Roland Magdane est un habitué des Etats-Unis. L’humoriste français a tourné près de 9 ans aux USA dans les années 90. En 1989, il était élu meilleur comique étranger dans l’émission Star Search à Los Angeles. Forcément, il revient avec grand plaisir sur les terres du stand up. Bonne soirée assurée !
Où ? Au Colony Theater, 1040 Lincoln Road Miami Beach, FL 33139-2502
Quand ? Le jeudi 12 mai 2011, à 20.
Combien ? De $30 à $60
Pour réserver vos billets, cliquez ici.
Roland Magdane enflamme Miami
Les passionnés de musées récompensés
Ainsi, le mois de mai devient le mois des musées. Saisissez l’opportunité de découvrir un maximum de musée. Désireux de tout voir ? De simplement flâner ? Pas de soucis : c’est gratuit !
Pour ceux qui ne possèdent pas d’abonnement, vous pouvez vous en procurer un dès maintenant, il sera valable pour le Miami Museum Month. Sinon, vous profitez de l’offre « un ticket acheté, un ticket offert ».
Liste des musées participants :
Ancient Spanish Monastery
Art Center/South Florida
Bass Museum of Art
Black Police Precinct & Court House Museum
Coral Gables Merrick House
Coral Gables Museum
The Patricia & Phillip Frost Art Museum
The Haitian Heritage Museum
HistoryMiami
Jewish Museum of Florida
Lowe Art Museum
Miami Art Museum
Miami Children’s Museum
Miami Science Museum
Museum of Contemporary Art (MOCA)
Wings Over Miami Air Museum
The Wolfsonian—FIU
Où ? Dans les 16 musées participants
Quand ? Du 1e au 31 mai 2011
Combien ? Gratuit si vous possédez un abonnement à l’un d’eux
Pour plus d’information sur le Miami Museum Month, cliquez ici.
Le romantisme européen à l'affiche
Ah ! Le vieux continent ! Les films européens sont une référence en matière de romantisme. Et la France n’est pas en reste. Notre image de « lover », ayant comme capitale la plus belle ville du monde, nous sert à exporter nos comédies romantiques. Pour sa 5e édition, le CAN Film Festival met 8 films français à l’affiche dont 2 courts-métrages en compétition.
Du 5 au 10 mai, venez découvrir les films français et de toute l’Europe, dont plusieurs en avant-première aux USA, dans les cinq salles du Festival.
Les films français à l’affiche sont :
L’Âge de raison de Yann Samuell (2010)
Donoma de Djinn Carrénard (2009)
Fleurs du mal de David Dusa (2010)
Poursuite de Marina Deak (2011)
Entre nos mains de Mariana OteroNée (2010)
La vie au ranch de Sophie Letourneur (2010)
Fix Me de Raed Andoni (2009)
Robert Mitchum is dead de Olivier Babinet et Fred Kihn (2010)
Renseignez-vous sur tous les films et toutes les dates de projection en cliquant ici !
Où ? Dans les cinq salles du Festival :
– Miami Beach Cinematheque, 1130 Washington Ave, Miami Beach, FL 33149
– Coral Gables Art Cinema, 260 Aragon Ave, Coral Gable , FL 33134
– Colony Theater, 1040 Lincoln Rd, Miami Beach, FL 33139
– Miami Florida European Union Center of Excellence (FIU), 11200 SW 8th Street, Miami Florida 33199
– Alliance Française, 618 SW 8th Street, Miami FL 33130
Quand ? Du jeudi 5 au mardi 10 mai 2011
Combien ?
Pour la Miami Beach Cinematheque, le Coral Gables Art Cinema et le Colony Theater : $12, $10-$8 pour les seniors et étudiants
Pour le FIU : gratuit
Pour l’Alliance française : $7, $5 pour les membres de l’AF
Pour réserver vos places, cliquez ici.
Les films français à l’affiche sont :
L’Âge de raison, de Yann Samuell (2010)
Donoma, de Djinn Carrénard (2009)
Fleurs du mal, de David Dusa (2010)
Poursuite, de Marina Deak (2011)
Entre nos mains, de Mariana OteroNée (2010)
La vie au ranch, de Sophie Letourneur (2010)
Fix Me, de Raed Andoni (2009)
Robert Mitchum is dead, de Olivier Babinet et Fred Kihn. (2010)
Le théâtre ne se prend pas au sérieux à Miami
Ces deux journées artistiques ne se ressembleront pas. Un jeune garçon a la vie sauve parce qu’il a volé. Des amis débattent sur l’art de collectionner. Deux naufragés au milieu de l’Océan Indien se disputent sur la rédaction de leur SOS car ils n’ont qu’une bouteille… Des thèmes qui incitent à sourire et qui vous feront sans doute rire une fois sur place.
A la fin du spectacle, un pot sera organisé ainsi qu’une rencontre avec les comédiens, musiciens, techniciens et le metteur en scène. Une ambiance conviviale pour un bon début de week end.
Où ? Au théâtre de Coconut Grove Elementary School, 3351 Matilda Street, Miami
Quand ? Le vendredi 6 et samedi 7 mai, à 19h30
Combien ? $5 pour les adultes, $1 pour les enfants.
Réservez en téléphonant au 786 303 3840
Yael Naïm et David Donatien à l'Hotel Café
Après un premier album sorti en 2001, elle fut véritablement révélée au public français par la comédie musicale Les 10 commandements.
Mais c’est après un deuxième album sorti en 2008 et sa collaboration avec David Donatien qu’elle connaît un fort succès en France comme à l’étranger, notamment avec la chanson New Soul. En 2010, Yael Naïm et David Donatien sortent un deuxième album, I was a boy, qui confirme leur reconnaissance auprès du public avec, entre autres, la ballade Go to the River.
La chanteuse multi-instrumentiste aux influences Indies chante en français, en anglais et en hébreu avec une voix calme et apaisante sur fond de mélodies jazzy et folk.
Où ? The Hotel Cafe, 1623 1/2 N. Cahuenga Blvd., 90028 Los Angeles, CA, US
Quand ? Lundi 16 mai 2011 à 19h.
Combien ? $20 en prévente, en vente ici.
Olivier Pojzman on the road
Olivier Pojzman, que nous vous présentions il y a quelques mois (lire l’article ici), expose en ce moment à la galerie KONA des photographies inédites présentées sous forme de triptyques. Devant son objectif, les routes américaines et évidemment, la mythique Route 66…
“Route 66: Ménage à Trois”
Du 23 avril au 31 mai
The KONA Gallery and Photojournalism Center
412 N. El Camino Real
San Clemente, CA 92672
Plus d’infos sur www.thekonagallery.com/
L’outsider du cinéma français
Un réalisateur en herbe qui aime le kitsch, le sang, le bizarroïde, mais aussi David Lynch et Stephen King, se sent forcément à l’étroit dans l’univers du cinéma français. «Les drames familiaux dans des appartements parisiens», comme il le résume, ce n’est pas son dada. Qu’à cela ne tienne, Julien Magnat, pour son deuxième long métrage, «Faces in the Crowd», s’entiche de Milla Jovovich et de Julian McMahon (le beau chirurgien de la série NipTuck). Il tourne au Canada, 26 jours à Winnipeg, puis s’installe à Hollywood à l’automne dernier. «Je viens de terminer le film il y a 3 semaines», dit-il à la terrasse du Urth cafe, à West Hollywood, où il vit.
Ce film, il nous en montre quelques images: un thriller à première vue bien léché, où Milla Jovovich joue le rôle d’une institutrice trentenaire, victime d’un accident qui fait basculer sa vie. Témoin d’un meurtre sur un pont, elle échappe au tueur mais tombe et se heurte le crâne violemment. Elle se réveille à l’hôpital atteinte de prosopagnosie, c’est-à-dire incapable de reconnaître les visages (de ses proches, du sien, etc.). «La cécité des visages est une maladie qui atteint plus de gens qu’on ne le pense ; dans mon entourage, j’en connais trois», affirme Julien Magnat, qui a fait des recherches et rencontré des gens frappés de ce trouble. «Ca n’avait pas encore fait l’objet d’un film, et j’ai trouvé que c’était un thème parfait pour un thriller». Julian McMahon joue un inspecteur de police, mais l’enquête dépend évidemment davantage du personnage de Milla Jovovich, seul à pouvoir résoudre l’énigme. L’ex muse de Luc Besson (et son épouse pendant deux ans) nous a dit avoir accepté car elle a aimé le scénario et le personnage, différent de ses rôles dans les films d’action à la Resident Evil.
Pour Julien Magnat, il fallait « avoir un nom » associé au film pour obtenir des fonds. Environ 12 millions ont été dépensés, le budget d’un film français comme les Poupées Russes, de Cédric Klapisch, mais pas encore celui d’un blockbuster hollywoodien. Au-delà de la «franchise Jovovich», il vante le professionnalisme de l’actrice, et même son «regard de cinéaste». «Elle s’est donnée à 300%, c’est quelqu’un d’impressionnant, ça m’a changé de mon expérience en France», dit-il. Autre différence majeure, moins agréable: le rythme imposé. «Douze heures par jour, pour produire 8 minutes de film ‘utiles’, c’était un vrai camp militaire». D’autant plus que, en raison du script, il fallait changer les visages constamment, donc les comédiens. «Les maquilleurs et les responsables du casting méritent une médaille. Quant à moi, j’avais l’impression d’être un équilibriste qui jongle avec les contraintes».
Mais pas de quoi le décourager, au contraire. «J’ai pu travailler avec des gens avec qui je rêvais de le faire, tel René Ohashi», chef opérateur canadien réputé. «Je le voulais absolument pour pouvoir faire un thriller un peu classique, stylisé, à la manière de Hitchcock, avec des beaux plans stables, pas de caméra à l’épaule comme on fait aujourd’hui».
De manière générale, ce Français né en Ardèche, de parents qui faisaient «des petits boulots dans l’administration», aime faire les choses à sa façon, souvent pas le goût dominant. Il ne tourne pas en numérique, préférant l’ « âme » du 35 mm. Il idolâtre Xéna la guerrière et Fantômette, qu’il aimerait porter à l’écran. Pas vraiment le must des Cahiers du Cinéma, qu’il dit ne pas lire. Il écrit toujours des personnages principaux en forme de super-héroïnes. «Je suis gamin et second degré, je ne veux pas faire du Godard». On comprend que le petit monde de la Fémis (école de cinéma parisienne qu’il a faite) le « détestait », confie-t-il, mais il le lui rend bien en réalisant son rêve à l’autre bout de la planète.
Comme un air de Provence à Coral Gables
Jumelée à Coral Gables depuis 1997, Aix-en-Provence est à l’honneur en ce moment au musée de la ville de Floride.
La photographe Alice Goldhagen, amoureuse de la Provence, exposera ses clichés en forme d’ode à cette région, du vendredi 6 mai au mardi 28 juin. En plus de cette exposition “En route pour Aix-en-Provence”, l’artiste tiendra deux conférences. Le musée projettera aussi deux adaptations cinématographiques des oeuvres de Marcel Pagnol.
PROGRAMME
Vendredi 6 mai de 18h à 22h
Vernissage : Hors d’oeuvres, apéritif et musique live.
Gratuit
Jeudi 12 mai à 19h
Conférence (en anglais) d’Alice Goldhagen : “En route pour Aix-en-Provence”
$5. Gratuit pour les membres du musée et/ou de l’Alliance Française.
Jeudi 19 mai à 19h
Conférence (en anglais) d’Alice Goldhagen : “Cezanne’s Trail”
$5. Gratuit pour les membres du musée et/ou de l’Alliance Française.
Projections : Le temps des amours et Le temps des secrets, respectivement les dimanche 15 et dimanche 22 mai à midi au Coral Gables Art Cinema.
$5. Gratuit pour les membres du musée et/ou de l’Alliance Française.
Tous les évènements ont lieu au Coral Gables Museum
285 Aragon Avenue
Coral Gables / 305.603.8067
Ben Laden est mort, pas Al-Qaida
Cette semaine la mort d’Oussama Ben Laden n’est pas seulement dans tous les esprits mais bien évidemment dans toute la presse aussi. Quand on parle de la France c’est donc encore et toujours pour parler du leader d’Al-Qaïda.
La presse américaine a en effet les yeux rivés sur les réactions internationales et les termes de Nicolas Sarkozy saluant la « ténacité américaine » et cet «évènement majeur de la lutte mondiale contre le terrorisme» sont donc repris à la fois par le New York Times et le Washington Post. Dans leur enthousiasme les deux quotidiens lui attribuent aussi les propos d’Alain Juppé avertissant que le combat contre le terrorisme n’est cependant pas terminé. Le New York Times évoque aussi les propos de Dominique Moïsi de l’institut français des relations internationales estimant que la mise a mort avait été faite “de la manière la plus classique et virile possible,” “ce n’était pas un drone, ce n’était pas de la technologie c’était d’homme à homme.”
Le Los Angeles Times souligne lui les inquiétudes, en France, de l’impact que la mort de Ben Laden pourrait avoir sur les otages français d’Al Qaeda au Maghreb Islamique. Leur sort, note le LA Times, “souligne à quel point la menace d’Al Qaeda est diffuse” et que les divers groupes qui s’en revendique agissent en réalité en toute indépendance depuis bien longtemps.
Terrorisme toujours : l’attentat à Marrakech a bien sûr lui aussi retenu l’attention de la presse américaine. Le Washington Post titre : « La France compte la moitié des seize morts de l’attentat de Marrakech au Maroc » et rappelle – tout comme Forbes – que neuf français furent aussi blessés dans l’attentat, selon le porte parole du ministère des affaires étrangères Bernard Valero.
La recherche de la vérité quant au crash du vol AF 447 Rio-Paris est – deux ans après le drame – plus que jamais au cœur de l’actualité. Le New York Times résume les divers rebondissements qui rythmèrent la semaine : à commencer par la découverte mercredi dernier du couvercle cylindrique censé contenir les boîtes noirs mais qui se révéla alors vide. Dimanche toutefois une des deux boîtes noires a été retrouvée, une heureuse surprise pour les charges des recherches qui s’attendaient à une longue quête, pensant que ces dernières auraient échouées sur une plage environnante.
Quant à savoir si cette boîte noire révèlera les raisons du crash, c’est bien là le cœur du problème car personne ne peut encore parier sur son fonctionnement deux ans après le drame. Le Wall Street Journal rebondit donc sur la décision de l’Organisation Internationale d’Aviation Civile qui suite au crash de juin 2009 souhaite mettre au point des boites noires plus faciles à localiser après un accident.
Dans un article résumant l’affaire en long et en large, le Washington Post conclut sur l’aspect financier des recherches, qui font appel à des technologies coûteuses et sophistiquées.
Selon eux, la dernière fouille aurait coûté 12, 5 millions de dollars à Air France et Airbus tandis que 28 millions de dollars auraient été dépensés pour les trois premières opérations de recherches de l’épave cette fois-ci à la charge de l’Etat français.
Les chocolats de Santa Barbara sur Bresse
Jean-Michel Carré aime les aller-retours et les challenges. Après quinze années passées à gérer son restaurant à Semur-en-Auxois, le chef bourguignon a décidé en 2007 de troquer sa toque de cuisinier pour celle de chocolatier. Un pari risqué au moment même où la crise économique éclatait, mais un pari aujourd’hui réussi. En dépit des difficultés rencontrées et des périodes d’angoisse, Jean-Michel Carré ne regrette en rien la création des «Chocolats du CaliBressan» dans la petite ville de Carpinteria, à quelques kilomètres de Santa Barbara.
«J’avais besoin de changer d’air », explique l’intéressé. «En 1996, après avoir travaillé durant 5 ans en tant que chef cuisinier à l’Hostellerie de l’Auxois, ma femme et moi avons acheté une maison que nous avons transformée en restaurant. Nous l’avons baptisé le CaliBressan, en référence à nos deux origines. Durant 10 ans nous avons tout donné à cet établissement, mais nous ne voulions pas y finir notre vie.»
L’idée de créer une chocolaterie s’est imposée d’elle-même. Attiré par cet univers, Jean-Michel Carré confectionnaient d’ailleurs des chocolats qu’il vendait ensuite aux clients de son restaurant : «La préparation me plaisait, mais je manquais de technique. Lorsque nous avons fermé les portes en novembre 2006, j’ai donc décidé de faire des stages en chocolaterie pour me mettre au niveau. J’en ai fait un à l’école Le Nôtre, à Paris, puis j’ai enchaîné sur un autre à l’Ecole nationale supérieure de la pâtisserie, en Haute-Loire. J’ai pu étudier les ganaches, avant de terminer par une nouvelle formation sur les moulages. Cela m’a passionné et j’ai alors compris que c’était réellement ce que je voulais faire.»
En mars 2007, Jean-Michel et Jill Carré franchissent donc l’Atlantique avec un nouveau projet professionnel en poche et le sentiment de vivre un retour aux sources : « En 1987, après avoir travaillé dans divers restaurants en France, en Suisse et en Angleterre, j’avais décidé de tenter une nouvelle expérience aux Etats-Unis», raconte le Bourguignon. «J’avais débarqué à Chicago, avant de trouver un emploi à Newport Beach en Californie. C’est là que j’ai rencontré ma femme. Après notre mariage, j’ai été embauché dans un restaurant français de La Jolla, à San Diego, où j’ai commencé à fabriquer des chocolats en dehors de mon travail.» Chocolats que son épouse vendait ensuite pour les fêtes dans son salon de coiffure.
En 1991, le couple choisit de s’installer en Bourgogne. Avant de faire le chemin inverse 16 ans plus tard. «Je n’ai jamais eu peur des changements», explique Jean-Michel Carré. « C’est même un moteur pour moi. Depuis mon BTH de cuisine à l’école hôtelière de Poligny (Jura) et mon service militaire en Nouvelle Calédonie, j’aime connaître d’autres horizons et relever de nouveaux challenges.»
Depuis son retour en Californie le chocolatier n’est pas déçu. Six mois de préparation ont été nécessaires pour l’ouverture de sa boutique en dépit de la méfiance des banques : «Nous avions des fonds provenant de la vente de notre restaurant, mais nous avions besoin d’acheter une enrobeuse. Les financeurs étaient frileux, d’autant que la création de chocolats fins n’est pas une activité développée. Heureusement, nous avons bénéficié de l’aide financière d’une association locale pour tout finaliser.»
En novembre 2007, l’entreprise est donc officiellement lancée. Tandis que Jean-Michel s’occupe de la réalisation des chocolats, sa femme Jill s’attèle à la vente et au secteur commercial. «Tout a bien démarré, d’autant qu’il existe une vraie demande des hôtels, des restaurants et des particuliers. Mais la crise économique a stoppé notre croissance.»
Un passage difficile, qui a toutefois pris fin au début de l’année 2010. «Nous avons enfin repris notre progression. Les gens commencent à bien nous connaître et nous vendons aussi sur internet, ce qui nous permet de toucher l’ensemble des Etats-Unis.» Et comme le couple met un point d’honneur à proposer des créations originales ou personnalisées, à l’image du trèfle de la Saint-Patrick ou de gourmandes lèvres rouges pour la Saint-Valentin, les clients ont vite adopté les chocolats du CaliBressan.
Preuve de ce succès, Jean-Michel et Jill Carré ont obtenu, en début d’année, une récompense de la part du “Pacific Coast Business Times”, au titre du meilleur “Small Family-Owned Business” du comté de Santa Barbara. Et comme si cette réussite ne suffisait pas, le couple vient d’ouvrir, ce mardi 3 mai, une deuxième boutique, située dans la galerie piétonne “La Arcada”, le long de State Street, au cœur-même de Santa-Barbara…
Pour en savoir plus :
“Chocolats du CaliBressan”, 4193 Carpinteria Avenue, Suite 4,
Carpinteria, California 93013, USA
www.chococalibressan.com
Ben Laden est mort, pas Al-Qaida
Cette semaine la mort d’Oussama Ben Laden n’est pas seulement dans tous les esprits mais bien évidemment dans toute la presse aussi. Quand on parle de la France c’est donc encore et toujours pour parler du leader d’Al-Qaïda.
La presse américaine a en effet les yeux rivés sur les réactions internationales et les termes de Nicolas Sarkozy saluant la « ténacité américaine » et cet «évènement majeur de la lutte mondiale contre le terrorisme» sont donc repris à la fois par le New York Times et le Washington Post. Dans leur enthousiasme les deux quotidiens lui attribuent aussi les propos d’Alain Juppé avertissant que le combat contre le terrorisme n’est cependant pas terminé. Le New York Times évoque aussi les propos de Dominique Moïsi de l’institut français des relations internationales estimant que la mise a mort avait été faite “de la manière la plus classique et virile possible,” “ce n’était pas un drone, ce n’était pas de la technologie c’était d’homme à homme.”
Le Los Angeles Times souligne lui les inquiétudes, en France, de l’impact que la mort de Ben Laden pourrait avoir sur les otages français d’Al Qaeda au Maghreb Islamique. Leur sort, note le LA Times, “souligne à quel point la menace d’Al Qaida est diffuse” et que les divers groupes qui s’en revendique agissent en réalité en toute indépendance depuis bien longtemps.
Terrorisme toujours : l’attentat à Marrakech a bien sûr lui aussi retenu l’attention de la presse américaine. Le Washington Post titre : « La France compte la moitié des seize morts de l’attentat de Marrakech au Maroc » et rappelle – tout comme Forbes – que neuf français furent aussi blessés dans l’attentat, selon le porte parole du ministère des affaires étrangères Bernard Valero.
La recherche de la vérité quant au crash du vol AF 447 Rio-Paris est – deux ans après le drame – plus que jamais au cœur de l’actualité. Le New York Times résume les divers rebondissements qui rythmèrent la semaine : à commencer par la découverte mercredi dernier du couvercle cylindrique censé contenir les boîtes noirs mais qui se révéla alors vide. Dimanche toutefois une des deux boîtes noires a été retrouvée, une heureuse surprise pour les charges des recherches qui s’attendaient à une longue quête, pensant que ces dernières auraient échouées sur une plage environnante.
Quant à savoir si cette boîte noire révèlera les raisons du crash, c’est bien là le cœur du problème car personne ne peut encore parier sur son fonctionnement deux ans après l’accident. Le Wall Street Journal rebondit donc sur la décision de l’Organisation Internationale d’Aviation Civile qui suite au crash de juin 2009 souhaite mettre au point des boites noires plus faciles à localiser après un accident.
Dans un article résumant l’affaire en long et en large, le Washington Post conclut sur l’aspect financier des recherches, qui font appel à des technologies coûteuses et sophistiquées.
Selon eux, la dernière fouille aurait coûté 12, 5 millions de dollars à Air France et Airbus tandis que 28 millions de dollars auraient été dépensés pour les trois premières opérations de recherches de l’épave cette fois-ci à la charge de l’Etat français.
Les French Summer Camp s’occupent de vos enfants pendant l’été
Ces Summer Camp sont une bonne façon de faire s’épanouir vos bambins. Si les camps proposent souvent les mêmes activités mais avec des prises en charge différentes (et des prix très différents eux-aussi !), l’état d’esprit de chacun est souvent déterminant dans le choix des parents. Tandis que certains souhaitent uniquement amuser vos enfants jour après jour, d’autres mettent un point d’honneur à développer leurs capacités artistiques, éveiller leur curiosité culturelle, les faire grandir ou leur inculquer des valeurs qui feront d’eux les hommes et femmes de demain…
Bonjour New York Summer Camp: Le camp véritablement new yorkais
Avec 2 camp d’été (Upper West Side à Manhattan et Carroll Garden à Brooklyn), Bonjour New York propose à vos enfants de s’épanouir dans New York même. Ils feront connaissance tout en jouant et en participant aux diverses activités, via danse, sports d’équipe, jeux, chant, activités aquatiques, théâtre, arts plastiques et audiovisuels, entres autres. La majeure partie des activités se passe à l’extérieur dans les parcs, mais aussi par des visites comme le musée d’Histoire Naturelle. Vos enfants s’épanouiront en toute sécurité, entourés d’éducateurs. Selon Bonjour NY, « les enfants rentrent chez eux satisfaits, fatigués, parfois un peu sales, mais heureux de savoir qu’ils reviendront le lendemain ». Jeux et découverte de New York sont au programme.
Les prix : Environ $425 par semaine. Le coût varie en fonction du nombre de semaines prises.
Les horaires : de 9h à 16h (peut aller jusqu’à 17h30).
Les adresses des camps: Brooklyn: PS 58 (Carroll Gardens, 330 Smith Street. Manhattan: PS 84 (Upper West Side), 32 92e Street
Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site en cliquant ici ou téléphonez au (917) 348-7959.
Le Summer Camp du Lycée Français: Bilingue et citoyen du monde.
Le camp franco-français n’est pas forcément là où on l’attend. Au Lycée Français de New York, on a choisi le monde… L’objectif principal de ce camp est de faire de vos enfants « des citoyens du monde » via différentes activités. Il y a donc un accompagnateur français mais également un américain pour chaque groupe d’étudiant. Vos enfants y parleront donc français ET anglais. Les étudiants des autres lycées sont également acceptés, la langue de Molière n’étant même pas forcément demandé : un véritable mélange de culture.
En fonction du nombre de semaines (5 maximum), les prix vont de $600 à $2600.
Les horaires : De 9h à 15h.
Le Lycée Français organise aussi un autre type de camp pendant l’été. Il est réservé aux non français désireux d’apprendre la langue de l’Hexagone. Durant le mois de juillet, les cours et activités permettront aux jeunes d’améliorer leurs niveaux. Théâtre, chant, cuisine, littérature, … : Tout est réalisé en français. Immersion totale dans un environnement francophone.
Pour davantage d’informations : 212-439-3825
Le FIAF : La culture et la langue française
Ouverts aux enfants de 5 à 17 ans, l’Institut français propose une variété d’ateliers allant du théâtre à la cuisine en passant par la musique, entres autres. Vos enfant peuvent venir à mi-temps (10h-13h) ou à temps plein (9h30-16h) du lundi au vendredi. Le camp se divise en deux parties en fonction de l’âge des jeunes. Les 5-11 ans participeront au Summer Fun in French : Paris et ses secrets (27 juin – 26 juillet), tandis que les 12-17 ans participeront au Summer immersion Program (20 juin – 28 août) et au Summer French cultural Fun and Discoveries (20 juin au 29 juillet).
L’occasion pour ces jeunes de faire le plein de culture française et de s’amuser tout en apprenant ou en perfectionnant la langue.
Le FIAF recommande tout spécialement le Summer Fin in French : Paris et ses secrets. Vos enfants découvriront ce qui fait le charme de la capitale française.
Les sessions du FIAF summer camp durent 2 semaines. Comptez :
$535 pour le Summer immersion program
Entre $590 et $1100 pour le Summer Fun in French
$750 pour le Summer French cultural Fun and Discoveries
Pour davantage d’informations, téléphonez au 646 388 6612 ou cliquez ici.
French Institute Alliance Français : 22 East 60th Street, New York
Le French Heritage Language Program : Imprégner vos enfants de culture française.
Durant 3 semaines (deux à New York et une au Québec) et à partir du 7 juillet, les enfants du camp sont plongés dans une atmosphère française. En plus d’activités comme la danse, l’art, le théâtre, les jeux dans les parcs et divers ateliers, les jeunes pourront visionner des films, visiter des musées et institutions politiques, totalement en français. Chaque instant de détente est considéré comme une opportunité d’apprendre, et ce en français. Ce camp est adapté aux jeunes francophones de 13 à 19 ans. La possibilité de se rendre au Québec est dû à la collaboration avec le Centre de la francophonie des Amériques.
Le camp étant organisé par le French Heritage Language Program en partenariat avec l’Ambassade de France et les communautés francophones de NY, le coût est faible. Comptez $150 pour 3 semaines, dont celle au Québec. (Pour le voyage au Québec, votre enfant doit posséder un passeport).
Horaire pour la partie new yorkaise : de 10h à 16h.
Pour plus d’informations, cliquez ici.
French Woods Festival of the performing arts: Développer ses compétences
Il s’agit ici d’un véritable village permettant de faire évoluer vos enfants dans un environnement artistique propice à leur développement. Théâtre, danse, cirque, sport, aventure, cuisine, magie, natation, ordinateur, voile, ski nautique, tennis, musique ou encore équitation sont disponible dans ce camp gigantesque situé près de Hancock, à 2h30 de NY. Pour preuve cette vidéo montrant les possibilités de créations si vos enfants veulent jouer aux acteurs ou réalisateurs. Et il en est de même pour les différentes activités. Un camp d’été de haute qualité donc, qui permettra à votre enfant de s’épanouir en tant qu’artiste. Bien sûr, un tel camp coûte … un certain prix : comptez entre $4000 et $5000 les trois semaines, en fonction des dates. Votre enfant peut y être accueilli de début juin jusque fin août.
Rendez-vous sur le site Web en cliquant ici.
Dans le Maine, le camp Tékakwitha : la montagne, ça vous gagne.
Ce camp se veut à dimension humaine. Partagé entres groupes de 8 à 13 ans et 14 à 17 ans, vos enfants évoluent dans un camp en plein site naturel avec un lac. Il est question d’union avec la nature, d’expérience de groupe et de trekking pour les plus âgés.
Situé à 250 km de Boston et ouvert du 25 juin au 17 août, le camp permet aux jeunes de partager multiples activités tant à la plage que dans les montagnes ou la forêt. Encadrés par des professionnels, ils partagent ensemble des moments forts en fonction de leurs âges.
Les jeunes âgés de 14 à 17 ans pourront réaliser des marches pédestres d’un niveau plus intense. Ils seront confrontés à la nature pour une expérience unique à travers la fameuse Piste Appalache. Egalement, ces mêmes jeunes pourront réaliser un projet littéralement de leurs propres mains tout au long du séjour. Un défi de groupe qui forge le caractère.
Comptez $1100 et $2200 en fonction de l’âge et de la durée (de 14 à 27 jours).
Pour vous rendre sur le site Web, cliquez ici.
Au Québec, le Camp Kodiak : Devenir grand
Ce camp grandeur nature est situé au 4069 Pheasant Run Mississauga, Ontario, Canada, L5L 2C2, à 2h30 de Toronto en voiture. Ouvert aux jeunes de 6 à 18 ans, ce camp met en avant l’enseignement de l’habileté, de la construction de la confiance en soi et l’amélioration du respect de soi. Lors des différentes activités du camp, un ordre est suivi afin de permettre au jeune d’évoluer et de s’améliorer. Les organisateurs insiste sur le fait que l’enfant y grandira tant au niveau scolaire que socialement. Les aides scolaires peuvent, en outre, déboucher sur des crédits universitaires plus les campeurs plus âgés. D’ailleurs, à partir de 16 ans, le camp est adapté différemment aux jeunes.
Pour les jeunes de tout âge, de nombreuses activités sont disponibles, comme le théâtre, la danse jazzy, les arts martiaux, karting, natation, ski nautique, musique, cours de rock, pêche, golf, équitation, et bien d’autres encore. Les organisateurs insistent également sur le fait que vos enfants sont véritablement intégrés dans un camp de développement « non compétitif ».
Concernant les prix, comptez $4700 pour 4 semaines, $3700 pour 3 semaines et $7800 pour 7 semaines.
Pour vous rendre sur le site Web, cliquez ici.
Et bien sûr, partagez vos bons plans en la matière en postant des commentaires ci-dessous.