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Poudlard en Californie, c'est pour 2016 !

Après sept livres, huit films, et un nombre incalculable de produits dérivés, un parc d’attraction consacré à l’univers de Harry Potter verra le jour en 2016 au coeur des studios d’Universal à Hollywood. L’idée n’est pas nouvelle puisque qu’un parc précédent a été inauguré le 18 juin 2010 à Orlando, en Floride, également le bercail du parc Disney World. Le parc californien comportera une reproduction du mythique château de Poudlard, des manèges, des magasins et des restaurants. On n’en sait pas plus pour l’instant.

Si le futur parc fait des déjà le bonheur des fans locaux, il fait hurler les aficionados du sorcier à lunettes qui voient d’un très mauvais oeil la mercantilisation de leur héros préféré. En revanche, la presse locale raconte que l’ouverture de ce Poudlard de plastique et carton pâte ravit les autorités californiennes. En effet, “c’est un grand jour pour l’investissement en Californie” a déclaré le gouverneur de l’Etat Jerry Brown. Si le coût du parc est evalué à plusieurs centaines de millions de dollars, plusieurs experts affirment qu’il sera une source de création d’emplois majeure – plus de 1.000 postes seront disponibles – et pourrait rapporter plus de 417 millions de dollars à la Californie. Ces estimations se basent sur le succès du parc d’Orlando qui a accueilli plus de 10 millions de visiteurs du monde entier depuis son ouverture.

 

Des boutiques éphémères pour Noël

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Ephémères comme les décorations de Noël: les “pop-up stores” sont des boutiques ou services ouverts pour une durée déterminée pour répondre à la demande du moment. Restauration, luxe, librairie: cette forme de marketing est usitée dans nombre de domaines. Noël ne pouvait échapper longtemps au phénomène. Voici notre sélection des “pop-up stores” incontournables:

Le Wired pop-up store, sur la 42th et Broadway, est spécialisé dans les produits high-tech. On y trouve tout: des accessoires Ipad aux aspirateurs Dyson, en passant par de surprenantes machines à bière dernier cri. Des vendeurs sont sur place pour répondre aux questions de la clientèle. Le magasin fermera définitivement ses portes pour redevenir virtuel le lendemain de Noël. Wired popup store, 42th et Broadway, ouvert du mercredi au dimanche de 12h à 19h,

La maison de pain d’épice de Hansel et Gretel version new-yorkaise s’appelle Dylan’s Candy Bar. Les murs de ce temple de la sucrerie sont couverts de bonbons. Situé juste en face du marché de Noël de Bryant Park, ce pop-up store aux couleurs acidulées, gorgé de tentations, fera sans nul doute tourner la tête aux plus petits (et peut-être bien aux plus grands). Dylan’s Candy Bar, 42th et 6th avenue, tous les jours jusqu’au 7 janvier

Le BUST Magazine Craftacular and Food Fair Holiday exposera environ 200 artisans proposant toutes sortes d’objets, du bijou au vêtement en passant par la nourriture et les cartes de vœux. Tout est fait à la main, pour des cadeaux originaux. BUST Magazine Craftacular and Food Fair Holiday 2011, 82 Mercer St. entre Broome and Spring Sts, samedi 10 et dimanche 11 décembre, à partir de 11h. Entrée $3.

Barney’s New York consacre un étage entier – le 5ème – de son magasin de Madison Avenue au Gaga’s Workshop, un espace placé sous la direction… de Lady Gaga. On nous promet que la chanteuse a choisi ou dessiné les objets vendus. Ces derniers comprennent des produits cosmétiques, des jouets et des bijoux. C’est dire si l’esprit créatif de la star internationale a insufflé un grain de folie chez Barney’s ! Pour joindre l’utile à l’agréable, 25% du produit des ventes sera reversé à la fondation de la chanteuse, la « Born This Way Foundation ». Gaga’s Workshop à Barney’s, 5ème étage au 660 Madison Avenue, entrée sur la 60th St entre Madison et 5th Avenues, fermé le 25 décembre, l’espace est ouvert jusqu’au 1er janvier.

Photo: Dylan’s Candy Bar

Brunchez branché à Williamsburg

« Le comptoir », nom masculin: petit restaurant français à Williamsburg (Brooklyn), charmant, où l’on a pour habitude de bien manger, boire, bruncher et écouter de la bonne musique. Situé sur Grand Street, le restaurant a ouvert ses portes il y a un an maintenant. Adrien Angelvy, propriétaire des lieux, nous accueille dans son temple. Sourire aux lèvres, il lance un « Ca va ? Tout va bien ? » dés qu’on franchit la porte de son restaurant. Rien d’inhabituel pour ce propriétaire qui a la tchatche.

Ce restaurant français est loin du cliché de la « brasserie parisienne » où saucisson, beurre et baguette sont la règle. « Je ne voulais pas faire de ce lieu un cliché français, comme certains restaurants qu’on retrouve dans le Meatpacking ». La preuve : le décor d’abord, sobre et raffiné. Pas de drapeau bleu-blanc-rouge en vue ! La cuisine après : « Je la définirai comme étant féminine, délicate et moderne ». C’est Sébastien Chamaret, l’associé d’Adrien Angelvy et ancien chef cuisinier à la Goulue, dans l’Upper East Side, qui est aux fourneaux.

Le point fort du restaurant, c’est son brunch, familial le samedi, décalé le dimanche. Ce jour-là, le restaurant se transforme en mini boite de nuit… en pleine journée. Un DJ est présent de 14h à 19h30 environ. House, funk, techno, variété française : la musique est variée. Le DJ change tous les weekends. Objectif : faire du brunch une fête que l’on partage avec plein de nouveaux amis. Pour $24,50, le restaurant offre plat au choix et boissons à volonté. Croque-monsieur ou madame, eggs benedict mais aussi tartare de thon japonais et pain-perdu sont au menu. L’ambiance est arrosée et conviviale. Il n’est pas rare de voir des gens danser. Et apprécier la nourriture.

Infos pratiques :

« Le Comptoir » Ouvert tous les jours jusqu’à 23h. Brunch les samedis et dimanches de 11h à 16h30 (carte spéciale brunch). Les dimanches, le DJ est présent de 14h à 19h30. Pour $24,50 le restaurant propose un plat au choix +open bar. 251 Grand St à Williamsburg. Site internet ici

 

 

Un décembre de clubbing

– Les lundis : soirée Deep Space à CIELO avec DJ François K. Ne surtout pas manquer le lundi 12 décembreDimitri From Paris le rejoindra pour un rare duo Disco/House.

– Les mardis ou mercredis : The GRIFFIN pour une musique moins commerciale que le week-end.

– Les jeudis : ThursDate Night @ SKYROOM NYC. Une nouvelle soirée que j’organise avec le groupe European NightLife. « Date in the Sky » ou venez faire des rencontres… (Groupe Facebook ici). Une boisson offerte aux lecteurs de Frenchmorning !

– Les vendredis ou samedis : MISTER H à l’hôtel Mondrian Soho. Un club/Lounge assez sélectif (surtout si on n’achète pas de bouteille) mais un cadre original et une musique éclectique.

– Le vendredi 23 décembre : soirée Toca Cielo/Naughty RED Xmas à CIELO avec les excellents DJs Sid Vaga & Kenny Summit.

– Les samedis : soirée Cheeky Bastard Saturdays @ FOUR (Yotel NYC).

– Les dimanches : Nouveau York @ Le BAIN (Hôtel Standard). Une soirée Disco/Electro House qui marche toujours très bien !

Les Rooftops couverts et le Nouvel An !

Une bonne idée pour voir les feus d’artifice du Nouvel An…

De Uptown à Downtown :

-Empire Hotel Rooftop

-Ava Lounge au Dream Hotel Midtown

-PENINSULA Hotel

-Skyroom NYC à Times Square

-HUDSON Terrace

-Bookmarks au Library Hotel

-230 FIFTH

-Ph D au Dream Hotel Meatpacking

-Jimmy au James Hotel à SoHo (un de mes endroits favoris !)

-The Delancey dans le Lower East Side

Beaucoup d’autres évènements sont prévus pour le 31 décembre, y compris l’un des plus attendus, EverAfter avec Deadmau5 @ Pier 36

Les options dîner & clubbing dans le Meatpacking bien sûr :

-Standard Hotel (Standard Grill puis Le Bain ou Boom Boom Room)

-Dream Hotel Meatpacking (sur 16e rue)

-Fig & Olive ou Beaumarchais puis Kiss & Fly ou RdV (sur 13e rue)

-Abe & Arthur’s puis SL (sur 14e rue)

-Ajna puis Cielo (sur Little West 12th)

-MPD puis The Griffin (sur Gansevoort)

…mais aussi dans de nombreux autres complexes hôtel/restaurant/club tels que le HUDSON Hotel ou l’EMPIRE Hotel

Nouveauté musique !

Excellent nouvel album Disco House EP de Dimitri From Paris « Erodiscotique » en collaboration avec le producteur Italien DJ Rocca. Cliquer ici pour écouter ou acheter.

Joyeuses fêtes à tous !

DJ Super Jaimie:

www.charlottebalibar.com

Facebook.com/djsuperjaimie

 

Le Français derrière le plus ancien deli de Downtown

C’était il y a tout juste un an. Il pariait sur l’immobilier, mais à la dernière minute, une balade impromptue change ses plans : « Je m’apprêtais à racheter un petit immeuble Art Deco dans le vieux Miami quand mon agent immobilier, en panne d’appareil photo, m’a emmené faire quelques clichés d’un Deli en vente à Downtown. Le flash. Deux heures avant mon vol de retour, je signais un protocole d’accord”.

Moins sexy l’option Deli ? Pourtant le Français ne fait ni une ni deux. David Laurent, 40 ans, une carrière professionnelle couronnée de succès à Paris, a largué les amarres et son appartement cossu de Neuilly-sur-Seine pour le plus vieux Deli de Dowtown Miami : Grunberg’s Deli. Un nom qui n’est pas sans rappeler ses propres origines juives : “Grunberg’s Deli est une institution que j’ai envie de perpétuer… en y apportant ma touche perso”. Nouvelle déco plus épurée, vielles affiches Air France ou Pastis 51, salades au magret de canard… la touche en question est bien sur une « French touch ».

Situé au carrefour des principaux bâtiments d’affaires, ce Deli, tenu depuis plus de trente ans par un couple de septuagénaires est bien connu des gens du coin. L’ex Parisien flaire le potentiel : “Le lieu était un peu vieillot mais la marge de progression plutôt encourageante”. Pour autant, il n’est pas question de “révolutionner” l’endroit. “Je ne cherche pas à ouvrir un énième restau français à Miami”, insiste le restaurateur. Les Américains aiment la cuisine française mais ils n’aiment ni attendre, ni les recettes trop compliquées”.

Un peu de fraîcheur française au traditionnel Deli?  Voilà le concept. Pour l’aider, David Laurent fait appel à une jeune restauratrice de l’Hexagone (Sylvie Jamot, Petits plats et Gourmandises) venue tout spécialement de Paris pour apprendre aux cuistots locaux les secrets d’une cuisine simple et goûteuse. Au menu, parmi les classiques sandwichs au pastrami ou omelettes aux asperges, des petits plats et des salades d’inspiration française, du fromage et du bon vin (français, évidemment) à déguster sur place ou à emporter.

Si le Parisien n’a pas hésité bien longtemps avant de se jeter à l’eau, il n’est pas de ces entrepreneurs casse-cou : « Beaucoup de Français arrivent à Miami la fleur au fusil en pensant faire de l’argent facile, mais la réalité des affaires ici est beaucoup plus complexe”, explique t-il. Ce n’est qu’après six mois d’âpres négociations (pour obtenir son visa notamment) et en finançant lui même le rachat de l’établissement qu’il ouvre, en septembre dernier, le “nouveau” Grunberg’s Deli .

Depuis, il est debout tous les jours à cinq heures du matin et ses dimanches ont des airs de lundis. “Aux Etats-Unis, si tu dors, t’es mort”. Lui qui cherchait un « poumon économique au soleil », il semble qu’il ait trouvé son bonheur.

Grunberg’s Deli :  2 South Biscayne Blvd, Miami, FL  33131,1 305.371.5520, ouvert du lundi au samedi de 6h à 18h

 

Pink Martini, seize ans de succès en deux concerts

Devenus célèbres grâce à la chanson “Je ne veux pas travailler” issue de leur album “Sympathique” en 1997, les deux fondateurs de Pink Martini, Thomas Lauderdale et China Forbes, se sont rencontré en 1994 à Harvard. Les multiples influences culturelles et musicales du “petit orchestre ” de treize membres ont contribué à donner à ses chansons un son très cosmopolite, qui les rend reconnaissables entre mille.

Cette année, ils proposent deux albums: “A Retrospective” qui, comme son nom l’indique, revient sur leurs seize années d’existence, et “1969”, en collaboration avec la chanteuse japonaise Saori Yuki, dans la continuité de leur style musical, la “world music”. Pink Martini sera en concert à New York avec Saori Yuki les 13 et 14 décembre dans le cadre de son “Holiday Tour”.

Infos pratiques:

Holiday Tour, le 13 et le 14 décembre à 20h au Town Hall Theater (123 West 43rd Street), à partir de $60,30 – Réservations ici

Dites yéyé à la soirée Décadanse

Nostalgique des années yéyé ? Ex-fan des sixties ? Si “Salut les copains” vous manque ou si vous vous maudissez la vie de ne pas avoir vécu en 1969, année érotique, la soirée Décadanse est faite pour vous ! Chaussez vos Repetto ou vos Weston, que vous soyez  baby doll ou rock’n’roll,  poupée de cire ou poupée de son, réveillez la groupie qui sommeille en vous et devenez l’idole des jeunes le temps d’une soirée.
Concept inédit sur la côte ouest, la super soirée Décadanse se présente comme une nuit de folie consacrée à la pop française des années 60. Organisée dans la boite de nuit Mr T’s Bowl, profitez d’un gigantesque dance floor et d’une playlist (Serge Gainsbourg, Jane Birkin, Jacques Dutronc France Gall, Michel Polnareff, Chantal Goya, Annie Philippe, Lio et Plastic Bertrand) qui rappellera des souvenirs à chacun.
Infos pratiques :
Super soirée Décadanse le 10 décembre 2011 de 21h à 2h au Mr T’s Bowl, 5621 1/2 Figueroa, Highland Park, entrée sur place à $5, réservé au plus de 21 ans. Site ici


 

L'exposition qui réinvente Manhattan

Amateurs de SimCity ou du film Métropolis et passionnés d’urbanisme adoreront l’exposition « The Greatest Grid: The Masterplan of Manhattan 1811-2011». Plus 120 équipes d’architectes et d’urbanistes ont été appelées à imaginer le New York du futur en redessinant le « Grid » de Manhattan. Le fameux damier que forment les rues et les avenues de l’île fête cette année son bicentenaire. Un jury mandaté par The Architecture League a sélectionné les huit idées les plus audacieuses et les a rassemblées dans le cadre de cette exposition.

Les propositions comportent un éventail de designs, de la modification des rues de New York à la création de gigantesques espaces verts sur le modèle des “Green Cities” d’Europe du Nord. Même si tous les projets n’ont pas vocation à être réalisés, l’exposition permet de refaire la ville qui ne dort jamais.

Infos pratiques :

“The Greatest Grid: The Masterplan of Manhattan 1811-2011” du 6 décembre 2011 au 15 Avril 2012, Museum of the City of New York, 1220 Fifth avenue, entrée à $10. Site ici

Diego Rivera et ses murs de l'indignation

1931-2011: quatre-vingt années séparent les deux expositions de Diego Rivera au MoMA et pourtant l’œuvre du muraliste n’a jamais semblé plus contemporaine. En 1931, au cœur de la Grande Dépression, Rivera est invité à présenter les murals qui ont fait sa réputation. Les œuvres qu’il réalise pour l’occasion dans le studio que lui a alloué le MoMA (ses murals sont originellement des fresques monumentales peintes sur les murs et donc intransportables) sont autant de manifestes politiques et de dénonciations d’un système économique défaillant à ses yeux. A travers le portrait de Zapata ou de New Yorkais, Rivera partage sa consternation face à un système économique qui broie les plus faibles et raconte l’espoir qu’il place dans la Révolution représentée par le zapatisme. Outre ses qualités artistiques, son travail se singularise ainsi par son engagement politique, marqué par sa proximité avec l’extrême gauche et le gouvernement post-révolutionnaire mexicain qu’il soutient à travers la production de fresques monumentales.

Pour l’exposition de 1931, l’artiste produit cinq murals portatives auxquels s’ajouteront trois autres peintures. Ce sont ces peintures qui sont aujourd’hui de nouveau proposées au public. Parmi elles, on peut admirer l’une de ses fresques les plus connues, La Révolution agraire, Zapata, critique très ferme de l’inégalité du système mexicain de répartition agraire. Cette toile est aujourd’hui l’une des pièces maitresses de la nouvelle exposition. Mais il s’attaque également à la situation économique américaine à laquelle il consacre trois peintures. Dans l’une d’elles, intitulée Frozen Assets (photo), il n’hésite pas à confronter la vie réelle des New Yorkais pendant la Grande Dépression avec la Skyline de Manhattan alors en expansion et semblant écraser des Hommes pris en étau. Cette rétrospective s’accompagne d’ébauches, de dessins grand format, de travaux ultérieurs liés à son mural réalisé pour le Rockefeller Center et d’autres peintures de moindre ampleur qui offrent une vision de l’intégralité de sa carrière ainsi que de ses influences politiques et artistiques.

L’influence de son expérience européenne, qu’elle soit politique ou artistique, est visible dans son travail. Artiste précoce, Rivera s’est perfectionné au contact des avant-gardistes lors d’un long séjour en Europe entre 1907 et 1919. Après un passage en Italie où il a découvert Giotto, un séjour à Madrid et Barcelone, un retour rapide à Mexico pour une exposition, un départ précipité à cause de la guerre civile, il s’est installé et a travaillé à Paris parmi les peintres de Montparnasse. C’est à son retour au Mexique, en 1920, qu’il s’est tourné plus profondément vers l’histoire nationale et s’est intéressé au mouvement zapatiste qu’il glorifie dans ses murales. Son parcours personnel l’a aussi conduit en URSS où il a tissé des liens intellectuels avec le leader Léon Trotsky qui trouvera plus tard refuge dans sa maison de Mexico.

Infos pratiques :

Diego Rivera: Murals for The Museum of Modern Art – du 13 novembre 2011 au 14 mai 2012 au deuxième étage du MoMA. Accès, horaires et lien vers le site de l’exposition.

Photo: “Frozen Assets”

La magie de Noël selon Nicole Renaud

La chanteuse soprano et accordéoniste est l’invitée spéciale du  Winter Ball, le 10 décembre, une soirée dansante traditionnelle, avec cocktails et rythmes de Jazz.  Elle sera accompagnée de plusieurs autres artistes : le chanteur, tromboniste et cornettiste, Michel Arenella, le Dreamland Orchestra, les danseuses de claquettes Minky Sisters et autres…

On pourra retrouver Nicole Renaud dans un autre spectacle, Christmas Star, le 19 décembre, conçu autour de chants traditionnels de Noël internationaux, ré-interprétés à l’accordéon par la virtuose. Alex Tseytlin l’accompagnera au violon, pour donner au tableau le charme d’antan des ballades d’autrefois.

Infos pratiques :  – Winter Ball, Le 10 décembre à 20h à 2h à la Bogardus Mansion, 75 Murray Street, entrée à 50$ (une boisson inclue).

– Christmas Star, Le 19 décembre à 19h30 au Theaterlab, 137 west 14th street, entre les 6th et 7th avenues, entrée à 15$.

A Santa Barbara, un défilé de bateaux illuminés

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A l’approche des fêtes de fin d’année, les célébrations en tous genres se succèdent sur la côte californienne. Une semaine après le défilé de Santa Claus organisé dans les rues de Santa Barbara, ce sera au tour de la marina de revêtir ses habits de lumière. Ce dimanche 11 décembre, la 26e édition de la parade des bateaux illuminés (ou “Parade of Lights”), sur le thème «Candy Cane Holidays», s’y tiendra à partir de 17h30.

Entre 50 et 70 skippers ont répondu à l’appel des organisateurs et devront donc naviguer entre le port et le pier, afin de présenter les décorations et illuminations de leur navire au public et au jury. Ce dernier remettra, à l’issue du défilé, une demi-douzaine de prix aux plus créatifs.

Toutes les embarcations sont invitées à participer, depuis les kayaks de mer jusqu’aux yachts de luxe, en passant par les différents types de gréement. Le défilé sera ponctué de concerts et se terminera par un feu d’artifice tiré au-dessus de l’océan.

Si les défilés de ce genre fleurissent depuis quelques années dans les marinas de la côte Pacifique, celle de Santa Barbara est l’un des plus appréciés grâce à sa baie dégagée et à la configuration de son port permettant d’apprécier au plus près le passage des bateaux.De fait, cet événement attire en moyenne près de 200.000 spectateurs chaque année. Les organisateurs font d’ailleurs tout pour entretenir cette popularité, comme en témoignent les 12 tonnes de neige artificielle qui seront réparties sur le Stearns Wharf pour y créer le village du Père Noël  et accueillir, dès 15 heures, de nombreuses animations.

Infos pratiques:

Parade of Lights – dimanche 11 decembre à partir de 17h30 au Santa Barbara Harbor – Harbor Way Santa Barbara – Gratuit – Site ici

 

Yeah Yeah Yelle

Après le succès de la tournée de son premier album Pop up outre-Atlantique, la Bretonne a quitté ses terres armoricaines pour venir défendre sur les terres américaines son deuxième opus, Safari Disco Club.

Yelle se fait remarquer aux Etats-Unis avec “A cause des garçons” (voir la video ci-dessous),  élue chanson coup de coeur de MTV US en 2008,  puis une performance très remarquée lors du festival de Coachella… La petite protégée de Katy Perry revient pour enflammer le temps de deux soirées le Webster Hall et le Music Hall of Williamsburg. Accompagnée de ses deux musiciens TEPR et Grand Marnier, la jeune femme distille une pop acidulée qui sent bon les années 80. Un judicieux mélange entre des refrains entêtants à la Rita Mitsouko et des sons électroniques plus actuels.

Amateurs de rock, vous ne serez pas en reste : le jeune groupe français “Housse de Racket” se charge de l’ouverture des deux concerts.

Infos pratiques :

Yelle et Housse de Racket : – le 8/12 à 19h au Webster Hall, 125 East 11th Street (entre 3d et 4th avenues), $23 en pré-vente / $25 sur place.

– le 9/12 à 20h au Music Hall de Williamsburg, 66 North 6th Street, Brooklyn, $23 en pré-vente / $25 sur place.