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FIAF : Un guide audio gratuit vous fait (re)découvrir le Museum Mile

Olivier Cadiot, Philippe Claudel et Camille Laurens. Tous les trois sont français et ont participé à un nouveau projet artistique, «Fiction & Non-Fiction Soundwalk», orchestré par le French Institute Alliance Française (FIAF), avec la participation de deux artistes new-yorkais, Teju Cole et John Giorno. Chaque auteur a écrit un court récit inspiré d’un endroit, d’un building ou d’un objet se trouvant le long du Museum Mile de Manhattan, ce tronçon de la 5ème avenue où se trouvent plus d’une dizaine de musées.
Ce projet fait partie du festival d’art contemporain pluridisciplinaire Crossing the Line 2011 qui débute le 17 septembre. Disponible gratuitement, l’audio guide pourra être lu sur votre lecteur MP3 ou votre smartphone et vous fera entrer dans l’imaginaire des différents écrivains qui ont participé. Une façon différente de visiter le quartier du Museum Mile, une manière poétique et artistique de découvrir des détails, des monuments que vous n’auriez, peut-être, pas remarqué autrement.
Les enregistrements seront disponibles dans une version en anglais et une version combinant anglais et français sur fiaf.org/crossingtheline dès le samedi 17 septembre à 11h.
Museum Mile : Entre la 82nd street et la 110th street sur la 5ème Avenue.

Les Français derrière le drapeau du souvenir

Un œil aguerri les repère dans les terminaux d’aéroports ou à Grand Central. Depuis jeudi, près de 3.000 d’entre eux recouvrent plusieurs pelouses de Battery Park où il seront visibles jusqu’au 12 septembre. En dix ans, le Flag of Honor et le Flag of Heroes sont devenus des symboles. Ces bannières de la mémoire ressemblent au drapeau américain. A ceci prêt que les traditionnelles bandes rouges et blanches horizontales ont été remplacées, dans le cas du premier étendard, par le nom des presque 3.000 victimes des attentats du 11-Septembre à New York, Washington et en Pennsylvanie. Dans le cas du second, seuls les personnels de secours (policiers, pompiers, unités d’urgence…) morts dans les tours ont été listés.
Le créateur de ces drapeaux s’appelle John Michelotti, un Américain du Connecticut. En 2002, il lancait l’initiative Flag of Honor/Flag of Heroes Project avec l’ambition de ne « jamais oublier » les victimes des attentats.
Il y a aussi, et c’est plus surprenant, deux Français : Laurent Martinez a aidé au lancement du projet et à sa promotion. Olivier Nicolle, graphiste basé à Paris, a conçu les drapeaux. C’est lui qui entre et corrige les noms à partir des bases de données des associations de victimes. « Quand je dis à des Américains que je travaille sur ces drapeaux, ils sont surpris. Je leur explique que de par mes origines, je suis attaché aux Etats-Unis. J’y ai vécu plus jeune. Et ils comprennent », indique Olivier Nicolle.
L’implication des deux Français dans un tel projet surprend moins quand on connaît leur attachement pour les Etats-Unis. Laurent Martinez assure avoir voulu vivre le « rêve américain » depuis tout petit. Au terme de plusieurs allers-retours, il finit par s’installer  dans le Connecticut en 1995, et créer sa propre société, un cabinet de chasseurs de tête. Olivier Nicolle, lui, a des racines à Gourin, petit morceau d’Amérique en Bretagne. Dans les années 50, ce village s’est vidé de sa population, partie outre-Atlantique par bateaux entiers en quête d’opportunités. A 18 ans, Olivier fait à son tour la grande traversée pour étudier à Columbia University. Il s’éprend de New York, « ville incroyable », « magique ». En 1998, il rencontre Laurent, frère cadet d’une amie de longue date. Une amitié forte commence.
Le 11-Septembre va encore les rapprocher. Ce jour-là, Olivier à Paris et Laurent à Greenwich suivent en direct les événements fous de la journée. « Effroyable » pour l’un. « Terrifiant » pour l’autre. Cette matinée-là restera dans leur mémoire pour toujours. Pour le landlord de Laurent Martinez, John Michelotti, la tragédie trouve un écho particulier. Deux semaines plus tôt, il avait failli être emporté par une violente attaque cardiaque. Il sait mieux que quiconque que la vie est fragile. Quand il partage avec Laurent son envie de créer des drapeaux pour immortaliser les victimes, celui-ci propose son aide immédiatement. « Une façon de rendre aux Etats-Unis ce qu’ils m’ont donné » dit-il. Il demande à Olivier de rejoindre le duo. Il accepte en février 2002: « Je trouvais le projet intéressant. Commémorer les victimes de cette façon me plaisait. »
Depuis, Laurent Martinez indique que 300.000 drapeaux ont été vendus – les revenus sont reversés à divers groupes et institutions qui ont vu le jour après les attentats. Outre Grand Central et les terminaux d’aéroports, les drapeaux ornent désormais des casernes, des commissariats et des lieux de culte, dont la petite chapelle Saint-Paul à quelques mètres du World Trade Center. Après l’annonce de la mort de Ben Laden en mai, ils ont été accrochés sur l’enclos qui entoure Ground Zero et il ne fait aucun doute qu’ils fleuriront une fois de plus le 11 septembre 2011. Car l’Amérique les a adoptés. « L’objectif était de faire quelque chose qui mettait en avant le meilleur de l’humain, insiste Laurent Martinez. On a contribué à atténuer la peine et la souffrance du pays. Je suis touché de voir le drapeau quelque part.»
« Les Français n’ont pas la réputation d’être amicaux, mais je ne l’ai pas constaté, indique John Michelotti. Le 11-Septembre était une attaque contre l’Amérique mais Olivier et Laurent ont répondu présent. C’est un plaisir pour moi de travailler avec deux personnes aussi engagées. »
Comme chaque année, aux alentours du 11 septembre, Olivier Nicolle revient à New York pour un séjour chargé d’émotion. Dix ans plus tard, il dit avoir toujours les larmes aux yeux quand il se rend à Ground Zero. Sa passion pour la ville n’a pas faibli. « New York a repris le contrôle de la vie. Les New Yorkais sont plus solidaires, jure-t-il. Ils prennent le temps de se mettre en terrasse, de s’asseoir dans les squares et de discuter. Ca n’arrivait pas avant les attentats.»
Visiter le site du Flag of Honor/Flag of Heroes Project ici
Photo: Olivier Nicolle, un des Français derrière le projet, tient un des 3.000 Flag of Honor plantés à Battery Park jusqu’au 12 septembre pour honorer la mémoire des victimes des attentats

Où regarder la Coupe du Monde de Rugby

La dernière victoire All Blacks en Coupe du Monde remontent à 24 ans. Cette fois, ils sont sur leur terre et espèrent rattraper leurs deux grands rivaux du Sud, l’Australie et l’Afrique du Sud, vainqueurs du tournoi à deux reprises chacun. Vingt nations sont en compétition. On retrouve dans les poules des pays comme l’Angleterre et l’Irlande mais aussi la Roumanie et le Japon. La France affrontera d’ailleurs le 10 septembre l’équipe nippone à 18h00 heure locale.
Pour ceux qui ont raté le match d’ouverture opposant la Nouvelle Zélande aux îles Tongas, il faudra anticiper pour les prochaines confrontations. Car, avec le fuseau horaire néo-zélandais (UTC+12), un match en direct peut facilement devenir une prise de tête assommante. Pour voir un match en live, il faudra généralement veiller jusqu’à 2h00 du matin.
Heureusement, la chaîne NBC a obtenu les droits de diffusion pour le continent américain et ce pour 2011 et 2015. Grande première : il diffuseront donc la finale. Mais la plupart des matchs seront sur la chaîne câblée Universal channel. L’équipe américaine, elle, a un traitement de faveur. Les rencontres des Eagles seront, en majorité, retransmis en direct. Le reste sera en différé et disponible sur le site de la chaîne http://www.universalsports.com/ ainsi que sur son application mobile.
Voici six adresses sur lesquelles vous pouvez compter pour supporter vos équipes.
Ambiance chic
Opia : Situé dans l’Upper East Side, ce bar lounge diffusera tous les matchs. C’est l’adresse idéal si vous voulez éviter les ambiances pub. 130 East 57th Street at Lexington Avenue. 212-688-3939. http://www.opiarestaurant.com/
Ambiance pub islandais
Langan’s : Authentique pub-restaurant irlandais situé à deux pas du Rockefeller Center. Appelez pour vous assurer que le match que vous souhaitez vrai soit bien diffusé. 150 West 47th Street. 212-869-5482. http://www.langans.com/
Blaggards : Autre pub irlandais de Midtown. L’ambiance est chaleureuse et le lieu compte de nombreux fans de sports. 8 West 38th Street. 718-619-4991.
Ship of Fools : De grands écrans, de la bière locale et une terrasse. Cette adresse de l’Upper East Side propose également des happy hours la semaine de 15h à 19h. 1590 Second Avenue. 212-570-2651. http://www.shipoffoolsnyc.com/
Ambiance sportive
The Red Lion : Une des adresses incontournables de New York pour tous les évènements sportifs. Ce bar diffusera tous les matchs sur grand écran. Le calendrier est en ligne et pour plus d’informations il suffit, comme dit le site, de contacter Joe. 151 Bleecker Street. 212-260-9797. www.redlionnyc.com

The Australian : Venez vous confronter aux supporteurs australiens dans ce bar où quasiment tous les matchs seront diffusés. Les rencontres et les heures sont disponibles sur leur site internet. 20 West 38 Street. 212-869-8601. http://www.theaustraliannyc.com/
O’briens : A quelques rues de Times Square, ce pub est idéalement situé. Il est aussi très fréquenté par les fans de rugby. Vous y retrouverez à coup sûr tous les joueurs du New York Rugby Club. L’assurance de vivre à 100% tous les matchs qui y seront diffusés. 134 West 46th Street. 212-391-1516. http://www.obriensnyc.com/
http://www.rugbyworldcup.com/

Les parapluies de Cherbourg sont à NY

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Ce film de Jacques Demy (“Les demoiselles de Rochefort”) raconte l’histoire de Madame Emery et de sa fille Geneviève (Catherine Deneuve) propriétaire d’une boutique de parapluies. La jeune femme est amoureuse de Guy, un garagiste, mais celui-ci doit partir pour la guerre d’Algérie. Enceinte et poussée par sa mère, Geneviève épouse Roland, un riche bijoutier.
L’originalité de l’oeuvre c’est qu’elle est entièrement chantée et “enchantée” comme le dit le réalisateur. Pour la première fois au cinéma, on parle sans détour de la guerre d’Algérie, cause de la séparation de Geneviève et Guy. A travers des images extrêmement colorées, on découvre Cherbourg durant une période économique très difficile, provoquant un contraste entre gaité et rigueur. Mais la musique reprend ses droits et nous emporte. En résumé, un excellent moment a passer devant la palme d’or de 1964.
Samedi 10 septembre 2011, séance à 19 heures. Tarif normal $10; membres et étudiants $7
Museum of Art and Design, 2 Colombus Circle, New-York NY 10019. (212) 299 7777

Pour plus d’infos: www.madmuseum.org
 

Hommage aux compositeurs français au New York Chamber Music Festival

Une nouvelle fois, le New York Chamber Music Festival rend hommage aux célèbres compositeurs français. Le pianiste Pascal Rogé présentera Ravel, Debussy, Poulenc (« La Voix Humaine ») et Franck le 13 septembre. Il sera accompagné par la star soprano du MET Opera Carole Farley le 14 septembre. Une commémoration de Pierre de Bréville aura aussi lieu le 19 septembre avec les musiciens du Metropolitan Opera. Ceci pour le 150ème anniversaire de sa naissance.
Souhaitant promouvoir la musique classique, le New York Chamber Music Festival crée des ponts entre le public américain et diverses cultures. Il a été fondé pour célébrer la musique de chambre, reconnaître et soutenir des artistes nouveaux ou établis, et rendre plus accessible sa compréhension au sein du public.
Lors de ce New York Chamber Music Festival, deux concerts seront gratuits. Le premier aura lieu dimanche 11 septembre à 19h et le second samedi 17 septembre à 14h. Pour le reste des représentations, les tickets sont compris entre 20 et 25$. Retrouvez le programme complet ici.
Du 11 au 19 septembre au Dymphony Space, Peter J. Sharp Theater, 2537 Broadway at 95th Street. 212-864-5400. 20-25$ en ligne. www.symphonyspace.org http://newyorkchambermusicfestival.org/

Dany Boon à l'honneur

Mercredi 14 septembre l’Egyptien Theatre diffuse les deux films a succès du comique français : “Bienvenue chez les Ch’tis” et “Rien à déclarer”. A voir ou à revoir.
La séance est à 19h30, et vous pourrez discutez avec Dany Boon entre les deux projections.
 
Tarifs: normal $11, Etudiants et seniors $9, membre de la cinémathèque américaine $7.
Egytian Theatre (Hollywood), 6712 Hollywood Blvd, Los Ageles, 90028
Téléphone : (323) 466-3456

Ca tire et ça pointe à L.A.

Pour les amateurs, le L.A. Petanque Club organise un tournoi “Panache Doublette” le dimanche 11 septembre. Rendez-vous entre 8h30 et 9h30 pour les inscriptions, les jeux commenceront à 9h30. Des joueurs de tous niveaux sont les bienvenus. Apportez boissons et nourriture pour profiter pleinement de l’évènement.
Les terrains sont situés entre le Rancho Park Golf Course et le Cheviot Hills Recreation Center. Parking gratuit.
Pour plus d’informations: http://www.losangelespetanque.com/
 
 

 

Fashion’s Night Out : une autre façon de faire du shopping

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A l’occasion du début de la Fashion Week new-yorkaise, les boutiques de plusieurs villes américaines ne fermeront leur porte que tard dans la nuit. Des évènements, des concerts et des opérations marketing sont prévus. Chaque magasin a sa programmation, ses horaires et son lot de célébrités présentes comme Rachel Bilson, Lauren Conrad ou Nicole Richie. Cet évènement, créé en 2009, est l’occasion de profiter de réductions (10% en moyenne), de s’amuser et de croiser le regard de stars. Pour ceux qui préfèrent rester chez eux, certains sites en ligne célèbrent aussi la Fashion’s Night Out.
Parmi les nombreux évènements, certains sont à noter comme celui organisé par Youtube et le magazine Elle au magasin Nordstrom’s Fashion Island (901 Newport Center Dr. Newport Beach) où des conseils de style et de maquillages seront donnés gratuitement entre 18h et 20h. Des défilés auront lieu comme à Santa Monica Place dès 18h30 puis 20h. Et le Berverly Center acceuillera le magazine Vogue dans une cérémonie commençant à 17h30 avec, aux platines, la DJ Lindsay Luv, célébrité locale. Retrouvez la liste des festivités sur http://fashionsnightout.com/

Le DJ français Sebastian à Avalon

A peine une semaine après son passage remarqué au festival Electric Zoo de New York, le DJ français Sebastian s’attaque à la côte ouest. Le jeune talent reconnu du label Ed Bangers tenu par Pedro Winter, ancien manager de Daft Punk, trouvera à coup sûr à Los Angeles un public averti. Sa musique est souvent qualifiée d’electro dark et experimental. Son dernier titre, « Total », prouve que ce producteur est à surveiller de près. Il jouera demain au club Avalon. Une bonne occasion pour les Américains de découvrir qu’il existe d’autres DJ français talentueux en dehors de David Guetta.
Vendredi 9 septembre à Avalon, 1735 Vine Street, Hollywood. De 22h à 3h. 20$ http://www.avalonhollywood.com/http://www.myspace.com/0sebastian0

La recette «anti-râleries» de Christine Lewicki

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C’est à son retour de Paris où elle a participé en tant que conférencière au Happy Lab 2011 que nous revoyons Christine Lewicki. Ce retour à la mère patrie, c’était aussi pour promouvoir la sortie de son premier livre, un recueil qui explique comment l’auto-entrepreneur expatriée à L.A. a fait pour se sortir du cercle vicieux de la grogne et des jérémiades. Elle nous y explique sa philosophie, et nous refile sa technique pour garder le moral, ne plus se poser en victime, et «arrêter de râler, tout simplement.»
Râler n’est pas constructif, nous dit Christine dans son livre, c’est même contre-productif car on passe son temps à pester et rechigner au lieu d’ouvrir notre esprit aux alternatives, comme la collaboration et la négociation avec autrui. Comme se plaindre ne requiert pas autant d’énergie que de chercher une solution et agir pour véritablement s’en sortir, on tend à privilégier cette attitude. Si l’on mentionne les 18% de Français qui pensent que râler leur fait du bien, celle qui se définit parfois comme une  “mampreneur” (voyez « maman » et « entrepreneur ») accomplie nous dit simplement qu’elle ne souhaite pas convaincre ceux-là, «mon livre s’adresse à ceux qui regardent leur journée, et qui se disent : est-ce que j’ai envie d’être et de vivre comme ça ? Est-ce que ma vie serait plus agréable si j’arrêtais de râler? C’est au départ une décision égoïste, mais dont tout le monde profite au bout du compte !»
Quand on lui demande si elle se sent un petit peu comme à la tête d’une révolution culturelle (86 % des Français avouent être râleurs), la résidente de Culver City à Los Angeles répond: «Je ne suis pas là pour donner des leçons à qui que ce soit, mais juste partager aux autres de quelque chose dont je profite, et que j’ai avant tout appliqué à moi-même.» Le ton est donné : Christine ne parle que pour elle-même, et aux autres râleurs qui, comme elle, se sentent submergés par leurs propres ruminations. Le déclic pour elle, c’était il y a un an : «Tout à coup, j’ai eu un flash» raconte Christine dans l’introduction de son livre, « j’ai pris conscience que j’étais en train de râler sur les râleurs ». Elle décide donc de passer à l’action et de se poser le défi de changer ses habitudes. Mais pourquoi passer le pas ?
Entre autres, parce que râler nourrit notre attitude pessimiste, et ce n’est pas que Christine qui le dit : en janvier 2011 un sondage BVA-Gallup International montrait dans le journal le Parisien que 61% des Français pariaient sur des difficultés économiques pour la nouvelle année ; avec une moyenne mondiale de 28%, nous sommes les champions d’Europe.  «Râler, c’est tirer tout le monde vers le bas en portant notre attention sur ce qui ne va pas», nous dit l’écrivain philosophe Laurent Gounelle dans la préface du livre de Christine, qu’il qualifie de précieux et de nécessaire.
Lewicki, qui est coach professionnel pour les auto-entrepreneurs s’adresse aux lecteurs avec simplicité, elle montre comment nous libérer de nos automatismes, comme par exemple éviter de dire à tout va «Je suis fatigué(e)» ou encore «Ca me saoule». Le mot est souvent juste, et rehaussé d’un zeste de psychologie, de spiritualité, et plein de bon sens. En guise d’encouragements, des témoignages prélevés du blog du même nom que Christine avait tenu, tel un journal de bord virtuel, pendant la durée son défi. Un petit coup de pouce pour aborder la rentrée sans (trop) râler.
Le blog de Christine : http://jarretederaler.com/


 
 

Ludivine Sagnier: l'amour et la haine au bureau

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A l’occasion de la sortie de la sortie américaine de Crime d’Amour, French Morning a rencontré l’actrice Ludivine Sagnier, de passage à New York en mai dernier. C’est avec Kristin Scott-Thomas, avec qui elle a toujours rêvé de travailler, qu’elle partage l’affiche de ce film entre thriller psychologique et polar.
Et le moins qu’on puisse dire, c’est que le tournage était à la hauteur de ses espérances : «On était très complémentaires, il y avait une véritable alchimie entre nous», confirme t-elle. A l’écran, elles mettent leur complicité au service de la relation entre leurs deux personnages. Un jeu de pouvoir et de séduction pour le moins ambigu, loin de déplaire à Ludivine : «Même si c’est avant tout un film policier, j’ai voulu explorer ce désir, cette relation amoureuse inconsciente».
Si elle est habituée aux rôles ambivalents, entre femme fatale machiavélique et femme enfant naïve, celui là n’a pourtant pas été des plus faciles : «c’est la première fois que j’ai aussi peu de choses en commun avec mon personnage». Ludivine Sagnier apparait d’ailleurs impitoyable avec Isabelle Guérin, la « bourreau de travail, méthodique et obstinée » qu’elle interprète à l’écran : «C’est une femme immature socialement, elle se fait persécuter sa supérieure (Kristin Scott-Thomas) mais l’idéalise totalement. Elle est pathétique du début à la fin !»
Elle garde de Crime d’Amour le souvenir d’une « expérience éprouvante », à la fois physiquement et moralement, d’autant plus que la sortie du film a connu une issue pour le moins tragique (le réalisateur Alain Corneau est décédé quelques jours après).
A 32 ans, elle souhaite maintenant élargir ses horizons, mais ne rêve pas pour autant d’une carrière américaine à la Marion Cotillard : « Je l’admire, elle a un parcours unique, mais ce n’est pas donné à tout le monde !». Si son accent français lui interdit les blockbusters hollywoodiens, elle a déjà conquis plusieurs fois les spectateurs américains, notamment en 2003 dans Swimming Pool de François Ozon. Et ce n’est pas Love Crime et I’m Glad My Mother Is Alive, en salles aujourd’hui, qui l’arrêteront en si bon chemin.
 

Ladurée arrive à New York

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Les fans de pâtisserie sont en ébullition cette semaine. La célèbre Maison Ladurée, fondée en 1862 par Louis Ernest Ladurée, ouvre sa première boutique sur le continent américain. Après Londres, Zurich ou Tokyo, c’est au tour de New York de croquer dans ces fines pâtisseries de renommée mondiale.
Repoussée à cause de l’ouragan Irène, l’ouverture a finalement eu lieu le 30 août. A l’intérieur du 864 Madison Ave., la décoration est fidèle à celle des adresses parisiennes. Mur couleur vert menthe, peintures pâles et boîtes d’emballages, tout est identique. C’est la volonté de la direction de respecter la tradition et de rester résolument français.
La première boutique, située dans l’Upper East Side, verra défiler plus d’un Américain. Ils sont, après les Japonais, les meilleurs clients des boutiques Ladurée de Paris. Les New-yorkais et les touristes pourront ainsi retrouver exactement le même produit qu’en France puisque les macarons sont faits à Paris et livrés par avion durant la nuit.
Au prix unitaire de $2.70, le petit gâteau granuleux et moelleux est disponible dans tous les goûts. Caramal au beurre salé, framboise, pistache, rose, orange ou encore chocolat de Madagascar. Après New York, la Maison Ladurée devrait s’étendre vers d’autres villes américaines comme Los Angeles et San Francisco. Avant la côte Ouest, la direction souhaiterait ouvrir un salon de thé à New York, dans le Meatpacking District idéalement.
David Holder, le propriétaire-chef pâtissier depuis quatre générations, s’est néanmoins autorisé une exception à la tradition pour cette ouverture sur Madison Avenue.  Le 8 septembre, sera lancé un nouveau macaron d’inspiration new yorkaise, raisin et cannelle, en l’honneur de la Fashion’s Night Out. C’est donc la seule particularité américaine, pour le reste… Welcome in Paris lifestyle.
Adresse: 864 Madison Avenue entre 70th St. et 71th St. – www.laduree.fr