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L'applesauce picarde s'installe dans le MidWest

Quand les Pom’Potes sont arrivées aux États-Unis en juin 2008, les Américains n’avaient jamais vu de compote de pommes présentée sous cette forme. Ils connaissaient l’applesauce en petites coupes individuelles (cups), en pots grand format ou en conserves. Mais pas en petites gourdes de 90 grammes (3.2 OZ) avec bouchon. Produites depuis 1998 par l’entreprise Materne dans son usine picarde de Boué, les Pom’Potes se sont imposées outre-Atlantique grâce à l’obstination de Michel Larroche (photo), le PDG de MOM, groupe né de la fusion de Mont Blanc – crèmes dessert, desserts céréales et goûters au lait concentré – et de Materne fin 2006. Il était convaincu du succès de sa compote à boire en Amérique du Nord. « Il y a 3 ans, le marché américain était celui de la France 15 ans plus tôt. On apportait un produit sain et facile à emporter. Ça ne pouvait que marcher! » Michel Larroche a simplement changé le nom trop frenchie de Pom’Potes en GoGo squeeZ, plus explicite.
L’aventure américaine a commencé par la porte des magasins Whole Foods du Nord-Est du pays, avant de conquérir les autres régions fin 2008. 400 tonnes de compote ont été ainsi écoulées la première année, 900 en 2009 et plus de 2300 l’an dernier. Aujourd’hui, un peu moins d’un quart de la production de Boué va au marché nord américain, soit 8 à 9.000 tonnes de compote cette année. « Le tournant est arrivé il y a quelques mois, fin 2010, quand Walmart a commencé à nous distribuer aux check out (au niveau des caisses). Puis, depuis février, nous sommes en rayon. » Un immense pas en avant pour la marque, dans un pays où l’organisation de la grande distribution s’avère complexe. « En France, si vous avez les 5 gros distributeurs, vous touchez 100% de la distribution. Aux États-Unis, il y a un gros, Walmart, et quantité de moyens et petits distributeurs. »
Michel Larroche connaît bien la culture “food” américaine pour avoir travaillé 10 ans chez Heinz avant d’entrer dans le groupe MOM en 2003. « Ça m’a donné la compréhension des différences dans le secteur alimentaire ».  Il ne tarit pas d’éloges sur la qualité de ses compotes: « pas de sucre – 60 calories par gourde -, pas de colorant, pas de préservatif. Et pas besoin de conserver au réfrigérateur. » GoGo squeeZ existe en 5 parfums: nature, fraise, pêche, banane et… cannelle évidemment (GoGo squeeZ Cinnamon) pour répondre au goût américain. Un snack sain, arrivé au bon moment aux États-Unis dans la lutte contre l’obésité. « Nous répondons aux recommandations des pédiatres et diététiciens “Five a day” (5 fruits et légumes par jour) et au programme lancé par Michelle Obama, “Let’s move” ».  C’est d’ailleurs après l’accord conclu entre la First Lady et Walmart que les ventes des petites gourdes françaises ont décollé. Le cœur de la cible est, comme en France, les enfants de 3 à 13 ans (d’où un packaging rigolo avec de drôles de pommes sur pattes). Mais MOM compte également toucher les adultes sportifs ou encore remplir les paniers de pique-nique.
Depuis 3 ans, GoGo squeeZ a vu apparaître des concurrents: le géant mondial des fruits et légumes, Dole, a sorti sa gourde Squish’ems! en 2009; Tropicana, du groupe Pepsi, teste depuis janvier Tropolis, une compote à boire dans un emballage toutefois non réutilisable (pas de bouchon à la gourde); et le new-yorkais Mott’s réfléchit au concept. Sans compter les indépendants comme Peter Rabbit organics, distribué notamment par Starbucks.
Pour être compétitives, les gourdes françaises restent les moins chères du marché à l’unité et, ce, malgré la hausse du prix des fruits ces derniers mois. « La tonne de pommes a augmenté de 300 euros et nous n’avons pas répercuté cette hausse sur nos prix en Amérique du Nord. » Et pour mieux s’armer encore face à la concurrence, l’entreprise française a décidé de passer à la production locale. Le groupe MOM a choisi le Michigan, 2e État producteur de pommes derrière celui de Washington, et la ville de Traverse City pour y construire son usine. Une région également productrice de cerises. MOM s’est associée à une coopérative locale afin de partager le coût des investissements. Comme à Boué, l’usine de Traverse City assurera toute la chaîne de production: fabrication des compote et des gourdes, remplissage et emballage. La production devrait commencer en juillet et atteindre une vitesse de croisière de 15 à 20.000 tonnes annuelles à partir de mi-2012. Une 20aine de personnes travailleront sur place au départ, une 100aine quand l’usine tournera à plein régime.
Michel Larroche vise un chiffre d’affaires de $35 à $40 millions cette année – contre 8 millions l’an dernier – et l’Amérique du Nord devrait constituer le 2e marché du groupe, derrière la France. Le groupe MOM s’apprête donc à passer d’exportateur de compotes à producteur local. À quand l’exportation des crèmes dessert Mont Blanc?
 

Conversation sur la séduction

Nous écrivions il y a peu un article sur Elaine Sciolino, correspondante à Paris pour le New York Times, et son nouveau livre: «La séduction». Elle sera ce mercredi au Strand Bookstore pour discuter du sujet de son livre et nous livrer histoires et anecdotes. Même si la France est notre pays et que nous ne connaissons que trop bien ses habitants, il se pourrait que vous y appreniez des choses sur nos célébrités et politiciens. La conversation pourrait se révéler très intéressante. D’autant qu’avec l’affaire DSK, les comparaisons avec les USA seront au rendez-vous.
Quand ? Mercredi 15 juin, de 19h à 20h
Où ? Au Strand Bookstore, 828 Broadway (12th St)
Combien? Gratuit
Pour plus d’informations, cliquez ici.

Deep Purple au Bacon Theatre

La plupart des guitaristes débutants ont commencé à jouer avec smoke on the water de Deep Purple. Les douzes premières notes de ce titre légendaire sont gravées à jamais dans l’esprit des musiciens et du public. Le groupe est actuellement en tournée et joue ses meilleurs chansons pour le plus grand plaisir des fans de rock. A ne pas manquer!
Quand? Mercredi 15 juin, à 19h
Où? Au Bacon Theatre, 2124 Broadway, New York, NY 10023
Combien? de $34 à $90
Pour réserver vos places, cliquez ici.


 

A vous de jouer, mesdames !

Les filles, et si on se déguisait en Betty et Joan de la série Mad Men, et après on pourrait se prendre en photo et danser? C’est ainsi qu’une douzaine de femmes de 30 à 49 ans ont passé leur dimanche il y a quelques semaines. Avec un assortiment de perruques, colliers de perle et martinis, elles ont fait les stars devant les photographes embauchés pour l’occasion.
“Quand le chat n’est pas là, les souris dansent. En anglais, les souris jouent, the mice will play” explique Nadia Stieglitz, qui a choisi d’appeler son organisation Mice at Play.
Deux fois par mois, cette expatriée élevée dans les Alpes, propose sur son site Internet des activités ludiques et insolites pour les femmes new-yorkaises. En quelques clics, elles peuvent s’acheter une journée de théâtre ou de boxe. Et puisqu’il s’agit de retrouver une curiosité et un enthousiasme enfantins, les rendez-vous s’appellent « playdates », un peu comme des goûters pour adultes. Un peu régressif ? Peut être, mais personne ne s’en plaint.
Le “chat” qui empêche ces dames de danser, ce sont toutes les responsabilités du quotidien : les enfants,  la maison, le travail. La plupart des membres du club ont une activité professionnelle, mais elles ne sont pas étrangères à l’aliénation typique de la « desperate housewife ».
Nadia Stieglitz, 46 ans, n’a d’ailleurs aucun problème à parler de l’ennui et de la perte de confiance en soi que peuvent éprouver les mères. Lorsqu’elle a lancé son organisation de manière informelle en 1998, elle sentait que quelque chose manquait. “Ma troisième fille venait de naître. Ma vie, c’était prendre soin des autres. J’étais devenue pas très marrante.” Pour retrouver le sens de l’aventure, cette ancienne directrice de la création a commencé à organiser des activités entre copines, poker, cuisine, weekends à la plage.
Refondé en 2005, le groupe s’est étendu au-delà du cercle d’amies intimes, et les événements sont devenus plus sophistiqués, avec rencontres d’experts en feng shui ou création de cocktails et de parfum.
Derrière l’aspect ludique, Nadia voit un “projet humaniste”, pas juste une façon de s’amuser. “Le jeu, c’est quelque chose de sérieux”, dit-elle. Elle s’inspire notamment de chercheurs comme Stuart Brown, un psychiatre qui a fondé le National Institute of Play, où il développe le champ des études scientifiques sur l’impact du jeu. Il veut notamment favoriser l’utilisation du jeu à l’école pour faciliter l’apprentissage, et au travail, pour encourager l’innovation.
Le test sur les quelques souris de Mice at Play est pour l’instant convaincant. Les participantes parlent de confiance en soi retrouvée, de nouvelles passions, et d’un regain d’enthousiasme à la maison. Nadia projette d’ailleurs d’étendre sa « Play Revolution ». Pourquoi pas un forum en ligne pour rentrer en contact avec d’autres « joueuses » partout aux Etats-Unis?
Cet été, randonnée dans la vallée du Hudson et baignade à Coney Island sont déjà au programme…
www.miceatplay.com
 

Les Français, ces indécrottables séducteurs

A croire que DSK et Anthony Weiner se sont passés le mot pour préparer le terrain à la promotion du nouveau livre d’Elaine Sciolino. Si le livre a été écrit avant, il y a des passages sur la réputation de l’ancien directeur du FMI.  Elaine cite un article du Nouvel Obs de 2003 qui mentionne un certain ministre dans un club échangiste. “J’ai bien fait attention dans le livre à n’utiliser que ce qui est dans le domaine publique” me précise Elaine.
Après avoir été reporter en Iran et au Moyen Orient, Elaine Sciolino pose ses valises à Paris il y a neuf ans. Pas évident pour la journaliste américaine de slalomer dans les arcanes des secrets d’Etat à la française. Elle excelle dans l’exercice, se fraye un chemin et compare les baisemains de Jacques Chirac (“déboussolant”), VGE,  Maurice Levy , le président de l’agence Publicis, un puriste du baisemain “le baisemain ne doit pas effleurer la peau!)
Elle met aujourd’hui la France sur le divan, nous observe avec le regard d’une anthropologue.
Elle ne manque pas d’humour quand elle évoque les décalages culturels. “Les Français étaient plus choqués par le fait que Monica Lewinsky n’était pas particulièrement séduisante ni élégante que par l’infidélité de Bill Clinton.
Nicolas Sarkozy pèche par défaut de séduction, Christine Lagarde est conditionnée par trop d’années passées aux Etats-Unis.
Selon elle, la séduction infuse l’ambiance en France. “Aux Etats-Unis, le but est de conquérir, on recherche le résultat.”nous explique-t-elle. “En France, on prolonge le plaisir (ou la torture) de la conversation. L’anticipation et les souvenirs sont très importants. C’est valable pour tout, pour les repas par example; vous allez au marché. C’est un rituel.”
Elaine Sciolino recevra la légion d’honneur le 20 juin. “C’est le Pulitzer, un Oscar, un César pour moi…”, se réjouit-elle, “j’ai déjà ma robe en soie rouge.”
French Morning: Que pensez-vous l’affaire DSK?
Elaine Sciolino: Je fais une distinction nette entre la séduction et la criminalité. DSK avait la réputation d’être un grand séducteur mais il est accusé d’un crime. En France, ce scandale a été le déclencheur qui a ouvert la conversation. Les Françaises peuvent demander la fin du harcèlement, même s’il s’agit d’un harcèlement assez subtil. Ca me rappelle la situation aux Etats-Unis il y a 20 ou 30 ans. C’est un moment clé pour toutes les femmes. Je ne sais pas si ça va changer les habitudes pour autant. La séduction, c’est l’histoire de la France.
Que pensent les Américaines de l’attitude d’Anne Sinclair ?
Certaines amies américaines sont choquées par son comportement. Certaines pensent qu’elle est permissive en le couvrant. La réponse  d’Anne Sinclair, quand en 2006, on lui demande si elle souffre de la réputation de séducteur de son mari  “J’en suis fière. Il est important pour un homme politique de séduire. Du moment que je le séduis et qu’il me séduit, ça me va”. Ca souligne les différences culturelles même s’il est difficile de généraliser. On peut imaginer plusieurs hypothèses. Elle est extrêmement fidèle et veut rester avec lui jusqu’au bout parce qu’elle croit qu’il a besoin d’elle. Ou bien elle est dans le déni. C’est un mystère. On ne peut pas juger. Ce qui est sûr, c’est qu’elle a décidé de rester avec lui. Peut-être avait-elle le désir d’être first lady. Elle a montré qu’elle était prête à tous les sacrifices. Anne Sinclair est une victime.
Hillary Clinton aussi est restée…
Hilary est française en ce sens.
Les politiciens américains sont rompus à l’exercice d’excuses publiques…
Il faut demander le pardon des électeurs. Les Américains considèrent que les hommes politiques ont un contrat avec eux.
Etre journaliste en France et aux Etats-Unis, quelles différences ?
Les règles sont différentes. Si vous donnez une interview off the record, ca le doit rester. J’étais choquée qu’un journal français [Libération] publie l’interview off the record que des journalistes avaient faite de Dominique Strauss-Kahn avant le scandale. J’étais déçue que les médias ni en France ni aux Etats-Unis ne fassent pas une vraie enquête quand il a été nommé directeur général FMI. Je me sens moi-aussi responsable de ne pas avoir poussé davantage mon journal à le faire parce que cela soulève des questions sur son jugement. Par exemple, aucun d’entre nous n’est allé interviewer Tristane Banon de manière sérieuse. L’affaire a été une douche froide pour les médias.
Le « French lover » est-il écorné par l’affaire DSK?
Je ne sais pas. Certainement. Mais il est plus commun pour les Français de séduire. En France, les femmes après 50 ans peuvent se sentir plus sensuelles.
Le mythe de la France existe toujours?
Bien sûr! Avez-vous vu le film de Woody Allen Midnight in Paris? C’est un Paris de la magie.
Petite leçon de séduction à la française
Le regard (Ne clignez pas des yeux, ça vous défigure), la voix, la bise (Un terrain de jeu fabuleux). “Je suis devenue experte”, s’amuse-t-elle.
“La Seduction: How the French Play the Game of Life” Times Books (338 pages, $27).
Elaine parlera de son livre à Strand Bookstore mercredi 15 juin de 19h à 20h . ICI
 

Pascalito fête son anniversaire en chantant

Pascalito, ou Pascal Sabattier, est un chanteur international. Il est pourtant français, né à Paris. Mais il se sent un peu méditerranéen, très latin, et vit à New York depuis des années.
Pour son anniversaire lundi 13 juin, il donne un concert avec ses musiciens brésiliens au Miles Café. Il réalisera une série de chansons de son répertoire.
Quand? Lundi 13 juin, e 20h30 à 23h30
Où? Au Mile Café, 212 E. 52nd St, 3e étage.
Combien? $15, prévoie $10 de consommation.
Réservez rapidement pour bénéficier d’une place assise en appellant au 212 371 7657 ow en cliquant ici.
 

Sorti de "Beginners" avec Mélanie Laurent

Le film raconte les mésaventures amoureuses d’Oliver (Ewan McGregor) qui frise la dépression jusqu’à sa rencontre avec une jeune actrice française pétillante et imprévisible. Guess Who ?
Basé sur l’histoire vraie du réalisateur Mile Mills (dont le père a fait son coming out à 75 ans, comme le père du personnage principal dans le film), ce film permet de voir Mélanie Laurent dans un contexte américain, loin de la scène française.
Véritable artiste (actrice, réalisatrice, chanteuse), elle termine actuellement son 1er long-métrage Les Adoptés.
 
Beginners, sorti le 3 juin 2011 aux USA.
Pour voir la bande-annonce, cliquez ici.
 

La fête Porto Ricaine bat son plein

Les parades sont toujours un moment plaisant à regarder car le cortège est à la gloire d’un pays et montre ses aspects les plus beaux et plus joyeux, le tout dans une ambiance bon enfant. Mais quand il s’agit de Porto Rico, l’ambiance est également très dynamique. Chanson, danse: Porto Rico s’enflammera sur la 5e Avenue et vous proposera une parade inoubliable.
Et cette parade est aussi placée sous le signe de l’environnement car les véhicules y seront hybrides et la parade sera l’occasion d’une campagne pour préserver les ressources naturelles de l’île.
Quand? Dimanche 12 juin, à 11h
Où? 5e Avenue, de 44th à 79th St, NY.
Combien? Gratuit
Pour plus d’informations, cliquez ici.
 

A New York, il y a cyclisme et … cyclisme

LIC Bike Parade:
La journée se déroule dans le Queens et dans le plus pur esprit cycliste. Le matin, le NYC Departement of Transportation donnera des casques gratuitement et apprendra aux enfants les règles de sécurité et comment mieux rouler. Mais ce n’est pas tout. Dans une logique d’entraide entre amoureux de vélo, si vous arrivez avec votre deux-roues cassé, on vous le répare!
Egalement, si votre enfant à un vélo devenu trop petit pour lui, qu’il l’amène à la cour de récréation de Hallets Cove, il pourra l’échanger avec d’autres enfants pour en acquérir un à sa taille. C’est ensuite qu’il pourra le décorer à sa guise avant de parader dans un cortège en descendant le Vernon Boulevard fermé à la circulation pour l’occasion. La parade finira a Queensbridge Park ou continueront d’autres festivités.
Quand? Samedi 11 juin, de 11h à 18h
Où? Au Socrates Sculture Park, 3205 Vernon Boulevard, NY
Combien? Gratuit
Pour plus d’informations, cliquez ici.
 
World Naked Bike Ride:
Concernant cet autre événement pour “passionnés”, l’idée est de venir nu ou presque avec son vélo et de se peindre le corps à sa guise. Vous verrez des cyclistes qui n’ont pas froid aux yeux et considèrent parfois leur peau comme une oeuvre d’art. D’autres, la plupart d’ailleurs, sont juste là pour passer un bon moment et participer à une parade unique en son genre!
Quand? Samedi 11 juin à 15h
Où? East River Park, Delancey St, au sud de Williamsburg Bridge, NY.
Combien? Gratuit
Pour plus d’informations, cliquez ici.
Pour voir la vidéo promo de l’événement, cliquez ici.
 

Faites-vous une viande ce week end

Deux jours pour profiter pleinement des différentes viandes, cuissons et autres accompagnements qui composent un vrai barbecue. Et vous aurez le choix de la qualité car ce rassemblement comprend des cuisiniers spécialistes de ce type de menu.
Près de 100 000 personnes sont attendues ce week end. Et en plus de manger, vous pourrez assister à différents concerts de toutes sortes. Donc si vous n’êtes pas végétarien, courrez-y!
Quand? Samedi 11 et dimanche 12 juin, à partir de 11h
Où? A Madison Square Park, entre 23rd et 26th St et Broadway
Combien? Entrée gratuite, $8 le plat.
Pour plus d’informations, cliquez ici.

"Constructive pictures" ou le rêve américain selon Didier Massard

Ses oeuvres sont uniques, et il semble évident que Didier Massard était fait pour cette carrière. Il ne se pré-destinait pourtant pas à cette voie-là, mais le loisir deviendra une passion, et cette passion un véritable métier. Venu de la photographie de mode et de publicité, il s’est petit à petit mis à créer des paysages chez lui à partir de rien afin de les photographier d’un point de vue précis. Regarder l’oeuvre d’un autre point de vue enlève sa magie, la déconstruit. Incompris en France où les parisiens ne savaient pas dans quelle case le mettre, il est repéré par une galleriste New yorkaise, Julie Saul, très intéressée par son travail qui a un nom outre-atlantique: “Constructive pictures“. Elle souhaite l’exposer. Il accepte mais ne se rendra pas dans la Big Apple, convaincu que cette expérience ne mènera à rien. C’est presque les larmes aux yeux qu’il lira un papier de Roberta Smith, critique sévère mais réputée du New York Times, révélant son admiration pour le travail du français. Sa vie va changer. “J’ai été surpris, car pour moi New York était l’avant-garde et brusquement je rencontrais des gens sensible à ma démarche romantique et poétique explique Didier Massard, alors qu’en France on m’avait dit que c’était démodé. Et Robera Smith m’a énormément touchée” conclu-t-il. Tout s’enchainera. Le succès à Paris, les collectionneurs désireux d’acquérir ses oeuvres, une reconnaissance qui le touche.
Le travail de l’artiste est minutieux, d’une grande précision et en perpétuel changements: “Je pars de rien pour créer un paysage, comme un écrivain face à sa page blanche” raconte Didier Massard. Travaillant chaque fois dans le même espace blanc dans son atelier, il le remplit gré de son imagination débordante, avec des bribes d’un paysage en tête, mais jamais une image déjà acquise au départ: “il faut laisser l’oeuvre évoluer avec le temps, car suivre un programme serait très ennuyeux.  Laisser une part de mystère ouvre tant de possibilités” explique l’artiste, passionné. Le décor, l’éclairage et les distances sont mesurés pour un oeil, un témoin précis: l’appareil photo. Toute la perspective est construite pour cet oeil-là. Le résultat est bluffant. Une oeuvre prend à son créateur environ 6 mois de travail.
Ce passionné a appris avec les plus grands, en les observant à la cinémathèque où il travaillait après avoir eu son bac de philo. Il verra de nombreuses expositions et films qui ont formé son oeil. Il apprendra beaucoup grâce notamment au cinéaste George Mélliès, capable d’inventer tout  manuellement, de la machine à projeter aux effets en passant par la peinture sur pellicule ou les décors. “Entre magie et cinéma” raconte Didier Massard, imprégné par ces génies créatifs. “Et dans mon travail j’ai une réflexion du même ordre concernant les effets optiques et manuels” continue-t-il.
Didier Massard est présent à New York via deux expositions: Tout d’abord le MAD, qui expose plusieurs artistes dont le français, mais aussi à la FIAF Gallery ou le public pourra voir une rétrospective de ses oeuvres. Anciennes et nouvelles, une douzaine de photographies sont visibles afin que vous vous rendiez compte du travail de l’artiste si vous le le connaissez pas encore.
L’une des oeuvres les plus intéressantes est actuellement au MAD Museum et s’intitule “The Monkey”. Vous y verrez non seulement la photographie mais aussi et surtout l’oeuvre en elle-même, le paysage miniature avec la reproduction faite main par l’artiste. Véritable succès, il s’agit d’une pièce dont il doutait pourtant à la base: “je me suis lancé en disant “si tu réussis la tête, tu continues”. J’ai réussi la tête, donc j’ai continué en disant “si tu réussis les mains, tu continues”, et ainsi de suite jusqu’à la fin” raconte Didier Massard, se comparant à Geppetto le créateur de Pinocchio, car son oeuvre, au final, ne lui appartient plus et prend vie dans le décor.
 
Quand? OtherWorldly: Optical Délutions and Small Realities au MAD, Du 7 juin au 18 septembre.
Didier Massard: Artifices au FIAF Gallery, du 9 juin au 5 juillet.
Où? MAD: 2 Columbus Circle, New York, NY 10019
FIAF: 22 East 60th St, New York
Combien? MAD: $15, $12 pour les étudiants et seniors, gratuit pour les moins de 12 ans.
FIAF: Gratuit
Pour plus d’information sur l’exposition au MAD, cliquez ici.
Pour plus d’informations sur la rétrospective au FIAF, cliquez ici.

Annie Duperey, lue à l'Alliance Française

Annie Duperey n’est plus depuis longtemps une actrice qui écrit, mais une romancière reconnue, qui a trouvé son public. Son récit Les Chats de hasards, écrit en 1999, est le sujet du dernier groupe de lecture de la saison. Si vous appréciez cette femme au caractère bien trempé et à la douceur bien connue, vous apprécierez sans doute son livre et la discussion qui en suivra.
Le club de lecture est organisé par Dulce M. Goldenberg, professeur de français et littérature au Miami Dade County Public Schools, et membre de l’Alliance Française.
Quand? Mercredi 15 juin
Où? A l’Alliance Française de Miami, 618 SW 8 St, Miami, FL 33130
Combien? Gratuit
Pour plus d’informations: (305) 859-8760