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Américains et fous de Bretagne

« The Breton music? So fun and enjoyable!». Alex Bartholomew a les yeux qui pétillent quand il parle de musique bretonne. Tout comme Sean, Mike, Richemond et Jacob.
Ils sont Américains, sonneurs de cornemuse, joueurs de bombarde ou percussionnistes. Formés aux « pipe bands » écossais, ils ont été un jour séduits par les sonorités du bagad (groupe traditionnel breton), découvertes par hasard chez un disquaire ou chez un ami breton. Il y a deux ans, ils ont formé leur groupe, Kerlenn New York, avec Yoann Le Goff, originaire de Landeleau dans le Finistère et Philippe Giffard, de Pléneuf-Val-André dans les Côtes d’Armor.  « C’est vraiment un groupe américain car nous ne sommes que deux Français sur une vingtaine de musiciens », déclare Yoann avec fierté. Car, pour lui, pas question de rester entre « bretonnants ». La culture bretonne, ça se partage!
L’enthousiasme de ces Américains peut paraître surprenant. Il s’explique par l’envie de jouer hors des contraintes imposées par la musique écossaise, très technique et rigoureuse. « C’est un apprentissage plus élitiste et compétitif. Chaque parade écossaise est une compétition. Nous venons tous de ce monde-là et souhaitions nous échapper de cette pression, jouer plus librement, ce que la musique bretonne nous permet de faire » précise Alex. « Et c’est de la bonne musique! » renchérit Sean. Certains ont déjà participé à des festivals en Bretagne, à Rennes ou Pontivi. D’autres rêvent de traverser l’Atlantique. « La culture bretonne est encore méconnue aux États-Unis, mais il y a une réelle curiosité, surtout dans une région, entre Philadelphie et Boston, de tradition folk dance », estime Yoann, lui-même sonneur de cornemuse. C’est lui qui déniche les partitions de bagad et organise les workshops de langue bretonne, «car ça va avec la musique». Il envisage notamment de travailler avec la branche américaine de l’ICDBL (International Committee for the Defense of the Breton Language), organisation créée en 1975 en Belgique et implantée aux États-Unis depuis trente ans.
Le 5 novembre, le groupe fêtera son 2eme anniversaire en organisant un fest-noz à Manhattan. Son souhait: que tous les amoureux de musique bretonne viennent faire la fête et danser. « C’est aussi la grande différence avec la musique écossaise. La musique bretonne se danse, et pas seulement par les initiés. Par tout le monde! » selon Richemond.  Pour autant, Kerlenn New York n’a pas coupé avec ses racines et accueillera des groupes écossais, ainsi que des danseurs irlandais (liste des groupes sur le site de Kerlenn NY: www.bagad.us). « I love fest-noz, you feel so good! » se rejouit déjà Alex, avec toutefois un regret: que Breizh Cola ne soit pas (encore) exporté aux États-Unis.
Kerlenn New York – Samedi 5 novembre 2011, de 4 pm à 11:30 pm – The Hungarian House, 213 East 82nd Street, New York, NY – Tickets à $20. Réservation ici. Discount Code pour les lecteurs de French Morning (tickets à $15): BagadMintin
Programme: 4:00 pm – 5:30 pm : classe de danse bretonne.
5:30 pm – 6:00 pm : démonstration de danses irlandaise et écossaise.
6:00 pm – 11:30 pm : Fest-noz vraz!
(photo de membres de Kerlenn NY (de gauche à droite): Sean Buchta, Alex Bartholomew, Richmond Johnston, Yoann Le Goff et Philippe Giffard)
 

"Les yeux de sa mère" au Lycée français

Les fans de cinéma français seront ravis: le film “Les yeux de sa mère”, avec Catherine Deneuve, sera diffusé gratuitement au Lycée français de New York le mercredi 2 novembre. Réalisé par Thierry Klifa, il raconte l’histoire d’un écrivain qui se glisse dans la vie d’une star de la télé et de sa fille danseuse-étoile pour retrouver l’inspiration et écrire une biographie non-autorisée. Ce travail va bouleverser la vie de Bruno, un garcon de 20 ans qui habite en Bretagne. Un film sur les secrets de famille, le non-dit et la trahison qui réunit un casting de rêve: Marina Foïs et Jean-Marc Barr partagent l’affiche avec Catherine Deneuve (dont le personnage semble avoir été inspiré par Claire Chazal). Le film est sorti en mars 2011 en France.
Voir la bande-annonce ci-dessous:
 

Le film sera diffusé à 19h dans l’auditorium, en français avec les sous-titres en anglais. Lycée français de New York, 505 East 75th street (au croisement avec York Avenue). Réservation: 212 439 3820.

Je sors avec une Américaine et c'est la galère!

« Au secours, je n’en peux plus ! ». Son cri du cœur nous fait rigoler. Olivier ne se prend pas au sérieux même si son dilemme l’est. Architecte à New York depuis sept ans, il a butiné de femme en femme, insouciant et rêveur, jusqu’au jour où il a rencontré Patty, une jeune beauté du Midwest en stage dans sa compagnie. Il s’est défait de ses habits de Don Juan invétéré pour se concentrer sur une histoire qui pourrait aller loin. « Les Portoricaines, les Russes, les Argentines, les Italiennes et les Françaises n’ont plus aucun mystère pour moi. Par contre, les Américaines ont toujours été une énigme et ma petite copine ne déroge pas à la règle ». Où est le problème ? Olivier ne sait plus par quel bout prendre sa relation. Il perd tous ses moyens tant leurs idées de romance, d’amour et de sexe diffèrent. Il est en train de tomber amoureux, pourtant il songe à la quitter.
Son cerveau est en ébullition. Des milliers de questions le submergent et l’empêchent de voir clair. L’embarras qu’il ressent à rechercher l’aide d’un coach pour s’en sortir ne fait rien pour arranger les choses. Je ne le juge pas et lui fait savoir. Je me revois à sa place vingt ans plus tôt, désemparé devant les parties de cache-cache incessantes et la froideur parfois clinique de ces âmes anglo-saxonnes qui immanquablement me brisaient le coeur. J’ai envie de lui crier « moi aussi » ou encore « moi, à ta place », mais je ne suis pas un conseiller. C’est de sa vie dont on parle, et il en est le seul expert. Mon job est de l’accompagner à bon port.
Je lui demande de me parler librement de ce qui ne va pas avec Patty. « Cela fait trois mois que je sors avec elle et je n’arrive toujours pas à comprendre les petits pièges qu’elle me tend. J’ai l’impression constante de marcher sur des oeufs». Par exemple ? «Au lieu d’être ensemble le plus souvent possible, elle égrène un rendez-vous par ci, un rendez-vous par là, tout en se lamentant que j’en veuille trop et trop vite. C’est ridicule. Je vois bien qu’elle aussi est accro. Pourquoi n’arrive t-elle pas à se lâcher ? ». Quoi d’autre ? « Après plusieurs semaines de cour acharnée, j’ai finalement pu l’emmener dans mon lit. Le résultat est catastrophique. Je ne sais jamais qui je vais trouver dans mes bras. Elle peut tout autant me faire rougir que me faire pâlir d’ennui. Ses gestes sont mécaniques, comme si elle récitait une leçon apprise je ne sais où. J’ai l’impression déplaisante d’être dans un cours d’éducation sexuelle ». Olivier ne s’arrête plus. « Le même genre de scénario se reproduit lorsque l’on sort au restaurant ou chez ses amis. Rien n’est naturel, tout est calculé et codé, je dois faire mes preuves à chaque fois ». Et s’il essaye de résumer son désarroi en quelques mots et en une image ? « Je la visualise prendre une douche et se rincer les dents dès que nous avons fini de nous aimer. Ça me tue. Je lui fais l’amour et, comme on dit ici, « she is having sex ». Avoir du sexe, en voilà une expression qui ne donne pas envie ! ».
Que voudrait-il qu’il se passe? « J’aimerais bien qu’elle cesse de me jauger et qu’elle me fasse enfin confiance. L’amour, c’est simple, ça ne dure jusqu’à ce qu’il n’y en ait plus ». Olivier ne réfléchit que sous un angle, le sien. Je lui demande de changer de place en prenant celle de Patty. « Elle doit me trouver bizarre, obscène, désespéré, maladroit, un goujat même ! ». Il a sur son visage les marques d’un homme qui doute. « Est-ce bien moi ? ». Il a besoin de se retrouver. La solution est juste au bout de son nez, mais il ne peut pas la voir. L’aider à la découvrir est tellement plus fort que la lui offrir sur un plateau. Je l’écoute avec intérêt puis le questionne avec curiosité en espérant appuyer là où ça fait mal, là où il doit faire face à lui-même, sans faux-semblant. Est-ce que son but est réaliste ? Il lève les yeux, finalement. C’est peut-être le moment que j’attendais. « Pas du tout. Nous sommes trop différents. Elle a besoin de ces jeux qui me rendent fous alors que c’est pour la femme que j’aime que je veux éprouver de la folie. Je suis fatigué de jouer un rôle qui ne me ressemble pas, perdu dans des montagnes russes émotionnelles dont je ne veux plus faire partie. Je ne sais plus dans quelle direction aller ».
Olivier n’a aucune intention de partir de New York. Il en a marre de passer d’une fille à l’autre et veut rencontrer quelqu’un avec qui il peut construire une relation durable, et pourquoi pas une famille, plus tard. Il vient de réaliser que son vrai but est de se mettre en couple, sans bagarre et sans changer la nature de son amie, ou la sienne. C’est comme vouloir faire rentrer une pièce de puzzle au mauvais endroit. Ça coince, ça fait des dégâts. Au final, l’image ne sera jamais parfaite.
Son objectif est dorénavant réaliste. Il peut se poser les bonnes questions, c’est tout de même plus facile pour trouver les bonnes réponses. Je l’aide un petit peu. Est-ce que Patty est cette femme que tu recherches ? « Elle pourrait l’être, mais elle ne le sera que dans mes rêves. Ou dans cent ans ! Nous ne sommes pas faits l’un pour l’autre ». Quelles sont ses options ? « Je n’en ai pas beaucoup. Lui mettre une pression du tonnerre et la changer. Mais cela servirait à quoi ? ». En voilà une de moins, quoi d’autre ? « Faire avec. Il n’en est pas question. À bien y réfléchir, sa notion de l’amour est bien loin de la mienne et je ne ferai aucun compromis sur ce sujet ». On avance, on avance. « La seule option que je vois est de m’en séparer…et puis re-contacter cette fille qui venait de Buenos Aires et qui m’avait tant plu. Je la trouvais trop proche de ma culture et je m’en étais éloigné, quelle bêtise. Peut-être m’a t-elle pardonné ? ». Patty continue ses jeux de pistes. Julia et Olivier prennent leur douche à deux.
Pour en savoir plus sur le coaching avec Nicolas Serres-Cousiné, visitez son site ici
 

Ron Paul ne verra pas Marine Le Pen

French Morning vous l’annonçait mardi: Marine Le Pen sera aux Etats-Unis du mardi 1er novembre au samedi 5 novembre. Du propre aveu de son entourage, l’organisation du voyage s’avérait difficile, les responsables politiques américains ne se bousculant pas pour rencontrer la candidate FN. Ils avaient quelque raison de s’inquiéter: Ron Paul, le seul qui avait confirmé publiquement, a finalement décidé d’annuler la rencontre. Le candidat à la primaire républicaine avait fait savoir à French Morning qu’il était “ravi de discuter du rôle des banques centrales avec toute personne intéressée”.
La porte-parole de Ron Paul a annoncé vendredi, sans plus de commentaire, que son patron “ne sera pas à Washington ce jour-là, en raison d’un changement d’emploi du temps”. Le programme de Marine Le Pen diffusé par son cabinet faisait aussi mention de rendez-vous “avec des élus et conseillers républicains et démocrates” le même jour, mercredi, mais aucun nom n’a pour l’instant été révélé.
Le lendemain, jeudi, elle sera à New York et notamment aux Nations Unies. Là aussi le programme s’avère quelque peu compliqué à mettre en place. La candidate d’extrême-droite souhaite rencontrer des diplomates autour d’un déjeuner. L’ambassadeur de France auprès des Nations Unies, Gérard Araud, ne la rencontrera pas “puisqu’elle est ici en campagne présidentielle et pas dans des fonctions officielles” dit une source diplomatique. D’autres ambassadeurs européens et africains ont été approchés. Tous ceux que French Morning a contactés ont assuré avoir décliné l’invitation.

Performa 2011, des spectacles à chaque coin de rue

Times Square. Une cinquantaine d’individus en trench-coats beige s’agitent en silence, répétant inlassablement les mêmes mouvements désarticulés devant une foule abasourdie. C’est une blague? Une procession d’aliénés? Non: c’est une “performance” issue de l’édition 2009 de Performa (voir la vidéo en fin d’article)
Ça peut être drôle ou bizarre, cérébral ou poétique. La 4e Biennale Internationale de la Performance, Performa 11 s’installe  à New York pour trois semaines. Ce festival unique au monde présentera le travail d’une centaine d’artistes-performeurs dans plus de cinquante institutions culturelles, mais aussi dans les rues ou les parcs de Manhattan. Attendez vous a faire des rencontres surprenantes…
Nous emmener vers des territoires inconnus“, voici le mot d’ordre de RoseLee Goldberg, fondatrice de l’événement et pionnière dans l’étude des champs artistiques performatifs. Créé en 2005, Performa a non seulement l’ambition de faire découvrir au public un vivier de création bouillonnant mais également d’« encourager les artistes à écrire le prochain chapitre de l’art de la performance». Pour certains d’entre eux, l’événement est aussi l’occasion d’expérimenter un nouveau format de représentation. 40.000 personnes sont attendues pour cette nouvelle édition, dont la plupart des performances seront en accès libre.
Des artistes français au programme
Parmi la multitude d’événements, on retiendra entre autres :
– Chorale, un projet  de l’Encyclopédie de la Parole. Ce collectif d’artistes français enregistre et collecte des discours de tous types (lectures de poèmes, discours politiques, scènes de films, publicités…). Le résultat, retranscrit en chansons, invite le public à découvrir les implications implicites du discours oral.
– Plus sulfureux, l’artiste new-yorkais, Jonathan Vandyke performera One Hand Between us, un psychodrame silencieux et pictural joué par trois acteurs… pendant cinq jours.
– Performa organisera son Occupy Wall Street a lui en invitant le public à prendre part à une manifestation chorégraphiée par le groupe israélien Public Movement. Il y aura une marche, des pancartes, des jeux de rôle, des cris de guerre. Bref, la manif’ comme si vous y êtiez. Le groupe est passe maître dans l’art d’organiser des chorégraphies publiques.
– Dans Musée de la Danse: Expo Zéro, le chorégraphe Français Boris Charmatz, recrée son Musée de la Danse de Rennes à New York. Dans ce musée pas comme les autres, des danseurs et des spectacles éphémères remplacent les tableaux et les sculptures.
Voir la vidéo de l’ouverture de Performa 09:

Performa 11, du 1 au 21 novembre 2011, New York. Voir le programme, lieux et tarifs ici

Yael Naim à City Winery

Il est loin le temps où elle chantait dans les comédies musicales à succès.
Yael Naim, fait desormais partie des rares artistes français à avoir pénétré le top ten des charts américains. Deux raisons à cela : un talent certain qui lui vaut de remporter en 2008 puis 2010 une Victoire de la Musique (meilleur album de l’année, catégorie musique du monde et Meilleure interprète féminine) et Apple, qui acheta dans la foulée le titre phare “New Soul”, pour en faire la bande-son d’une pub pour ordinateur. Depuis, qui ne connait pas le refrain de ce tube planétaire?
La chanteuse d’origine israélienne, auteure-compositeure-interprète a sorti en 2010 un deuxième opus: She was a Boy, toujours en collaboration avec le percussionniste David Donatien, son partenaire depuis 2004.  Les mélodies gracieuses de cet album intimiste poursuivent la fusion universelle et folk-pop-jazz initiée sur Yael Naim, le premier album. Mais on y trouve aussi des influences, balkaniques entre autres, plus surprenantes.
Yael Naim est en tournée jusqu’en mars 2012 et s’arrêtera à New York pour deux concerts au City Winery avant de s’envoler pour LA.
Yael Naim en concert, les 29 et 30 octobre, City Winery, 155 Varick Street (between Spring and Vandam Streets), de $25 à $32.

Yael Naim envoûte Los Angeles

Il est loin le temps où elle chantait dans les comédies musicales à succès.
Yael Naim, fait desormais partie des rares artistes français a avoir pénétré le top ten des charts américains. Deux raisons à cela : un talent certain qui lui vaut de remporter en 2008 puis 2010 une Victoire de la Musique (meilleur album de l’année, catégorie musique du monde et Meilleure interprète féminine) et Apple, qui acheta dans la foulée le titre phare “New Soul”, pour en faire la bande de son d’une pub pour ordinateur. Depuis, qui ne connait pas le refrain de ce tube planétaire?
La chanteuse d’origine israélienne, auteure-compositeure-interprète a sorti en 2010 un deuxième opus: She was a Boy, toujours en collaboration avec le percussionniste David Donatien, son partenaire depuis 2004.  Les mélodies gracieuses de cet album intimiste poursuivent la fusion universelle et folk-pop-jazz initiée sur Yael Naim, le premier album. Mais on y trouve aussi des influences, balkaniques entre autres, plus surprenantes.
Yael Naim est en tournée jusqu’en mars 2012 et s’arreta à LA pour deux concerts au Théâtre Raymond Kabbaz avant de s’envoler pour Toronto.
Yael Naim en concert, les 4 et 5 Novembre 2011, 7.30 pm, Théâtre Raymond Kabbaz, 10361 W. Pico Blvd, $35.

Soldes sur la dernière collection Escada

Ce week-end, les grandes marques italiennes et allemandes se mettent au rabais. Et pour ceux qui ne sont pas très fringues, pas de panique, les produits de beauté et les meubles de luxe s’y mettent aussi.
Pour les amoureux des vêtements de luxe, la marque Escada fait des ventes privées aux décôtes colossales à partir du dimanche 30 octobre. On peut trouver jusqu’à 90% de réduction sur certains articles, notamment les vêtements de sa dernière collection: vestes, pantalons, robes de coktail, jupes, chaussures ainsi que sacs à main. Escada sample sales, du dimanche 31 octobre au mercredi 2 novembre. De 10h à 19h du dimanche au mardi, de 10h à 18h le mercredi. The Altman Building, 135 West 18th street (entre la 6ème et la 7ème avenue), rez-de-chaussée.
Des soldes au goût d’Italie… Jusqu’au 31 octobre, de nombreuses marques transalpines vendent leurs vêtements à prix cassés, avec jusqu’à 75% de réduction sur des articles féminins et masculins. Parmi les marque italiennes, on trouve Giorgio Armani, Roberto Cavalli, Missoni, Valentino, Gianfranco Ferre, Fendi… une myriade de grands noms pour combler vos envies de luxe à des prix (presque) raisonnables. Italian Designer Sample Sale, jusqu’au 31 octobre. Ventes de 10h à 19h. Exclusive Fashion Club, 16 West 56th Street, 3rd floor (entre la 5ème te la 6ème avenue). Tél: 212-333-4270
Ce week-end, on se chouchoute et on prend soin de sa peau avec la nouvelle boutique de l’Occitane en Provence. Située dans l’Upper East Side, sur la 86ème rue entre la 3rd Avenue et Lexington Avenue, elle a ouvert mardi 25 octobre. Pour l’occasion, le magasin offre une réduction de 15% sur tous les produits jusqu’au dimanche 31 octobre inclus. Les vendeurs offrent également de la nourriture française à grignoter. Et durant tout le week-end, on peut se faire maquiller gratuitement façon halloween. Le tout dans un décor qui sent bon le sud de la France. L’Occitane en Provence, 180 E 86th street. Du lundi au samedi de 10h à 21h, le dimanche de 11h à 19h. Tél: 212-722-5141
Les meubles de luxe aussi ont leurs ventes privées! Des meubles créés par des grands noms comme Le Corbusier, Philippe Starck, Gio Ponti et bien d’autres sont en vente à des prix réduits jusqu’à 70%. Chaises, tables, canapés… sont fabriqués par les célèbres entreprises CassinaCappellini et Poltrona Frau Group, connues pour leur design et leur qualité. Le seul hic: le lieu de vente est assez excentré, dans le Long Island. Pour les courageux, il faut prendre le train jusqu’à Huntington station. Une navette vous amène ensuite jusqu’au lieu de vente. Ventes privées Cassina, Cappellini, Poltrona Frau Group, du 28 octobre au 30 octobre. De 10h à 18h le vendredi et samedi, de 11h à 17h le dimanche. 200 Mckay Road. Huntington Station, NY. Tel: 631-423-4560.

Un dimanche au stade avec Henry et Beckham

Les New York Red Bulls de Thierry Henry ont franchi l’obstacle texan : mercredi, ils ont défait le FC Dallas sur sa pelouse deux buts à rien. L’équipe new-yorkaise devra à présent battre les stars du LA Galaxy dans le cadre de son premier match de demi-finale au sein de la Conférence Ouest (voir notre article sur comment fonctionnent les playoffs en soccer). Le  match aller se tiendra ce dimanche 30 octobre au Red Bull Arena du New Jersey. Coup d’envoi: 15h.
Pour une fois qu’Henry et Beckham (mais aussi l’ancien joueur du Barça Rafael Márquez et, côté Galaxy, Landon Donovan, Juninho et Leonardo) seront sur la même pelouse, cela ne vaut-il pas le coup de se rendre dans le New Jersey ? Pour les téméraires qui oseront franchir la Hudson River, le prix des places varie de 25 à 65 dollars. Des tarifs « famille » sont également disponibles. Le stade est accessible par le train PATH (arrêt Harrison) et le New Jersey Transit jusqu’à Newark Penn Station où un bus shuttle gratuit fait la liaison toutes les quinze minutes.
Pour les autres, l’option télé est toujours possible. Le match sera visible à partir de 15h sur ESPN et ESPN Deportes
Pour réserver, visiter le site des New York Red Bulls ici
 

Beckham et Henry, sur la pelouse du Home Depot Center

Les Los Angeles Galaxy connaissent leur adversaire de playoffs. Et il est coriace : il s’agit des New York Red Bulls de Thierry Henry, qui ont défait le FC Dallas sur leur pelouse deux buts à rien. Les deux équipes se retrouveront dimanche 30 octobre au Red Bull Arena dans le New Jersey puis le jeudi 3 novembre au Home Depot Center de Los Angeles dans le cadre des demi-finales aller et retour de la Conférence Ouest. L’occasion de voir sur un même terrain Thierry Henry et David Beckham, mais aussi l’ancien joueur du Barça Rafael Márquez et, côté Galaxy, Landon Donovan, Juninho et Leonardo.
Le match de dimanche sera diffusé à partir de midi  sur ESPN2, ESPN Deportes et ESPN3.com. Le match retour à Los Angeles sera visible à 20 heures sur les mêmes canaux.
Pour ceux qui voudraient assister au clash dans le stade, les réservations se font ici. Pour les non-abonnés, le prix des tickets commence à 30 dollars pour des places individuelles. Il existe aussi des formules familles et multi-matchs.
 

Chère Statue de la Liberté, je t'aime

Il y a deux femmes dans la vie de Brian Snyder : son épouse et la Statue de la Liberté. «Quand on s’est rencontré» se souvient-il, en parlant de son épouse, «il fallait qu’elle accepte l’autre femme de ma vie. Ca faisait partie du package». Sinon ? «On en aurait discuté.»
Brian Snyder, 48 ans, est le vice-président du Statue of Liberty Club, un groupe de collectionneurs et de simple passionnés qui vouent à la Statue de Bartholdi un amour plus que fusionnel. Ils collectionnent tout, de la carte postale aux «American Committee Models», ces miniatures de la Statue mis en vente en avril 1885 pour financer la construction du socle. Dans sa maison, à Fresno (Californie), Bryan Snyder a aménagé un garage entier pour entreposer ses acquisitions. Il a ouvert un compte en banque séparé pour s’adonner à sa passion sans torpiller le budget familial. Sa collection compte 300 statues miniatures, des posters, des bouteilles de vin et un manche à bière en forme de Lady Liberty. Snyder rêve à présent de mettre la main sur l’”American Committee Model” de 32 inches (82 cm), très rare, contrairement aux statuettes de 6 et 12 inches (15 et 30 cm) fabriquées au même moment. «Jusqu’à récemment, l’existence de ces statues de 32 inches n’était qu’une rumeur. Elles sont très rares. Il y a seulement deux exemplaires connus dans le monde.»
Pèlerinage à Liberty Island
Selon Snyder, les effectifs du Statue of Liberty Club n’ont cessé de croître depuis sa création en 1991 par Iris November. Cette passionnée a accumulé près de 1,650 souvenirs et produits dérivés représentant Lady Liberty. Les membres du club – 250 personnes dont 150 aux Etats-Unis – se réunissent tous les deux ans autour du 28 octobre, jour de l’inauguration de la Statue, pour un pèlerinage à Liberty Island. Pendant ces sorties, ils s’échangent des photos de leur collection et partagent leurs trouvailles, dénichées sur ebay, dans les marchés aux puces ou chez les antiquaires. «Quand j’ai rejoint le club, on ne parlait que de la Statue. Je me suis rendu compte que je n’étais pas seule dans mon délire!» plaisante Ethel Fishman, qui a rejoint le club peu de temps après sa création.
Ours en peluche, broches, cartes postales…
Mme Fishman le confesse volontiers, elle adore «collectionner des choses». Outre la Statue, cette New Yorkaise de 85 ans se passionne pour les broderies, les livres « pop-up » et les objets en forme de poisson (elle s’appelle Fish-man, fait-elle remarquer).
Sa passion pour la Statue de la Liberté est venue à l’âge de 13 ans quand elle est montée dans la couronne avec son cousin. Sa grand-mère, originaire de Russie, était passée devant à son arrivée aux Etats-Unis. Elle aurait confié à la jeune Ethel : «j’étais jeune, nerveuse, mais pour moi, c’était l’Amérique. J’étais arrivée». Au pied de la Statue, Ethel a ressenti autre chose: «J’étais surexcitée. Avant même de monter les marches, je disais à mon cousin : ‘Georges, regarde ça, et ça, et ça !’ Je ressens toujours la même excitation aujourd’hui. Quand je la vois, je lui fais un signe de la main».
En 1992,  l’ancienne professeur de merchandising au FIT rejoint le club et commence sa collection. Des cartes postales, des articles de presse datés de la fin du 19ème siècle, des cuillères… Elle ne se considère pas comme une collectrice «hard core» – «mes objets n’ont jamais rempli une salle entière» s’excuse-t-elle presque – pourtant, les trophées s’accumulent sur les étagères: un ours en peluche coiffé de la couronne dentée de la Statue et drapé dans une toge bleue. Dans sa patte, une torche : «elle est dans la mauvaise main» fait remarquer Ethel. On trouve aussi des cuillères à mélange flanquées d’une minuscule statue de verre. Des boules à neige. Des broches. Une horloge. «Je ne sais pas pourquoi je l’aime autant, se demande-t-elle en parlant de la Statue. Je pense que je suis juste curieuse. Je souhaite à tout le monde de se passionner autant que moi pour quelque chose.»
Pour nos collectionneurs, la production de représentations de la Statue de la Liberté est loin d’avoir ralenti. Au contraire. Par ailleurs, beaucoup d’objets ont refait surface grâce à l’Internet. Ethel dit «découvrir sans cesse» de nouveaux souvenirs et avoue avoir du mal à suivre le rythme. Depuis la mort de son mari, elle a emménagé dans un appartement plus petit et regrette de ne plus avoir autant de place qu’avant pour « elle » (la Statue). Elle fera don d’une partie de sa collection mais compte néanmoins conserver ses cartes postales. Au total, elle dit en posséder 150. Quand ses proches lui demandent si elle n’en a pas assez, elle répond : «non, il y en a encore 1.500 en circulation.»
Photo: Ethel Fishman, avec quelques unes de ses acquisitions: une serviette de plage, un ours en peluche deguisé en Statue de la Liberté et une horloge (crédit: Alexis Buisson)

Gérer un opéra en France et aux US

Chacun de leur côté de l’océan, l’Opéra de Paris et le New York City Opera se retrouvent confrontés au même problème: comment gérer son budget ? C’est de ce sujet que traite le nouveau livre de Philippe Agid et Jean-Claude Tarondeau, “Le management des opéras: comparaisons internationales”.
Philippe Agid, ancien directeur exécutif adjoint de l’Opéra de Paris, discutera de ces questions le 2 novembre aux Services culturels de l’Ambassade de France. Il en parlera avec Marc A. Scorca, le président de L’Opera America et Anne Ewers, la présidente du Kimmel Center de Philadelphie. L’animateur sera Emmanuel Morlet, directeur du bureau musique des Services culturels de l’Ambassade de France.
Ces spécialistes discuteront des ressemblances et des différences entre la gestion et le financement des opéras des deux côtés de l’Atlantique, ainsi que des tendances dans ces domaines. Cette discussion prendra place dans le cadre de la semaine nationale de l’opéra, qui a lieu du 28 octobre au 6 novembre.
Discussion avec Philippe Agid autour de son nouveau livre “Le Management des opéras: comparaisons internationales”, le 2 novembre à 19h. Services culturels de l’Ambassade de France. 972 5ème avenue (entre la 78ème et la 79ème rue). L’entrée est gratuite mais les places sont limitées. Réservations à [email protected]