Accueil Blog Page 1625

Victor Hugo en chanson

Qui ne connait pas les Misérables? Cosette, Jean Valjean, les Thénardiers, Gavroche? Ces noms font partie de la culture française grâce à Victor Hugo, et le roman est toujours un fort succès hors de l’Hexagone.
Acclamée par la critique et le public, cette “comédie” musicale est considérée comme l’une des plus vues au monde. Elle est à Los Angeles durant sept semaines au Ahmanson Theatre.
Quand? Du mardi 14 juin au dimanche 31 juillet, du mardi au vendredi à 20h, samedi à 12h et 20h et dimanche à 18h30
Où? Au Ahmanson Theatre, 135 North Grand Avenue, Los Angeles, CA 90012
Combien? Entre $20 et $150
Pour réservez vos places, appelez au 213 972 4400 ou cliquez ici.
 

Asa a LA

Asa a un style et une voix. Le succès se devait d’être au rendez-vous. Elle mélange ses influences musicales avec talent et crée des chansons qui font tilt dans l’esprit du public qui la reconnait comme artiste charismatique et passionnée.  Un concert à ne pas manquer pour une bonne soirée.
Quand? Lundi 13 juin 2011, à 19h
Où? A l’Hotel Café, 1623 1/2 N Cahuenga Boulevard, Los Angeles, CA 90028-6201
Combien? $12
Pour réserver vos places, cliquez ici.
 

Cet été, faites de vos enfants des artistes

Ouvert aux enfants de 7 à 18 ans, le Summer of the Arts-Pinecrest Gardens Visual Arts Camp est un bon moyen pour se dégourdir les mains de façon utile. Les enfants passeront l’après-midi à réaliser des peintures, collages, dessins, sculptures et marionnettes de toutes sortes. Ils éveillent leur esprit créatif et s’amusent en apprenant à manier les objets et les différentes textures. Une bonne façon de s’amuser pendant l’été.
Quand? du lundi 13 juin au vendredi 12 août (sauf samedi et dimanche), de 13h à 17h
Où? Au Pinecrest Gardens, 11000 Red Rd. Pinecrest FL 33156
Combien? $200 la semaine, $40 la journée
Pour plus d’informations, cliquez ici.
 

L'été se fête avec des fleurs

Tandis que samedi sera l’occasion de planter des arbres et des fleurs pour redonner vie le long du metro-rail, le dimanche sera festif avec pique-nique, musique, et ballade tout au long de la journée organisée.
Quand? Samedi 11 et dimanche 12 juin 2011
Où? Au Coconut Grove Mtrorail Station (samedi), 2780 Southwest 27th Avenue, Miami, FL 33133, et A Former home of David Fairchild, 4013 Douglas Road, Coconut Grove, Florida.
Combien? Gratuit.
Pour plus d’informations concernant le programme et activités, cliquez ici.
 

C'est la fête des fruits

A Miami, tout ce qui est frais et le bienvenue. Donc lorsqu’il s’agit de fruits tropicaux, tout le monde approuve. Alors ne manquez pas ce rendez-vous annuel désormais incontournable à Miami: le Redland Summer Fruit Festival. Pendant deux jours, vous pourrez profiter d’une ambiance fruitée avec dégustation de vins locaux, de combinaisons délicieuses et de fruits tropicaux rares. Un pur plaisir!
Quand? Samedi 11 et dimanche 12 juin 2011, de 10h à 17h
Où? Au Fruit and Spice Park, 24801 S.W. 187th Avenue, Homestead, Florida 33031
Combien? $8, gratuit pour les enfants de moins de 11 ans.
Pour plus d’informations, téléphonez au 305 247 5727
 

Simone de Beauvoir se joue au théâtre

Célèbre philosophe, romancière et essayiste française, Simone de Beauvoir incarnait la France nouvelle avec son compagnon Jean-Paul Sartre durant les années 60-70. Son roman,Une mort très douce, date de 1964 et relate les derniers instants qu’elle vécut auprès de sa mère mourante. Il est considéré par son compagnon comme la meilleure oeuvre de la romancière.
Ce roman est aujourd’hui une pièce de théâtre et examine également les conflits entre une mère traditionnelle et sa fille, intellectuelle éprise de liberté. Court récit autobiographique, les scènes sont poignantes et évoquent l’euthanasie, la mort ou encore les conditions de travail des infirmières et conditions de séjour des malades.
Quand? Vendredi 10 juin 2011, à 20h
Où? Au Santa Monica Payhouse, 1211 4th St, Santa Monica.
Combien? $17
Pour réservez vos places ou avoir plus d’informations, appelez au 323 243 1931

Guillaume Musso nous conte New York

Le roi du suspense a encore frappé. Guillaume Musso manipule l’intrigue avec l’art d’un chef qui manie son couteau de cuisine, avec précision et efficacité, enchainant les pépipéties et laissant le lecteur à bout de souffle. Le scénario débute cette fois-ci en salle d’embarquement de JFK sur un échange accidentel de téléphones portables… Madeline et Jonathan ne se connaissent pas mais à travers leur téléphone respectif, ils vont vite réaliser que leur vie sont entremêlées. Elle vit à Paris, lui à San Francisco mais l’histoire se déplace au fur et à mesure dans les rues de New York. Un hasard ? Non. Une ivresse pour la pomme que Guillaume Musso croque à pleines dents depuis longtemps.
1993. Le jeune Musso débarque à New York pour la première fois. Il n’a alors que 19 ans. Pour couper le cordon ombilical qui le relie à ses parents, il a décidé de s’installer ici pour quelques temps. Il partage une bicoque du New Jersey avec des étudiants d’Europe de l’Est et enchaine les petits boulots: vendeur de glaces, employé dans un motel, laveur de voitures, etc. Ses longues semaines de travail sont récompensées par des “day off” passés à explorer le Manhattan pré-Giuliani des années 90. Musso se souvient du “côté dangereux et excitant” et de cette “sensation qu’ici plus qu’ailleurs, tout pouvait arriver à tout moment…” Une véritable initiation.
Après quatre mois de rencontres et d’aventures, Guillaume Musso rentre en France agaillardi par l’électricité new-yorkaise et fredonne avec Liza Minnelli “if I can make it there, I’d make it anywhere”. Un vrai déclencheur pour sa carrière d’écrivain. Ce voyage initiatique ayant marqué le jeune auteur au fer rouge, c’est donc naturellement que New York devient omniprésent dans bon nombre de ses romans.
Amoureux de la ville, il s’y rend deux fois par an pour alimenter sa boite à idées, avec un penchant pour les couleurs d’automne et la féerie de Noël. Il séjourne en général dans Greenwich Village, son quartier préféré. “J’ai l’impression de pouvoir y trouver un écho de ce passé bohême pas si lointain, celui où Dylan chantait dans les bars !” explique-t-il. Dans L’Appel de l’ange, ses héros passent ainsi une nuit dans une petite maison de la Mac Dougal Alley.
Mais son inspiration, il la trouve aussi devant un coucher de soleil sur le petit port de North Cove au nord de Battery Park City, dans un Coney Island recouvert par la neige en hiver ou en se baladant sur la High Line, le long de l’Hudson River – cadre qui lui a d’ailleurs insufflé une scène de course-poursuite dans l’Appel de l’ange.
North Cove Marina 385 South End Ave, (212) 786-1200

Coney Island, Brooklyn, Métro D, F, N, Q (Coney Island – Stillwell Av)
 
High Line , from Gansevoort St. to West 34th St., (212) 500-6035
 
Même s’il prétend ne pas connaître les adresses en vogue de la ville, c’est pourtant chez Peels, le hot spot de la Bowery ouvert par le trendy Taavo Somers que ses deux héros, Madeline et Jonathan, partagent un café. Hasard ou destinée ? Musso est simplement tombé sous le charme de cet endroit, l’hiver dernier, et en a fait son QG.
 
Peels, 325 Bowery (Corner of 2nd St.), (646) 602-7015
 
Car tel un vrai new-yorkais, Guillaume Musso brunch le weekend: oeufs benedict & Mimosa. Trois blocs plus bas, il savoure les délicieuses pizzas de Pulino’s.
 
Pulino’s, 282 Bowery (Corner of Houston), (212) 226-1966
 
Le soir, il aime dîner Midtown, à l’Atelier de Joël Robuchon, niché dans l’enceinte du Four Seasons, ou bien Downtown, chez Annisa, cuisine américaine contemporaine du West Village, mixée des influences asiatiques de la grande chef Anita Lo.
 
L’Atelier, 57 East 57th St., (212) 829-3844


Annisa, 13 Barrow St., (212) 741-6699
 
Mais son endroit préféré reste la Neue Galerie où il vient admirer les tableaux de Gustav Klimt et se délecter, ensuite, d’un véritable chocolat viennois au Café Sabarsky.
 
Neue Galerie + Café Sabarsky, 1048 5th Ave, (212) 628-6200
 
Et lorsque l’on demande à Guillaume Musso ce qui consituerait, pour lui, une journée typique new-yorkaise, il a vite fait de répondre : “il n’y a pas de journée typique justement ! Cette ville est tellement surprenante que j’aime me laisser porter au gré de mes rencontres et de mon inspiration.”

 
L’Appel de l’ange de Guillaume Musso aux Éditions XO

DSK, Lagarde et les schtroumpfs

La France commence une véritable introspection, rapporte le Los Angeles Times. Tout y passe : les politiciens, les médias ainsi que les lois. Le journal ajoute que différentes affaires sortent de l’ombre comme George Tron ou le ministre pris en flagrant délit de pédophilie au Maroc

Il ajoute que les procès de personnalités sont le plus souvent embourbés durant des années à cause de contournements juridiques, citant le procès de Jacques Chirac.
Duel entre une simple femme de chambre et l’un des anciens hommes les plus puissants de la planète, au menu du  Washington Post . Le journal compare le parcours et le mode de vie de chacun.
Les promotions canapé existent toujours en France, comme beaucoup d’autres pressions sexistes, explique le New York Times.

L’homme fort est regretté au FMI, explique l’agence Reuters. L’organisation pleure le charismatique leader pour régler les affaires européennes urgentes comme la Grèce.

La prétendante française semble en mauvaise posture pronostique CNN car les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) se plaignent de voir toujours des européens occuper le poste de Directeur du FMI.
Le Washington Post rappelle que durant la visite de Christine Lagarde en Inde pour sa candidature au poste de Directeur du FMI, le ministre des finances indien a exprimé son desir que le prochain directeur soit choisi pour son mérite et non sa nationalité.
Dans un autre style, The Atlantic Wire rapporte un autre débat en France: Les schtroumpfs sont-ils communistes et antisémites? Le journal explique que les français adorent la sémantique, mais se demande s’ils ne vont pas trop loin en pensant que des petits personnages bleus de bandes dessinées sont dangereux.

 

Rendez-vous francophile

Trois rendez-vous auront lieu pour rencontrer des Français ou des Américains amoureux de la France et/ou désireux de discuter avec des Français. Une soirée décontractée idéale.
Quand? Le mardi 7 juin, jeudi 14 juillet et 16 août, de 18h30 à 20h30
Où? Au Skyroom du FIAF, 22 East 60th St, New York.
Combien? $12. Gratuit pour les membres.
Pour plus d’informations, cliquez ici.


 

Andrew Bird fête l'été en concert

L’ambiance sera joyeuse et bon enfant. Ne manquez pas le concert pop, folk et jazzy de cet artiste reconnu.
Quand? Vendredi 10 juin, à 18h30
Où? Au Prospect Park Bandshell à Prospect Park, 9th St, Brooklyn, NY 11215
Combien? Gratuit.
Pour plus d’information sur Andrew Bird, cliquez ici.
 

A la recherche de votre Statue de la Liberté

La statue de la Liberté fait rêver bien des personnes et représente un symbole fort et universel. Ce n’est pas pour rien qu’elle est le centre du concours dont le thème est “The Statue of Liberty and the Environment”. Cette compétition est réservée aux étudiants de pre-K à 12. Ces derniers pourront user de leur talent artistique pour créer une oeuvre artistique en s’inspirant du thème.
Qu’il s’agisse de peinture de sculpture ou encore d’une chanson, vidéo, photos ou d’une danse, toutes les expressions artistiques sont acceptées. Ces jeunes peuvent également réaliser ce projet en solo ou en groupe.
Ce mardi 7 juin, l’artiste Raymond Verdaguer présentera le concours plus en détails aux services culturels de l’Ambassade de France.
La date limite du concours est le lundi 17 octobre 2011. La cérémonie des résultats aura lieu à Ellis Island et les meilleurs travaux seront exposés à la Statue. Les grands gagnants remporteront des billets Air France.
Quand? Mardi 7 juin 2011, de 18h à 20h.
Où? Aux Services Culturels de l’Ambassade de France, 972, 5th Avenue, New York.
Combien? Gratuit.
Pour plus d’informations, cliquez ici.
Pour voir les règles du concours, cliquez ici.
 

Un coq chez les cops

S’il y a une personne qui suit la rocambolesque affaire DSK avec attention, c’est bien Cyril Pavoz. Du haut de son mètre quatre vingt dix, l’homme à la poigne d’acier est l’un des rares Français à évoluer dans l’industrie américaine de la sécurité privée. Une industrie d’ordinaire secrète qui a refait parler d’elle depuis que Dominique Strauss-Kahn est assigné à résidence dans une « townhouse » de TriBeCa, sous la responsabilité de Stroz-Friedberg, la même firme qui a contrôlé la « house arrest » du financier Bernard Madoff.
Arrivé à New York en 1998, le Parisien est un des quatre associés de Global Security Group (GSG). La société fondée fin 2001 par David Katz, un ancien agent spécial de l’administration anti-drogue, propose divers services, du « monitoring » d’assignations à résidence à la protection d’exécutifs et l’investigation. La firme a notamment assuré en 2008 la « house arrest » médiatisée du fabriquant de gilets pare-balles David Brooks, inculpé notamment pour délit d’initiés. Depuis la fin de la même année, elle est chargée de la sécurité du TriBeCa Film Festival.
Pour Cyril Pavoz, la sécurité n’a pas de secret. Après le service militaire, il intègre la compagnie KO Internationale, un des leaders de la sécurité privée en Europe, où il fait du « statique », c’est-à-dire de la sécurisation d’accès. Après une formation à l’Académie internationale du risque, un établissement de formation des professionnels de la sécurité pionnier en France, il décide de se mettre à son compte. Il se spécialise dans la protection de VIPs. Il assure notamment la sécurité de Robert De Niro pendant le tournage de « Ronin », Tom Cruise, Will Smith, Angelina Jolie, Meg Ryan pour ne citer qu’eux. Il est aussi directeur de la sécurité du TriBeCa Film Festival depuis sa création en 2002. A en croire Cyril, son travail a plus en commun avec la diplomatie qu’avec le mercenariat. Au contact de personnalités, il doit trouver les mots justes pour communiquer avec des clients peu habitués à se faire intimer des ordres. Et surtout, il doit gérer des entourages parfois difficiles, du membre de la famille à l’assistant en passant par l’agent. « Je ne suis pas un mercenaire. Pour travailler dans ce secteur, il faut être entraîné, qualifié et montrer patte blanche. C’est une profession. C’est ma vie et j’aime mon travail ».
En tant que professionnel de la sécurité dans deux continents, Cyril Pavoz a pu mesurer le fossé qui sépare la France et la Etats-Unis en la matière. Secteur plus « reconnu » et « pris au sérieux » aux Etats-Unis, il prospère de ce côté-ci de l’Atlantique depuis la fin du 19ème siècle, période de naissance de la Brinks et de la firme d’investigation William Burns Inc. Récemment, les attentats du 11 Septembre 2001 ont bien aidé les affaires. En 2010, l’institut de recherche Freedonia évaluait le marché américain des services de sécurité à 48.3 milliards de dollars.
Que pense-t-il de « l’affaire DSK » ? La « house arrest », sous surveillance 24h sur 24 par au moins un garde armé : classique. La « perp walk » : c’est la procédure. « Quand quelqu’un est escorté par la police, il doit être menotté. » Ce qui le chagrine : avoir vu Anne Sinclair et la fille de Dominique Strauss-Kahn, Camille, sortir du bâtiment de la cour criminelle de Manhattan au vu et au su des journalistes, après l’audience du 19 mai au terme de laquelle DSK a été remis en liberté sous caution: « Je les aurai fait sortir par la porte de derrière et mis une voiture à l’entrée pour faire diversion auprès des journalistes. Il faut protéger l’image. On ne peut pas les jeter dans la gueule du loup. » Une French touch à la garde rapprochée .