Il est temps de prendre d’assaut Manhattan pour se refaire une petite garde de robe automnale. Manteaux, chapeaux, collants … On décomplexe nos plaisirs. Pas de panique, les prix sont cassés. Ce weekend, les fashonistas new-yorkaises sont gâtées, puisque des marques plutôt chics et chères offrent des réductions exceptionnelles:
– La fameuse marque trendy et chic Twinkle by Wenlan solde de 20 à 40% toute sa collection automnale de 2011. Robes longues à partir de $220 (au lieu de $560 et plus). Jupes, manteaux et tops en jersey à partir de $60. Twinkle by Wenlan : 545 Eighth Ave, entre 37th et 38th Sts, 17eme etage. Jeudi 20 octobre et vendredi 21 octobre, de 10h à 18h – (212-625-8710).
– Pour des envies plus luxueuses, on court chez Elie Tahari profiter d’une exceptionnelle remise de 70% sur les ventes privées (accessoires, prêt à porter homme et femme). On y trouve des robes en laine à $99 au lieu de $398, des sacs fourre-tout en cuir tressé à $249 au lieu de $898 et pour finir des talons en daim à $99 au lieu de $248. Elie Tahari : Jeudi 20 octobre & Vendredi 21 octobre de 8h30 à 19h30 et le Samedi de 10h à 17h. 501 Fifth Ave entre 41th et 42nd Sts.
– Pour les addicts au British street style, rendez-vous chez Fred Perry pour profiter de 70% de rabais sur les accessoires, prêt à porter homme et femme de la marque. Attention : le magasin n’accepte que du cash. Avalon Group showroom : 547 West 27th St., 3eme etage, entre 10th et 11th Avenue. Jeudi 20 cotobre & Vendredi 21 octobre de 10h à 19h, samedi 22 octobre de midi à 17h. (212-736-3030). On peut aussi profiter des soldes sur le site internet de la marque.
– L’incontournable de ce weekend : pour les folles de vintage, le Manhattan Vintage Clothing Show est un must. L’évènement rassemble 90 commerçants de haut niveau venus de tous les coins du pays. L’entrée est payante : $20. Manhattan Vintage clothing show : Metropolitan Pavillon – 125 West 18th Street, entre 6th et 7th Avenue. Vendredi 21 octobre de 13h à 19h. Samedi 22 octobre de 11h à 16h.
Shopping pré-automnal, entre luxe et vintage
Los Angeles à la sauce béarnaise
Natifs des Pyrénées ou enfants de Gascons installés sur la côté ouest des Etats Unis, ils étaient près de 150 à avoir répondu « présent », dimanche 16 octobre à Los Angeles, à la réunion annuelle des Béarnais de Californie.
Initié à la fin des années 70 par Roger Sagouspe, ce rendez-vous avait connu une interruption de 2000 à 2010, avant d’être remis au goût du jour, l’an passé, par Henriette Etchegaray. «Les gens ici sont très attachés à leur passé et leurs racines, explique-t-elle. Même si nombre d’entre nous ne connaissent le Béarn qu’en photos ou à travers les récits de nos parents, nous avons un sentiment d’appartenance à cette terre.»
De fait, si la langue officielle de cette réunion fut celle de Shakespeare, les seuls sujets de conversation étaient la beauté de leur région et du village d’origine, ou le courage de leurs ancêtres d’avoir fait le pari de traverser l’Atlantique.
Projet de retour au pays
Encouragés par la réussite de ce rendez-vous et la mobilisation des participants, les organisateurs envisagent de proposer un «retour au pays» dans les années à venir : «Nous aimerions organiser un voyage dans le Béarn avec découverte de la région et visite des villages de nos ancêtres, poursuit Henriette Etchegaray. Certains d’entre nous sont âgés et ce serait peut-être l’occasion de revoir le Béarn une dernière fois, tout en passant le relais aux plus jeunes qui découvriraient, eux, leurs origines. C’est un projet qui nous tient à cœur, mais difficile à réaliser.»
En attendant de concrétiser cette idée, et afin de répondre à l’attente des «exilés», un site internet devrait être lancé dans quelques semaines (www.bearnaisLA.com) pour retracer le parcours des premiers Béarnais arrivés aux Etats Unis, et évoquer les liens historiques qui unissent le Béarn à la Californie. En effet, dès le XIXe siècle, certains établissements de Los Angeles, tels que l’Hôtel des Pyrénées ou l’Hôtel Henri IV, attestaient déjà de la présence béarnaise.
Présenté lors de la réunion, le site internet servira également à proposer des informations, donner des nouvelles du «réseau béarnais», bref, favoriser les relations entre toutes les familles originaires des Pyrénées.
Les nus de Degas exposés à Boston
On vous dit Edgar Degas, vous pensez danseuses et tutus ? Après une visite au Museum of Fine arts de Boston, vous ne pourrez occulter l’importance du nu dans l’oeuvre du peintre français. 160 peintures dédiées au nu féminin sont exposées, en collaboration avec le Musée d’Orsay qui a prêté un tiers des toiles et qui accueillera l’exposition à partir de mars 2012.
Cette vaste rétrospective dédiée au peintre impressionniste est considérée comme l’une des collections de nus les plus incroyables de l’histoire de l’art occidental. Pour le peintre, c’est aussi une première : personne n’avait jusque là centré une exposition sur la nudité féminine qui est pourtant un thème central chez Degas, de ses premiers travaux en 1850 à ses dernières sculptures, lorsqu’il était presque aveugle.
L’exposition est découpée en six sections, qui suivent chronologiquement le travail de l’artiste et racontent comment il a exploité toute la gamme d’expressions du corps humain dans ses dessins, sa peinture, ses pastels et ses sculptures. Le musée retrace les débuts de l’artiste parisien, quand il peignait des images de bordels pour se consacrer ensuite à des scènes de vie ordinaire, comme les femmes prenant leur bain. « Aimait-il les femmes ? », se demandent souvent des critiques d’art devant ces images si réalistes, parfois crues, du corps féminin. « Sa relation aux femmes est difficile à définir », explique le biographe Roy McMullen au Boston Globe. Il avait en tout cas une immense curiosité qui l’a poussé des années durant à s’immiscer dans leur intimité.
« Jusqu’à présent, le nu avait toujours été représenté dans des poses qui supposent un public. Mais mes femmes sont des gens simples. Je les montre sans coquetterie, à l’état de bêtes qui se nettoient », déclarait Edgar Degas. Misogynie pour certains, souci du réalisme pour d’autres. Rendez-vous à Boston pour vous faire votre opinion.
Informations pratiques :
Degas and the Nude – du 9 octobre au 5 février 2012 au Museum of Fine arts de Boston. Visiter le site ici pour infos et directions. Lire ici la présentation du Musée d’Orsay ici
Yves Saint Laurent, sous toutes les coutures
Il a osé mettre la femme en pantalon. Héritier de Chanel, il a été le dernier couturier a avoir vécu l’âge d’or de la mode parisienne, qu’il s’appliquera à dépoussiérer dans les années 60. Ces pièces les plus fameuses sont désormais intemporelles. Je suis? Je suis? Yves Saint Laurent ou “YSL”, trois lettres gravées au fronton du patrimoine national…et international.
Classicisme et transgression : deux thématiques d’apparence contradictoires mais qui n’en demeurent pas moins essentielles pour comprendre l’univers créatif d’Yves Saint Laurent. Elles serviront de points d’appui à la conférence de Laurent Cotta, Historien de l’Art et de la Mode, commissaire d’exposition au Musée de la Mode de Paris depuis 2002. Il dévoilera les secrets d’un génie incontestable et incontesté de la Haute-Couture, qui, en libérant les lignes, libéra la femme. Rien que ça.
Yves Saint Laurent, Classicism & Transgression, Fashion Institute of Design and Merchandising, 919 South Grand Avenue, Los Angeles, 90015, de 6pm à 7pm. Pour plus d’infos, visiter le site de l’Alliance francaise ici
Gratuit sur réservation : [email protected]
Virus et épidémies au Consulat de France
Avez-vous vu « Contagion » ? Le film de Steven Soderbergh raconte un monde confronté à une pandémie dévastatrice. La réalité peut-elle dépasser la fiction ? Une telle pandémie est-elle envisageable dans le monde réel ?
C’est pour tenter de répondre à ces questions que le Consulat de France organise ce lundi 31 octobre 2011 à 18h30 une conférence sur les nouvelles épidémies. L’occasion aussi de faire le point sur l’avancée des recherches épidémiologiques et sur les réponses apportées par les Etats face à de telles menaces. Le sujet est d’autant plus brûlant que ces dix dernières années ont vu émerger de nouveaux virus comme le Sida, le Sars, le H1N1 et la grippe aviaire… Dans un contexte de mondialisation, ces virus mortels peuvent se propager rapidement.
Seront présents pour en parler:
– Dr Adolfo Garcia-Sastre, professeur en microbiologie à la prestigieuse Mount Sinai School of Medecine de New York et co-directeur du Global Health and Emerging Pathogens Institute ;
– Bruno Chomel, professeur spécialiste de santé publique à l’UC Davis School of Veterinary Medecine et co-rédacteur en chef de Veterinary Research.
Une réception suivra la conférence.
Infos pratiques:
Conférence « Contagion : from Fiction to Reality : H1N1, E Coli, BSE, SARS … Are we armed against new Pandemics ? » Consulat général de France – 934 Fifth Avenue New York, NY 10021 (entre 74th et 75th Streets). Lundi 31 octobre 2011 à 18h30. Entrée gratuite. Réservation par email : rsvp.new-york [email protected]
Tinariwen, un son venu d'ailleurs
Tinariwen, littéralement “ceux du désert”, c’est l’histoire de trois ex-combattants touaregs qui décident dans les années 80, de déposer les armes pour prendre la guitare.
Le résultat est surprenant: savant mélange de blues et de musique traditionnelle, leurs mélopées vibrantes célèbrent la rébellion d’un peuple en exil, opprimé depuis des générations. Pas de préparations, pas de répétitions, pas de balance : leur musique est avant tout un acte de liberté. À l’écoute en tous cas, difficile de ne pas communier.
Depuis la sortie de leur premier album en 2001, Tinariwen connait un succès retentissant en France d’abord, puis à l’international. À l’instar de Fela Kuti (Niger) ou plus récemment de Tiken Jah Fakoli (Côte d’Ivoire), le groupe fait partie de ceux dont la voix a su s’exporter hors des frontières africaines pour créer une petite révolution mondiale. Dans une salle de concert avec lui, on comprend pourquoi.
Tinariwen, 29 octobre 2011 à 20h au Luckman Fine Art Complex $25-$45.
Smith Street vous sert la soupe
Le froid commence tout doucement à s’installer dans les rues new-yorkaises. Le remède : une bonne soupe. Pour la deuxième année consécutive, « le Festival des Soupes » revient titiller les papilles. L’événement aura lieu ce samedi 22 octobre au cœur du « Restaurant Row » de Brooklyn, Smith Street, entre 13h et 16h. L’idée est originale : elle permet de revisiter les classiques de grand-mère comme la soupe à la citrouille, mais aussi de découvrir des soupes venues d’ailleurs comme la fameuse soupe indienne « mulligtawney » ou encore la « gumbo » et l’« avgolemono » (soupe grecque). Les bols de soupes seront servis en face de certains restaurants de la rue.
Le festival permettra aussi de mesurer vos goûts (et votre palais) à ceux d’un jury de connaisseurs composé notamment d’Ariane Daguin de D’Artagnan Foods et Chris Schonberger de Time Out NY. Le jury, qui comptera également des locaux et des professionnels, récompensera les meilleures soupes dans les catégories « soupe de viande », « poisson » et « végétarien ».
Attention, l’événement n’est pas gratuit. Des billets seront mis en vente à partir de 13h à l’angle de Smith et President, Smith et Butler, et Smith & Bergen Sts. Coût : $5 pour cinq dégustations, $10 pour 12 dégustations, et, pour les familles avec enfants, $20 pour 27 dégustations. Une partie des fonds récoltés sera destinée au programme culinaire de la « High School for International Studies », un lycée local.
« Festival des Soupes » de 13h à 16h le samedi 22 octobre sur Smith Street. Métro F ou G arrêt Bergen ou Carroll Street.En cas de pluie, la festival à lieu le dimanche 23 à la même heure.
John Rankin, ses monstres et ses déesses
Rankin. Si ce nom vous évoque un film de guerre humide et poussiéreux, alors vous avez tout faux. John Rankin Waddell de son vrai nom, est l’un des plus grands photographes de mode de notre époque. A seulement 45 ans, ce londonien parcourt le monde où il enchaîne les expositions. Et c’est sans compter sur les ouvrages publiés et son implication dans de grandes causes humanitaires.
Ses principales victimes photographiques s’appellent Britney Spears, Kate Moss, Madonna, David Bowie, Björk, Juliette Binoche, Lily Allen, Kevin Spacey… Vous en voulez d’autres ? The Rolling Stones,Vivienne Westwood, Cate Blanchett, Queen Elizabeth II, Tony Blair…Il est aussi l’auteur de campagnes pour quelques grosses enseignes telles que Nike, L’Oreal, Hugo Boss, Levis, Longchamp, H&M, et Coca Cola. Pour le souvenir, c’est lui aussi que Bono (leader du groupe de rock U2) avait entraîné avec lui en 2010 dans la lutte contre le SIDA, afin de sensibiliser l’univers de la mode à la maladie au travers d’une campagne pour Nike « Lace Up Save Lives ».
Figures mi-humaines mi-mythologiques
L’ouverture le 12 octobre de la « Rankin Gallery » sur Melrose Avenue, a attiré les fans de son art à la fois esthétique et dérangeant. Parmi les invités, on pouvait évidemment compter sur l’une de ses muses, la top model Heidi Klum, accompagnée de son époux, le chanteur Seal.
Le travail mis en avant dans cette exposition inaugurale n’a rien à voir avec celui exposé en 2010 à Paris – les admirateurs se souviendront des silhouettes de l’exhibition « Eat Me Naked » où la parfaite Heidi apparaissait nue et dégoulinante de chocolat. Le photographe présente cette fois-ci un univers inhabituel, plus sombre où les modèles sont devenus des personnages mythologiques, où le maquillage archi-travaillé et très proche des effets spéciaux du cinéma vient servir des mises en scènes assez troublantes. Ces figures mi-humaines mi-mythologiques ainsi photographiées, dérangent pour certaines, agacent pour d’autres, mais fascinent à coup sûr. La postproduction numérique vient compléter certains tableaux, et forcent le regard à s’interroger sur la perception de l’image : quelle est la part de réel dans tout ceci ? A vous de juger.
Rankin and Damien Hirst Presen – Myths, Monsters & Legend – Rankin Gallery, 8070 Melrose Avenue Los Angeles – Du 13 octobre au 5 Novembre. Visiter le site de la Rankin Gallery ici
Catherine Millet et Robert Storr au FIAF
L’art contemporain vu par Catherine Millet et Robert Storr: c’est ce que propose le French Institute Alliance française jeudi 20 octobre avec la conférence “The actual lives of Catherine Millet and Robert Storr”. Les deux critiques d’art confronteront leur point de vue sur le sujet. Cette discussion fait partie du festival “Walls&Bridges” dans lequel des penseurs français et américains se rencontrent et échangent leurs opinions.
La Française est l’auteur du livre à succès “La vie sexuelle de Catherine M.” et rédactrice en chef de “Art magazine”. Robert Storr, professeur d’art à Yale, est un célèbre critique américain qui a auparavant travaillé au MoMa. Les deux spécialistes ont joué un rôle majeur dans la transformation de l’art contemporain ces dernières années. De leur rencontre risquent de jaillir des étincelles.
“The actual lives of Catherine Millet and Robert Storr”, le jeudi 20 octobre à 19h30. Alliance française, Le Skyroom: 22 East 60th Street (entre Park Avenue et Madison Avenue). Entrée libre. Voir le site de Walls&Bridges pour plus d’infos
A Brooklyn, un Français et des meubles
“Les Américains n’ont pas le même rapport que nous aux meubles anciens. Ils les transforment sans se poser de question, y ajoutent des dorures ou retirent des finitions. En France, on ne se permettrait jamais de telles extravagances!” Pour Christophe Pourny, un restaurateur français amoureux de New York, il y a tout un monde entre la rénovation française de meubles et celle que l’on pratique outre-Atlantique. Ce spécialiste de la remise en état de meubles anciens habite dans la Grosse Pomme depuis 20 ans et ne se lasse pas de ces clients qui viennent le voir en lui disant: “J’ai un Louis”, sans faire de différence entre Louis XIV, Louis XV, etc… “Pour eux, un ‘Louis’ c’est un terme générique”, s’amuse l’amateur d’art.
Dans son atelier à DUMBO (Brooklyn) on trouve de nombreux meubles d’art en plus ou moins bon état. Une commode dorée allemande du XVIIIème, “pièce unique” aux finitions très recherchées, une table de toilette pour dames du milieu du XIXème ou encore une armoire blanche toute simple, de la période “art déco”. Entouré de ses quatre assistants américains, Christophe Pourny ne chôme pas. “Quand on arrive de France, le plus difficile, c’est de faire son réseau. Il faut connaître les décorateurs, les amateurs d’art… Mais une fois qu’on s’est implanté, le travail ne manque pas: les Américains sont friands du savoir-faire français”, assure-t-il. Venir de France est un réel atout dans le milieu de la restauration américaine, car notre pays reste l’un des meilleurs en la matière. Lorsque Christophe Pourny doit refaire les clefs d’un meuble, il n’hésite pas, il les envoie à Paris.
“Les Français sont mieux formés parce qu’ils ont les meilleures écoles au monde” assure-t-il. Autrement dit l’école Boule, les Arts Décoratifs et les Beaux-Arts. “Je ne comprends pas pourquoi les étudiants dans ce domaine restent en France, où leur métier est souvent considéré comme bêtement manuel. Ici, avec leurs connaissances, ils ont plein de possibilités! Je suis convaincu que pour eux, l’avenir, ce sont les Etats-Unis”, assène notre amateur d’art. D’après lui, il est plus aisé pour un spécialiste des antiquités de s’installer aux Etats-Unis que pour un commercial ou un ingénieur. Lui-même est venu avec un visa de travail puis a obtenu très facilement un visa pour “capacités exceptionnelles dans le domaine des arts”.
Mr Meuble de Martha Stewart
Depuis mai, Christophe Pourny et son équipe rénovent la chambre du Conseil de la mairie de New York, un lieu hautement symbolique. Il ne leur reste plus que les finitions à réaliser: ils se rendront directement à la mairie pour les faire sur place. L’entreprise a restauré des hauts lieux new yorkais. Entre autres, le bureau de Georges Washington -qui est en exposition à la mairie-, ainsi que la chambre dans laquelle réside le Pape lorsqu’il vient à New York. Alors elle est comment, la chambre papale? “C’est très baroque romain, autrement dit jaune et or. Entre chaque venue du pape, on refait sa chambre: on ravive les dorures, on nettoie un peu les meubles…”. A côté de ces prestigieux contrats, Christophe Pourny est également le Monsieur meubles anciens de la célèbre Martha Stewart, qui l’invite plusieurs fois par an dans ses émissions télé et radio.
Les services de Christophe Pourny ne sont pas accessibles à tous: “ce sont des travaux très chers, qui vont de mille dollars jusqu’à plusieurs centaines de milliers de dollars” résume-t-il. Plus chers qu’en France? “Oui, pour la simple raison que les Français n’accepteraient pas de payer ce prix-là. Ils répareraient leurs meubles eux-mêmes”.
Les Américains changent leurs meubles de famille fréquemment
Si les Français sont très attachés à leurs meubles familiaux, les Américains les changent régulièrement. “Dans l’Upper East Side, dès que quelqu’un achète un appartement, il casse tout et décide de tout refaire à neuf”, raconte notre spécialiste. Les riches propriétaires de l’Upper East embauchent alors un décorateur. “En général, ils disent: ‘je n’y connais rien, occupez-vous de tout’, et c’est le décorateur qui prend la maison en charge”, ajoute Christophe Pourny. Le “décorateur tout-puissant” est un phénomène typiquement américain: en France, les propriétaires peuvent engager ponctuellement un décorateur mais il est très rare qu’ils lui laissent carte blanche. “Pour nous Français, cette volonté constante de changement, c’est fou”, raconte Christophe. “Une fois, je n’avais pas encore terminé un appartement que son propriétaire en a trouvé un autre et l’a vendu. L’acheteur suivant a décidé de tout reconstruire à nouveau. J’ai dû détruire les boiseries sur lesquelles je travaillais depuis deux ans et qui n’étaient pas encore terminées!” se souvient-t-il.
Lorsque Christophe Pourny raconte ces anecdotes, il n’est pas vraiment choqué: il est habitué. En un sens, cet esprit de constant renouveau l’amuse. “Il faut savoir se détacher de son travail: je ne changerais pas mes meubles aussi souvent, mais quand mon client me demande de le faire, cela ne me pose pas de problème. Et puis, cela permet d’être plus créatif”, assure notre restaurateur. Qui a trouvé son bonheur aux Etats-Unis: la France, il n’y retournera pas.
Visiter le site de Christophe Pourny ici
Un prix pour soutenir les entrepreneurs français aux Etats-Unis
Top départ pour le 4ème concours annuel du “French-American Entrepreneurship Award”. Les entrepreneurs français qui vivent aux Etats-Unis peuvent déposer leur candidature pour tenter de gagner $10.000. Ce prix récompense le meilleur projet entrepreneurial parmi les candidats. Il a pour vocation à encourager les jeunes Français qui se lancent aux Etats-Unis. Il est mis en place par le Club 600, un groupe d’hommes d’affaires francophones à New York, et la Chambre franco-américaine de commerce.
En plus de la bourse, le gagnant du concours pourra bénéficier pendant un an des conseils d’une équipe dédiée, composée de membres du Club 600 et de la Chambre de commerce. Le gagnant remportera aussi une adhésion d’un an à ces deux organisations. Un bon moyen de réussir à mener à bien ses projets! L’année dernière, c’est la Française Céline Legros qui a remporté le premier prix pour son entreprise « Les canelés de Céline ».
Pour participer au concours, il faut avoir moins de 35 ans et présenter un projet entrepreneurial en phase de pré-lancement ou de lancement. L’entreprise doit être privée et située sur le territoire américain. Les candidats doivent s’inscrire avant le 31 décembre 2011 sur le site internet du concours. Trois finalistes seront nommés le 15 janvier. Ils viendront présenter leur projet le 5 février devant les membres du jury, composé entre autres de Martin Bischoff (Labrador USA), Anne Busquet (AMB Advisors), Emmanuel Cargill (Pernod Ricard USA)… Le grand gagnant sera désigné le 6 février 2012. C’est parti pour la compétition!
Pour plus d’infos et s’inscrire, visiter le site internet
Coup de Rhin aux French Culture Nights
Attention changement d’adresse: cet événement ne se tiendra pas au Haven Lounge comme prévu, mais dans l’Empire State Building, au croisement entre la 5ème avenue et la 33ème rue.
Fan de choucroute et de flammekueche? Mercredi 19 octobre, à partir de 18h30, les French Culture Nights vous convient à une soirée spéciale Alsace. Au menu, vin et plats de la région, dont la traditionnelle choucroute. Les amuse-bouches seront cuisinés par le restaurant le Bec Fin, et le plat principal par Provence en boîte (vive le dialogue provencalo-alsacien !)
Des artistes alsaciens seront à l’honneur : la peintre Patricia Wersinger présentera ses oeuvres. Présentes également, les photographes Capucine Bourcart, qui exposera ses clichés d’Inde, et Sophie Schirch, ainsi que la décoratrice d’intérieur Isis Delomez.
Les non Alsaciens sont également les bienvenus. La chanteuse d’opéra californienne Jordan Gumucio chantera pour le public des morceaux alsaciens. Le DJ (lyonnais) Max Layn sera lui aussi de la partie. Il ne manquera plus que les cigognes…!
Alsatian night, mercredi 19 octobre de 18h30 à 01h. Empire Room, Empire State Building, 350 5ème avenue, au croisement avec la 33ème rue. L’événement est gratuit si vous vous inscrivez ici avant 16h le mercredi 19 octobre. Si vous voulez manger, c’est $15 par personne avec repas en vous incrivant ici. Sur place, l’entrée sera à $20 avec repas ou $10 sans repas.