Entre interviews et essayage pour la première de Water For Elephants à New York, Sébastien nous reçoit chez lui à Los Angeles, tout sourire. On y parle de projets de films, de spectacles, de reportages, de studios… et on comprend pourquoi ils se l’arrachent, après tout. Charmant, il nous invite à nous asseoir sur le patio dominé par l’agrès acrobatique que lui et sa femme Katia utilisent pour entraîner leurs artistes apprentis. L’actrice Reese Whiterspoon elle aussi, est venue s’entraîner, tout comme les chanteuses P!nk et Cher, dans ce petit jardin discret.
Les passions de Sébastien, ce sont la scène, le mouvement, et la création. Ancien compétiteur gymnaste, il découvre sa vocation il y a de cela vingt ans lorsque, sur les conseils d’un supérieur, il entame le programme de l’Ecole du Cirque du Club Med. Cette expérience lui ouvre les yeux et les portes d’un monde de spectacles et de magie. À Paris où il a grandi, Sébastien est partout: outre ses performances aperçues au Cirque d’Hiver et dans l’émission Le Plus Grand Cabaret du Monde, il travaille en tant que cascadeur pour la télé et le cinéma, et se forme à d’autres disciplines comme la danse, le mime, les arts martiaux, et le parkour. Il fréquente également pendant quelque temps les planches du Studio Pygmalion. Son premier grand succès artistique, c’est la comédie musicale Notre Dame de Paris en 1998, qui le propulse au bout de quatre mois au rang d’assistant chorégraphe et coordinateur acrobatique: peu à peu, Sébastien revêt sa casquette d’entraîneur. Cette nouvelle passion ne s’arrêtera pas là.
En 2000, Sébastien part pour les USA, et se joint à la troupe du Cirque du Soleil à Las Vegas; s’en suivent deux années de représentations pour le magnifique spectacle « O », à l’occasion duquel Sébastien rencontre son épouse Katia, artiste acrobate canadienne. En 2005, ils s’installent à Los Angeles: Sébastien fréquente l’école hollywoodienne d’acting Stella Adler, et est sollicité par l’émission Celebrity Circus sur NBC pour monter un numéro acrobatique avec une de leurs célébrités. Ce numéro télévisé tape dans l’œil de la chanteuse pop internationale P!nk, qui organise alors une rencontre acrobatique avec Sébastien sur le trapèze de Santa Monica Pier : « Ca a commencé à 12 mètres du sol, sur un trapèze… », nous dit-t-il lorsqu’on évoque son lien d’amitié avec la chanteuse américaine.
Car P!nk décide de prendre Sébastien, non seulement en tant que son entraîneur et chorégraphe personnel, mais aussi en tant que directeur-partenaire acrobatique durant toute la durée de sa tournée FunHouse tour. En un an, le Français enchaîne les pirouettes avec la rockeuse sur les plus grandes scènes internationales, sur un agrès qu’il a lui même conçu, devant plus de 20 000 spectateurs émerveillés à chaque représentation. Quelques 160 shows plus tard, Sébastien rentre à Los Angeles et reçoit l’appel d’un ami, ‘consultant de cirque’ pour le cinéaste Francis Lawrence.
«Il cherchait des artistes de cirque pour son nouveau film [Water For Elephants NDLR]; des gens créatifs qui font quelque chose de particulier. Il nous avaient sélectionné sans qu’on le sache, il avait vu des photos de moi et Katia, sur des shows que nous avions créés. Au départ, il voulait nous voir pour ça, puis Francis a appris que j’étais chorégraphe » nous raconte Seb avec engouement, «quand Francis Lawrence te regarde droit dans les yeux et te demande de travailler avec lui…t’y vas !» Et Sébastien est un fonceur, qui prend tous les défis que lui offre ce nouveau projet, y compris celui de travailler avec des animaux (un chien, des chevaux, et un éléphant de 9 tonnes appelé Tai) et une bête de scène souvent qualifiée d’indomptable : Reese Witherspoon.
En trois mois de préparation intensive, Sébastien forme la star hollywoodienne à l’art du cirque. «Ma spécialité, c’est de trouver le truc qui fonctionne, la solution face aux obstacles», nous explique-y-il. «J’aime créer un monde de fantaisie autour du mouvement». Le chorégraphe a donc également fait ses recherches, pour adapter ses directives et son entraînement de cirque à l’univers de la grande dépression des années 30, et créer une magie qui captive un public de 2011. Et puisque « [s]a plus grand fierté, c’est la réaction des gens, voir leurs émotions et leur ressenti », attendez-vous à être émus.
Crédit photo: Bjoern Kommerell
Lien vers le site Internet du film: Water For Elephants
Liens vers les sites Internet de Sébastien et Katia: Stellart Inc./ Seb&Katia
Quand Sébastien Stella dompte Hollywood
French Opera: A Short Story
Vincent Giroud, professeur à l’Université de Franche-Comté viendra présenter son livre French Opera : A short Story à la Maison Francaise de NYU jeudi 21 avril à 19h et débattra des spécificités et paradoxes des personnages types dans l’opéra français. Cette rencontre avec ce specialiste de la culture francaise en Amerique (Vincent Giroud a entre autres enseignes a Yale, Bard et Vassard) vous permettra aussi d’acquérir l’ouvrage en vente sur place.
Quand? Jeudi 21 avril à 19h.
Où? Maison Francaise de NYU, 16 Washington Mews, NY, NY 10003
Combien? Gratuit.
L'Orchestre National de Jazz au Poisson rouge
Composé d’une dizaine de musiciens de talent, l’Orchestre National de Jazz est reconnu pour son dynamisme, sa capacité d’évolution et de création de grande qualité, entre autres. Dirigé par le contrebassiste et multi-instrumentiste Daniel Yvinec depuis 2008, l’institution se plaît à réinterpréter des standards, à improviser et à inviter de nombreux artistes appartenant tant au monde du jazz que de la pop ou de la variété française, tels Arno et Yaël Naïm.
Le John Hollenbeck Large Ensemble est un projet du batteur, compositeur et chef d’orchestre américain John Hollenbeck, avec lequel il fut nommé deux fois aux Grammy Awards. Ces deux formations, expertes dans le domaine du jazz, vous emmèneront dans leur univers fait de swing, d’improvisation et de standards, avec en invités spécials Theo Bleckmann, Kate McGarry et Uri Caine.
Quand ? Lundi 25 avril 2011, à 18h30.
Où ? Au Poisson Rouge, 158 Bleecker Street, New York, NY 10012
Combien? $15, gratuit pour les membres.
Pas de réservation: premier arrivé, premier servi
"La Noire de …" à Columbia
C’est l’histoire de Diouana, une jeune sénégalaise, embauchée comme gouvernante par une famille de blancs à Dakar. Elle suit ensuite la famille en France et devient une bonne à tout faire, constamment maltraitée et victime de propos racistes.
Sorti en 1966, “La Noire de…” est le premier long-métrage réalisé par un cinéaste d’Afrique noire. Récompensé à l’époque par le Prix Jean-Vigo ainsi que par le Tanit d’or aux premières Journées cinématographiques de Carthage, ce long-métrage représente le début cinématographique de la dénonciation du post-colonialisme.
Quand ? Jeudi 21 avril 2011, 19h30
Où ? Maison Française, Buell Hall, Columbia University, 515 West 116th Street, New York, NY 10027
Combien? Gratuit
Pour plus d’informations: 212 854-4482
Quand Miami rend le polo sexy
Le “sport des rois” veut séduire le grand public. C’était l’objectif lors de la création du “Miami Beach Polo World Cup” il y a sept ans et petit à petit la sauce prend entre aristocrates cravatés et amateurs de crème solaire. Pour “éduquer” le public, les organisateurs sont allés chercher un animateur de télévision populaire (John Walsh, de “America’s most wanted”) qui explique que le polo n’est vraiment pas compliqué: “c’est comme le hockey sur glace, mais sur des chevaux”.
Au début, a raconté l’organisateur Bruce Oroz à Reuters, les traditionnalistes ont tordu le nez à l’idée d’amener leurs précieuses montures sur le sable de la plèbe. Ils se sont laissés convaincre, et l’évènement -gratuit pour le public général, 150 dollars pour le ticket VIP- a attiré l’an dernier 13,000 spectateurs.
Et le monde du polo tient à montrer qu’il n’a pas attendu Miami Beach pour être sexy. Dès ce jeudi, le tournoi féminin comptera parmi ses participantes le top model brésilien Paula Chermont. Et côté mâles, on pourra voir la star argentine du polo, Nacho Figueras, par ailleurs top model pour Ralph Lauren.
Pendant 4 jours entiers, vous pourrez voir évoluer les différentes équipes, et bien sûr assister au clou du spectacle, la finale du dimanche 24 avril.
Où ? A South Beach, entre la 20e et la 22e rue, derrière le Setai Hotel (2001 Collins Avenue).
Quand ? Du jeudi 21 au dimanche 24 avril 2011
Combien? Gratuit. Si vous souhaitez être VIP, cliquez ici pour réserver les billets.
Pour plus d’informations, cliquez ici ou téléphonez au 305 538-3809
Le pianiste Yefim Bronfman à l'honneur
Chaque orchestre à son virtuose : au Philharmonique de Los Angeles il s’agit du pianiste russo-israélien Yefim Bronfman – dont la réputation dépasse largement le cercle des initiés, Philip Roth faisant lui-même référence à ce pianiste de génie dans son roman La Tache.
A l’occasion de trois concerts au Walt Disney Concert Hall il s’attaquera au Concerto pour piano n˚2 avant de se lancer dans la Premiere Symphonie de Tchaïkovski n˚1, «Rêves d’un voyage d’hiver». L’assurance d’une superbe soirée (ou matinée !) musicale.
Où ? Walt Disney Concert Hall, 111 S. Grand Ave., L.A. CA
Quand ? Jeudi 21 avril à 20h. Vendredi 22 avril à 11h. Samedi 23 avril à 20h.
Combien ? De 52$ à 175$. Plus d’infos et achat des billets sur le site du Philharmonique de Los Angeles.
Une journée spéciale au Kidspace Children’s Museum
Ce musée explique aux enfants de tout âge la complexité et la beauté de mère Nature. Des fossiles aux phénomènes naturels en passant par les insectes, cet espace dédié aux plus jeunes leur permet de découvrir plus de 20 expositions interactives et d’apprendre tout en s’amusant. Les jeunes sont sensibilisés sur l’environnement, élément crucial de la prochaine génération.
Le Earth Day, vendredi 22 avril, est une bonne occasion pour le Kidspace Children’s Museum de sensibiliser davantage les enfants par des expositions et animations. Cette fois sur le thème de l’eau, la journée de la terre proposera aux enfants d’apprendre à purifier l’eau, à rendre le paysage marin artistique, à réaliser des collages écologiques ou à comprendre le cycle de l’eau, entre autres. Apprendre tout en s’amusant est véritablement le crédo de ce musée.
Et si votre enfant vient avec une bouteille d’eau, il aura $1 de réduction sur son entrée, ou il pourra le donner au Kidspace learning.
Où ? Au Kidspace Children’s Museum, 480 N. Arroyo Blvd, Pasadena, CA 91103
Quand ? Le vendredi 22 avril 2011, de 9h30 à 17h
Combien ? $10
Pour plus d’informations sur le musée et le programme de la journée, cliquez ici ou téléphonez au: 626-449-9144
Le jardin de Monet pour les enfants
Dimanche 24 avril à partir de 14h, une lecture poétique sur le thème du jardin aura lieu devant la toile impressionniste Le Jardin de l’artiste à Vétheuil (1881) de Claude Monet.
Les enfants pourront aussi dessiner leur propre jardin ou écrire leur poème en même temps.
Norton Simon Museum
411 W. Colorado Blvd
Pasadena, CA 91105
"Journal d'un curé de campagne" de Bresson au LACMA
Grand prix du cinéma français et Grand prix du festival de Venise en 1951, Journal d’un curé de campagne (Diary of a Country Priest en anglais) narre avec une grande sobriété les états d’âme d’un jeune prêtre d’Ambricourt, dans le nord de la France.
Adaptation du roman éponyme de Georges Bernanos (1936), ce film en noir et blanc à la mise en scène épurée est considéré comme une oeuvre incontournable du 7e art, et continue d’influencer des réalisateurs comme Martin Scorsese, Olivier Assayas ou Pedro Costa.
Où ? Los Angeles County Museum of Art – Bing Theater, 5905 Wilshire Blvd, Los Angeles California 90036
Quand ? Vendredi 22 avril à 19h30 et à 21h40 ; Samedi 23 avril à 17h et 19h30
Combien ? $10 la séance ($7 membres seniors et étudiants)
durée 115 min
Michel Alexis expose ses peintures
Intitulée « The body of the text », l’exposition durera jusqu’au 4 juin.
L’occasion de découvrir des œuvres tirées d’un « rituel enfantin » selon l’artiste. Ce dernier souhaite, à travers ses œuvres, « concilier aisément les éléments minimalistes et Baroques du décor et les combiner dans des formes imaginaires, énigmatiques, suspendues entre l’attrait du vide et la profusion exubérante de vie ».
Où ? Ruth Bachofner Gallery, Bergamot Station, 2525 Michigan ave, Santa Monica
Quand ? Vernissage : samedi 23 avril 2011 , de 17h à 19h.
L’exposition : du 24 avril au 4 juin 2011. Ouvert du mardi au samedi, de 10h à 17h30
Combien? Gratuit
La réussite professionnelle par l’exil
En toute modestie, Ouenda avoue “avoir le tournis” devant la rapidité de sa carrière professionnelle américaine. La voilà à 36 ans vice-présidente chargée des finances de «Real Mex Restaurants», une entreprise qui compte plus de 200 restaurants, employant au total près de 17000 salariés dans une douzaine d’Etats du pays, pour un chiffre d’affaire annuel de 600 millions de dollars.
Rien ne prédisposait cette enfant de Montigny-les-Cormeilles, Val-d’Oise à grimper si vite les échelons de son entreprise. «Jamais je n’aurais imaginé en arriver là», raconte-t-elle. «Après mon bac, je me suis orientée vers un BTS et je ne pensais pas aller plus loin. Mais lors d’un stage chez Colgate-Palmolive, j’ai eu une sorte de révélation sur l’orientation que je voulais donner à ma vie personnelle et professionnelle. Je sortais enfin d’un milieu ouvrier, de ma cité et des codes qui la régissaient, pour rencontrer des gens du monde entier. Une véritable nouveauté… J’ai également eu la chance de croiser des personnes qui ont eu la gentillesse de me prendre sous leur aile et de m’encourager à reprendre mes études.»
Suite à ce stage, la jeune femme décide donc de partir 6 mois en Ecosse, à l’Université d’Edimbourg, pour parfaire son anglais. «C’était la première fois que je partais seule. Cette liberté a été une bénédiction. J’ai compris que pour construire mon identité, je devais m’ouvrir aux autres et quitter ma banlieue où, d’habitude, une fille d’origine maghrébine doit se marier jeune et trouver un emploi. Dès mon retour en France, j’ai redéfini mes objectifs et repris mes études à la Sorbonne.»
Un choix couronné de succès, puisque Ouenda Baaïssa poursuit son cursus jusqu’au doctorat. «Je ne l’ai toutefois pas terminé. J’avais démarré ce doctorat d’économie industrielle en 1999, mais j’ai obtenu un stage en Californie et je suis partie dans la foulée.»
Le rêve américain se transforme cependant en déception, quelques jours après son arrivée. «J’ai vite réalisé que ce stage n’était pas sérieux et ne débouchait sur rien.» Mais une bonne étoile veille sur la jeune femme. Fortuitement, cette dernière rencontre en effet Charles Bonaparte, «un descendant de l’Empereur», à la tête d’une petite chaîne de restaurants, «El Gallo Giro». L’entrepreneur lui propose ainsi un poste d’analyste financier et la possibilité de rester sur le sol américain. «J’y ai effectué mes armes durant 5 ans, avant d’être débauchée par « Real Mex » qui m’offrait de devenir directeur comptable. Le challenge était intéressant, j’ai foncé.» Avec la réussite que l’on sait…
Plus de dix ans après son arrivée en Californie, Ouenda Baaïssa ne regrette donc nullement son exil californien. Et si la nostalgie de la France s’empare d’elle, la jeune femme sait pourtant qu’elle n’aurait pu y réaliser le même parcours : «Après mon DEA d’économie, je me suis aperçue que le marché du travail en France était sclérosé. En fonction du sexe, de l’origine et du diplôme, je pouvais connaître par avance le salaire, l’évolution et le montant de la retraite. C’était déprimant. Aux Etats-Unis, on ne vous rigole pas au nez et on n’hésite pas à vous donner des responsabilités lorsque vous êtes jeune. On vous donne votre chance et l’ambition n’est pas un mot grossier, même si le revers de la médaille est de travailler 12 heures par jour.»
La jeune femme pousse même la comparaison plus loin en se montrant inquiète quant à l’évolution de la société française : «Même si le marché du travail américain a été durement touche par la crise économique, je reste persuadée que l’on a plus de chance d’y faire carrière lorsque l’on est jeune diplôme et ambitieux. Il s’agit de deux sociétés profondément différentes quant à la valeur travail et à sa rémunération. Le revers de ce système, comparé à la France, est un filet social en peau de chagrin et des coûts d’éducation astronomiques, mais il vaut mieux être jeune diplômé ici qu’en France. A Paris, aurais-je pu doubler mon salaire en 2 ans et le tripler en 5 ans ? Ici, il n’y a pas de limite.»
De loin, elle suit les débats français, de l’égalité des chances à la laïcité et s’inquiète de ce “profond malaise”. “Pour parler franchement, ici, je n’ai jamais senti que mes origines, la couleur de ma peau ou mon accent ont été des paramètres pendant mon parcours professionnel. Or en France c’est un sujet qui revient constamment dans les conversations et dans la presse”.
La jeune femme n’est toutefois pas aigrie et s’avoue toujours séduite par la France, «sa culture, le niveau et la qualité de conversation des gens». Elle aimerait d’ailleurs y revenir dans les mois à venir pour tenter d’intégrer l’ENA : «Pour l’heure, je n’ai pas trouvé de structure académique (un autre contraste avec les US) qui me permette de préparer l’examen d’entrée dès la rentrée prochaine. J’envisage donc de passer, l’an prochain, le concours externe de préparation au 3e concours.»
En attendant, Ouenda Baaïssa ne sombre pas dans la routine. En dépit d’un emploi du temps surchargé, elle a repris ses études à l’université d’UCLA afin de préparer l’examen du CPA (Certified Public Accountant) : «L’équivalent en France de cette certification est l’expertise comptable. J’ai tellement pratiqué cette profession, qu’il serait dommage de repartir en France sans un diplôme professionnel. C’est aussi une certification très reconnue à l’étranger et dans les entreprises travaillant à l’échelle internationale.»
Une fois ses études terminées, Ouenda Baaïssa pourra alors traverser l’Atlantique en sens inverse pour partir à la conquête de la France, et y suivre son rêve de travailler pour les Affaires Etrangères.