Envie de passer un Nouvel An à la française ? Avec toasts de foie gras et bouteilles de Champagne Moët et Chandon ? Les French Tuesdays se chargent d’organiser un réveillon inoubliable dans une ambiance festive et glamour. L’évènement aura lieu dans l’enceinte du Gonpachi, restaurant japonais qui surprend de par la richesse de sa carte et les saveurs qui y sont proposées. Hors d’oeuvres et menus concoctés spécialement pour les fin gourmet, chansons qui rempliront le dancefloor… Les soirées des French Tuesdays sont également l’occasion de se rencontrer entre expatriés et de faire la fête jusqu’au bout de la nuit !
Infos pratiques :
New year’s eve with French Tuesdays, le 31 décembre de 20h à 2h du matin, au Gonpachi, 134 North La Cienega Blvrd, diner à $65, pack de bouteilles de $475 à $1225.
Wu-Tang Clan au Club Nokia
Le Wu-Tang Clan est originaire de Staten Island, New York, et a révolutionné le monde du rap dès sa création en 1993 avec ses 9 « MC ». Organisé de façon à permettre à chacun de ses membres de mener en parallèle une carrière solo, l’histoire du Wu-Tang est marquée par leurs relations parfois tumultueuses mais aussi par une créativité hors du commun. Une imagerie inspirée par les films de kung-fu qui explique leur nom et un rap agressif qui n’a pas pris une ride depuis « Enter the Wu Tang (36 Chambers) » en 1994, le spectacle promet d’être à la hauteur de la réputation du Clan.
Wu-Tang Clan au Club Nokia, 800 West Olympic Blvd, Suite A335, Los Angeles, samedi 21 janvier 2012 à 20h. Tickets à partir de $41.50
Greeter: découvrir New York avec des New-Yorkais
“Voir New York à travers les yeux d’un New-Yorkais”: c’est ainsi que se décrit l’organisation Big Apple Greeters, qui propose des visites guidées gratuites avec des “vrais” New-Yorkais. Les Greeters ont grandi dans la grande pomme, y habitent et connaissent les moindres recoins de leurs quartiers préférés. Ils vous raconteront l’histoire de chaque pierre (ou presque). La majorité du temps, vous pourrez trouver un guide qui parle votre langue. Les visites sont longues (minimum 4h) et doivent être demandées environ un mois avant votre voyage à New York. French Morning a testé pour vous une visite avec un Greeter francophone, Peter Hochstein.
10h: rendez-vous à Greenwich Village, le quartier préféré de Peter Hochstein. Les visiteurs peuvent indiquer sur le site internet Greeter les lieux qu’ils désirent visiter, et leur guide est désigné en fonction. Car les Greeters ne font visiter que les quartiers qu’ils connaissent sur le bout des doigts. Greenwich village, Peter Hochstein y a habité quand il était étudiant. “J’avais une chambre miniscule, mais j’en garde un souvenir fantastique” raconte-t-il. Peter Hochstein a 72 ans, il est journaliste et publicitaire free-lance et aime partager ses connaissances sur New York avec les touristes intéressés. “En plus, cela me permet de pratiquer mon français et de rencontrer toutes sortes de gens”, sourit-il.
Début de la balade: direction Washington Square. “Peu de gens le savent, mais ce parc était autrefois un cimetière réservé aux plus démunis”, raconte Peter Hochstein. En 1833, lorsque Greenwich Village commence à devenir un quartier d’habitation à la mode, de riches New-Yorkais rachètent le cimetière et le rasent pour le transformer en parc. “Washington Square a récemment redécouvert son histoire, s’amuse Peter Hochstein: des fouilles dans le jardin ont exhumé… des squelettes!”.
Une visite riche en détails historiques
Les visites avec un Greeter permettent non seulement de découvrir la ville, mais aussi d’apprendre son histoire. Peter Hochstein est une mine d’anecdotes. Il s’arrête devant un immeuble gris, situé à côté de NYU: “ce bâtiment fait partie intégrante de l’histoire de New York”, explique-t-il. En 1911, un incendie se déclare dans ce building alors que de nombreuses ouvrières y travaillent dans des conditions épouvantables. Elles tentent de s’enfuir, mais les portes sont fermées à clé de l’extérieur. 146 jeunes filles périront, la plupart en se jettant par la fenêtre. Cet accident marquera le New York de l’époque et permettra d’améliorer quelque peu les conditions de travail des ouvriers.
Le Greeter est un expert, mais pas un dictateur: il vous laissera raccourcir ou allonger l’itinéraire, faire des détours. Une vraie balade personnalisée. En chemin, on croise un ancien tribunal reconverti en bibliothèque et on passe devant le bar Stonewall, dans lequel a commencé la “révolution gay”. On apprend d’ailleurs que Gay street, contrairement à ce qu’on croyait, n’a pas été nommée ainsi en l’honneur de la révolution homosexuelle, mais d’après le patronyme d’un riche philanthrope! Enfin, après avoir pénétré en cachette dans la cour de “One if by land, two if by sea”, le restaurant new-yorkais dans lequel il y a le plus de demandes en mariage, la visite se termine devant la plus petite maison de New York. La demeure, située dans Bedford street, a appartenu à la poètesse Edna Saint Vincent Millay. Elle est particulièrement étroite, ce qui ne l’empêche pas d’être en vente pour la modique somme de 12 millions de dollars.
A la fin de la visite, on ne voit plus Greenwich village de la même manière. Et on a une seule envie: recommencer la même chose, mais dans un autre quartier!
Big Apple Greeter propose des visites entièrement gratuites avec des guides bénévoles, d’une durée moyenne de 4h. Il faut réserver au moins quatre semaines avant votre départ pour New York ici.
Strawberry Fields Forever
Une formule « All you can eat », un spectacle au plus près de ce qu’aurait été un concert du groupe légendaire, des chansons mythiques, voilà ce que propose le B.B. King Blues Club and Grill. Les Strawberry Fields rendent hommage aux Beatles dans un excellent spectacle salué par tous ceux qui ont déjà eu la chance de le voir.
Beatles Brunch avec Strawberry Fields, au B.B. King’s Blues Club & Grill, 237 W. 42nd St., New York.
Samedis 24 et 31 décembre et à 12h (les portes ouvrent à 11h), $40 tout compris pour les réservations, $42.50 sur place.
New York VS New York
Quoi de plus symbolique de l’hiver qu’un match de hockey sur glace ? D’autant que les deux équipes adversaires sont new-yorkaises et que leurs supporters respectifs ne manqueront pas de chauffer l’ambiance du terrain le plus prestigieux de New York.
New York Rangers VS New York Islanders, au Madison Square Garden, 4 Pennsylvania Plaza (Penn Station, 34th street et 8th Avenue), jeudi 22 décembre et lundi 26 décembre à 19h.
Ainsi, font, font, font, les petites marionnettes
Avis aux nostalgiques des spectacles de marionnettes d’antan, à l’heure où le cinéma en 3D règne en maître, Bob Baker (et ses marionnettes chéries) propose une autre forme de divertissement. Bob Baker a appris le métier de marionnettiste à 8 ans, il est devenu un maitre dans son art, et a même donné quelques conseils à Walt Disney. Il présente pour la 51ème année consécutive son traditionnel spectacle de Noël où il donnera vie à plus de cent marionnettes. Si on pourra retrouver la scène classique du Père Noël dans son atelier, le spectacle comportera également des tableaux inédits et originaux. Un des spectacles les plus courus de Los Angeles en période hivernale, qui charme le public depuis des générations.
Infos pratiques :
The Bob Baker Holiday Spectacular, jusqu’au 8 Janvier au Bob Baker Marionette Theater, 1345 W 1st, entrée à $20.
A Christmas West Side Story, le bon mix de Noël
Cette année, la troupe théâtrale des Troubadours a monté un spectacle de Noël basé sur une idée détonnante, un mélange entre deux classiques cinématographiques: A Christmas Story et West Side Story. Deux films habitués des sempiternelles rediffusions de Noël, que les Troubies ont compilé dans un show comique, musical mais aussi plein d’émotions. L’histoire de A Christmas West Side Story est celle du petit Ralphie, protagoniste initial de A Christmas Story, qui veut une carabine Red Ryder comme cadeau de Noël, le tout entrecoupé d’intermèdes musicaux provenant du répertoire de West Side Story. Un spectacle au thème original, parfait pour les fêtes, qui changera un peu des mastodontes du genre (Casse-noisette, Un chant de Noël…).
Infos pratiques :
A Christmas West Side Story jusqu’au 15 janvier au Falcon Theatre, 4252 Riverside Drive, Burbank. Tarifs de $29.50 à $57.
Où acheter sa bûche de Noël
Heureusement pour les paresseux ou les novices de la cuisine française, on trouve tout à New York ! Et le dessert le plus prisé du moment n’échappe pas à la règle. Tour d’horizon des pâtisseries qui proposent la fameuse « Bûche de Noël », appelée parfois « Christmas Yule log ».
Manhattan
Dominique Ansel (ancien chef pâtissier chez Daniel dont on vous a parlé récemment pour son Kouign Amann) est le nouveau venu des pâtissiers français de New York. Côté bûche, ses goûts vont vers les parfums classiques: aux fruits, au chocolat ou aux marrons, à $32 pour 5 à 6 personnes. A emporter jusqu‘au 24 décembre. 189 Spring Street (entre Sullivan and Thompson), Tel:(212)219 2773.
Chez Payard la création originale est de mise, avec quatre recettes allant de $26 pour 4 personnes à $60 pour 10. « Cheesecake Berry » pour un goût à la framboise, « Cassis Châtaigne », « Chocolate décadence » ou « Louvre » au chocolat et noisettes, il y en a pour tous les goûts. On peut commander jusqu’au 23 décembre, à emporter ou en livraison uniquement sur Manhattan. Payard: 116 West Houston Street entre Thompson St. & Sullivan St.
On ne présente plus le Financier, qui a préparé quatre recettes classiques au chocolat, café, Grand Marnier, praliné et une recette « Parisienne » au biscuit aux amandes et mousse à l’orange et aux amandes. En livraison ou à emporter jusqu’au 24 décembre. Commande en ligne. 11 adresses possibles à Manhattan.
Ceci Cela, la pâtisserie de Laurent Duval propose trois recettes classiques au chocolat, vanille ou Grand Marnier à $30 pour 5 personnes et $40 pour 10 personnes. Les recettes au chocolat et framboise et mousse au chocolat sont à $50 pour 10 personnes. A emporter uniquement, commandes jusqu’au 23 décembre à 14h. 55 Spring Street, New York, Tel: 212-274-9179.
Brooklyn
Almondine Bakery a élaboré 4 recettes pour Noël : Classic Chocolat, Chocolat/Framboise, Chocolat/Vanille et Vanille/Framboise, à $30 pour 6 et $40 pour 10. Dernière commandes à emporter le 21 décembre. 85 Water Street, Brooklyn, Tel: 718-797-5026 et 442 9th Street, Brooklyn, Tel: 718-832-4607.
Spécial copinage: Provence en Boîte est le coup de cœur de French Morning, avec ses recettes classiques au chocolat, vanille, café, praline et Grand Marnier et ses recettes plus originales dont le « Trio » aux chocolats blanc, au lait et noir, le « Chocostar » à la mousse de chocolat noir et praline et la toute dernière « Provencale », biscuit pistache et crème de miel et lavande aux éclats de nougat. Compter 4.50$ pour une part individuelle, $18 pour 4 à 6 personnes, $29.50 pour 7 à 9 personnes et $49.50 pour 12 à 15 personnes. 263 Smith Street, Brooklyn, Tel 718.797.0707
Baked NYC propose des« souches de Noël » au chocolat, mousse au chocolat et ganache de chocolat, à $45 pour 6 à 8 personnes. A emporter uniquement jusqu’au 24 décembre à 15h. 359 Van Brunt Street, Brooklyn, Tel: 718.222.034.
Queens
Cannelle Pâtisserie comblera les gourmands à la recherche de recettes classiques comme la Mocha Vanille, la Grand Marnier, la Chocolat Vanille ou la Chocolat Blanc Framboise. A $18 pour 15 cm ou $28 pour 28cm. A emporter uniquement jusqu’au 22 décembre. 75-59 31st Ave, Jackson Heights, Queens, Tel: (718) 565-6200.
"Tine-Tine" en Amérique: 80 ans après
“The adventures of Tintin” est sorti de l’imagination de Spielberg et des studios d’Hollywood, mais c’est loin des Etats-Unis qu’il déjà rapporté quelque 250 millions de dollars. Les producteurs ont pris la décision, très inhabituelle, de lancer le film en Europe et en Asie avant de le sortir -ce mercredi- sur les écrans américains. Le but? Profiter du “buzz” créé ailleurs dans le monde pour attirer les spectateurs américains pour qui Tintin est un inconnu. Et la couverture du lancement dans la presse américaine confirme les craintes des producteurs: Tine-quoi? Le New York Daily News commence commence par exemple sa critique en notant qu'”évidemment, tout le monde ne connait pas Tintin, en tout cas de ce côté-ci de l’Atlantique”.
Depuis ses débuts, en 1929, Tintin a vendu 220 millions d’albums dans le monde. Et seulement 4 millions aux Etats-Unis… Bref, les amateurs américains de “Tine-tine”(et Snowy -Milou en anglais) font partie d’une élite éclairée. Et ils en sont ravis… C’est en tout cas ce que nous dit Eric Schine, rédacteurs en chef à Bloomberg News, mais surtout fervent tintinophile depuis son plus jeune âge. Tintin est aux antipodes des clichés de Super héros à l’américaine, nous dit-il: «ici, on aime les héros aux grand muscles, aux supers pouvoirs, ceux qui font rêver». Pas spécialement beau et grand «Tintin, résout les affaires en réfléchissant, en se servant de son cerveau ». C’est un « penseur ».
Apparu aux Etats-Unis, dans les années 60, Tintin souffrait d’une très mauvaise traduction et d’un manque de marketing, nous explique Eric Schine. Steven Spielberg, lui même ne connaissait pas le jeune reporter. Il l’a découvert seulement dans les années 80, grâce à un journaliste qui avait comparé l’aventurier campé par Harrison Ford dans Indiana Jones au personnage de Hergé.
Et puis il y a cette vision du monde de Hergé qu’Eric Schine qualifie pudiquement de “pas très politiquement correct”. En Europe il amuse, ici « il choque ». On se souvient de la polémique soulevée il y a deux ans lorsque la Brooklyn Public Library avait décidé de retirer de ses rayons “Tintin au Congo”, jugé raciste.
Pourtant Eric Schine reste un amoureux du personnage, «de ses dessins somptueux, simples et raffinés». «J’aime le fait aussi qu’il ne soit pas connu aux Etats-Unis», ajoute-t-il. «On ne retrouve pas Tintin dans les jouets que l’on vend chez Mac-do». Bref, Tintin est le héros de l’élite, intello et sans doute francophile. Ca ne va pas arranger son cas…
Sortie ce mercredi 21 décembre aux Etats-Unis.
Jacques, Anne et "The Artist"
Le New York Times l’appelle “le grand-père” de la nation française mais ne verse pas de larme sur le sort de Jacques Chirac, condamné à deux ans de prison avec sursis pour « détournement de fonds publics » et « d’abus de confiance » durant l’exercice de ses pouvoirs en tant que maire de Paris. Le Washington post, souligne « le caractère historique » du procès qui montre “le changement spectaculare d’attitude du public et des élus envers le financement politique en France ». “Jusqu’à récemment”, les dessous de table étaient «monnaie courante». Pourtant, Le New York Times semble clément envers l’homme, «charmant et débonnaire ». La désillusion de l’ancien président n’est pas seulement personnelle, d’après le New York Times, mais elle est également le reflet de la crainte du peuple français que leur nation perde une partie de sa renommée à l’étranger. Pourtant, les Français «lorsqu’il s’agit de certains types d’actes commis par des élus» semblent «pragmatiques et tolérants», relève le Times. Les politiciens jugés coupables de fraudes bénéficiant aux partis politiques, «semblent jouir d’une clémence au près de l’opinion publique française», contrairement à nos voisins Allemands ou anglo-saxons. Alain Juppé en est le parfait exemple. «Après sa condamnation et son retour à la politique, sa réputation s’est inversée de façon spectaculaire », Soulignant qu’il est «même considéré par certains de ses collègues conservateurs comme un candidat plus crédible pour l’élection présidentielle de 2012 que l’impopulaire Monsieur Sarkozy. »
Anne: Femme de l’année
Anne Sinclair. Femme et héroïne nationale de l’année. Un signe de « Comment les femmes sont perçues en France » ? Peut-être, selon the Daily Beast. A 63 ans, l’ex journaliste et femme de Dominique Strauss Khan vient d’être élue femme de l’année via un sondage CSA commandé par le site Terrafemina. Elle est arrivée en tête des voix avec 25% devant Christine Lagarde, Martine Aubry et Carla Bruni. « Aux Etats Unis, quand une femme politique est déshonorée par son mari, elle devient un objet de pitié et de fascination » souligne the Huffington Post. « Figure tragique de l’âge moderne » outre-Atlantique, en France elle est « apparemment une héroïne ». Il faut dire aussi, que Anne se tenait « fermement » près de son homme, lorsque le scandale a éclaté. De plus, Anne a aussi directement sauté dans un avion pour New York, lorsque les premières nouvelles ont éclatés « payé la caution (…) et a loué une maison à $ 50 000 d’un mois à Tribeca”, selon le Daily Beast. Heureusement, grand-père Sinclair était le marchand d’art de Picasso, Braque et Matisse, et son héritage est répandu à environ 200 millions $» ironise le journal. Anne serait une héroïne des temps moderne, qui si elle était américaine, « les producteurs pourraient en faire un drame télévisée à succès sur son sujet ». Mais voilà, Anne « n’inspire pas la pitié » ou ne « semble pas l’inspirer, en tout cas » selon le journal.
“The Artist” à la conquête de l’Amérique
« The Artist » charme la critique américaine et domine les Golden Globes. Avec 6 nominations, le film français est déjà favori aux prestigieux prix américains du cinéma. Depuis un mois, le film «lumineux» selon le journal local de Kansas city, amasse un nombre impressionnant de récompenses et nominations de l’autre côté de l’Atlantique. (Trophée du meilleur film et réalisateur au New York Film Critics Circle, titre du meilleur film de l’année pour le prestigieux hebdomadaire Time, cinq nominations aux Spirit awards, qui récompensent les films indépendants, onze (!) nominations aux Critics choice awards, et dernièrement trois citations aux SAG awards, prix du syndicat des acteurs américains.). Pour le LA Times, rien d’étonnant, car les « fantastiques années 20, sont de retour dans la mode et sur grand écran ». Lorsqu’on en vient à parler de mode, le look des années 20 « est simple, sexy et romantique en même temps » explique Mark Bridges dans le journal, la costumière de « The Artist ». Mais le film en noir et blanc, plait sans doute autant outre atlantique puisqu’il « parle beaucoup plus aux Américains » il rend un « hommage affectueux à Hollywood et à l’époque du cinéma muet », souligne le Seattle Times. Le réalisateur lui-même, Hazanavicius, note une différence marquée de la perception de l’audience sur le film. « L’audience rit plus fort aux Etats Unis ». Dans le Seattle Times, il explique qu’ «il y a une énergie dans le cinéma aux Etats-Unis que nous n’avons pas en Europe». «Je pense qu’ici, il ne s’agit pas seulement d’être drôle. Mais quand le public américain a du plaisir, il rie, il exprime cette joie ouvertement ».
Noël plus religieux aux U.S
Français et Américains s’accordent sur une chose: ils fêtent Noël à plus de 90%, qu’ils soient Chrétiens ou non et ils la décrivent comme “d’abord une fête familiale”.
Le parallèle s’arrête là: seulement 9% des Français attachent une dimension spirituelle à Noël (Sondage La Vie-Harris, 2010), contre 62% des Américains qui estiment que “Jesus est la raison d’être des fêtes de Noël” (Sondage Life Way, décembre 2010).
L’écart est reflété dans la différence des pratiques religieuses: 47% des Américains disent assister à au moins une messe de Noël, contre 12 % des Français. Une différence conforme aux habitudes du reste de l’année, mais avec une inflexion pour Noël: les Français sont presque trois fois plus nombreux à la messe de Noël qu’un dimanche ordinaire (où ils sont seulement 4,5%). Au contraire, les Américains ne sont plus guère nombreux à Noël qu’un dimanche ordinaire. Le fait que la messe de minuit est d’abord une tradition catholique et anglicane explique partiellement cette relative désaffection.