amateur francophone locale Et voilà le théâtre, du 17 au 31 mars à 20 heures au centre culturel Talento bilingüe. Intitulée « Faux départ », leur dernière production met en scène un couple de Parisiens dont le déménagement en Touraine est retardé par l’arrivée d’une colocataire. La conteuse belge Muriel Bloch se produira, quant à elle, à la Space 125 gallery le 21 mars à 17 heures. Ce « vagabondage au pays des mots » se poursuivra à Dallas les 22 et 23 mars. Par ailleurs, fort du succès de la première diffusion de « Five Funny French Films » marquée par la venue de Catherine Deneuve, le musée des beaux arts de Houston diffusera à nouveau cinq comédies françaises : « Les émotifs anonymes », « Et soudain tout le monde me manque » le 23 mars, « Intouchables »,  « Low cost » le 24 mars et « Le nom des gens » le 25 mars.
Nuits blanches en série
Tandis que l’école Annette Caldwell Simmons de l’université méthodiste du Sud fera son « Tour de France » des régions par le biais d’une série de conférences de la francophile Elizabeth New Seitz à Dallas, San Antonio organisera sa cinquième « Luminaria » inspirée des nuits blanches nantaises et parisiennes le 5 mai, de 19 heures à une heure. Plus de 80 artistes, musiciens, danseurs, comédiens, vidéastes, écrivains et plasticiens, participeront à cet évènement qui a drainé environ 300 000 visiteurs à l’HemisFair park l’an dernier. Une autre « Nuit blanche », le 31 mars, de 19 heures à 22 h 30, consistera pour les participants à partager un repas en plein air à la Landa library tout de blanc vêtus, sur le modèle des dîners en blanc qui ont encore fait fureur récemment à New York. Ce pique-nique chic est organisé par la fondation soutenant la bibliothèque municipale.
Enfin, à Austin, au-delà de l’habituel apéro et du redémarrage des parties de pétanque le dimanche après-midi à la French legation, l’Alliance française propose une conférence de l’éditeur Karl Orend (Alyscamps press) sur les façons dont la France et la culture française ont inspiré des écrivains anglophones comme Miller, Nin ou Beckett. Programmée à 19 h 30 le 20 mars, elle sera précédée d’un apéro à 18 h 30. D’autres sur « La planète des singes » de Pierre Boule (le 9 mars) et « Le petit prince » de Saint-Exupéry (le 22 mars) auront lieu à Cypress.
Le programme complet est disponible sur Francophonie-texas.org.

Associations françaises du Texas

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Associations d’accueil des francophones
Austin Accueil
P.O. Box 301195
Austin, TX 78703-1195
tél. : 512-394-6410
email : [email protected]
contact : Isabelle Bossart
Dallas Accueil
15123 Cypress Hills Drive
Dallas, TX 75248
tél. : 214-907-6901
email : [email protected]
contact : Catherine Azière
Houston Accueil
P.O. Box 19697
Houston, TX 77224
tél. : 281-912-5634
email : [email protected]
contact : Ling Guérin
 
Associations culturelles
Et voilà le théâtre
Troupe théâtrale amateur de Houston organisant un atelier francophone hebdomadaire et cinq représentations annuelles sous-titrées en français.
tél. : 281-901-0937
email :  [email protected]
Texan-French Alliance for the Arts
777 Post Oak Blvd
Suite 600
Houston, TX 77056
tél. : 713-822-2060
email : [email protected]
Swiss American Society Houston
tél. : 713-721-8915
email:    [email protected]
contact : Yvonne Bucheler
Nova Belgica, Belgian club of Houston
2009 Lubbock Street
Houston, TX 77007
tél. : 713-224-8000
email : [email protected]
Alliance française d’Austin
4101 Medical Parkway
Suite 203
Austin, TX 78756
tél. : 512-451-1704
email : [email protected]
Alliance française de Corpus Christi
tél. : 361-881-9217 (en journée)/361-854-3902 (soir et week-ends)
email : [email protected]
contact : Annie Hall
Alliance française de Dallas
10830 N Central Expressway
Suite 152
Dallas, TX 75231
tél. : 972-733-0844/214-234-0165
email : [email protected]
Alliance française d’El Paso
PMB 123 500 West University Drive
El Paso, TX 79968
tél. : 915-845-6535
email :  [email protected]
contact : Jacques Barriac
Alliance française de Houston
427 Lovett Boulevard
Houston, TX 77006
tél. : 713-526-1121
email : [email protected]
Club français de McAllen
129 W. Sunflower Avenue
McAllen, TX 78504
tél : 956-630 3887
email : [email protected]
contact : Stella Behar
Alliance française de San Antonio
P.O. Box 6743
San Antonio, TX 78209
tél. : 210-495-4440
email : [email protected]
contact : John Collet
Alliance française de la vallée du Rio Grande
tél. : 956-541-8800
contact : Georges Garcia
 
Associations éducatives
Education française Austin
Association de parents d’élèves francophones.
United Methodist Church
7050 Village Center Drive
Austin, TX 78731
tél. : 512 306 8446
email : [email protected]
contact : Claire de Coatpont
Parlons français
Programme de français langue maternelle de Dallas/Fort Worth.
4708 Winter Park Drive
Richardson, TX 75082
tél. : 972 918 0303
email : [email protected]
contact : Geneviève Chiari
Education française Greater Houston
Programme de français langue maternelle de Houston.
Sept lieux d’enseignement disséminés dans l’agglomération. Voir la page Sites du portail de l’association.
tél. : 281 891 3344
email : [email protected]
 
Associations professionnelles
French-American Chamber of Commerce Dallas/Fort Worth chapter
2665 Villa Creek Drive
Suite 214
Dallas, TX 75234
tél. : 972-241-0111
email : [email protected]
French-American Chamber of Commerce, Houston Chapter
3100 Timmons Lane
Suite 350B
Houston, TX 77027
tél. : 713 – 960 – 0575
email : [email protected]
Belgian Trade Commission
5300 Memorial Drive, Suite 505
Houston TX 77007
tél. : 713-863 11 10
email : [email protected]
 
Association militaire
Amicale des anciens combattants et anciens militaires français du Texas, de l’Oklahoma, de l’Arkansas et de la Louisiane
25 Southfork Pines Court
The Woodlands, Texas 77381
tél : 281-859-1883
email : [email protected]
contact : René Chapelle
 
Associations religieuses
Aumônerie catholique francophone du Texas
Chapelle Saint Basile de l’Université Saint Thomas
3802 Yoakum Boulevard
Houston, TX 77006
tél. : 713-849-9759
email : [email protected]
contact : Matthieu de Tugny
Réseau de juifs francophones
Réuni autour du rabbin Yaacov Vidal.
Chabad Lubavitch Center & Torah Day School
10900  Fondren Road
Houston, Texas 77096
tél. : 713-777-2000
email : [email protected]
Congrégation catholique du Nord Texas
Messes mensuelle en français à l’église cistercienne d’Irving.
3550 Cistercian Road
Irving, TX 75039
tél. :
email : [email protected]
contact : Sabine Zimmern
713-224-8000

The Artist ou "la fin de l'ère des Freedom Fries?"

Cette semaine, les journalistes américains ont un seul mot au bout de la plume : « The Artist ». Le film de Michel Hazanavicius a été couronné de cinq oscars (dont celui du meilleur acteur, meilleur film et meilleur réalisateur), dimanche dernier, à Los Angeles.

Les titres américains n’ont pas manqué de prendre position face à cette percée française dans l’antre du cinéma américain. Ils se perdent en conjectures pour l’expliquer. Le critique-star Roger Ebert note que le film est « très amusant ». Tout simplement. The Christian Science Monitor pousse la réflexion un peu plus loin, évoquant… l’économie. “Dans une mauvaise économie, on valorise le travail, et ces films [The Artist et The Iron Lady] montrent des acteurs qui travaillent très dur. Regardez juste l’athlétisme de Dujardin”, note un interviewé. D’autres ne comprennent pas. C’est le cas du tabloïd The New York Post qui décrit “The Artist “comme un film reservé  aux «cinema snobs ». Pas très flatteur.

Des Oscars très français

Entre « Midnight in Paris », « Hugo » et « The Artist », la cérémonie avait indéniablement des accents français. Ce que n’a pas manqué de relever The Record qui lance un beau « Vive la France » dans ses lignes et note qu’une « sensibilité française a battu une britannique » cette année, en faisant référence au film « The Iron Lady » qui retrace l’histoire de Margaret Thatcher. Notre beau pays représenterait ainsi des « valeurs chères à Hollywood comme, l’imagination, le romantisme et l’extase ». On en viendrait à se demander si la reconnaissance de “The Artist” ne marque pas le début d’une nouvelle vague de francophilie aux Etats-Unis. C’est, en tout cas, la question que pose The Atlantic Wire dans un article au titre prometteur : « After The Artist, Does the US still hate France ? » « Que signifie le fait que l’Academy of Motion Picture Arts and Sciences ait choisi un film français pour meilleur film, un Français pour meilleur acteur et meilleur réalisateur? », s’interroge le site d’information, rappelant que Jean Dujardin a lancé « J’adore votre pays » au public en montant sur scène pour accepter l’Oscar du meilleur acteur. Cela veut-il dire que l’ère des Freedom Fries est passée ? Ou le retour du bâton ne fait-il que commencer? » Le site ne tranche pas, mais observe que « les critiques américains ont choisi de ne pas en vouloir aux Français pour leur grosse victoire et ont choisi de faire plus dans la diplomatie. Nous co-opterons Dujardin comme quelqu’un que nous comprenons et admirons, comme le ‘George Clooney français’.”

Film français ou pas?

L’ego des Français flatté, voilà que le New York Times vient jouer les rabat-joie. Le quotidien s’attarde à montrer que « The Artist » est peut-être un film français mais est avant tout une « lettre d’amour à Hollywood ». « Merci beaucoup, je vous aime ! » s’exclame Jean Dujardin, alors qu’il ramassait son prix de meilleur acteur pour un film qui a été conçu en France, mais qui a arrosé le Hollywood d’autrefois de son adoration » Le journal, un peu mauvais joueur, a décidément une dent contre le film en noir et blanc. Dans une tribune publiée dans les pages opinions du Times, l’éditorialiste Ross Douthat reconnaît que le film « est charmant et désireux de plaire » mais est surpris par la « facilité avec laquelle il a gagné ». Il faut dire que son cœur battait pour le film de George Clooney: « J’ai le sentiment que plus de gens auraient du voter pour The Descendants », écrit Douthat. Le pauvre Clooney peut toujours se consoler puisque The New Yorker rappelle que l’acteur « aura d’autres chances » de décrocher un Oscar. Pour Jean Dujardin « cela n’est pas aussi sûr ».