Qui n’a pas dansé sur les rythmes endiablés du compositeur nigérien Fela Kuti qui devint une icône de la résistance contre le colonialisme puis les dictatures militaires au Niger ? Le succès de la comédie musicale biographique Fela ! à Broadway a plus que jamais remis l’artiste d’actualité.
Fils aîné de Fela, Femi Kuti avait repris à la mort de son père la direction du club Africa Shrine. Il n’a depuis cessé de s’imposer comme une figure majeure de l’Afrobeat, créant son propre groupe The Positive Force en 1985.
Venez vous déhancher au El Rey pour une soirée qui s’annonce d’ores et déjà comme l’évènement musical à ne pas manquer.
Où ? El Rey Theater, 5515 Wilshire Blvd., Los Angeles, CA 90036
Quand ? Jeudi 12 mai 2011 à 19h.
Combien ? A partir de 50$, dépêchez-vous les prix augmentent ! Achat des tickets en revente sur Stubhub.com.
L'afrobeat de Femi Kuti
L'art contemporain pour tous les budgets
Le leitmotiv de l’Affordable Art Fair : rendre l’art contemporain accessible à (presque) toutes les bourses.
Amsterdam, Bristol, Bruxelles, Londres, Melbourne, Milan, Singapour, Sydney… Désormais présente dans neuf villes, l’AAF est devenue une véritable institution, et a définitivement prouvé qu’il n’est pas nécessaire d’être un spécialiste ou de rouler sur l’or pour acquérir une oeuvre d’art.
L’édition new-yorkaise 2011 n’échappe pas à la règle, puisque les trois quarts des oeuvres exposées seront proposés à moins de $5000. Difficile de ne pas craquer, surtout que la qualité est au rendez-vous, et que les jeunes talents de la scène mondiale de l’art contemporain ne demandent qu’à être découverts.
Cette année, plus de 75 exposants internationaux se sont déplacés, dont deux galeries parisiennes, Envie d’art (stand D6), déjà représentée en 2010, et Arlev Art (stand A12). A noter aussi, l’AAF 2011 innove, en proposant pour la première fois dans l’histoire des foires d’art une section entièrement consacrée aux artistes féminines, Art x Women.
Enfin, ce week-end, la conférence « Taking the Intimidation Factor Out of Collecting Artwork » donnera la parole aux professionnels, qui viendront livrer leurs conseils à l’apprenti collectionneur qui sommeille en vous.
Où ? 7 West 34th Street, New York
Quand ? Du jeudi 5 au dimanche 8 mai
Combien ? $20, $15 pour les seniors et les étudiants. Gratuit jeudi 5 mai de 18h à 20h. Gratuit pour les mamans accompagnées de leur progéniture le jour de la fête des mères (dimanche 8).
Billets en vente ici
Et pour les inconditionnels, l’AAF NYC Fall 2011 aura lieu du 22 au 25 septembre prochain.
Fabien Castanier ouvre sa galerie à Studio City
Commissaire d’exposition et marchand d’art, le Parisien installé en Californie Fabien Castanier vient d’ouvrir une nouvelle galerie à Studio City.
Jusqu’au dimanche 29 mai, vous pourrez y découvrir les travaux des figures du pop art à la française Eric Liot, Speedy Graphito, Cédric Bouteiller et Jean-Claude Cuenca. On retrouvera aussi des oeuvres des artistes Damien Hirst, Gigi Bio, Eric Bottero, Mathieu Tonetti ou Marc Valesella.
Fabien Castanier Gallery
12196 Ventura Blvd
Studio City CA, 91604
photo : Speedy Graphito | Trash Love
Roland Magdane enflamme Miami
Roland Magdane est un habitué des Etats-Unis. L’humoriste français a tourné près de 9 ans aux USA dans les années 90. En 1989, il était élu meilleur comique étranger dans l’émission Star Search à Los Angeles. Forcément, il revient avec grand plaisir sur les terres du stand up. Bonne soirée assurée !
Où ? Au Colony Theater, 1040 Lincoln Road Miami Beach, FL 33139-2502
Quand ? Le jeudi 12 mai 2011, à 20.
Combien ? De $30 à $60
Pour réserver vos billets, cliquez ici.
Les passionnés de musées récompensés
Ainsi, le mois de mai devient le mois des musées. Saisissez l’opportunité de découvrir un maximum de musée. Désireux de tout voir ? De simplement flâner ? Pas de soucis : c’est gratuit !
Pour ceux qui ne possèdent pas d’abonnement, vous pouvez vous en procurer un dès maintenant, il sera valable pour le Miami Museum Month. Sinon, vous profitez de l’offre « un ticket acheté, un ticket offert ».
Liste des musées participants :
Ancient Spanish Monastery
Art Center/South Florida
Bass Museum of Art
Black Police Precinct & Court House Museum
Coral Gables Merrick House
Coral Gables Museum
The Patricia & Phillip Frost Art Museum
The Haitian Heritage Museum
HistoryMiami
Jewish Museum of Florida
Lowe Art Museum
Miami Art Museum
Miami Children’s Museum
Miami Science Museum
Museum of Contemporary Art (MOCA)
Wings Over Miami Air Museum
The Wolfsonian—FIU
Où ? Dans les 16 musées participants
Quand ? Du 1e au 31 mai 2011
Combien ? Gratuit si vous possédez un abonnement à l’un d’eux
Pour plus d’information sur le Miami Museum Month, cliquez ici.
Le romantisme européen à l'affiche
Ah ! Le vieux continent ! Les films européens sont une référence en matière de romantisme. Et la France n’est pas en reste. Notre image de « lover », ayant comme capitale la plus belle ville du monde, nous sert à exporter nos comédies romantiques. Pour sa 5e édition, le CAN Film Festival met 8 films français à l’affiche dont 2 courts-métrages en compétition.
Du 5 au 10 mai, venez découvrir les films français et de toute l’Europe, dont plusieurs en avant-première aux USA, dans les cinq salles du Festival.
Les films français à l’affiche sont :
L’Âge de raison de Yann Samuell (2010)
Donoma de Djinn Carrénard (2009)
Fleurs du mal de David Dusa (2010)
Poursuite de Marina Deak (2011)
Entre nos mains de Mariana OteroNée (2010)
La vie au ranch de Sophie Letourneur (2010)
Fix Me de Raed Andoni (2009)
Robert Mitchum is dead de Olivier Babinet et Fred Kihn (2010)
Renseignez-vous sur tous les films et toutes les dates de projection en cliquant ici !
Où ? Dans les cinq salles du Festival :
– Miami Beach Cinematheque, 1130 Washington Ave, Miami Beach, FL 33149
– Coral Gables Art Cinema, 260 Aragon Ave, Coral Gable , FL 33134
– Colony Theater, 1040 Lincoln Rd, Miami Beach, FL 33139
– Miami Florida European Union Center of Excellence (FIU), 11200 SW 8th Street, Miami Florida 33199
– Alliance Française, 618 SW 8th Street, Miami FL 33130
Quand ? Du jeudi 5 au mardi 10 mai 2011
Combien ?
Pour la Miami Beach Cinematheque, le Coral Gables Art Cinema et le Colony Theater : $12, $10-$8 pour les seniors et étudiants
Pour le FIU : gratuit
Pour l’Alliance française : $7, $5 pour les membres de l’AF
Pour réserver vos places, cliquez ici.
Les films français à l’affiche sont :
L’Âge de raison, de Yann Samuell (2010)
Donoma, de Djinn Carrénard (2009)
Fleurs du mal, de David Dusa (2010)
Poursuite, de Marina Deak (2011)
Entre nos mains, de Mariana OteroNée (2010)
La vie au ranch, de Sophie Letourneur (2010)
Fix Me, de Raed Andoni (2009)
Robert Mitchum is dead, de Olivier Babinet et Fred Kihn. (2010)
Le théâtre ne se prend pas au sérieux à Miami
Ces deux journées artistiques ne se ressembleront pas. Un jeune garçon a la vie sauve parce qu’il a volé. Des amis débattent sur l’art de collectionner. Deux naufragés au milieu de l’Océan Indien se disputent sur la rédaction de leur SOS car ils n’ont qu’une bouteille… Des thèmes qui incitent à sourire et qui vous feront sans doute rire une fois sur place.
A la fin du spectacle, un pot sera organisé ainsi qu’une rencontre avec les comédiens, musiciens, techniciens et le metteur en scène. Une ambiance conviviale pour un bon début de week end.
Où ? Au théâtre de Coconut Grove Elementary School, 3351 Matilda Street, Miami
Quand ? Le vendredi 6 et samedi 7 mai, à 19h30
Combien ? $5 pour les adultes, $1 pour les enfants.
Réservez en téléphonant au 786 303 3840
Yael Naïm et David Donatien à l'Hotel Café
Après un premier album sorti en 2001, elle fut véritablement révélée au public français par la comédie musicale Les 10 commandements.
Mais c’est après un deuxième album sorti en 2008 et sa collaboration avec David Donatien qu’elle connaît un fort succès en France comme à l’étranger, notamment avec la chanson New Soul. En 2010, Yael Naïm et David Donatien sortent un deuxième album, I was a boy, qui confirme leur reconnaissance auprès du public avec, entre autres, la ballade Go to the River.
La chanteuse multi-instrumentiste aux influences Indies chante en français, en anglais et en hébreu avec une voix calme et apaisante sur fond de mélodies jazzy et folk.
Où ? The Hotel Cafe, 1623 1/2 N. Cahuenga Blvd., 90028 Los Angeles, CA, US
Quand ? Lundi 16 mai 2011 à 19h.
Combien ? $20 en prévente, en vente ici.
Olivier Pojzman on the road
Olivier Pojzman, que nous vous présentions il y a quelques mois (lire l’article ici), expose en ce moment à la galerie KONA des photographies inédites présentées sous forme de triptyques. Devant son objectif, les routes américaines et évidemment, la mythique Route 66…
“Route 66: Ménage à Trois”
Du 23 avril au 31 mai
The KONA Gallery and Photojournalism Center
412 N. El Camino Real
San Clemente, CA 92672
Plus d’infos sur www.thekonagallery.com/
L’outsider du cinéma français
Un réalisateur en herbe qui aime le kitsch, le sang, le bizarroïde, mais aussi David Lynch et Stephen King, se sent forcément à l’étroit dans l’univers du cinéma français. «Les drames familiaux dans des appartements parisiens», comme il le résume, ce n’est pas son dada. Qu’à cela ne tienne, Julien Magnat, pour son deuxième long métrage, «Faces in the Crowd», s’entiche de Milla Jovovich et de Julian McMahon (le beau chirurgien de la série NipTuck). Il tourne au Canada, 26 jours à Winnipeg, puis s’installe à Hollywood à l’automne dernier. «Je viens de terminer le film il y a 3 semaines», dit-il à la terrasse du Urth cafe, à West Hollywood, où il vit.
Ce film, il nous en montre quelques images: un thriller à première vue bien léché, où Milla Jovovich joue le rôle d’une institutrice trentenaire, victime d’un accident qui fait basculer sa vie. Témoin d’un meurtre sur un pont, elle échappe au tueur mais tombe et se heurte le crâne violemment. Elle se réveille à l’hôpital atteinte de prosopagnosie, c’est-à-dire incapable de reconnaître les visages (de ses proches, du sien, etc.). «La cécité des visages est une maladie qui atteint plus de gens qu’on ne le pense ; dans mon entourage, j’en connais trois», affirme Julien Magnat, qui a fait des recherches et rencontré des gens frappés de ce trouble. «Ca n’avait pas encore fait l’objet d’un film, et j’ai trouvé que c’était un thème parfait pour un thriller». Julian McMahon joue un inspecteur de police, mais l’enquête dépend évidemment davantage du personnage de Milla Jovovich, seul à pouvoir résoudre l’énigme. L’ex muse de Luc Besson (et son épouse pendant deux ans) nous a dit avoir accepté car elle a aimé le scénario et le personnage, différent de ses rôles dans les films d’action à la Resident Evil.
Pour Julien Magnat, il fallait « avoir un nom » associé au film pour obtenir des fonds. Environ 12 millions ont été dépensés, le budget d’un film français comme les Poupées Russes, de Cédric Klapisch, mais pas encore celui d’un blockbuster hollywoodien. Au-delà de la «franchise Jovovich», il vante le professionnalisme de l’actrice, et même son «regard de cinéaste». «Elle s’est donnée à 300%, c’est quelqu’un d’impressionnant, ça m’a changé de mon expérience en France», dit-il. Autre différence majeure, moins agréable: le rythme imposé. «Douze heures par jour, pour produire 8 minutes de film ‘utiles’, c’était un vrai camp militaire». D’autant plus que, en raison du script, il fallait changer les visages constamment, donc les comédiens. «Les maquilleurs et les responsables du casting méritent une médaille. Quant à moi, j’avais l’impression d’être un équilibriste qui jongle avec les contraintes».
Mais pas de quoi le décourager, au contraire. «J’ai pu travailler avec des gens avec qui je rêvais de le faire, tel René Ohashi», chef opérateur canadien réputé. «Je le voulais absolument pour pouvoir faire un thriller un peu classique, stylisé, à la manière de Hitchcock, avec des beaux plans stables, pas de caméra à l’épaule comme on fait aujourd’hui».
De manière générale, ce Français né en Ardèche, de parents qui faisaient «des petits boulots dans l’administration», aime faire les choses à sa façon, souvent pas le goût dominant. Il ne tourne pas en numérique, préférant l’ « âme » du 35 mm. Il idolâtre Xéna la guerrière et Fantômette, qu’il aimerait porter à l’écran. Pas vraiment le must des Cahiers du Cinéma, qu’il dit ne pas lire. Il écrit toujours des personnages principaux en forme de super-héroïnes. «Je suis gamin et second degré, je ne veux pas faire du Godard». On comprend que le petit monde de la Fémis (école de cinéma parisienne qu’il a faite) le « détestait », confie-t-il, mais il le lui rend bien en réalisant son rêve à l’autre bout de la planète.
Comme un air de Provence à Coral Gables
Jumelée à Coral Gables depuis 1997, Aix-en-Provence est à l’honneur en ce moment au musée de la ville de Floride.
La photographe Alice Goldhagen, amoureuse de la Provence, exposera ses clichés en forme d’ode à cette région, du vendredi 6 mai au mardi 28 juin. En plus de cette exposition “En route pour Aix-en-Provence”, l’artiste tiendra deux conférences. Le musée projettera aussi deux adaptations cinématographiques des oeuvres de Marcel Pagnol.
PROGRAMME
Vendredi 6 mai de 18h à 22h
Vernissage : Hors d’oeuvres, apéritif et musique live.
Gratuit
Jeudi 12 mai à 19h
Conférence (en anglais) d’Alice Goldhagen : “En route pour Aix-en-Provence”
$5. Gratuit pour les membres du musée et/ou de l’Alliance Française.
Jeudi 19 mai à 19h
Conférence (en anglais) d’Alice Goldhagen : “Cezanne’s Trail”
$5. Gratuit pour les membres du musée et/ou de l’Alliance Française.
Projections : Le temps des amours et Le temps des secrets, respectivement les dimanche 15 et dimanche 22 mai à midi au Coral Gables Art Cinema.
$5. Gratuit pour les membres du musée et/ou de l’Alliance Française.
Tous les évènements ont lieu au Coral Gables Museum
285 Aragon Avenue
Coral Gables / 305.603.8067
Ben Laden est mort, pas Al-Qaida
Cette semaine la mort d’Oussama Ben Laden n’est pas seulement dans tous les esprits mais bien évidemment dans toute la presse aussi. Quand on parle de la France c’est donc encore et toujours pour parler du leader d’Al-Qaïda.
La presse américaine a en effet les yeux rivés sur les réactions internationales et les termes de Nicolas Sarkozy saluant la « ténacité américaine » et cet «évènement majeur de la lutte mondiale contre le terrorisme» sont donc repris à la fois par le New York Times et le Washington Post. Dans leur enthousiasme les deux quotidiens lui attribuent aussi les propos d’Alain Juppé avertissant que le combat contre le terrorisme n’est cependant pas terminé. Le New York Times évoque aussi les propos de Dominique Moïsi de l’institut français des relations internationales estimant que la mise a mort avait été faite “de la manière la plus classique et virile possible,” “ce n’était pas un drone, ce n’était pas de la technologie c’était d’homme à homme.”
Le Los Angeles Times souligne lui les inquiétudes, en France, de l’impact que la mort de Ben Laden pourrait avoir sur les otages français d’Al Qaeda au Maghreb Islamique. Leur sort, note le LA Times, “souligne à quel point la menace d’Al Qaeda est diffuse” et que les divers groupes qui s’en revendique agissent en réalité en toute indépendance depuis bien longtemps.
Terrorisme toujours : l’attentat à Marrakech a bien sûr lui aussi retenu l’attention de la presse américaine. Le Washington Post titre : « La France compte la moitié des seize morts de l’attentat de Marrakech au Maroc » et rappelle – tout comme Forbes – que neuf français furent aussi blessés dans l’attentat, selon le porte parole du ministère des affaires étrangères Bernard Valero.
La recherche de la vérité quant au crash du vol AF 447 Rio-Paris est – deux ans après le drame – plus que jamais au cœur de l’actualité. Le New York Times résume les divers rebondissements qui rythmèrent la semaine : à commencer par la découverte mercredi dernier du couvercle cylindrique censé contenir les boîtes noirs mais qui se révéla alors vide. Dimanche toutefois une des deux boîtes noires a été retrouvée, une heureuse surprise pour les charges des recherches qui s’attendaient à une longue quête, pensant que ces dernières auraient échouées sur une plage environnante.
Quant à savoir si cette boîte noire révèlera les raisons du crash, c’est bien là le cœur du problème car personne ne peut encore parier sur son fonctionnement deux ans après le drame. Le Wall Street Journal rebondit donc sur la décision de l’Organisation Internationale d’Aviation Civile qui suite au crash de juin 2009 souhaite mettre au point des boites noires plus faciles à localiser après un accident.
Dans un article résumant l’affaire en long et en large, le Washington Post conclut sur l’aspect financier des recherches, qui font appel à des technologies coûteuses et sophistiquées.
Selon eux, la dernière fouille aurait coûté 12, 5 millions de dollars à Air France et Airbus tandis que 28 millions de dollars auraient été dépensés pour les trois premières opérations de recherches de l’épave cette fois-ci à la charge de l’Etat français.