Un quart de siècle, ça se fête. Pour son 25ème anniversaire, l’opéra de Los Angeles ouvre ses portes au public. Le 5 novembre, l’opéra proposera au public de nombreux spectacles et animations gratuits pour découvrir les différentes facettes de ce haut lieu culturel.
Et il y en aura pour tous les goûts: pour les enfants de 4 à 10 ans, un atelier de création de marionnettes ou de décoration de cartes postales. Des somptueux costumes d’artistes seront visibles de plus près. Ces habits de lumière, ainsi que tous les autres accessoires et décors qui transforment la scène en monde magique, feront l’objet d’une présentation.
Pour initier les enfants à l’opéra, vous pourrez également les amener à l’atelier Sing Out Loud. Cet atelier interactif a pour but d’enseigner à des enfants de 4 à 10 ans et à leurs parents les bases de l’opéra. De nombreuses projections sont aussi au programme. Entre autres, la Traviata, un opéra écrit par Verdi et interprété en 2006 par l’opéra de Los Angeles.
Los Angeles Opera, au 135 N. Grand Avenue. Journée portes ouvertes de 9h30 à 17h le 5 novembre. Site ici
– Ateliers de créations de marionnettes et de cartes postales pour les enfants: de 9h30 à 14h45, à Eva and Marc Stern Grand Hall, Hope Street side.
– Présentation des costumes et des décors, à 10h30 et 15h30, 3rd Floor Lobby.
– Atelier Sing Out Loud, à 11h45 et 13h30, Founders Room. Attention: pour cet atelier, les places sont limitées, il faut donc réserver à l’avance au (213) 972-8001 pour $1.
– Projection de la Traviata, à 16h, Downstairs Green Room
Voir le programme complet ici
Dans les coulisses de l'opéra de Los Angeles
Marine Le Pen: "Les Français à l’étranger restent Français"
French Morning : Vous rencontrez les Français de New York vendredi. Qu’allez-vous leur dire?
Marine Le Pen : Je dois d’abord leur faire un état de la situation en France, des perspectives de cette élection présidentielle, la voie dans laquelle la France est aujourd’hui tournée, les problématiques qui sont celles de l’Union européenne et les choix qui sont proposés. Il n’y en a pas cinquante: il y a le choix de l’UMP et du PS avec l’intégration européenne et une cure d’austérité extrêmement lourde à la clé. Ou l’autre choix économique que je défends depuis des années. Cela intéresse les Français des Etats-Unis car un jour ils rentreront peut-être en France. Il est nécessaire que nous en parlions.
FM : Votre objectif à terme est-il qu’ils reviennent en France ?
MLP : Mon objectif est de leur demander de voter de telle manière que les Français qui restent en France puisse le faire dans les meilleures conditions possibles. Je ne veux pas que les Français restent coincés en France. Je voudrais que la France soit un lieu où il fait bon vivre. Or aujourd’hui, c’est un lieu où il est de plus en plus difficile de vivre correctement. C’est très bien d’avoir la possibilité d’aller vivre à l’étranger, mais il ne faudrait pas être contraint de le faire. Or, je m’aperçois que beaucoup de jeunes français s’expatrient non pas parce qu’ils en ont le désir, mais parce qu’ils pensent que c’est la meilleure manière de pouvoir se construire une meilleure vie. C’est inquiétant. Tous les Français à l’étranger restent Français. Ils ont une parcelle de responsabilité dans ce que notre pays va devenir et les contours qu’il va avoir pour nos compatriotes qui vivent en France.
FM : Pour l’heure, la gratuité de l’enseignement dans les établissements français à l’étranger est réservée aux classes de niveau lycée. Souhaitez vous que ces mesures de gratuité soient étendues ?
MLP : Les Français devraient pouvoir envoyer leurs enfants gratuitement dans les établissements français à l’étranger. Ca me parait correspondre à l’importance que j’accorde à l’influence de la pensée, la culture et l’identité française. Et à l’égalité entre les citoyens. Les Français qui vont à l’étranger le font de manière transitoire. Il faut qu’ils aient les mêmes possibilités en matière d’éducation et d’enseignement pour leurs enfants que les Français en France.
FM : Ca ferait peser un poids énorme sur le budget de l’Etat, qui devra prendre en charge cette gratuité.
MLP : La vie politique, c’est être capable de faire des choix. Ca me parait être un choix qui doit être fait. Je suis souvent amenée à critiquer le gaspillage de l’Etat français dans toute une série de domaines. Il ne me semble pas que cette mesure soit un gaspillage. Bien au contraire, c’est un investissement.
FM : En temps de crise, les citoyens français à l’étranger doivent-ils être imposés, comme l’a réclamé le député socialiste Jérôme Cahuzac l’an dernier ?
MLP : C’est l’inverse de toutes les règles qui s’appliquent depuis des décennies. C’est un problème anecdotique. Comme d’habitude, le PS est dans le symbole. Mon gros problème est de faire payer des impôts en France aux multinationales françaises. Pour moi, ça me parait être la priorité. Le bénéfice consolidé, les règles régissant les grands groupes font qu’une boite comme Total qui fait 10 milliards d’euros de bénéfices paie « zéro »en France. La priorité est là. Pour le reste, si la situation de la France s’aggravait, si les économies que je compte faire n’étaient pas suffisantes, je pourrais revoir mon jugement. Mais en l’état, cela ne me parait pas être la priorité.
FM : Sur quels points la France de Marine Le Pen pourrait s’inspirer des Etats-Unis ?
MLP : Parmi les aspects positifs, il y a un système de gouvernance qui fait que les dirigeants se demandent, dans les solutions qu’ils doivent trouver, quel est l’intérêt des Etats-Unis. Il faudrait rapidement l’importer en France (…) La méritocratie, encore une valeur très forte aux Etats-Unis, est indubitablement en voie d’affaiblissement en France. Le patriotisme américain aussi est une valeur forte alors que le lien de l’individu à la nation s’affaiblit en France.
En revanche, aux Etats-Unis règne la loi de la jungle. C’est l’ultra libéralisme auquel je n’adhère pas. Je suis pour un Etat fort, stratège. En France, l’Etat a un rôle à jouer. Celui-ci ne doit pas aller contre la liberté économique, mais réguler les abus de l’économie ultra libérale. Ici, ce sont les plus forts avant, et tant pis pour les autres. J’ai une vision beaucoup plus sociale que cela. Il y a enfin toute la remise en cause du modèle ultra libéral, mondialiste, la financiarisation de l’économie qui est en train de tuer l’économie réelle. Modèle auquel nos dirigeants se sont soumis d’un seul homme et qui est en bout de course.
FM : Il y a quelques jours a fait surface sur le web une vidéo d’archive de votre père. On l’entend y dire que c’est un « honneur » d’être comparé à Ronald Reagan. C’est une comparaison à laquelle vous ne souhaitez pas être associée ?
MLP : La libre économie comme celle que voulait Ronald Reagan s’exprimait dans des frontières. Le problème aujourd’hui est la disparition des frontières. Elle a transformé le libéralisme en ultra libéralisme avec tous les inconvénients du libéralisme sans en avoir les avantages. Je suis pour l’économie libre, la libre- entreprise mais dans le cadre de frontières avec un protectionnisme raisonné et intelligent. Comme les Etats-Unis. Or, nous, dans le cadre de l’Union européenne, nous n’avons plus aucune protection à nos frontières et notre économie est en train d’être mise à genou par une concurrence déloyale contre laquelle on refuse de se réarmer. C’est donc difficile de comparer la situation actuelle à celle d’il y a 25 ans quand chaque pays protégeait ses frontières et déterminait la défense de ses intérêts. Aujourd’hui, on va vers le moins disant social et on réclame aux pays occidentaux de revenir à l’âge de pierre économique, de vivre comme les Chinois pour concurrencer la Chine.
FM : Beaucoup de Français ici ont la double-nationalité. Le Front national est historiquement contre. N’êtes vous pas en décalage avec les Français de l’étranger là-dessus ?
MLP : Je ne crois pas logique de déterminer l’avenir de deux pays en même temps. On a qu’une seule nationalité, ce qui n’empêche pas de la vivre à l’étranger pendant 20, 30 ou 40 ans. Il y a des doubles nationalités qui posent problème. Les Etats-Unis ne sont pas concernés, mais j’avais proposé qu’on puisse conserver la double nationalité quand celle-ci était européenne.
FM : N’y a-t-il pas aussi un décalage fondamental entre la mentalité de l’expatrié, immergé quotidiennement dans une autre culture, et l’identité française exclusive dont le Front national fait la promotion ?
MLP : La culture française et la culture américaine sont profondément différentes car leur histoire est différente. Les Etats-Unis se sont construits par l’immigration. La France a 2 500 ans d’histoire. La plus belle chose à apporter au monde, c’est soi même. Encore faut-il rester soi-même. Et la France n’est plus elle-même. C’est une perte pour le monde entier. On dit souvent que les Etats-Unis sont un pays multiculturel, c’est faux. C’est un pays uni culturel. Le rapport entre les individus et la nation est très spécifique. Les étrangers se fondent dans la culture américaine. C’est ce que j’attends de ceux qui arrivent en France : qu’ils se fondent et s’assimilent.
Propos recueillis par Alexis Buisson
Rencontre entre Marine Le Pen et les Français de New York, vendredi 4 novembre à 16h au United Nations Millenium Plaza Hôtel (1 United Nations Plaza, sur First Avenue)
Le futur "cab" de New York en avant-première
Finies les berlines 4 portes aux suspensions douteuses, place au minivan familial ! Les nostalgiques des pittoresques Ford jaunes qui inondent les rues de New York pourront toujours pleurer. Heureux élu d’une compétition lancée en 2008, le minivan Nissan NV200 remplacera progressivement tous les taxis Ford Crown Vic’, Ford Escape et Toyota Sienna en circulation. Treize mille véhicules seront introduits à partir de 2013 pour remplacer, pour dix ans, la totalité de la flotte actuelle.
Jusqu’au 5 novembre, un prototype immobile du futur cab new-yorkais est installé au croisement de Broadway et de la 5th Avenue. Il permet au public de tester par lui même le confort du véhicule en avant première. Esthétiquement, c’est encore flou, puisque la carrosserie n’est visible qu’en images (la voiture est dans un caisson). De ce qu’on nous avons constaté, son design ne brille pas par l’originalité. Il s’agit d’un minivan classique. Ni plus ni moins.
En ce qui concerne le confort intérieur – après tout, c’est ce qui intéresse en premier lieu les usagers que nous sommes – le progrès est net : plus de place pour les jambes, de la lumière aux pieds pour faciliter le repérage d’objets oubliés, une prise 12V. Et ce qu’on appréciera par dessus tout : un large toit vitré. Plus besoin de se tordre le cou pour admirer les buildings. Le véhicule dispose également d’un écran tactile, mais ce n’est pas une nouveauté. En revanche, côté équipements, le NV200 souffre de quelques graves manquements, notamment l’absence de rampe d’accès pour les handicapés.
La recherche pour le nouveau taxi new-yorkais débute en 2007, lorsqu’est annoncée la fin de la production par Ford du modèle Crown Victoria. La ville de New York lance alors le projet “Taxi of Tomorrow”. Membres de l’administration Bloomberg, représentants des conducteurs de taxis et des usagers se réunissent pour plancher sur le modèle et invitent designers et constructeurs automobiles à soumettre leurs propositions. A la clé: un éventuel contrat de 10 ans.
En novembre dernier, trois finalistes sont sélectionnés : Ford, le turc Karsan et Nissan. C’est finalement Nissan qui l’emporte. Le NV200 s’est vu décerné en 2010 le Prix de l’utilitaire de l’année. Déjà bien implanté sur le marché européen et asiatique, il est apparu « conforme » aux « besoins très particuliers de New York », selon le maire Michael Bloomberg.
Pour tester le “Taxi of Tomorrow”, rendez-vous jusqu’au 5 novembre à Madison Square Park.
En photo : Renata, utilisatrice du “taxi de demain”. Credits photo: Lisa Beaujour.
Marine à Washington
Sur le papier, le premier jour de la visite officielle de Marine Le Pen aux Etats-Unis avait tout d’un déplacement normal pour un politique en campagne : rencontre avec des élus démocrates et républicains, avec un membre de la communauté noire et un membre de la communauté juive. Finalement, le planning s’est révélé plus … singulier. Tourisme, courses-poursuites, rencontres mystérieuses et rendez-vous rapides ont rythmé la journée de la candidate
Course poursuite au petit matin
La présidente du Front National débute sa journée en s’engouffrant dans un énorme 4×4 aux vitres fumées. Au passage, elle essaie de semer les journalistes qui la suivent en grillant quelques feu rouges. Nos confrères ont ainsi dû effectuer une véritable « course poursuite » dans la capitale, Washington DC, pour ne pas la perdre. Le jeu en vaut-il la chandelle ? Car Marine Le Pen débute sa journée en faisant … du tourisme. Elle visite le Washington Monument, le Mémorial de la Seconde Guerre et celui de Lincoln en face du Capitole. Un communiqué la veille évoquait une visite au Musée de l’Holocauste, mais celle-ci n’a pas eu lieu faute de temps, a signalé Mme Le Pen à l’Associated Press.
Elle poursuit sa journée en déjeunant au « National Republican Capitol Hill club », un cercle privé où se réunissent les Républicains de Washington. Elle y retrouve Richard Hines, un lobbyiste, représentant du mouvement Sharia-Free, qui se bat contre la menace de la charia aux Etats-Unis, ainsi que William Murray, président de la Religious Freedom Coalition, un groupe de soutien aux chrétiens dans les pays communistes et islamiques.
Ron Paul, le revenant
Ron Paul, représentant de l’aile libertaire du Parti républicain, chouchou du Tea Party, ne devait pas recevoir Marine Le Pen. Il l’a finalement accueillie. Elle s’est introduite dans son bureau, poursuivie par les journalistes. Mais la candidate a du l’attendre trois quarts d’heure, seule : Ron Paul était en train de voter à la Chambre. La rencontre dure 10 minutes, montre en main avec un interprète. A la sortie, Marine Le Pen annonce avoir échangé sur « leurs points communs et notamment le retour à l’étalon d’or ». Elle termine sa journée par une rencontre avec Joe Walsh, représentant républicain du 8ème district de l’Illinois. Elu du Tea party, il est accessoirement célèbre pour devoir des milliers de dollars d’arriérés en pension alimentaire. La patronne du FN ne rencontrera finalement aucun élu démocrate. Le parti frontiste avait bien contacté Dennis Kucinich, un représentant démocrate de l’Ohio, mais « la demande d’entretien a été faite à la dernière minute et çela n’a pas été possible pour des questions d’emploi du temps », explique l’attachée de presse du démocrate.
Des “pressions”
La difficulté à rencontrer des personnalités politiques américaines s’expliqueraient, selon Mme Le Pen et son entourage, par « les pressions » exercées par la presse française, le gouvernement et même la presse américaine. “Le gouvernement français est très agacé par ma venue aux Etats-Unis. Il cherche donc à en minimiser l’impact” explique Marine Le Pen. Elle affirme que« Nicolas Sarkozy est beaucoup plus inquiet de mes faits et gestes qu’il ne veut bien le dire ». De plus, elle se dit « harcelée » par la presse française qui serait « agressive » à son égard. « Je pensais que les États-Unis étaient un pays libre, mais je m’aperçois que le politiquement correct fait des ravages même ici, et que la pression de la presse semble être un élément perturbant. » A 8 heures du matin, ce jeudi, elle était dans le train pour New York, pour de nouvelles aventures.
Le FIAF lance sa maternelle
La nouvelle fera plus d’un heureux en culotte courte (ou plutôt ses parents): le French Institute Alliance Française (FIAF) a officiellement annoncé, le 25 octobre dernier, l’ouverture d’une maternelle (ou « Pre-school ») pour la rentrée 2012 dans ses locaux de Midtown. Deux sections – petite et moyenne (3 et 4 ans) – de 14 places chacune, seront proposées.
« En l’espace de six ans, notre public enfant a augmenté d’environ 60%. On a senti une vraie demande de la part du public new-yorkais et international pour l’apprentissage du français, indique Emmanuel Lainé, directeur du Centre de langue du FIAF. Sur le public très jeune, entre un et cinq ans, les parents nous ont régulièrement demandé si nous avions des classes de maternelle pour pouvoir offrir une éducation beaucoup plus complète en français, ou si nous avions l’intention de créer une école. »
Cette ouverture prouve que la petite enfance est bel et bien la nouvelle frontière de l’éducation française à New York. Ces dix dernières années, plusieurs structures bilingues ou multilingues dédiées aux moins de cinq ans ont vu le jour. C’est le cas du Petit Paradis, du Jardin à l’Ouest et de La Petite Ecole dans l’Upper East Side, ou encore du Language and Laughter Studio dans le quartier de Carroll Gardens à Brooklyn. Le Lycée français, le Lyceum Kennedy, la International School of Brooklyn (ISB) et l’Ecole internationale ont tous ouvert des niveaux Pre-school.
Préparation aux établissements bilingues et internationaux
Emmanuel Lainé précise que la future maternelle du FIAF n’a pas vocation à être une « garderie ». Les enfants suivront un programme basé sur des philosophies et contenus pédagogiques français et américain. Pendant les cours – trois heures par jour pendant cinq jours – les enfants réaliseront des travaux collectifs ou individuels. Les maths, les sciences et les arts seront au programme, de même que des activités de « motor skills » qui mettront l’accent sur développement du bien-être, la gestion du corps et l’appropriation de l’espace. Les cours seront intégralement en français mais les enfants seront aussi exposés ponctuellement à d’autres cultures et langues. « L’objectif est de pouvoir donner à ces enfants des bases très solides en français, en termes de compréhension et de prononciation, et de leur permettre d’intégrer une école française bilingue avec un bagage de connaissances académiques solides et en maîtrisant une autre langue. »
Réunions d’information:
Mercredi 2 novembre, de 10–11:30am
Mercredi 9 novembre, de 10–11:30am
Mercredi 16 novembre, de 10–11:30am
Mercredi 30 novembre, de 10–11:30am
Mercredi 7 décembre, de 10–11:30am
RSVP à [email protected] ou 646-388-6694
Des visites individuelles sont également possibles.
Pour plus d’informations, visiter le site ici
Photo: crédit FIAF
Prédisez votre humeur au MoMA
Quand la réalité dépasse la fiction… L’exposition Talk to Me, au MoMa, présente une machine qui prédit les comportements et les émotions. Si vous décidez de tuer quelqu’un, la machine “Happy life” le saura à l’avance. Pour un peu, on se croirait dans Minority Report, le film dans lequel Tom Cruise arrête les meurtriers avant qu’ils ne commettent leur crime. Elle peut également prévoir les émotions en se basant sur les expressions du visage des personnes qu’elle a en face d’elle.
Happy life est un objet parmi les nombreux dont recèle l’exposition Talk To Me. C’est la dernière semaine pour la voir, puisqu’elle se termine le 7 novembre. Vous y découvrirez également “The Messenger”, un enregistreur au look futuriste qui transmet via satellite vos prières à des lieux de culte à travers le monde, de manière à quantifier les besoins physiques et spirituels de l’humanité. Rien que ça. L’exposition présente aussi un réveil biologique artificiel qui informe une femme quand son corps est prêt à concevoir un enfant.
Talk to me, jusqu’au 7 novembre, au MoMa. 11 West 53th street (entre la 5ème et la 6ème avenue). Plein tarif: $25. Fermé le mardi, ouvert de 10h à 17h30 tous les jours sauf le vendredi, ouvert de 10h à 20h.
L'Alliance Française inaugure sa médiathèque
Les rats de bibliothèque amoureux de la langue de Molière vont se régaler. L’Alliance Française de Los Angeles ouvre jeudi sa médiathèque francophone. Au total, 2.580 ouvrages qui attendent sagement d’être dévorés. Romans, livres historiques, essais, littérature enfantine. Sélection d’auteurs belges, québécois et suisses … Il y en a pour tous les goûts et tous les âges. « Nous avions une importante demande de la part d’expatriés et de membres de l’Alliance qui nous réclamaient sans cesse des livres », explique la directrice Wendy Wilimovsky.
La nouvelle médiathèque comble un manque important dans la Cité des Anges Difficile en effet de trouver des ouvrages en français, mis à part dans les bibliothèques municipales, où l’offre s’avère toutefois limitée. Quant à la dernière librairie francophone de LA, « La Cité des Livres » sur Westwood Boulevard, il y a longtemps qu’elle a baissé le rideau.
2.000 nouveaux ouvrages et une cinquantaine de DVD
Le projet de médiathèque a démarré il y a un an, lorsque le sénateur Michel Guerry, représentant des Français établis hors de France, a alloué une subvention à l’Alliance Française. « Nous avons racheté les locaux de la Chambre de commerce franco-américaine pour y installer la médiathèque et nous avons transformé la salle dans laquelle se trouvait notre ancienne petite bibliothèque, en bibliothèque pour enfants » explique Sophie Rein, directrice de l’enseignement à l’Alliance. « Nous avons ainsi pu enrichir notre fonds de 2.000 ouvrages et d’une cinquantaine de DVD de films français et francophones ». La médiathèque envisage également de proposer des jeux de société. La collection devrait continuer à grandir « petit à petit », au fil des mois.
Dédicaces, expositions et ciné-club
En plus de sa fonction de salle de lecture (comprenant tables de travail, ordinateurs avec accès à Internet et Wifi gratuit), la médiathèque accueillera des évènements culturels. Book-club une fois par mois, expositions d’artistes tous les deux mois, contes pour enfants, séances de dédicaces par des auteurs francophones (comme lors de l’ouverture jeudi où Pierre Simenon, fils de Georges, viendra présenter son livre « Au nom du sang versé »). Grâce à l’acquisition de deux grands écrans, l’Alliance démarrera également un ciné-club le 3eme jeudi de chaque mois (première séance le 29 novembre prochain avec « La folle histoire d’amour de Simon Eskenazy»). L’équivalent pour les enfants aura lieu le samedi après-midi de 15h à 17h.
N’importe qui peut venir consulter les livres sur place. Pour les membres de l’Alliance, il est également possible d’emprunter des ouvrages pour 15 jours, avec un maximum de cinq livres par personne.
En attendant que le fonds s’agrandisse, la médiathèque accepte également les dons. Avis donc aux bonnes âmes francophiles.
Informations pratiques : Alliance Française de Los Angeles, 10390 Sante Monica Boulevard, Suite 120 – jeudi 3 novembre de 17h30 à 19h. Réservation: [email protected]
La France en crise, l'art français en forme et Carla en jogging
C’était en novembre 2007. Time Magazine publiait un article sur la mort de la culture française. Controverse. Pour l’hebdomadaire, le financement public français de l’art et de la culture sapait la créativité de nos artistes.
Avance rapide. Quatre ans plus tard, cette critique est-elle toujours d’actualité ? Pas pour le New York Times du 28 octobre. “Paris regagne une partie de son aura perdue dans le monde de l’art”, titre le journaliste Nicolas Hartvig. La preuve: le succès de la FIAC (foire internationale de l’art contemporain) qui se déroule à Paris. Pour le journaliste, cette foire est “une opportunité pour les artistes français d’apparaître sur la scène internationale“. Le New York Times parle de succès car de très importantes galeries, qui avaient longtemps été absentes de l’événement, y participent aujourd’hui, ainsi que de grands artistes.
Le journaliste s’attarde sur la description des musées français, en particulier le Palais de Tokyo. Son directeur, Marc-Olivier Wahler, donne “carte blanche” aux artistes qui chamboulent la logique qu’il a mise en place. “C’est un véritable tremplin pour les jeunes artistes”, s’enthousiasme le journaliste, avant d’écrire: “le monde de l’art français émerge enfin de son image “franco-française” dont il a longtemps souffert”. Le journaliste cite Marc-Olivier Wahler qui affirme qu’il y a quelques années, les artistes français refusaient de révéler leur nationalité aux acquéreurs potentiels. “Maintenant, cette période est révolue”assure Mr Walher. Le Palais de Tokyo n’est pas le seul édifice à fasciner le journaliste: le centre artistique le Centquatre l’impressionne également. “Son directeur, José Manuel Gonçalves, est arrivé il y a à peine un an avec la philosophie “faites maintenant, analysez plus tard” dans ce pavillion rénové qui accueille des concerts et dans lequel le public peut jouer au basket ou répéter une pièce de théâtre”, écrit-il. Pour lui, le programme du Centquatre est “vaste”, ses visiteurs “jeunes”. On l’aura compris, pour le journal, l’art contemporain a de beaux jours devant lui à Paris.
La journaliste Célestine Bohlen, toujours dans le New York Times, exprime la même idée dans un article sur l’ouverture de la FIAC. “L’euro se débat mais le marché de l’art fleurit”, titre-t-elle. La journaliste met en perspective la crise de l’économie française avec la bonne santé de son marché artistique. “L’ambiance était très enjouée au Grand Palais pour l’ouverture de la 38ème édition de la Foire Internationale de l’Art Contemporain, alors même que les leaders européens s’agitaient désespérément pour tenter de sauver leur monnaie commune“, écrit-elle. D’après Célestine Bohlen, les ventes ont été rapides et très bonnes à la FIAC. La journaliste raconte que la galeriste Nathalie Vallois a été surprise de vendre aussi vite ses pièces les plus importantes, deux sculptures de l’Américain Richard Jackson d’une valeur de 95.000 euros chacune. “Nous étions inquiets de l’atmosphère générale en Europe (…), mais peut-être que nous sommes dans une bulle” a confié la galeriste.
La France, géant économique blessé
En revanche, la presse américaine se veut moins positive quant à la situation économique de la France. Cette semaine, notre pays revêt une fois de plus les habits de géant économique blessé. Le journaliste William Horobin, du Wall Street Journal, décrypte la baisse de la consommation des ménages français au mois de septembre 2011. D’après lui, cette baisse inattendue“prouve que la deuxième économie européenne fait face à un défi de plus en plus difficile à relever pour diminuer ses déficits et garder sa notation triple A”. Pour le journaliste, les dépenses des consommateurs sont le plus gros moteur de l’économie française. En septembre 2011, ces dépenses ont baissé 1,3% par rapport à septembre 2010, d’après le Wall Street Journal. Une baisse à laquelle les économistes ne s’attendaient pas.
Le journaliste rapporte que, lors de son discours télévisé le 27 octobre, Nicolas Sarkozy a promis des mesures d’austérité.“Les engagements français sont surveillés de près par les marchés” écrit William Horobin. Pour lui, la réduction de déficits français est cruciale non seulement pour l’Hexagone, mais également pour la zone euro: “si la France perdait son triple A, c’est tout le renflouage de l’Europe qui serait remis en question”, écrit William Horobin.
Stéphane Hessel, guru des Indignés de Wall Street
Stéphane Hessel, maître à penser du mouvement Occupy Wall Street ? C’est ce qu’affirme le journaliste William D. Cohan sur le site d’information Bloomberg News. D’après lui, le manifeste français « Indignez-vous » est ce dont a besoin le mouvement pour s’unir et survivre. “Il pourrait se révéler utile pour le mouvement Occupy Wall Street qui continue à chercher sa voix et sa raison d’être”, écrit le journaliste. D’après lui, Stéphane Hessel exhorte ses lecteurs à regarder autour de soi ce qu’ils trouvent inacceptable, à s’allier avec d’autres personnes qui partagent le même point de vue, et à ensuite faire pression sur le gouvernement via le vote. “Les révoltés de Wall Street suivent les conseils de Stéphane Hessel à moitié” pour William D. Cohan, qui fait ainsi référence au fait qu’ils ne servent pas pour l’instant du système politique. “A New York, le groupe s’est montré assez résistant pour rester dans Zuccotti Park (…) et attirer l’attention des politiciens et des médias”, écrit le journaliste. Il ajoute: “le mouvement doit maintenant transformer ses nombreux soutiens et sa frustration en action politique, comme le suggère Hessel”.
Carla Bruni en jogging
Pour le Huffington Post, avec le nouveau bébé présidentiel, Carla Bruni a totalement changé de look. La journaliste Ellie Krupnick commence son article de manière plutôt acerbe, en assurant que Carla Bruni n’avait qu’une hâte: accoucher, pour“reprendre sa vie française chic, qui consistait en grande partie à fumer et à boire”. Mais la journaliste assure que Carla Bruni-Sarkozy n’est pas retournée à ses tenues glamour: elle s’est transformée en maman-poule. Pour preuve de ses affirmations, Ellie Krupnick décrit la tenue que portait la Première Dame de France lors d’une récente promenade à Versailles: un pantalon de jogging, une veste zippée et des cheveux décoiffés. “Il faut également noter que le président Sarkozy s’est adapté à cette tenue avec un pull de sport jeté sur les épaules”, ajoute la journaliste. Qui s’attendrit finalement: “Ce n’est peut-être pas son habituel style Christian Dior, mais on doit avouer qu’on adore le nouveau style maman négligée de Carla”. Ouf, notre Première Dame a passé son examen de mode haut la main!
Art, cuisine et business: la French Week Miami commence
La French Week Miami prend de l’ampleur. De dix jours en 2008, cette “semaine” française s’étale désormais sur presque… un mois. Du 3 au 23 novembre prochains, une trentaine d’événements axés culture et économie se dérouleront dans une multitude de lieux : institutions culturelles, hôtels ou encore restaurants de la ville.
Créé à l’initiative de la French-American Chamber of Commerce (FACC) de Floride, en collaboration avec le Consulat de France et l’Alliance Française, ce festival vise à “inviter les Américains et les autres communautés de Miami à s’intéresser à la culture française” explique Christophe Maincourt, directeur de la FACC de Floride. En poste depuis deux mois, Mr Maincourt a pris la succession de Jacques Brion, après avoir passé dix ans à Miami comme PDG du Groupe Cartier pour les Etats-Unis et l’Amérique Latine.
Côté culture donc, plusieurs expositions auront lieu, dont “Tour de France/Floride, artistes contemporains de France dans les collections privées de Floride” au Forst Art Museum. Le travail de Laurent Grasso, plasticien et vidéaste, sera visible au Bass Museum. Il y aura aussi du cinéma avec notamment des projections de “Gainsbourg, vie héroïque” ainsi qu’une French Comedies Night. Un programme riche et diversifié qui comprend aussi musique (notons tout particulièrement un concert du groupe touareg Tinariwen ) et de la gastronomie.
Pour la deuxième année consécutive, le public est invité à participer à la French Spice. Du bistro au resto gastro, cet événement associe les meilleurs restaurants français de Miami (La Palme D’Or, La Crêpe Bistro, Le Provençal…) pour proposer des déjeuners et des dîners à prix incitatifs. “Un vrai succès, assure M. Maincourt, tant du coté des restaurateurs que du côté du public.”
Si la French Week Miami réveille les appétits, elle stimule aussi les affaires. A ces rendez-vous “récréatifs”, souligne le directeur de la FACC, s’ajouteront des rendez-vous “pro” (dont certains exclusivement réservés aux membres de la Chambre de commerce): une série de conférences se tiendra à l’Université de Miami et l’on parlera Parternship France / Etats-Unis et crise de l’euro lors d’un déjeuner-débat en présence de l’Ambassadeur de France Pierre Vimont, le 22 novembre.
“Miami est encore une ville en devenir qui n’a pas atteint sa pleine maturité” souligne le directeur de la FACC. “Si elle fait figure d’El Dorado, la réalité des affaires aux Etats-Unis est souvent plus complexe qu’on ne le pense“. A travers cette French Week, la FACC s’est donc aussi donnée pour mission d’accompagner, de soutenir et d’informer les créateurs d’entreprises français.
Interrogé sur son mandat, Christophe Maincourt souhaite “développer les liens et les échanges avec d’autres chambres de commerces notamment européennes ou locales” mais aussi “ inviter deux fois par an un dirigeant d’une société française ou un représentant du gouvernement français, de passage à Miami, pour partager des informations stratégiques indispensables au monde des entreprises” poursuit-il.
En attendant de connaître le nom de ce futur invité d’honneur, le public pourra toujours participer le 20 novembre à la French Week Golf Cup. Une nouveauté pour cette 4eme French Miami Week dont les bénéfices seront reversés à une association.
Pour plus d’informations, visiter le site ici
Bilinguisme et langues d'héritage au Lycée français
Avis aux amateurs de bilinguisme. Divers acteurs du monde de l’enseignement bilingue et des langues dites d’héritage se réuniront au Lycée français samedi 5 novembre. Ils feront le point sur les initiatives en cours dans le domaine en France et aux Etats-Unis et s’interrogeront sur les liens entre langues d’héritage et cohésion sociale. La conférence, intitulée “Heritage Languages and Social Cohesion”, est organisée par le French Language Heritage Program, un programme de la fondation French American Cultural Exchange (FACE) soutenu par l’Ambassade de France et qui vise à reconnecter des enfants de francophones aux Etats-Unis avec leur culture d’origine, à travers l’enseignement de la langue française.
Trois panels seront organisés pendant la journée, la première de ce type organisée par Heritage et ses partenaires:
– Recherche sur les langues d’héritage et cohésion sociale. Participeront : Marie-Michelle Monéreau-Merry et Olga Kagan (National Heritage Language Resource Center à l’unviersité de Californie), Joy Kreeft Peyton (Center for Applied Linguistics à Washington DC), Christine Hélot (Universite de Strasbourg) et Ana Roca (Florida International University)
– Communautés, cultures d’héritage et intégration: Plusieurs francophones parleront de la manière dont ils vivent leur héritage dans un contexte américain. Participeront: Fleuriot (Haitian Americans in Action), Julia Schulz (FrancoAmericans, Maine), Assetou Sy (centre culturel malien de New York), Janie Luster (The United Houma Nation, Louisiana), Joseph Dunn (Council for the Development of French in Louisiana)
– Initiatives pédagogiques impliquant des langues et des cultures d’héritage. Les participants feront le point sur les projets d’enseignement des langues d’héritage en France et aux Etats-Unis. Participeront : Magali Ravel (Centre Académique pour la Scolarisation des Nouveaux Arrivants et Enfants du Voyage, Académie of Paris), Benoît Le Dévédec (French Heritage Language Program), Carole Bergin (Harvard University), Catherine Poisson (Education Française à New York) et Dariana Castro (Internationals Network for Public Schools)
La conférence sera aussi visible sur les sites suivants :
www.frenchculture.org
www.facecouncil.org/fhlp
www.nhlrc.ucla.edu
www.newyorkinfrench.net
L’événement est gratuit. Pour réserver, cliquer ici
Pour plus d’informations, visiter le site de l’événement ici
Natalité: match nul France-USA
Certes, ni la France ni les Etats-Unis ne sont les champions de la croissance démographique, au regard des pays en voie de développement. Mais l’un et l’autre font figure d’exception au sein des économies avancées.
Les deux pays ont presque le même taux de natalité, avec un léger avantage pour les Etats-Unis. Ces derniers affichent un taux de fécondité dans la moyenne mondiale de 2,06 enfants par femme contre 2,01 par femme en France. En Europe, la France fait figure d’exception. A l’heure où ses voisins européens connaissent une grave crise de la natalité (1,5 enfants par femme en moyenne), la France est devenue, avec l’Irlande, le pays le plus fécond du Vieux continent.
Le taux de croissance est plus élevé aux Etats-Unis qu’en France
Pourtant, le taux de croissance de la population en France en 2011 est de 0,5%, pâlichon en regard du 1% affiché par les Etats-Unis. Explication: la différence du solde migratoire. Aux Etats-Unis, pour 1.000 habitants, on compte 4,18 migrants. Un ratio qui s’élève a seulement 1,46 en France. Ce qui explique pourquoi, en faisant autant d’enfants, la France vieillit pourtant plus vite que l’Amérique.
Fig & Olive , quand le Sud séduit LA
En 2006, un petit groupe d’investisseurs et de fins gourmets franco-américains s’est formé pour créer Fig&Olive. Son pari : conquérir le marché innovant de la gastronomie “next door” (que l’on retrouve en France à travers le mouvement de la « bistronomie », où le renouveau gastronomique de la cuisine de bistrot).
Pari réussi : sur les six dernières années, quatre établissements ont ouvert sur la côte Est (trois à Manhattan à Midtown et dans le Meatpacking, et un dans le Westchester). Au printemps dernier, le petit cinquième a vu le jour à LA, sur Melrose Place. Il a été aussitôt pris d’assaut par les « tastemakers »: fines bouches, amateurs de vins français, hommes d’affaires, professionnels du divertissement, et communauté française expatriée s’y retrouvent. Les stars de la télé aussi, puisque le très glamour « after » des Emmy Awards s’y est tenu en septembre dernier.
Regain d’intérêt pour la gastronomie
Ces dernières années, l’Amérique a redécouvert la gastronomie. De ce regain d’intérêt est née la désormais fameuse « cuisine fusion » qui consiste en une perpétuelle réinterprétation des basiques et un mélange des coutumes culinaires de divers continents. Le succès de Fig & Olive n’a donc pas vraiment de secret: à un business plan élaboré par des professionnels de la restauration et du commerce s’est greffé un décodage efficace des tendances culinaires.
Dans l’expérience Fig & Olive, on retrouve l’expertise gastronomique française et la rigueur professionnelle anglo-saxonne. Laurent Halasz, fondateur de la chaîne, et Gregory Galy, Vice Président du groupe, tous deux originaires du sud de la France, se sont rencontré au salon de la Gastronomie à Mougins. C’est tout naturellement qu’ils ont choisi de placer l’huile d’olive au centre du menu glorifiant ainsi l’essence de leur terroir natal.
Pascal Lorange, chef de talent ayant fait ses armes auprès du chef étoilé Georges Vonas, s’est embarqué un peu par hasard dans l’aventure. Après avoir régalé la famille Clinton, le pape de la mode Oscar de La Renta ou encore le chanteur Julio Iglesias, il a prit les commandes de la cuisine du groupe à sa création. En adaptant les saveurs de la Méditerranée aux couleurs locales il a contribué à la mise au point d’une cuisine fine et à la mode, capable de séduire un public d’initiateurs de tendances. L’olive, la truffe, l’ail et le romarin structurent la carte contemporaine et variée. Le concept est resté fidèle à ses origines latines, combinant l’essence de la Méditerranée au charme d’une atmosphère à la fois sobre et chaleureuse.
Fig & Olive – 8490 Melrose Place, West Hollywood, CA 90069 – Réservations: (310) 360 9100 – Pour plus d’informations, visiter le site ici
Photo: crédit Fig&Olive