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La Target du Brooklyn Museum pour un samedi soir "Latino Heritage"

Vous n’avez jamais dansé face à face avec un Picasso ? Le Brooklyn Museum va arranger ça. Ce samedi, c’est la Brooklyn Museum’s Target First Saturdays, l’occasion de voir autrement ce lieu culturel situé à quelques pas de Prospect Park. Chaque premier samedi du mois, les visiteurs peuvent apprécier une programmation artistique gratuite et des spectacles entre 17h et 23h. Pour le mois d’octobre, la fête s’intitule “Latino Heritage”. Musiques cubaines, danses salsa et artistes Latino-Américains ont au programme. Tout au long de la soirée, le Museum Café propose sandwiches, salades, et boissons. Certains évènements requièrent des tickets qui sont en quantité limitée et distribués au Visitor Center situé dans le Rubin Lobby dès 14h.
Liste des festivités pour le Samedi 1er Octobre 2011:
Danse: 17h30
ABAKUÁ Afro-Latin Dance Company : mambo, funk, et danse afro-caribéenne. 300 tickets gratuits disponibles au Visitor Center à 17h.
Musique: 18h-20h
Jerry Hernandez y La Orquesta Dee Jay pour une soirée salsa. Leçon de salsa prévue par les danseurs Farrah Benoit et Franklin Liranzo à 17h.
Représentation: 18h30
L’actrice dramaturge Carmelita Tropicana présentera des extraits d’œuvres originales.30 tickets gratuits disponibles au Visitor Center à 17h30.
Hands-on Art: 18h30 à 20h30
Créer un collage qui reflète votre passé et votre présent et qui imagine votre avenir. 380 tickets gratuits disponibles au Visitor Center à 17h30.
Discussion sur l’art: 19h
La conservatrice d’art contemporain Eugenie Tsai dans Sanford Biggers: Sweet Funk—An Introspective. 30 tickets gratuits disponibles au Visitor Center à 18h30.
Discussion sur le cinéma: 19h30
Le documentaire de la chaîne HBO « The Latino List » (Timothy Greenfield-Sanders, 2011) explore la vie des Latino-Américains. Après la projection, Greenfield-Sanders parlera avec le public de son travail. 330 tickets gratuits disponibles au Visitor Center à 18h.
Dance Party: 20h-22h
DJ Bobbito Garcia a.k.a. Kool Bob Love aux platines pour un set Latin, Afro-beat, progressive hip-hop, et plus.
Book Club: 21h
Dr. Marta Moreno Vega, présentée dans l’exposition Latino List, évoquera des passages de ses mémoires « When the Spirits Dance Mambo ».
Music: 21h-22h
Le musicien Jose Conde mélangera des titres cubains et des sonorités rock & soul.
200 Eastern Parkway Brooklyn, New York 11238-6052 – http://www.brooklynmuseum.org/visit/first_saturdays.php

Les primaires à New York aussi

Samedi 8 octobre, ce sont les primaires du parti socialiste. Tous les Français sympathisants de gauche qui vivent aux Etats-Unis peuvent aller voter et désigner le candidat socialiste qu’ils veulent voir à la présidentielle. Le bureau de vote de New York se tiendra dans l’hôtel W Times Square, au croisement de Broadway et de la 46ème rue. L’adresse exacte: 1567 Broadway, au 5ème étage. Le bureau sera ouvert de 9h à 19h. Le vote a lieu un jour en avance pour cause de décalage horaire: si le vote avait lieu le dimanche, les New Yorkais voteraient en connaissant déjà le résultat.
Pour voter aux primaires, il faut remplir trois conditions: tout d’abord, être inscrit sur les listes électorales au consulat de New York au 31 décembre 2010, comme pour toutes les autres élections. Ensuite, il faut signer une charte qui assure que l’on adhère aux valeurs de la gauche. Enfin, il faut s’affranchir de la somme symbolique de 2$.
Julien Ducourneau, secrétaire de la section de New York du parti socialiste, attend entre 400 et 500 votants samedi 8 octobre. “Les Français qui vivent à New York sont  habitués à ce type de vote puisque les primaires existent dans le système politique américain. Il n’y a pas vraiment de remise en question de ce vote comme cela peut être le cas en France” affirme le secrétaire de la section de New York.
S’il y a un deuxième tour, le vote aura lieu dans les mêmes conditions le samedi 15 octobre.
Vote le samedi 8 octobre, de 10h à 19h, au 1567 Broadway (croisement Broadway/46ème rue).
Les autres villes américaines dans lesquelles on peut voter les samedis 8 et 15 octobre, de 9h à 19h, sous les mêmes conditions qu’à New York:
Los Angeles: The Los Angeles Lesbian and Gay Center, au Mac Donald/Wright Building, 1625 N. Schrader Blvd – CA 90028-6213
-Boston: The Eastern Bank Community Room, au 155 Darmouth street – MA 02116
San Francisco: Mechanics Institute, au 57 Post streetSt #415 CA 94104
Washington: Doubletree Hotel Bethesda 8120 Wisconsin Avenue MD 20814 BETHESDA

Manu croque la politique avec humour

Vous aimez les dessins satiriques sur l’actualité politique et internationale? Courez à l’exposition “Legally French” du dessinateur français Manu, de son vrai nom Emmanuel Letouzé. Elle se déroule du 7 au 9 octobre à la galerie “The invisible dog art center“, au 51 Bergen Street à Brooklyn.
Cet artiste qui a fait sa scolarité à Columbia et est désormais installé à Brooklyn tient un blog sur Rue89 dans lequel il se moque de la politique française et internationale. On y retrouve un Nicolas Sarkozy coiffé d’un bonnet d’âne, un Kadhafi qui trouve refuge dans les flammes de l’enfer et bien d’autres personnages du même acabit. Son deuxième cheval de bataille, c’est l’ONU, les ONG et la bureaucratie en général. Un milieu qu’il connaît bien puisqu’il travaille aux Nations-Unies. Ses dessins sur la bureaucratie sont publiés sur le site Stuff Expat Aid Workers Like. Vous pouvez également retrouver tous ses dessins sur son site Manu Cartoons.
Exposition des dessins humoristiques de Manu du 7 au 9 octobre à la galerie The Invisible Dog Art Center: 51, Bergen Street, Brooklyn. Le vernissage a lieu le 7 octobre de 18h à 23h; pour y participer, mieux vaut s’inscrire sur la page facebook de l’événement ou auprès d’Emmanuel Letouzé: [email protected]. Le samedi, la galerie est ouverte de 13h à 21h, et le dimanche de 13h à 17h.

Trois rendez-vous jazz à ne pas manquer

Jérôme Sabbagh au The Blue Whale
Jerome Sabbagh est loin d’être un inconnu de la scène jazz américaine. Ce saxophoniste ténor d’origine parisienne s’est installé à Brooklyn depuis plus de seize ans. Son projet le plus récent est un trio avec le guitariste Ben Monder et le batteur Daniel Humair. Le répertoire est formé de compositions de Sabbagh et d’improvisations libres. Intitulé Will Follow You, le troisième album présente une mélodie sincère et efficace. Jérôme Sabbag se produira à The Blue Whale jeudi 29 septembre et sera rejoint par des artistes locaux dont le guitariste Larry Koonse, Dave Robaire à la basse et Dan Schnelle à la batterie.
The Blue Whale, 123 Astronaut E S Onizuka St., L.A. Le jeudi 29 septembre à 21h00. Prix: $10. www.bluewhalemusic.com.
Esperanza Spalding au Orpheum Theatre
Originaire de Portland (Oregon), la bassiste et chanteuse de jazz Esperanza Spalding (photo) a été l’inattendue gagnante du Grammy Awards 2011 dans la catégorie Révélation de l’année. La nouvelle en avait étonné plus d’un puisque c’est le jeune Justin Bieber qui était l’immense favori. Ce qui a fait la différence ? La voix douce et chaleureuse d’Espenranza Spalding et sa technique vocale qualifiée de moderne, précise et accessible. L’artiste noire-américaine compte déjà depuis longtemps parmi ses fans le président Barrack Obama qui l’avait d’ailleurs invitée à Oslo en 2009 lorsqu’il a reçu son Prix Nobel de la Paix. La musique de chambre ouverte à l’improvisation et le charisme de la chanteuse sont à découvrir au Orpheum Theatre le vendredi 30 septembre à 20h00.
The Orpheum, 842 S. Broadway Ave., L.A. Vendredi 30 septembre à 20h00. Entre $27 et $60. laorpheum.com.
Le plein de jazz au Angel City Jazz Festival

Pour les inconditionnels du jazz, l’Angel City Jazz Festival devrait leur apporter pleine satisfaction. Commencée depuis le 22 septembre dernier, cette manifestation de renom finira le dimanche 2 octobre. Les meilleurs du jazz innovateurs sont présents. Rudresh Mahanthappa, considéré comme le « joueur de saxophone alto de l’année », le jeune pianiste Tigran Hamasyan ou encore les artistes Satoko et Natsuki Tamura. Angel City Jazz Festival propose au public des talents internationaux d’une grande qualité dans différents établissements de la ville.
Jusqu’au 2 octobre. Prix autour de $40. Tout le programme sur www.angelcityjazz.com.

Le meilleur de la musique frenchie

Cette année, Ooh laL.A vous propose de venir écouter une partie de la scène pop/rock/folk et électronique française. Au programme, 3 nuits de folies dans un superbe théâtre de Los Angeles.
– Vendredi 29 septembre: La soirée commencera avec Hugh Coltman et ses chansons folk/soul. Vous pourrez assister ensuite à un spectacle de la Nouvelle Vague  avec “Dawn of Innocence”, une création originale de Jean-Charles de Castelbajac.
– Samedi 30 septembre: Pour ce 2eme soir, c’est le groupe Tinariwen qui sera à l’honneur. Venu du désert malien, leur musique combine du blues, du rock et des rythme d’Afrique de l’ouest. On attends aussi des invités surprises. Hindi Zahra, interpretera également son premier album “Handmade”, meilleur album de musique du monde aux dernières victoires de la musique.
– Dimanche 1 octobre: La dermière soirée sera, elle, entièrement consacrée à la musique électronique. Etienne de Crecy, DJ Cam, Feadz et Chateau Marmont se relaieront toute la soirée aux platines.
Ooh laL.A! Le Festival du 29 septembre au 1er octobre 2011 au Rey Theatre, 5515 Wilshire Boulevard, LA, CA. Les portes ouvriront à 19h. Pour plus d’infos rendez-vous sur le site de l’évènement. Pour réserver, cliquez ici.

Le Misanthrope adapté en anglais

Molière version américaine! Venez assister à l’une des pièces les plus connues de Molière, qui met en scène Alceste, un homme déçu peu enclin à la compagnie mais amoureux de Célimène, qui n’aime rien tant que la vie en société. La directrice du Knightsbridge Theatre, Carolee Shoemaker, est une amoureuse du théâtre classique et a précédemment dirigé Cyrano de Bergerac, le Cid et les Trois Mousquetaires. Alors n’hésitez pas à venir voir ce que donne une pièce de Molière “in english”!
“Le Misanthrope” au Knightsbridge Theatre, au 1944 riverside dr, le samedi à 20h et le dimanche à 14h jusqu’au 16 octobre. Plein tarif $20, tarif étudiant $18. Réservation au 323 667 0955 ou ici.

Les primaires à Los Angeles aussi

Les primaires du Parti Socialiste se dérouleront le samedi 8 octobre pour les Français qui vivent aux Etats-Unis. Tous les sympathisants de gauche sont invités à aller voter pour élire le candidat qu’ils préfèrent parmi les six socialistes qui se présentent. Le bureau de vote de Los Angeles se tiendra au Los Angeles Lesbian and Gay Center’s Village at Ed Gould Plaza, 1125 N McCadden Pl. Il sera ouvert de 9h à 19h. Le vote a lieu un jour en avance pour cause de décalage horaire: si le vote avait lieu le dimanche, les Angelenos voteraient en connaissant déjà le résultat.
Pour voter aux primaires, il faut remplir trois conditions: tout d’abord, être inscrit sur les listes électorales au consulat de Los Angeles au 31 décembre 2010, comme pour toutes les autres élections. Ensuite, il faut signer une charte qui assure que l’on adhère aux valeurs de la gauche. Enfin, il faut s’affranchir de la somme symbolique de 2$.
Guillaume Forget, président du bureau de vote de Los Angeles pour les primaires, espère qu’une centaine de personnes viendront voter. “Les années 2011-2012 sont des années très importantes au niveau démocratique pour les Français à l’étrangers”, commente Guillaume Forget. “Nous vivons les premières primaires du parti socialiste, et en 2012 on élira pour la première fois des députés qui représenteront les Français à l’étranger. Jusqu’à présent, il n’y avait que des sénateurs”.
S’il y a un second tour, le vote aura lieu le samedi 15 octobre dans les mêmes conditions. Pour plus d’informations, vous pouvez contacter le bureau de Los Angeles à cette adresse: [email protected].
Vote le samedi 8 octobre, de 9h à 19h, au 1125 N McCadden Pl.
Les autres villes américaines dans lesquelles on peut voter les samedis 8 et 15 octobre, de 9h à 19h, sous les mêmes conditions qu’à New York:
-New York: Hôtel W Times Square 1567 Broadway
-Boston: The Eastern Bank Community Room, au 155 Darmouth street – MA 02116
San Francisco: Mechanics Institute, au 57 Post streetSt #415 CA 94104
Washington: Doubletree Hotel Bethesda 8120 Wisconsin Avenue MD 20814 BETHESDA
 

Stéphane Hessel s'indigne 'in english'

Stéphane Hessel est à New York pour quelques jours à l’occasion de la sortie de son livre “Indignez-vous”  aux Etats-Unis, traduit “Time for Outrage”. Sorti en France en octobre 2010, ce petit livre aux allures de pamphlet s’est déjà vendu à 4 millions d’exemplaires dans le monde entier, dont 2 millions en France. Comme son nom l’indique, le livre exhorte ses lecteurs à s’engager pour changer les choses et retrouver les valeurs qui étaient celles de la France résistante et celle des Nations-Unies. Pour French Morning, Stéphane Hessel livre sa vision de l’Amérique et des Américains.
Dans votre livre “Indignez-vous”, vous dites que les valeurs de la Résistance française ont disparu et qu’il faut s’indigner pour les retrouver. Mais les Etats-Unis qui n’ont pas connu cette période peuvent-ils se révolter de la même manière?
Les Etats-Unis n’ont peut-être pas connu la Résistance, c’est vrai, mais ils ont connu ce qu’on appelle le New Deal: dans les années 30, pour pallier la crise économique, Roosevelt décide que l’Etat doit intervenir dans l’économie. C’est un programme merveilleux et tout à fait à gauche. Depuis, ces valeurs ont été détruites par Georges W. Bush Jr. Barack Obama a bien essayé de les réveiller, mais sans succès. C’est au nom de ces valeurs bafouées que les Américains doivent s’indigner.
En France, les raisons de s’engager dont vous parlez sont, entre autres, les traitements faits aux sans-papiers et aux Roms. Quelles sont les raisons de s’indigner aux Etats-Unis?
En regardant autour d’eux, les Américains verront qu’il y a des raisons de s’indigner partout. Pour ma part, il y a de nombreuses choses qui me révoltent aux Etats-Unis. La première, c’est leur position sur la question isralëo-palestinienne. Obama a bien essayé de changer les choses quand il est arrivé, mais il s’est fait avoir par Benjamin Netanyahu, le premier ministre d’Israël. La dernière prise de position d’Obama, qui a dit que l’ONU ne pouvait pas imposer la paix au Moyen-Orient et qu’il fallait laisser les deux pays se débrouiller, équivaut à faire des ronds dans l’eau. Une autre raison de s’indigner: les efforts insuffisants d’Obama pour mettre en place la sécurité sociale aux Etats-Unis.
Vous insistez beaucoup sur la sécurité sociale dans votre livre. Que vous inspire le fait que les Etats-Unis n’aient pas de réelle sécurité sociale pour tous?
La sécurité sociale est une condition essentielle de la démocratie. Pour moi, la définition de la démocratie, c’est un système qui se soucie du peuple, de ceux qui ne sont pas privilégiés. Au contraire, un système qui s’occupe uniquement de ceux qui ont des privilèges, c’est ce qu’on appelle une oligarchie. Au niveau institutionnel, les Etats-Unis sont une démocratie. Mais leur fonctionnement n’est pas démocratique, il est totalement oligarchique. Le fait que les lobbies soient si puissants ici n’est pas non plus démocratique. Aux Etats-Unis, il y en a deux types: le lobby financier et le lobby juif. Ils ont beaucoup d’argent et exercent une pression sur le gouvernement, qui défend alors leur intérêt au lieu de défendre celui de tous. Ici, quand un parlementaire veut changer quelque chose, il rencontre beaucoup d’obstacles car les lobbies font pression. Les lobbies existent en France et aux Etats-Unis, mais pas de la même façon. Ici, c’est un système connu et accepté. En France, ce n’est pas aussi bien organisé.
Vous dites qu’il faut lutter contre ce qui nous indigne aux Etat-Unis, mais quel moyen préconisez-vous?
Le problème des Etats-Unis, c’est qu’il n’existe pas d’opposition politique sur laquelle on puisse compter. Evidemment, je désire qu’Obama soit réélu. Mais même si c’est le cas, je ne suis pas convaincu qu’il aura assez d’audace pour faire bouger les choses. Cela n’empêche pas qu’il faille s’indigner et combattre. Je suis très content de voir que des gens s’indignent en ce moment même devant Wall Street et j’espère qu’ils iront loin. Aujourd’hui, les gens ont la chance d’avoir des moyens de contestation très efficaces: les nouveaux médias. Il faut qu’ils en profitent pour se mettre en réseau, avec Facebook et internet. Un autre moyen de lutte, c’est la formation d’associations nationales et internationales qui apportent leur soutien à certaines causes. Ce n’est pas facile, mais avec de la confiance et du courage, on peut y arriver. Enfin, les Nations Unies ont aussi un rôle à jouer. Il faudrait qu’on leur accorde la puissance nécessaire pour changer les choses. Pour cela, quelques réformes sont indispensables, comme  l’explique le New Yorkais Michael Doyle. Il demande la suppression du droit de véto et l’instauration d’un conseil pour les problèmes économiques et sociaux.
Dans Indignez-vous, vous affirmez que la dernière décennie a été une période de récession, et ce en partie à cause de l’intervention en Irak décidée par Bush. Pensez-vous que les Etats-Unis jouent un rôle négatif à l’échelle mondiale?
Non, pas du tout! Durant ces cinquante dernières années, c’est toujours des Etats-Unis que sont venues les impulsions majeures qui ont changé le monde. Personnellement, je suis un très grand admirateur de Roosevelt. Si Obama ressemblait un peu plus à Roosevelt, tant de choses pourraient changer! Mais le rôle des Etats-Unis reste aujourd’hui tristement décevant  par rapport à sa puissance. Il faut tout de même noter que les choses ont beaucoup changé depuis la seconde guerre mondiale: les Etats-Unis doivent maintenant composer avec la Chine, l’Inde et de nombreux autres pays. Je suis convaincu que le monde ne changera que sur la base d’un accord international.
Est-ce important pour vous de venir parler de vos idées dans ce pays si puissant?
Oui, cela fait longtemps que je m’intéresse aux Etats-Unis en raison de leur poids à l’échelle mondiale. Je suis content de voir que les gens s’indignent ici aussi. Lors de la conférence que j’ai donnée à Columbia hier, j’ai été extrêmement bien accueilli et heureux de voir que les gens s’intéressaient à mes idées. J’espère que les choses vont changer, mais les indignés de Wall Street me donnent déjà de l’espoir.

Des clichés inédits des grands du cinéma français au Lincoln Center

Certains la surnomment dans le métier « The Française of New York ». Promotrice du cinéma français aux Etats-Unis depuis 32 ans, Catherine Verret Vimont a vu défilé les plus grands dans son bureau. Catherine Deneuve, Isabelle Hupert, Jeanne Moreau, Gérard Depardieu ou encore Jean Reno. Elle expose aujourd’hui 95 photos prises durant son mandat comme directrice exécutive du French Film Office UniFrance Films USA.
C’est un peu par hasard que Catherine Verret Vimont commence la photographie. « Je n’avais pas de photographe sous la main alors j’ai commencé avec mon Olympus automatique, avec un amateurisme complet mais une grande obstination » avoue-t-elle. « Tous les artistes étaient incroyablement coopératifs, patients et généreux ». Ce sont ces photos des artistes avec qui elle a pu travailler qui sont exposées aujourd’hui.
« Catherine Verret a pendant des années été l’ambassadrice du cinéma français aux Etats-Unis, elle a également été l’œil photographique de Paris à New York » commente l’artiste et cinéaste William Klein. « En voyant ses photographies, je suis frappé et un peu jaloux. Elle a non seulement capturé la plus délicieuse et pacifique invasion de grands acteurs et réalisateurs français, mais a aussi créé un album de famille essentiel avec tous ceux que l’on admire et que l’on aime ». Un témoignage essentiel de la conquête du cinéma français à New York.
« New York Mon Amour, A View of French Cinema By Catherine Verret Vimont » présentée par la Film Society of Lincoln Center en association avec le Culltural Services of the French Embassy et UniFrance Films.
Jusqu’au 4 octobre à The Furman Gallery du Film Society of Lincoln’s Center’s Walter Reade Theatre (165 W. 65th St., between Broadway & Amsterdam Ave., Plaza Level).Gratuit. De 10h00 à 17h00.

Laurent Thomas, un arbitre au pays du soccer

Joueur en Charente Maritime dans sa jeunesse, puis au patronage du CEP Poitiers, l’intéressé avoue pourtant être «retombé dans le football» par hasard : «Petite, ma fille a souhaité s’inscrire au football pour faire comme ses copines. Dans un premier temps, en bon européen, je lui ai répondu que ce n’était pas pour les filles ! (rires) Puis je me suis aperçu qu’il existait une véritable passion pour ce sport dans la région. J’ai alors décidé de me lancer en même temps qu’elle et de m’investir dans cette discipline.»
Laurent Thomas inscrit donc la fillette en AYSO (American Youth Soccer Organization), une organisation comptant plus de 600000 joueurs à travers les Etats-Unis, et commence de son côté à encadrer, puis à entraîner, les équipes de jeunes filles de 5 à 16 ans : «Au milieu des années 90, les bénévoles n’étaient pas nombreux pour le soccer. Les Californiens n’y connaissaient pas grand-chose. Je suis venu donner un coup de main et je me suis pris au jeu. J’ai passé tous mes week-ends et 2 jours par semaine, durant 8 ans, à entraîner et à accompagner. Je suis même devenu membre du conseil d’administration de l’AYSO et arbitre.»
Le Charentais voyage ainsi à travers toute la Californie pour prendre part à toutes les compétitions dans lesquelles l’équipe qu’il entraîne est engagée, et la qualité de ses résultats est même récompensée par une invitation en tournoi national à Hawaï.
Toutefois, son engagement footballistique prend bientôt une autre forme. En effet, le volet arbitrage prend de plus en plus de place dans l’agenda du natif de La Tremblade, et ce dernier se voit offrir la possibilité d’officier à tous les niveaux : «Début 2000, j’ai passé mes diplômes pour devenir arbitre officiel et j’ai tout de suite été sollicité pour les différentes rencontres amateurs. J’ai commencé avec l’Open League, un championnat qui couvre toute la Californie du Sud, puis j’ai continué avec le championnat de High School, dont le niveau est très bon.»
Loin de se limiter à cela, Laurent Thomas a également été appelé au mois de décembre dernier pour arbitrer, à Santa Barbara, les phases finales du programme de développement olympique américain : «Durant 3 jours, les meilleurs joueurs de moins de 21 ans des Etats-Unis ont été regroupés en quatre équipes, selon leur région d’origine, et se sont affronté. Les plus en vue étaient susceptibles d’être retenus dans la sélection olympique pour les JO de 2012. J’ai pris beaucoup de plaisir à participer à cet événement. J’ai peut-être croisé les futurs représentants du pays pour les prochains JO de Londres en 2012.»
Lors de la prochaine rentrée universitaire, l’intéressé devrait franchir un nouveau cap et arbitrer les matches de «City College», les facultés préparatoires aux grandes universités : «Pour moi, c’est un petit accomplissement. Toutefois, je ne pense pas que je pourrais officier plus haut. A 49 ans, il est temps de laisser la place aux jeunes.»
A l’avenir, Laurent Thomas ne devrait pourtant pas rester trop éloigné des terrains. Joueur et dirigeant d’une «ligue du dimanche pour vétérans», il se plaît par ailleurs à tenir le sifflet lors de tournois amicaux où se pressent les vedettes : «J’ai arbitré des matches où jouaient Franck Leboeuf et d’anciens bons joueurs brésiliens et argentins. J’officiais même lors d’un match de l’équipe du chanteur Robbie Williams, et d’une rencontre où jouait la femme de Martin Gore, du groupe Depeche Mode.»
Le reste du temps, ce sportif infatigable nage plusieurs kilomètres dans l’océan tous les jours et pratique avec assiduité le swing dance. Le football reste toutefois sa principale passion, si possible au contact des jeunes à qui il prodigue ses conseils : «J’aime être impliqué dans les activités locales. C’est une manière de rendre à la communauté californienne ce qu’elle m’a apporté. Je suis, en cela, l’exemple de mes grands parents et de mon oncle qui étaient toujours bénévoles à La Tremblade pour les fêtes locales.»
Cette nostalgie de la famille et de la Charente Maritime n’incite pourtant pas Laurent Thomas à envisager un retour au pays : «Lors que je suis arrivé en 1982, j’ai traversé tout le pays en bus, depuis New York jusqu’à Los Angeles. Je ne savais pas où aller, ni où m’installer. J’ai découvert beaucoup de villes et d’Etats, et je peux donc dire avec certitude qu’à Santa Barbara, je vis au paradis !»

 

Une dernière tournée pour Grandma

Grandma fait ses adieux. L’un des clowns les plus célèbres des Etats-Unis entame son dernier hiver avec le Big Apple Circus. Barry Lubin, qui a créé le personnage il y a 29 ans, a décidé de partir sous d’autres cieux. La 34eme saison du plus européen des cirques américains a donc des allures de nostalgie, que feront vite oublier les prouesses des artistes venus du monde entier.
Comme chaque année, le Big Apple Circus plante sa tente à côté du Lincoln Center; c’est là ausi, dans leurs caravanes, que vivront pendant trois mois les artistes menés par le Français Guillaume Dufresnoy, directeur artistique. Sous la célèbre tente bleue de fabrication italienne, le  cirque promet de stimuler votre imagination et de vous faire rêver en grand. La nouvelle tournée, intitulée “Dream Big”, présente les clowns américains du International Clown Hall of Fame, les trapézistes colombiens Flying Cortes ou encore les acrobates chinois de la troupe des Shandong Acrobats. Et afin de d’offrir aux spectateurs les meilleures conditions, les organisateurs assurent qu’aucun siège ne sera à plus de 15 mètres de la piste.
Infos pratiques: Big Apple Circus Presents Dream Big. Du 20 octobre 2011 au 8 janvier 2012. Damrosch Park dans le Lincoln Center (62nd Street between Amsterdam and Columbus Avenues). Billets à partir de 15$ en vente au (888) 541-3750 ou sur www.bigapplecircus.org ou au Circus Box Office, situé en face de Big Top à partir du 18 octobre.

Le clubbing d'octobre

Clubs:

* Cielo (18 Little West 12th Street, New York NY 10014)
– Soirée Turntables on the Hudson avec Nickodemus le vendredi 7 octobre
– Soirées Deep Space le lundi soir avec le légendaire DJ François K (soirées Body & Soul des années 90) et une spéciale Halloween le 31 octobre
Louie Vega & Kevin Hedge le mercredi (maîtres de la house !)
 
* Webster Hall (125 East 11th Street, New York NY 10003)
Trentemøller live le vendredi 14 octobre
 
* Le Bain (444 West 13th Street, New York NY 10014)
Soirées Nouveau York le dimanche soir (Disco & Electro house)
 

Concerts:

 
* LPR (Le Poisson Rouge) (158 Bleecker Street, New York NY 10012)
Un calendrier bien rempli ! (http://lepoissonrouge.com/calendar)
À noter :
Rich Medina le mercredi
Nicola Conte Jazz combo & Erica Mou le lundi 10 octobre
Mark Farina le samedi 15 octobre
 
* Joe’s Pub (425 Lafayette Street, New York NY 10003)
– Revolver & Château Marmont le jeudi 20 octobre
– Le Bœuf Brothers le dimanche 23 octobre
 
* Shrine (2271 Adam Clayton Powell Jr. Blvd., New York NY 10030)
– Un calendrier également bien rempli et une programmation toujours éclectique avec de nombreux artistes francophones (www.shrinenyc.com/calendar.php)
 
Happy Clubbing !

Tracks:

Ma sélection de nouveautés musicales:
(Cliquer sur le titre de l’album pour écouter ou acheter)
 
* House
– Excellent nouvel album du DJ/Producteur Miguel Migs Outside the Skyline sur lequel il a collaboré avec Bebel Gilberto, Meshell Ndegeocello, Evelyn Champagne King et beaucoup d’autres. Un savant mélange allant du Chill Out à la House en passant par le Nu Jazz & le Nu Disco.
 
* French Electro
– M83 : nouvel EP album (5 titres) Midnight City
– Birdy Nam Nam : leur nouvel album Defiant Order sort prochainement (un seul titre disponible pour l’instant sur ce site)
– Joakim : nouvel album Nothing Gold dispo le 4 octobre
 
* Lounge
– Les Loups – Side to Side (She said Disco Remix)
Best of Ibiza Chill session 2005-2011 (dont certains titres et artistes bien “frenchy” : Café Americaine Solitude charmante ; Pascal Dubois Smooth Calling ; Mahoroba Faire on Tour)
 
 
DJ Super Jaimie
www.charlottebalibar.com
www.facebook.com/djsuperjaimie